•   Sauvons la Forêt (Rettet den Regenwald e.V.)
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    IKEA, bien pire qu'un marchand de meubles

    Pour 99 euros, IKEA propose la table JOKKMOKK et ses quatre chaises en « pin massif, un matériau naturel qui embellit avec l'âge ». Pour assumer une vente annuelle mondiale de 100 millions de meubles, l'entreprise suédoise a des besoins gigantesques en bois : 12 millions de mètres cubes par an ! La nature en paie le prix.

    Prix bas pour les meubles, coûts élevés pour la nature

    Une grande partie des bois utilisés dans les meubles d'IKEA proviennent de l'extrême nord de la Russie, comme le révèlent leurs très fines cernes / fins anneaux de croissance. Dans le froid climat subarctique, les arbres poussent très lentement. La filiale d'IKEA Swedwood possède un bail en République de Carélie (Russie) sur 300.000 hectares de forêts naturelles, dont certaines zones encore vierges.

    Des arbres plusieurs fois centenaires abattus en quelques secondes : à la cadence de 800 arbres par jour, les abatteuses coupent, ébranchent et empilent les troncs d'arbres avant leurs transport vers l'usine de meubles. Du haut de leurs pneus gigantesques, les machines sillonnent les marais. Ils leurs faudra des décennies pour s'en remettre. Jour après jour, IKEA détruit de nouvelles forêts primaires et leurs riches écosystèmes. Les coupes rases ne cessent de s'étendre.

    Coupes à blanc certifiées par le FSC

    IKEA considère la destruction de la taïga (ou forêt boréale) comme manifestement responsable, puisque cette zone de Carélie a reçu le label FSC (Forest Stewardship Council). Les organisations écologistes condamnent depuis longtemps la supercherie de la certification par le FSC.

    Soutenons les revendications des associations Protect the Forest et Spok. IKEA doit cesser immédiatement la destruction des forêts naturelles.

    Début de l'action: 2 juil. 2012


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  •    Pétition mise en ligne le 16/07/2012

    Elle prendra fin le : 31/12/2012

    La Biodiversité sacrifiée sur l'autel de la productivité La Cour de Justice de l'Union Européenne désavoue Kokopelli et son avocat général

    Plus d'infos

    La Cour de Justice, par sa décision rendue le 12 juillet 2012 dans l'affaire Kokopelli c. Baumaux, vient de donner un satisfecit intégral à la législation européenne sur le commerce des semences.

    Pourtant, le 19 janvier dernier, son Avocat Général nous donnait entièrement raison, en estimant que l'enregistrement obligatoire de toutes les semences au catalogue officiel était disproportionné et violait les principes de libre exercice de l'activité économique, de non-discrimination et de libre circulation des marchandises. (V. ses conclusions)

    Ce changement de cap absolu ne manque pas de nous surprendre et de nous interroger.

    ../...
    La France, dans ce cadre, joue un rôle particulier. Le Ministère de l'Agriculture a dépêché l'une des collaboratrices du GNIS [2], Mme Isabelle Clément-Nissou, auprès de la Commission Européenne (DG SANCO), afin de rédiger le projet de loi ! Mais les conflits d'intérêt, inadmissibles, ne semblent choquer personne au niveau des institutions européennes...

    Ainsi, l'étau se resserre et les perspectives pour la biodiversité n'ont jamais été aussi sombres.

    Et l'Association Kokopelli, qui depuis 20 ans veille avec passion à la préservation du patrimoine semencier européen, bien commun de tous, sans la moindre subvention publique, pourrait donc bien disparaître demain, car son activité, qui gêne l'une de nos sociétés commerciales les mieux installées, ne présente pas d'intérêt pour une "productivité agricole accrue". Cette décision nous sidère, autant qu'elle nous indigne.

    Plus que jamais, Kokopelli a besoin du soutien moral de la population. Car il n'est pas admissible que les variétés anciennes, héritage de nos grands-parents, soient interdites de cité !
    Nous en appelons également à notre gouvernement. La gauche, sous les précédents gouvernements de droite, nous a dit pouvoir compter sur son soutien à de nombreuses reprises. Il est temps maintenant qu'elle transforme ses promesses en actes (en commençant par retirer son mandat à Mme CLEMENT-NISSOU) !

    L'intégrale sur le blog
    http://www.cyberacteurs.org/blog/?p=223

    Texte de la pétition

    Plus que jamais, les sous-signés réitèrent à Kokopelli leur soutien moral. Car il n’est pas admissible que les variétés anciennes, héritage de nos grands-parents, soient interdites de cité !
    Nous en appelons également à notre gouvernement. La gauche et les écologistes , sous les précédents gouvernements de droite, nous ont dit pouvoir compter sur leur soutien à de nombreuses reprises. Il est temps maintenant que la majorité transforme ses promesses en actes (en commençant par retirer son mandat à Mme CLEMENT-NISSOU) !


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  •  

    Non aux plantations d'hévéa et de palmiers au Gabon
    Les nouvelles autorités gabonaises, devenus des hommes d'affaires au sommet de l'Etat sont en train de concéder d'énormes superficies à l'entreprise singapourienne Olam pour les monocultures sur les terres ancestrales des populations. En même temps qu'elles font le tour du monde pour parler de Gabon vert, les terres gabonaises sont bradées en violation des droits des populations. Nous disons non à cette nouvelle colonisation de nos terres par ceux qui ont causé des degats en indonésie et en Malaysie avec ces mêmes monocultures.
    Signez la pétition

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  •   Saison 2015 / 2016 : Où l’on découvre par A + B le système D (et pourquoi pas tout de suite...)

    Allez, on franchit encore un niveau ! Et, cette fois, le défi s’avère bien plus compliqué. Il s’agira de beaucoup, beaucoup, beaucoup moins jeter. Ou au moins de tenter de prolonger la vie des produits avant qu’ils ne finissent tristement à la poubelle. Et il y a du boulot, puisque chaque citoyen de l’Union européenne gaspillait encore en 2011 près d’un tiers des ressources qu’il consommait ! Pour commencer, évidemment, il faut s’informer. Si vous n’avez pas d’ami ou d’oncle bricoleur, Internet déborde de forums dédiés aux réparations. On y apprend qu’il suffit parfois d’un petit coup d’air comprimé bien placé pour sauver un caméscope, ou de tirer le bras d’une cafetière à dosette pour la remettre en état de marche. Pour les cas un peu plus tordus, les solutions locales se multiplient. Déjà, les ressourceries, le réseau Emmaüs et la Fédération Envie récupèrent, réparent et revendent vos objets, vos produits électroniques et électroménagers en panne, le tout en formant et en embauchant des personnes autrefois éloignées de l’emploi. Peu à peu, la réparation « faite à la maison » se démocratise, elle aussi. En France, des ateliers de réparation dédiés au vélo ont déjà été lancés à Rennes, à Lille ou à Bordeaux, en 2012. Ailleurs, des garages associatifs vous proposent de réparer vous-même votre véhicule en louant les outils sur place et les conseils des mécanos. Aux Pays-Bas, ce sont une vingtaine de « cafés des réparations » qui ont été créés entre 2010 et 2012. Là-bas, des bénévoles s’attaquent aux produits en panne, et apprennent en prime les rudiments du bricolage. Croisons – une nouvelle fois – les doigts pour que la famille Proix puisse mettre à son tour les mains dans le cambouis dans l’un de ces ateliers dans trois ou quatre ans. —

    Le défi partageur débutant *

    Ne pas jeter un seul déchet d’équipement électrique et électroniques – les fameux DEEE – pendant une année entière.

    Le défi partageur confirmé ***

    Tentez le « Do it yourself ». Des objets déco aux meubles en carton ou en palettes recyclées en passant par des cuiseurs solaires ou des TV-B-Gone (une télécommande qui permet d’éteindre quasiment n’importe quelle télé envahissante dans un espace public !), le web fourmille de tutoriels pour fabriquer les objets dont vous rêvez.

    • Ça existe déjà

    Mon usine à la maison   On pourrait croire à un outil de science-fiction. Et pourtant, nombreux sont ceux qui estiment que les imprimantes 3D équiperont nos foyers dans dix ou vingt ans. Concrètement, ces outils peuvent fabriquer de petits objets en étalant du plastique ou du métal à l’état liquide, couche par couche, en suivant des plans concoctés par ordinateur. Idéal pour fabriquer vos pièces de jeu d’échecs ou le petit accessoire manquant pour réparer votre cafetière. Ces imprimantes ont déjà permis l’essor des centaines de Fablabs à travers le monde. Dans ces mini-usines collaboratives, chacun peut concevoir des objets en petite quantité. Pas de quoi devenir autosuffisant, mais déjà le règne du tout-jetable se sent menacé.


     Le rédacteur :  Thibaut Schepman    Journaliste à Terra eco.

       Sur Twitter : @ThibautSchepman

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  •   Recette saine et alléchante: le tartare d'algues

    Recette saine et alléchante: le tartare d'algue
    Petits canapés aux compositions diverses, dont au tartare d'algue, une recette saine et simple.

    Les ingrédients

    • 50 grammes de spaghettis de mer, soit 300 gr d’algues réhydratées (x6 une fois réhydratée)
    • 2 petits oignons blancs,
    • 1 carotte,
    • 1/2 à 1 citron et un peu de zeste,
    • 1 gousse ail,
    • sel aux herbes,
    • un peu de gingembre frais,
    • paprika ou épice de votre choix,
    • Environ 15 centilitres d’huile d’olive

    La préparation rapide

    Réhydrater les algues dans un peu d’eau tiède, une quinzaine de minutes environ, les égoutter.

    Verser tous les ingrédients dans un mixeur et mixer l’ensemble grossièrement.

    Servir très frais sur des rondelles de courgettes ou sur du pain grillé ; C’est encore meilleur le lendemain.

     Intelligenceverte.org


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  •   Première évaluation de l'exposition des enfants au plomb en France

    11 juillet 2012,

    L'exposition des enfants au plomb entraîne des effets néfastes sur leur santé, et en particulier sur leur développement. Des études récentes montrent que ces effets peuvent apparaître en deçà de la concentration en plomb dans le sang de 100 μg par litre, définition du saturnisme. La réduction des expositions environnementales au plomb constitue donc un objectif de santé publique de premier plan.

    Pour la première fois en France, une étude du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et de l' l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), réalisée au sein de 484 foyers, dresse un état des lieux de la contamination à laquelle sont exposés les enfants de six mois à six ans. Les résultats sont extrapolables à l'ensemble du parc de logements français.

    Cette étude inédite a permis la mesure de plomb dans l'eau du robinet, dans les peintures ainsi que dans les poussières déposées au sol. Les prélèvements sur les espaces extérieurs à l'habitat, aires de jeux ou parties communes des immeubles le cas échéant, ont complété ces investigations.

    Les résultats sont présentés par extrapolation des 484 habitations investiguées aux 3,6 millions d'habitations abritant au moins un enfant de six mois à six ans en France et comparés aux valeurs réglementaires ou aux valeurs guides disponibles en France ou dans d'autres pays.

    Environ 105 000 (moins de 3%) de ces 3,6 millions d'habitations présentent une concentration de plomb dans l'eau du robinet supérieure à 10 μg/L, valeur limite maximale fixée par la commission européenne à compter du 1er janvier 2013 (contre 25 μg/L à ce jour).

    Concernant les poussières déposées au sol, dans 7 500 habitations et 45 000 parties communes, leur concentration en plomb est supérieure aux recommandations fédérales américaines (40μg/ft² soit environ 430 μg/m²). Cette contamination est liée notamment à la présence de peintures au plomb ; 878 000 logements (près d'un quart) en contiennent, dont près de 170 000 (4,7 %) dans un état dégradé pouvant exposer les enfants. Tandis que la date de 1949 est considérée comme marquant l'interdiction des peintures au plomb en France, l'étude montre qu'en réalité ce n'est qu'après 1974 que la présence de peinture au plomb diminue.

    En extérieur, 37 000 espaces de plein air présentent une teneur en plomb supérieure au seuil actuellement en vigueur aux Etats-Unis pour la terre (400 mg/kg). La quantité de poussière de plomb recueillie en extérieur atteint un niveau environ 3,2 fois supérieur au plus haut niveau de poussière intérieure prélevée.

    Au-delà de ces constats, et comme le plomb agit sans seuil de toxicité, les données sur les enfants exposés en deçà de ces seuils pourront également servir aux pouvoirs publics pour piloter la poursuite des actions de prévention des expositions au plomb.

    Ces résultats ont fait l'objet d'une publication dans la revue Environmental Research.

    Parallèlement à cette étude sur le plomb, l'EHESP et le CSTB se sont également intéressés à l'exposition des jeunes enfants via l'eau, les sols et les poussières à d'autres éléments, tels l'arsenic, le cadmium ou le chrome. Les résultats de contamination des poussières intérieures et des sols extérieurs, uniques en France à ce jour, sont désormais disponibles. Ils montrent des concentrations comparables à celles obtenues dans d'autres pays. Des différences entre zones rurales et zones urbaines, variables selon les métaux, sont également observées.

    Grâce à une méthode de mesure développée pour cette recherche, la fraction soluble dans l'estomac, et donc assimilable par l'organisme, a également été mesurée. Ces résultats permettront de prendre en compte l'ingestion de sols et poussières dans les évaluations nationales des risques sanitaires liés aux métaux.

    Ces résultats ont fait l'objet d'une publication dans le n°116 de la revue Environment International.

    Les travaux de recherche se poursuivent, sur les facteurs explicatifs des surexpositions au sein du logement, les outils de repérage des logements et des enfants à risque.

    Notes

    Financée par les ministères en charge de la santé, du logement et de l'écologie, cette étude a été menée dans le cadre du projet Plomb-Habitat, porté par le CSTB et l'EHESP, en partenariat avec l'Institut de veille sanitaire, le laboratoire de toxicologie de l'hôpital Lariboisière (AP-HP) et l'Institut Supérieur d'Agriculture de Lille. Les chercheurs de l'EHESP ont mené leurs travaux au sein de l'IRSET, unité mixte de recherche spécialisée dans la recherche sur les interactions entre la santé humaine et les facteurs environnementaux.

    Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de notre-planete.info


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  •    Saison 2013 / 2014 : Où l’on essaye de devenir locavore et où l’on rencontre ses voisins autour d’un sécateur

    Avec son jardin de 200 m2 et son potager où poussent gaiement fraises, framboises, tomates, aubergines et betteraves, Hélène Proix peut clamer : « C’est très important pour nous de manger de bons légumes, et nous souhaitons qu’ils soient de saison pour l’éducation de nos enfants. » Pas simple toutefois de devenir un parfait « locavore ». La famille s’attaquera d’abord au partage des outils de jardin avec les gens du coin. En clair : proposer aux Clermontois peu équipés d’utiliser la tondeuse à gazon et la bêche familiales pour quelques euros.

    La famille poussait déjà son chariot dans des magasins bios, mais n’était pas inscrite dans une Amap ou aux Jardins de Cocagne. Les livraisons sont trop éloignées et les horaires incompatibles avec le chronomètre de la maison. L’alternative s’appelle « La Ruche qui dit oui », une plateforme qui propose aux consommateurs de se constituer en collectifs locaux afin de passer des commandes groupées à des producteurs. Aujourd’hui, la « Ruche » la plus proche est à 30 km de la famille Proix. Mais vu le rythme de croissance du projet, on croise les doigts pour qu’une antenne ouvre à Clermont-Ferrand dès 2013. Une fois le repas terminé, reste à assurer la fin de vie des déchets alimentaires. La meilleure solution reste le lombricomposteur. Il peut facilement être construit avec des matériaux de récup et dans toute la France, des adeptes du lombricompost proposent de partager les vers qui grouillent dans leur conteneur. Depuis une expérience infructueuse, la boîte à vers des Proix reste vide. Il faudra donc réviser un peu avant de se lancer à nouveau dans l’aventure. Mais grâce au compost, les récoltes n’en seront que plus fournies. —

    Le défi partageur débutant *

    Aucun de ces projets ne vous correspond ? Misez sur les plateformes qui proposent de troquer ou d’acheter des fruits et légumes de particuliers près de chez vous.

    Le défi partageur confirmé ***

    Impossible de planter et de composter quand on n’a pas de jardin ? Plus maintenant. Des initiatives de compost partagé, par quartier ou au pied des immeubles, essaiment dans toute la France. Pour le potager, vous pouvez louer une parcelle de jardins familiaux. On peut aussi miser sur la location de jardins entre particuliers, en créant un potager chez un propriétaire de jardin trop occupé ou qui n’a pas la main verte, et avec qui vous partagerez les récoltes. Le principe est naissant dans l’Hexagone mais explose en Angleterre, avec déjà 60 000 convertis.

    • Ça existe déjà

      Longue vie au circuit court

      En France, 6 % à 7 % des achats alimentaires se font en circuit court. Et pas moins de 270 000 Français s’alimentent déjà via les 1 600 Amap du pays, onze ans après la création de la première, à Aubagne (Bouches-du-Rhône). Le consommateur aide ainsi le producteur à abandonner les pesticides : 10 % des exploitations commercialisant en circuit court sont en effet converties en bio, contre 2 % pour les circuits longs.

       Le rédacteur :  Thibaut Schepman     Journaliste à Terra eco.

           Sur Twitter : @ThibautSchepman

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  • L'inactivité physique responsable d'un décès sur dix dans le monde

     Le manque d'activité physique est responsable d'un décès sur dix dans le monde, à peu près autant que le tabac ou l'obésité, selon une étude publiée mercredi dans le cadre d'un numéro spécial de la revue médicale britannique Lancet.

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    Photographe : Mark Ralston :: Des personnes suivent un cours de gymnastique à Tianjin, en Chine, le 14 juin 2012                  photo : Mark Ralston, AFP

    Pour la seule année 2008, l'inactivité physique serait ainsi responsable de 5,3 millions des 57 millions de décès répertoriés à travers le monde.

    A la veille des Jeux Olympiques, la revue médicale souligne l'acuité d'un problème difficile à résoudre.

    "Le rôle de l'inactivité physique continue à être sous-évalué en dépit de preuves solides existant depuis plus de 60 ans quant à son impact sur la santé", relève Harold W. Kohl (Université du Texas) qui ajoute que "beaucoup reste à faire pour traiter l'absence d'exercice comme un vrai problème de santé publique".

    Selon le Dr I-Min Lee (Harvard Medical School de Boston), 6 à 10% des quatre grandes maladies non transmissibles (maladies cardio-vasculaires, diabète de type 2, cancers du sein et du côlon) seraient liées au fait de pratiquer moins de 150 minutes d'activité modérée par semaine, comme recommandé par l'OMS.

    Cette recommandation correspond à 30 minutes de marche rapide cinq jours par semaine. 

    En analysant un grand nombre d'études, le Dr I-min Lee a établi que 6% des maladies cardio-vasculaires, 7% des diabètes de type 2 (le plus courant) et 10% des cancers du sein et du côlon, pouvaient globalement être attribuées à l'inactivité physique.

    Pour les seules maladies cardio-vasculaires, 400.000 décès (dont 121.000 en Europe) auraient ainsi pu être évités sur les 7,25 millions de décès provoqués par ces maladies dans le monde en 2008.

    - Pas de recette miracle -

    En généralisant l'activité physique, l'espérance de vie de la population mondiale pourrait augmenter de 0,68 année, soit à peu près autant que si tous les obèses américains revenaient à un poids normal, ajoute l'étude. On estime également que le tabac tue 5 millions de personnes par an.

    Selon une autre étude réalisée sur 122 pays et dirigée par le Dr Pedro C. Hallal (Université de Pelotas au Brésil), un tiers des adultes et 4 adolescents sur 5 dans le monde ne font pas suffisamment d'exercice physique, ce qui accroît de 20 à 30% leur risques d'avoir des maladies cardio-vasculaires, du diabète et certains cancers.

    Les adultes les plus inactifs se retrouvent à Malte (71%), en Serbie (68%), au Royaume Uni (63%), tandis que la Grèce et l'Estonie figurent dans le peloton de tête avec seulement 16 et 17% respectivement d'inactifs.

    "Dans la plupart des pays, l'inactivité augmente avec l'âge et est plus importante chez les femmes que chez les hommes (34% contre 28%). L'inactivité augmente également dans les pays à hauts revenus", ajoute le Dr Hallal.

    Quant à la question de savoir comment convaincre les gens de se bouger, aucune étude ne propose de recette miracle. Selon Gregory Heath (Université du Tennessee), qui a étudié les opérations tentées entre 2001 et 2011, les plus efficaces sont les campagnes de presse ou les petits messages chocs comme "monter à pied plutôt qu'en ascenseur". Il cite également en exemple les clubs de randonnée, la création de pistes cyclables ou l'interdiction ponctuelle des centre-villes aux voitures.

    Des efforts sont particulièrement nécessaires dans les pays à faibles et moyens revenus où les changements économiques et sociaux risquent de réduire rapidement l'activité physique jusque là liée au travail et aux transports, ajoute M. Heath. (Orange )


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  •   La flore adventice peut être maîtrisée par des techniques alternatives aux herbicides

    13 juillet 2012,

    epi_ble_coccinelle© C. Magdelaine / notre-planete.info

    Les enjeux actuels de sécurité alimentaire et de la protection de l'environnement imposent de conserver des niveaux de production agricole élevés mais avec le plus faible niveau d'intrants possible. L'objectif affiché de réduction de 50% d'utilisation de pesticides affiché par le plan Ecophyto 2018 est ambitieux, il ne pourra être atteint que par des modifications substantielles des systèmes de cultures actuels. Dans les systèmes testés en protection intégrée par l'Inra Dijon sur le Domaine expérimental d'Epoisses, les résultats montrent qu'il est possible de maîtriser la flore adventice en ayant peu recours aux herbicides.

    10 ans d'essai de systèmes de culture en protection intégrée

    L'expérimentation systémique de longue durée de Dijon Epoisses a été initiée en 2000. Le dispositif comporte cinq systèmes de culture en plus du système traditionnel : système de protection intégrée (PI) sans labour, système de PI sans désherbage mécanique, système de PI typique, système sans herbicide. La PI repose sur une combinaison de leviers de gestion de la flore adventice, parmi lesquels la diversification des successions culturales, avec introduction de cultures de printemps (orge, tournesol, soja, maïs, sorgho, lupin) et de cultures étouffantes (triticale) en plus du colza, du blé et de l'orge d'hiver qui composent la rotation du système de référence. Le raisonnement du travail du sol pour la gestion du stock de semences du sol, l'esquive des levées d'adventices par des adaptations des dates de semis des cultures, le choix de variétés compétitives et le désherbage mécanique sont d'autres leviers mobilisés dans les stratégies de PI.

    Une maîtrise satisfaisante des infestations de flore adventice

    Les résultats obtenus au cours des 10 années d'essais indiquent que les leviers testés permettent de maîtriser de façon satisfaisante les infestations tout en réduisant de façon importante la dépendance aux herbicides et les impacts environnementaux associés. Les résultats concernant la production de gaz à effet de serre ou la consommation d'énergie restent satisfaisants, plutôt moindre que dans le système de référence, grâce à la diversification des cultures par des légumineuses ne nécessitant pas de fertilisation azotée. Les stratégies de PI correspondent toutefois à une complexification des systèmes, et certains leviers de gestion des adventices sont délicats à mettre en œuvre en pratique, pour des raisons d'organisation du travail à l'échelle de l'exploitation, notamment. On note aussi, pour les systèmes de PI testés, une légère baisse de rentabilité économique (de l'ordre de -100 €/ha pour un contexte de prix moyen), liée essentiellement à la faible productivité des cultures de « diversification » incorporées dans le système. Ces résultats soulignent donc l'importance de la problématique de diversification des productions dans une dynamique collective de réduction de l'usage de pesticides.

    Ces systèmes de culture innovants suscitent l'intérêt des agriculteurs et des acteurs du développement agricole. De nombreux groupes d'agriculteurs et de conseillers ont visité le dispositif et ont pu constater sur le terrain la bonne maîtrise de la flore adventice dans des systèmes très peu consommateurs d'herbicides.

    Quelles suites pour le dispositif expérimental ?

    L'expérimentation se poursuit avec pour objectif de vérifier que les tendances observées de modification des communautés d'adventices par sélection d'espèces plus adaptées à la protection intégrée ne constituent pas sur le plus long terme un risque de perte de maîtrise des infestations. Par ailleurs, il est prévu d'élargir la gamme des critères d'évaluation des systèmes, en mesurant notamment les effets sur la biodiversité (vers de terre, carabes, microflore du sol...) et sur les transferts de pesticides vers les eaux souterraines. Les scientifiques cherchent enfin depuis quelques années à évaluer le potentiel de stratégies de semis direct sous couvert pour concilier réduction d'usage d'herbicide, maîtrise des infestations et amélioration du bilan énergétique.

    Qu'est-ce que la protection intégrée ?

    La Protection intégrée (PI) contre la flore adventice repose sur des combinaisons de techniques culturales visant à limiter le potentiel d'infestation des adventices dans les cultures en réduisant l'usage de traitements herbicides. Elle correspond à un mode de production agricole souvent considéré comme intermédiaire entre la production intensive à fort niveau d'intrants et l'agriculture biologique qui s'interdit l'usage d'intrants de synthèse. Il s'agit d'employer des méthodes de gestion valorisant les régulations physiques et biologiques pour maîtriser les infestations de bioagresseurs en agissant à différentes étapes de leur cycle de vie. La protection intégrée associe et favorise un ensemble de techniques alternatives aux herbicides, à effets partiels et complémentaires. Elle ne s'interdit toutefois pas l'usage ponctuel de produit chimique si nécessaire.

    Typiquement, on combine des techniques visant :

    • à réduire le potentiel d'infestation (stock semencier superficiel),
    • à esquiver les périodes de levée préférentielle des espèces présentes : faux semis,
    • à détruire les plantules levées au cours du cycle cultural, notamment par le désherbage mécanique,
    • à limiter la croissance des adventices.

    Prises individuellement, l'ensemble des techniques ne permettent pas d'égaler en efficacité les herbicides. Il faut donc combiner les différentes techniques affectant la démographie des adventices dans un système de culture cohérent et bien connaître les interactions entre techniques pour valoriser d'éventuelles synergies. Les régulations biologiques et physiques sont gérées par des adaptations des pratiques agricoles, raisonnées aussi bien à l'échelle d'une campagne agricole sur une parcelle donnée, qu'à des échelles de temps longues, pluri-annuelles, et des échelles d'espace plus grandes que la simple parcelle.

    Auteur     Institut National de la Recherche Agronomique

     notre-planete.info


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  •    Chers amis, chères amies,



    Depuis qu’elle a été enlevée, violée et torturée par la police afghane, Lal Bibi, 18 ans, se bat contre l'impunité de la police et la coutume qui voudrait qu'elle se suicide. Les procureurs échouent à juger ses violeurs, mais une mobilisation mondiale peut convaincre les pays donateurs, qui sont sur le point de remettre des milliards à l'Afghanistan, d’user de leur influence pour exiger des changements réels pour Lal Bibi et toutes les femmes afghanes. Signez la pétition:

     Signez la pétition

    À 18 ans, Lal Bibi a été kidnappée, violée, torturée et enchaînée à un mur pendant 5 jours par un gang de puissants officiers de police afghans. Courageuse, elle fait ce que l’on demande aux Afghanes de ne pas faire: elle se défend. Ensemble, nous pouvons aider Lal Bibi et toutes les femmes afghanes à faire triompher la justice.

    Selon des règles culturelles ancestrales, parce qu’elle a été violée, Lal Bibi est "déshonorée" et devrait se tuer – or elle déclare publiquement qu’elle s’y soumettra, sauf si ses violeurs sont traduits en justice. Le système judiciaire afghan échouant systématiquement à poursuivre les violeurs, les principaux suspects de l’affaire Lal Bibi n’ont pas été poursuivis, et les juges espèrent que l’attention de la communauté internationale va retomber. Chaque jour qui passe sans arrestation rapproche Lal Bibi du suicide -- mais il y a de l'espoir.

    Ce week-end, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et d'autres pays riches devraient promettre 4 milliards de dollars à l'Afghanistan -- l’argent-même qui va payer le salaire des forces de police responsables du viol de Lal Bibi. Seul un tollé international peut confondre les pays donateurs et les pousser à agir, en conditionnant leur aide à une véritable action pour lutter contre les viols et protéger les femmes. Nous n’avons plus beaucoup de temps -- cliquez ci-dessous pour le changement qui peut sauver la vie de Lal Bibi, et notre pétition sera remise directement à la conférence des pays donateurs à Tokyo:

    https://secure.avaaz.org/fr/justice_pour_lal_bibi_fr/?bvVpjbb&v=15827

    Une coutume locale encore vivace dans certaines régions d’Afghanistan veut que les femmes humiliées par un viol se tuent pour restaurer l'honneur de leur famille et des générations futures. Fait rare, Lal Bibi et sa famille cherchent courageusement à sauver sa vie en essayant d’obtenir coûte que coûte la poursuite des tortionnaires, pour faire changer la honte de camp aux yeux de la société.

    La police afghane responsable du viol dépend fortement des financements étrangers qui seront promis ce week-end lors de la rencontre à Tokyo des principaux pays donateurs de l'Afghanistan. Ceux-ci peuvent et doivent exiger que les fonds ne soient pas utilisés pour renforcer une police qui agit dans une effrayante impunité et pour que les policiers protègent les femmes, au lieu de les attaquer!

    Des centaines de femmes et de filles partout en Afghanistan sont soumises à une justice tribale, à l’instar de Lal Bibi. Des milliers d'autres retiennent leur souffle en attendant de voir comment le gouvernement afghan et le monde répondront à la jeune fille qui se défend et refuse de mourir en silence. Montrons notre solidarité-- signez et diffusez largement la pétition ci-dessous:

    https://secure.avaaz.org/fr/justice_pour_lal_bibi_fr/?bvVpjbb&v=15827

    La guerre mondiale contre les femmes est sans répit. Mais notre communauté ne cesse de lutter pour gagner cette guerre. Nous avons réussi à empêcher la lapidation de Sakineh Ashtiani en Iran, et combattu pour rendre justice aux rescapées de viols en Libye, au Maroc et au Honduras. Montrons à tous la force mondiale de notre communauté pour rendre justice à Lal Bibi et à des millions de femmes en Afghanistan.

    Avec espoir et détermination,

    Dalia, Emma, Alaphia, Ricken, Laura, Antonia et toute l’équipe d’Avaaz

    P.S.: Avaaz a lancé le Site de Pétitions citoyennes, un nouveau site épatant qui permet de lancer une pétition en quelques clics sur une cause qui vous tient à cœur. Créez la vôtre en cliquant ici: http://www.avaaz.org/fr/petition/start_a_petition/?do.ps.lal_bibi


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