• Quel est le concept des petits champions de la lecture ?

    Les enfants en classe de CM2 sont invités à lire à voix haute un court texte de leur choix pendant Les petits champions de la lecture3 minutes maximum. Le meilleur lecteur peut participer à l’étape suivante du jeu ; le jeu « Les petits champions de la lecture » comprend quatre étapes.

    Les finalistes sont invités à Paris, avec un accompagnateur, pour une grande finale nationale qui se déroulera à la Comédie française en présence des parrains de l’opération, Daniel Pennac et Guillaume Gallienne le 29 mai !

    Le partage du plaisir du lire est au cœur des petits champions : ainsi les champions permettent également à leur groupe ou à leur classe de remporter des prix.

    Si vous êtes un enseignant de classe de CM2, un libraire, un bibliothécaire ou un médiateur du livre, vous pouvez organiser facilement un premier tour en vous inscrivantsur le site.

    Nous vous invitons également à participer à l’organisation d’un second tour en vous inscrivant sur le site.

    Vous rejoindrez le comité local d’organisation chargé de mettre en place la finale au niveau départemental. L’association Les petits champions de la lecture communiquera  ce à comité local la Les petits champions de la lectureliste des participants à votre finale ainsi que toutes informations utiles.

    Consultez la brochuretout sur le jeu , la boite à questions, comment participer pour en savoir plus !

    Soutenez et faites connaître Les petits champions de la lecture en nous rejoignant sur les réseaux sociaux:  Twitter, Facebook, Youtube, et Google +

    >> Antoine Gallimard, président des petits champions de la lecture vous souhaite la bienvenue.

      Pour en savoir plus: lespetitschampionsdelalecture.fr


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  •   Alcoolisation fœtale : l'alcool pendant la grossesse, plus dangereux que l'héroïne

    Modifié le 24-04-2013   (Nouvel Obs)

    Avatar de Denis LamblinPar Denis Lamblin   Pédiatre, président de SAFFrance

    LE PLUS. Un peu d'alcool pendant la grossesse, ce ne serait pas si dangereux que ça pour le bébé à naître ? C'est en substance ce que révèle une étude menée sur plus de 10.000 enfants  dont les mères ont bu modérément de l'alcool alors qu'elles étaient enceintes. Denis Lamblin, président de l'association Syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF) France, rappelle les dangers d'une telle consommation.

    Édité etparrainé par Daphnée Leportois

    Pendant la grossesse, il est préconisé de ne pas boire d'alcool, mais une étude souligne que jusqu'à 2 unités par semaine les enfants ne souffrent pas de retard mental ni cognitif (F.DURAND/SIPA).

    Est-il dangereux de consommer de l'alcool, même modérément, pendant la grossesse ? (F.DURAND/SIPA)

    Dire que boire un peu d'alcool pendant la grossesse, ça ne fait rien au bébé, c’est un peu rapide. Les conclusions de l'étude qui a été publiée le 17 avril 2013 dans le "BJOG - An International Journal of Obstetrics & Gynaecology" sont plus prudentes.

    Certes, les chercheurs soulignent qu'à l'âge de 7 ans les enfants dont les mères ont bu jusqu’à deux unités d’alcool, soit 20 grammes d’alcool [1], par semaine ne présentent pas de difficultés comportementales ni cognitives. Mais ce n'est pas pour autant que la consommation d'alcool, même modérée, par une femme enceinte est sans danger.

    Des malformations en majorité cérébrales

    L'alcool est une substance potentiellement toxique pour l’adulte, des milliers d’individus en meurent chaque année. C’est donc, à l'évidence, une substance toxique pour l'enfant, un tératogène, qui provoque des malformations. Sauf que l'on en parle peu car ces malformations sont rarement visibles sur le corps et sont en majorité cérébrales. La consommation d'alcool pendant la grossesse est pourtant une cause majeure de retard mental d'origine non génétique et d'inadaptation sociale de l’enfant.

    S'il ne faut pas déclencher une IVG dès qu'on a bu un verre, il s'agit de prendre conscience des risques. Consommer de l'alcool pendant la grossesse est plus dangereux pour le fœtus que de fumer une cigarette, voire de prendre de l'héroïne ou de la cocaïne. C'est la drogue la plus dangereuse pour les femmes enceintes !

    En fonction du patrimoine génétique de la mère et du fœtus, la métabolisation de l'alcool est plus ou moins efficace. J'ai déjà vu deux faux jumeaux de 14 ans, l'un atteint du syndrome d'alcoolisation fœtale, avec un niveau scolaire de 6 ans, tandis que l’autre ne l'était pas et avait un niveau scolaire correspondant à son âge.

    Une question de patrimoine génétique

    Il existe des spécificités et des vulnérabilités individuelles que l'on ne sait pas repérer. Certaines femmes peuvent bien métaboliser l'alcool et ainsi épargner leur bébé. Pour d'autres, la dose d'alcool, bien que faible, aura des conséquences sur le développement de l'enfant.

    De nombreux facteurs vont influencer cette métabolisation de l’alcool, comme le tabagisme de la mère, son âge (après 30 ans, le risque est plus grand), son alimentation, le mode de consommation de l'alcool (aigu ou chronique) mais aussi le moment précis de la grossesse durant lequel cette consommation a eu lieu.

    Si le cerveau est sensible à l'alcool pendant toute la grossesse (n'étant pas à maturation lors de la naissance), le cœur, lui, se développe entre le 21e et le 50e jour de grossesse. Pendant cette période, la mise en présence d'alcool avec le fœtus peut avoir un impact négatif et provoquer une malformation cardiaque. De même, toute consommation d’alcool entre le 36e et le 40e jour de gro

    7500 bébés par an touchés

    Dire que les enfants de 7 ans dont les mères ont eu une consommation modérée ne présentent pas de retard cognitif est rassurant. Mais les tests menés pour cette étude sont trop académiques et trop imprécis. Ils ciblent les compétences en mathématiques et en lecture alors que le quotient de développement et d’adaptation sociale des enfants atteints par les troubles causés par l’alcoolisation fœtale est plus atteint que leur QI.

    Et si certains enfants s'en sortent scolairement, ils ont plus de mal à s’adapter à la vie sociale. L'alcool touche notamment les fonctions exécutives du cerveau. Les individus atteints auront plus de mal à planifier, organiser, structurer, à s’adapter aux changements d'environnement, mais aussi à contrôler leurs émotions et à se concentrer. Le nombre de neurones sollicités pour mener à bien une tâche est bien supérieur à celui mis en œuvre par les enfants non atteints. C'est pour cela que ces jeunes rament et s’épuisent.

    Ainsi, ce produit qu'est l’alcool, dont le bébé n'a a priori pas besoin, peut être à l'origine de l'échec scolaire, de conduites asociales voire délinquantes d’adolescents. Près de 15% des adolescents en prison au Canada sont porteurs de séquelles dues à l’alcoolisation fœtale. C'est un problème de santé publique qui est loin d’être anecdotique : 1% de la population française est touchée, 7500 bébés chaque année, soit un par heure. Et les conséquences perdurent toute leur vie…

    Faire tomber le tabou

    Mon message, c'est bien de dire que ces malformations provoquées par l’alcool sont évitables. Je préconise aux femmes enceintes de suivre le principe de précaution et de s'abstenir d'alcool pendant la grossesse. Sinon, dans le contexte actuel de crise et de recrudescence des accès d'ivresse chez les jeunes, ce sont de plus en plus d’enfants atteints que la société va devoir porter.

    Il ne s'agit ni d’interdire ni de culpabiliser mais d'alerter les consciences. Au contraire, il ne faut pas que ce soit un tabou, pour que nous puissions prendre en charge les enfants de manière précoce et adaptée. Car la stigmatisation de ces mères génère de la souffrance et des inégalités sociales acquises dès la naissance. Ne pas en parler, c’est empêcher que les enfants atteints soient suivis comme le sont les grands prématurés.

    Constatant le retard de croissance de son bébé au deuxième trimestre de grossesse, une maman, malade alcoolique, a arrêté de boire subitement. Résultat : malgré des lésions cérébrales, le poids de l’enfant à la naissance était normal. Plutôt que d'hypothéquer l’avenir de nos enfants en étant dans le jugement, il est de notre responsabilité à tous de parler de l’alcoolisation fœtale.

    -------------

    [1] Une unité d’alcool correspond à 10 grammes d’alcool, soit un verre de 25 cL de bière à 5 degrés, ou de 10 cL de vin à 12 degrés, ou de 10 cL de champagne à 12 degrés,ou de 3 cL de whisky à 40 degrés, ou de 2,5 cL de rhum à 50 degrés. Retour au texte.

    Propos recueillis par Daphnée Leportois.

    Pour en savoir plus, vous pouvez assister au colloque "Les troubles causés par l’'alcoolisation prénatale : prévention, diagnostic, accompagnement" qui se tiendra à Paris les 30 et 31 mai 2013.


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  •   Créé le 22-03-2013

    Odile Quirot   Par Odile Quirot    (Nouvel Observateur)

    Déportée, l'assistante de Louis Jouvet se récitait «le Malade imaginaire» derrière les barbelés. Un livre donne enfin à Charlotte Delbo la place, immense, qu'elle mérite.

    Charlotte Delbo en 1950 (Fonds Annie Delbo)

    Charlotte Delbo en 1950 (Fonds Annie Delbo)

    Elle aimait les fourrures, les belles voitures, le théâtre et la littérature. Elle avait au poignet parfois des bracelets et toujours un tatouage: matricule 31661. Elle claquait, souvent en parfums, la pension que l'Etat allemand lui versait chaque année pour «dédommagement». Elle avait été déportée à Auschwitz par le convoi du 24 janvier 1943, avec deux cent trente femmes. Elle fut des quarante-neuf qui en reviendront. Elle se nomme Charlotte Delbo.

    «Charlotte qui?», se sont souvent entendu dire l'historien Paul Gradvolh et la journaliste Violaine Gelly, qui publient sa biographie, la première en France. Ils cherchent à comprendre pourquoi cette «voix est tombée dans un oubli quasi complet alors que, bien après leur mort, continuent de résonner celles de Primo Levi, de Jorge Semprun, de Robert Antelme». Ils avancent un faisceau Molière à Auschwitzd'hypothèses, dont celle-ci: «Il s'agit d'une femme.»

        Auschwitz et après par Charlotte DELBO éd. Minuit (9,17 €) 3tomes

      Aucun de nous ne reviendra (tome 1)

    Ils savent que l'idée déplairait à Delbo, qui récusait que l'on parlât d'elle «en tant qu'auteur femme» avant de faire remarquer, avec son humour singulier, que «le système concentrationnaire garantissait une parfaite égalité entre hommes et femmes». Dans les années 1970, elle critiquera avec ironie une pièce tirée d'un livre de la militante féministe Annie Leclerc: «Il y a quelques années, on a dénoncé la femme-objet. Mais la  belle avancée, si c'est pour instaurer la femme-vagin.» Où l'on voit que Charlotte Delbo n'avait pas froid aux yeux.

    Elle avait été à bonne école, si l'on ose dire. Elle écrit:   

    Auschwitz est là, inaltérable, précis, mais enveloppé dans la peau de la mémoire, qui l'isole de mon moi actuel... Je vis dans un être double» («la Mémoire et les Jours»).

    Molière à AuschwitzRésistante, membre des Jeunesses communistes, elle est arrêtée le 2 mars 1942 avec son mari, Georges Dudach, un militant du PC devenu en 1937 rédacteur en chef de la revue «les Cahiers de la jeunesse» dirigée par Paul Nizan. Charlotte Delbo dira adieu à son mari deux mois plus tard. Il est fusillé au mont Valérien. Elle a 28 ans.

          9 €

    «Je n'aurai plus jamais peur de vous», déclare Charlotte Delbo à son retour des camps, quand elle retrouve son bien-aimé Louis Jouvet. En 1937, le patron du Théâtre de l'Athénée l'avait engagée, fasciné par la façon dont la jeune femme, venue l'interviewer pour «les Cahiers de la jeunesse», avait restitué sa pensée, son tempo. Elle prendra désormais en sténo les Molière à Auschwitzlégendaires cours du «Patron» et les retranscrira. Elle l'accompagnera dans ses tournées en Amérique latine. A l'automne 1941, contre l'avis de Jouvet, elle veut rentrer. Elle rentrera, pour tomber quelques mois plus tard dans la gueule du loup.                                                                           

    «Qui rapportera ces paroles?»                                                 14,20 €                                                                                                                                                                                                              Quand elle reviendra d'entre les morts, «la Jouvette» (surnom donné par ses compagnes des Hortensias, une maison de repos en Suisse) écrira d'une seule traite «Aucun de nous ne reviendra». Pendant dix-neuf ans, elle ne montre son livre à personne. Elle veut être sûre que sa langue est à la hauteur. Elle le publiera quand elle estimera qu'il n'y a plus une ligne à retoucher. «Je ne connais pas d'oeuvre comparable, sinon "Guernica" ou "Nuit et brouillard"», écrira en 1970 le critique François Bott.

    Chacun témoigne avec ses armes, dit Charlotte Delbo. Je considère le langage de la poésie comme le plus efficace car il ramène le lecteur au secret de lui-même - et le plus dangereux pour les ennemis qu'il combat.»

    Elle ne cessera pas d'écrire, récits (parus aux Editions de Minuit) et théâtre, elle qui dans les camps en appelait à Ondine, à Alceste et se répétait par coeur «le Malade imaginaire» pour tenir, avec ses Molière à Auschwitzcamarades. «Qui rapportera ces paroles?» est le titre de l'une de ses plus belles pièces. Elle se passe dans un camp. En 1974, Charlotte Delbo la produit avec ses propres deniers. Edith Scob y tient le rôle de Françoise, qui renonce à se suicider pour répondre à l'injonction:

    Il faut qu'il y en ait une qui revienne pour dire.»

    Dire l'innommable et la solidarité, la mémoire des disparus et la douleur des survivants, ainsi le fera-t-elle encore dans «Et toi, comment as-tu fait?». Elle célébrera aussi le courage de toutes les Antigone et des résistants d'Algérie, d'Argentine ou d'ailleurs.

    Molière à AuschwitzSecrétaire à l'ONU à Genève, puis assistante au CNRS d'Henri Lefebvre (un chercheur exclu du PC en 1957 pour avoir critiqué le stalinisme, ce que Delbo avait fait de longue date), elle voyage, donne des conférences. Elle meurt d'un cancer à Paris en 1985. En nous laissant ces quelques mots: «Je vous en supplie, faites quelque chose... Apprenez à marcher et à rire parce que ce serait trop bête que tant soient morts et que vous viviez sans rien faire de votre vie.»

    Odile Quirot

    Charlotte Delbo, par Violaine Gelly et Paul Gradvolh,
    Fayard, 324 p., 19 euros.
    Qui rapportera ces paroles? et autres écrits inédits, par Charlotte Delbo,
    Fayard, 576 p., 28 euros (parution le 3 avril).

     Charlotte DELBO  Née en 1913 à Vigneux-sur-Seine (Essonne), elle s'inscrit en 1932 aux Jeunesses communistes où elle rencontre Georges Dudach, qu'elle épouse en 1936 et avec qui elle entre dans la Résistance en 1941. Ils sont arrêtés tous les deux en 1942. Lui est fusillé au mont Valérien et elle est déportée à Auschwitz en 1943. Elle meurt à Paris en 1985.


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  •   Journée mondiale de la santé : 1 milliard d’hypertendus !

    Créé le 05-04-2013
    Joël Ignasse   Par Joël Ignasse   Sciences et Avenir

    À l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, ce dimanche 7 avril, l’Organisation mondiale de la Santé appelle à redoubler d’efforts pour prévenir et combattre l’hypertension artérielle.

    Un tensiomètre vendu en pharmacie. AFP

          Un tensiomètre vendu en pharmacie. AFP

     

    DÉPISTAGE. L’OMS estime qu’au niveau mondial plus d’un adulte sur trois est hypertendu à partir de l’âge de 25 ans. C’est donc un problème qui concerne un milliard de personnes environ.

    En conséquence, l’organisation appelle tous les adultes à faire contrôler leur tension par leur médecin ou pharmacien afin de dépister un éventuel problème. L’hypertension (HTA) est en effet une maladie avec très peu de symptômes et encore ceux-ci ne se manifestent qu’en cas d’HTA sévère.

    Facteur de risque pour le cœur et le cerveau

    L’hypertension artérielle est l’un des principaux facteurs de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux – des affections qui, réunies, constituent la première cause de décès prématuré et de handicap dans le monde. D’après les chercheurs, l’hypertension contribue chaque année à la survenue de près de 9,4 millions de décès par maladie cardiovasculaire. Elle accroît également le risque de souffrir d’autres problèmes de santé tels que l’insuffisance rénale ou la cécité.

    SODIUM. Les facteurs favorisants l’hypertension sont nombreux et pas tous connus encore. Il est en un bien identifié : l’excès de sel alimentaire. Au-delà de 6g par jour, les médecins font état de risques pour la santé. L’un des problèmes lié au sel tient au fait que la consommation quotidienne de chlorure de sodium est en grande partie involontaire. Le recours à la salière ne représente que 10% des apports et l’essentiel du sel provient des aliments transformés : le pain (25%), les sandwiches et gâteaux (8%), les charcuteries (11%), les plats cuisinés (9%) à quoi il faut ajouter fromages, pizzas, soupes.

    Même si la consommation de sel a tendance à diminuer ces dernières années en France, des efforts sont encore nécessaires. Quelques conseils pour éviter d’ingérer du sel en excès : préférer l’eau plate à l’eau gazeuse, ne pas mettre de salière à table, ne pas ajouter de sel aux aliments préparés et préférer le pain artisanal au pain industriel.

    Joël Ignasse, Sciences et Avenir, 05/04/2013

    A LIRE AUSSI : SALT, limiter le sel dans nos assiettes 


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  •  De nombreux décès dus au sel et aux boissons sucrées 

     (femininbio.com)   4 avril 2013

    De nombreux décès dus au sel et aux boissons sucrées
    Une étude américaine démontre les dangers du sel pour la santé

    Deux études américaines récentes dénoncent les effets délétères du sel et des boissons sucrées. Ces deux ingrédients de notre quotidien feraient des millions de morts chaque année. Quelles sont les alternatives ? Comment les remplacer sans perdre leur bon goût ?

    L'info a été relayée par l'ASEF : à deux jours d'intervalles, l'American Heart Association publie deux études dont les résultats ont de quoi faire froid dans le dos : des millions de morts chaque année seraient directement causées par l'ingestion de sel et de boissons sucrées.

    Une trop grande consommation de sucre dans les pays à revenus faibles

    La première étude concerne le sucre. On lui attribuerait plus de 180 000 morts pour surconsommation de jus de fruits de grande distribution, de sodas ou de boissons énergisantes. L'étude de l'American Heart Association dresse un constat alarmant, 133 000 morts du diabète, 44 000 décès dû à des maladies cardiovasculaire et 6 000 dû à un cancer seraient en fait directement liés à la consommation excessive de ces boissons "hyper-sucrées.

    En revanche cette étude ne tient pas compte de ce que les personnes ont consommé en plus de ces sodas et autres jus sucrés.

    Cette étude démontre aussi que ces décès concernent en majorité les pays à faibles revenus, l’Amérique Latine, Les Caraïbes et les États-Unis sont les plus touchés par le phénomène. En Europe, 11 000 personnes seraient décédés en raison d'une consommation trop forte de ces boissons sucrées.

    Comment remplacer le sucre ?

    Il existe des alternatives aux sucres et à ces boissons sucrées.

    - Bannissez le sucre blanc raffiné

    - Mieux vaut tout simplement éviter les sodas et vous tourner vers des boissons plus saines, comme cet élixir fleuri aux bulles écarlates, ou ce sirop de fruits rouges à l'hibiscus.

    - Si vous ne pouvez vous en passer, confectionnez vous même vos propres jus gazeux aromatisés grâce à la machine Sodastream.

    - Sélectionnez vos articles au supermarché en fonction de leur composition, et de la teneur en sucre des aliments : s'il apparait dans les 3 premiers ingrédients, c'est que cet aliment en contient trop !

    - Remplacez le sucre de votre thé, café ou de vos pâtisseries par une des nombreuses variantes existantes comme : le xylitol de bouleau, le sirop d’érable, le sirop d'agave, le rapadura, la stévia ou encore le miel.

    5 grammes de sel maximum selon l'OMS

    Quant au sel, facteur de risque dans les maladies cardio-vasculaires, il causerait près de 2,3 millions de morts chaque année dans le monde.

    Pourtant, le sel est omniprésent de l'alimentation industrielle qui remplit les rayons de nos grandes surfaces. Tous les plats préparés, presque sans exception, ont une teneur en sel beaucoup trop élevée, puisqu'il intervient dans le processus de conservation. Malheureusement, les plats préparés bio n'échappent pas à la règle.

    Les pays de l'est sont les plus touchés et montre le plus fort taux de mortalité liés à cet excès de sodium. En revanche les Émirats Arabes Unis, le Kenya ou le Qatar représentent les pays les moins atteints par cette trop grande consommation de sel.

    L'American Heart Association préconise d'ingérer moins d'1,5g de sodium par jour, quand l'OMS place la barre à 2g, soit environ 5 grammes de sel.

    Abusez des épices et remplacez le sel par la sauce de soja

    Là encore, c'est le sel raffiné qui est mauvais pour la santé et il existe des solutions pour éviter de manger trop salé.

    - Limitez l’achat des plats préparés

    - Faites votre pain maison : il contribue à 30% de nos apports quotidiens en sel. Et les boulangers bio suivent la tendance pour plaire à nos palais.

    - Privilégiez les fruits et légumes frais et de saison et cuisinez les vous-mêmes.

    - la sauce soja est une bonne alternative car elle contient des minéraux et oligo-éléments (à consommer aussi avec modération).

    - Ne salez pas un plat avant de le goûter, vous pourriez être surpris de découvrir le vrai goût des aliments !

    - Redécouvrez les épices que vous avez sans doute au fond de vos placards comme le sel de céleri, les poivres, les herbes fraîches, le cumin, la noix de muscade ou encore le paprika + le livre passionnant et très coloré d'Amandine Geers et Olivier Degorce "J'épice ma cuisine", éditions Terre Vivante.


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  •  Dermato Mis à jour le 3 avril 2013 (fémininbio.com)

    Les solutions naturelles pour traiter l'eczéma ou dermatite atopique

    Les solutions naturelles pour traiter l'eczéma ou dermatite atopique
    Des traitements naturels
    existent en homéopathie, compléments alimentaires et probiotiques
    Dr Paul Dupont
    Dermatologue, ancien Chef de Clinique en Endocrinologie-Nutrition, le docteur Paul Dupont est l'auteur de nombreux ouvrages en relation avec une approche scientifique et documentée de la Médecine Naturelle.

    L'eczéma ou dermatite atopique se manifeste par des plaques rouges sur la peau chez l'enfant ou l'adulte. Souvent héréditaire, il est causé par des allergènes qui traversent les barrières naturelles de la peau. Une bonne hygiène, des compléments alimentaires, des probiotiques, de l'homéopathie et des crèmes adaptées sont utiles pour soigner l'eczéma.

    De manière tout à fait succincte on peut dire que l’eczéma atopique a surtout pour origine un déséquilibre des barrières de l’organisme. Le problème majeur n’est pas l’allergie mais plutôt le fait que la peau, les muqueuses, l’intestin se laissent traverser par des substances qui normalement ne devraient pas le faire.

    L'eczéma est héréditaire

    Il s’agit là d’un terrain héréditaire de carences en enzymes participant au métabolisme des acides gras essentiels. Ainsi dès la naissance les bébés ont une peau très sèche et une hyperréactivité des muqueuses notamment intestinales. Si on prend en charge rapidement leurs carences, ces enfants peuvent être débarrassés de ce problème mais il faut agir très tôt, parfois même si on connaît le risque familial pendant la vie intra utérine en supplémentant la mère. Si le terrain atopique nutritionnel n’est pas corrigé, alors peuvent apparaître des allergies et de l’eczéma.

    Farine, poussière, pollen, banc d'oeuf et lait de vache sont les allergènes les plus fréquents

    De nombreuses molécules sont capables de traverser les barrières. Les allergènes les plus fréquentes sont les dermatophagoïdes (acariens de la farine ou de la poussière), les pollens, le blanc d’œuf, la protéine du lait de vache. Ils vont alors provoquer des cascades de réactions d’abord au niveau intestinal puis au niveau cutané. Pour aboutir le plus souvent à des irritations sèches au niveau des plis de flexion et parfois du visage.

    Ne pas négliger la composante psychologique de l'eczéma

    Le facteur psychologique est également très important à considérer. Les enfants porteurs de ce déséquilibre adoptent un comportement particulier qui va induire une aggravation notable de la maladie et déclencher des poussées. C’est ce qui entretient l’eczéma.

    Ces enfants sont très sensibles, ont la peur de ne pas être aimés, qu’on les abandonne. Ils ne supportent souvent pas la moindre contrariété. Enfin, tout comme leur peau se laisse traverser par des allergènes, leur psychisme, lui-même, devient perméable aux ambiances.

    Toutes ces réactions d’ordre moral ont une conséquence physiologique : une hypersudation des plis ; et comme le terrain est acide, des lésions liées à la sueur.

    Eczéma de l'enfant et du bébé : attention à la surinfection

    Lorsque l’enfant sue, toute sa peau le démange et elle devient vite rouge, brûlante et prurigineuse lorsque sa sueur acide ou sa salive (chez le bébé aux joues et au cou) touche sa peau, celle-ci. Il se gratte et des lésions apparaissent aux plis qui peuvent facilement se surinfecter.

    Fort de ces constatations, il est possible de proposer une conduite à tenir efficace pour changer le terrain métabolique et limiter les phénomènes allergiques et irritatifs.

    Traiter l'eczéma grâce à l'huile d'onagre en cure pendant 6 mois

    Les huiles végétales agissent sur les deux facteurs principaux : l’hydratation et l’inflammation.

    • L’huile d’onagre (à condition qu’ele soit biologique et protégée par des vitamines E naturelles) favorise l’hydratation de la peau et des muqueuses.
    • L’huile de bourrache : Parfois encore préconisé, cette dernière étant trop fragile, elle pourrait en fait avoir un effet néfaste sur le foie en raison de sa tendance à l’oxydation. Elle est donc fortement déconseillée dans l’atopie.

    Dans l’eczéma atopique déclenché, il faut à la fois un apport interne d’huile d’onagre riche en oméga 6 et un apport externe d’oméga 3. L’application locale d’huiles végétales de 1ère pression à froid riches en oméga 3 végétaux favorise ainsi l’hydratation et calme l’eczéma. Il est souvent utile de compléter par l'application d'une capsule de OEMINE BIO ONAGRE sur les plaques. Il faut au minimum 6 mois d’onagre pour obtenir une bonne réhydratation complète.

    Probiotiques pour soigner l'eczéma

    L’action préventive du Lactobacillus rhamnosus dans l’allergie est aujourd’hui bien documentée. Pour expliquer cet effet favorable, on évoque une meilleure tolérance intestinale aux aliments ingérés. La réponse allergique est en effet liée non seulement à l’hyperperméabilité de la barrière intestinale mais aussi à l’absence de maturité du système immunitaire digestif. Ceci rend compte de l’intérêt pour ces enfants de conserver une lactation maternelle suffisamment longue. Rien ne remplace le lait maternel. Il faut éviter chez l’atopique une diversification alimentaire trop rapide et surtout le lait de vache dont les protéines perturbent l’immunité intestinale. Le Lactobacillus rhamnosus agit favorablement sur ces deux facteurs.

    D’autres probiotiques agissent aussi favorablement sur l’atopie en diminuant la pullulation microbienne source d’inflammation de la muqueuse et en permettant une meilleure tolérance aux antigènes alimentaires. C’est le cas du Bifidobacter qui peut être donné pour contrebalancer la flore pathogène. Une autre probiotique, le Lactobacillus acidophilus agit aussi sur colon irritable. Diverses études récentes confirment bien que ces probiotiques protègent l'allergique en améliorant le phénomène de barrière. Il est conseillé de donner des probiotiques dès les premiers mois de la vie dans les familles à risque d'atopie mais également pendant la grossesse.

    Hygiène : adopter les bonnes pratiques pour éviter l'eczéma

    Pour la toilette :

    • Eviter les bains prolongés et préférer la douche qui dessèche moins la peau.
    • Bien sécher de suite après car en s’évaporant l’eau du bain attire celle de la peau.
    • Préférer un savon surgras.
    • Après la douche faire une application d’huile de bain surgraissante.
    • Eviter les vêtements synthétiques et acryliques.
    • Préférer le coton avec des vêtements amples et légers.
    • Eviter les assouplissants et l'eau de javel.
    • Choisir plutôt le savon de Marseille paillette pour laver les sous-vêtements.

    Produits d'hygiène recommandés pour soigner l'eczéma

    Nettoyer les plaques avec LINIMENT ECZEBIO puis essuyer

    Pour la toilette utiliser le savon ECZEBIO au karité.

    Bien manger pour éviter l'eczéma

    Eviter les aliments qui fermentent ou sont histamino-libérateur : Fromages fermentés, yaourts, charcuterie, poissons en boites.

    Homéopathie pour hydrater la peau

    Pour l'hydratation de la peau : NATRUM MUR 4CH et CALCAREA CARBONICA 4CH 5 granules de chaque tous les matins.

    Compléments alimentaires pour soigner l'eczéma

    OEMINE BIO ONAGRE : 2 capsules par jour (huile d’onagre biologique associé aux 4 vitamines E vénétales)

    OEMINE PROBIOTIQUE : 2 gélules aux 2 repas (à base de L. Rhamnosus, bifido baterium, L.acidophilus)

    Ce soin doit être maintenu environ 6 mois pour obtenir les meilleurs résultats

    Des soins pour la peau anti-eczéma

    La gamme ECZEBIO aux omégas 3 végétaux : cette gamme comporte un cérat hydratant et un topique à base d’huiles de cumin noir, de fenugrec et de vitamines E végétales. Le TOPIQUE ECZEBIO s’applique sur la peau après la douche et le CERAT ECZEBIO sur les zones sèches le soir.

    Crises de dermatite atopique, les traitements locaux et en homéopathie

    Lors des crises il faut alcaliniser les plis. On peut faire des bains ou des lotions avec la POUDRE PSORIACALM (bain marin alcalin magnésien).

    Appliquer CERAT ECZEBIO CALM : cérat hydratant à base de camomille.

    En homéopathie :

    • si cela démange APIS mellifica 15 CH 5 granules 3 fois par jour.
    • s’il y a des rougeurs très importantes 5 gran de PIX LIQUIDA 4 CH.
    • si cela brûle 5 gran URTICA URENS 15CH.

    Sur le plan nerveux :

    • si colère NUX VOMICA 15CH
    • si nervosité IGNATIA 15CH
    • si anxiété STAPHYSAGRIA 15CH 5 granules à la demande

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  •  30/03/2013 

    De Naples à Paris, la généreuse coutume du « café en attente »

    Sophie Caillat | Journaliste Rue 89
     
     

    Grâce à un post sur la page Facebook des Indignés, la tradition du café de la solidarité, partie de Naples, pourrait se développer dans la capitale française.

    A Paris, cette histoire ressemble à une légende urbaine. A Naples, elle a existé. Comme une tradition venue du temps où la solidarité irriguait les ruelles.

    Cette semaine, la page Facebook des Indignés de France a lancé un buzz avec cette histoire qui « vous réchauffera mieux qu’un café dans une froide journée d’hiver » :

    « – Cinq cafés, s’il vous plaît. Deux pour nous et trois “ en attente ”.

    Ils paient pour leur commande, prennent les deux cafés et partent. Je demande à mon ami :

    – C’est quoi ces cafés “en attente” ?

    – C’est simple : les gens paient à l’avance pour prendre un café destiné à quelqu’un qui ne peut pas se permettre une boisson chaude. La tradition des cafés “ en attente ” (suspended coffee) a commencé à Naples, mais s’est répandue partout dans le monde et dans certains endroits, vous pouvez commander non seulement un café, mais aussi un sandwich ou un repas complet. »

    Les « like » se multiplient sur la page des Indignés, sans que l’on sache si le phénomène se développe « in real life », comme on dit.

    Une tradition de Naples                   

     

    En retrouvant une dépêche AFP intitulée « La tradition italienne du café suspendu arrive en Bulgarie », on comprend mieux l’origine de ce que j’ai pris pour une rumeur (démontée depuis par le site spécialisé Hoaxbuster, dans la foulée de Snopes, son équivalent américain). A Sofia, 150 cafés ont annoncé y participer.

    Et à Paris ? Rien n’indique que le phénomène soit en train de devenir une des facettes de l’économie de la débrouille à l’ère de la crise. Rien n’empêche chacun de le pratiquer... en accord avec le cafetier.

    « Accidental tourist »

    Initialement, l’anecdote avait été racontée par un touriste anglo-saxon sur un blog. Charmé par cette tradition dans une ville trop connue pour ses montagnes de poubelle ou sa mafia, il avait été impressionné par le geste d’un homme de 80 ans, portant un élégant chapeau Borsalino et une canne.

    Naples est le berceau de cette pratique, indique la dépêche. Dans cette ville pauvre du sud de l’Italie, la tradition a bien existé, mais elle est « éteinte », nous indique Annamaria, riveraine italienne.

    Au point que le maire de la ville a décide d’instaurer Giornata del Caffè Sospeso (Journée du café suspendu) en décembre 2011, raconte la fiche Wikipedia nouvellement créée.

    Quand quelqu’un a plus d’argent que nécessaire...

    Pourquoi Naples ? Parce que « le café est une tradition très importante à Naples, bien plus que dans le reste de l’Italie », poursuit la riveraine italienne.

    « Le café, ça veut dire se retrouver avec des amis au bar et parler de n’importe quoi. On le prend à toute heure, même à la fin de la soirée, aussi bien à 18 heures qu’à 4 heures du mat’. »

    Animatrice d’un réseau d’artistes, l’écrivain Nathalie de Saint Phalle habite le vieux centre historique de Naples, là où grouillent ses cafés typiques :

    « J’ai constaté cette pratique en arrivant à Naples en 1993. C’est une ville très inégalitaire, féodal et clanique, il y a peu de classe moyenne. Dans les mêmes maisons, peuvent encore cohabiter les deux extrêmes de la société.

    Prenez le propriétaire d’un palais, il loue des pièces à des familles pauvres. Lorsqu’il faisait installer l’électricité, dans les années 1920, il ne demandait qu’une facture, à son compte. Le café en attente, c’est pareil : quand quelqu’un a plus d’argent que nécessaire pour survivre, il redistribue. »


    Une rue du vieux centre de Naples (Sophie Caillat/Rue89)

    Le vrai café napolitain, au comptoir

    Avec l’arrivée de l’euro et de l’afflux de touristes, cette coutume ancestrale s’est peu à peu perdue. Comme le linge que les Napolitaines ne laissent plus pendre aux fenêtres du rez-de-chaussée, la disparition du « sospeso » est le signe d’une entrée de la ville dans la mondialisation.

    Nathalie de Saint Phalle raconte ce qu’est le vrai café napolitain, avalé sitôt posé sur le comptoir, lui aussi en voie de raréfaction :

    « Un café est un endroit tout petit, où l’on ne vient pas pour s’asseoir mais pour boire un ristretto. D’ailleurs, les restaurants ne servaient ni café ni dessert il y a dix ans, car chacun son métier, et ç’aurait été voler le boulot des autres.

    Ça n’a pas du tout plu aux touristes, donc les restaurants ont passé des accords avec les bistros et pâtisseries d’à côté, et le serveur ramenait le café et le dessert. Chacun y trouve son compte.

    Et puis, pour les touristes, se sont créés des cafés à l’européenne, avec des tables, où les gens restent plus longtemps, ce qui est économiquement moins rentable. »

    Du « like » à la vraie vie

    Et à Paris, le café en attente va-t-il devenir une mode ? Les cafetiers engagés peuvent toujours mettre un pic sur le comptoir, un tableau en liège avec des aiguilles. Il faudra alors lui faire confiance pour qu’il ne garde pas l’argent pour la caisse, mais le remette en circuit.

    En Italie, le ticket de caisse est mis sur un pic [les mêmes qu’on voit encore chez le boucher, ndlr], et le pauvre rentre en lançant : « Qu’y a-t-il en attente ? ». Le cafetier lui dit si c’est un panino, une eau minérale ou un café. Celui qui avait la noblesse de faire ce geste payait double ce qu’il consommait, il ne laissait pas un café en attente alors qu’il s’était gavé de pâtisseries. Un pour un, en quelque sorte.

    Le pauvre n’est alors pas un moins que soi à qui on condescend un geste de charité, mais un alter ego moins bien doté. Un peu comme cette tradition chrétienne de la « place du pauvre » à table, que certains voudraient réhabiliter.

    Cette générosité là peut-elle passer par des « like » sur Facebook ? Peut-être, mais à condition de ne pas s’en contenter. Nathalie voit mal comment la tradition pourrait prendre à Paris, où « la charité est peut-être aussi en voie disparition ».


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  •   Lapeyre, ou comment allier grande distribution et fabrication française
    http://www.lafabriquehexagonale.com/2013/04/lapeyre-ou-comment-allier-grande-distribution-et-fabrication-francaise/

    Lapeyre, tout le monde connaît : 135 points de vente, un slogan fort et facile à retenir — "Lapeyre, y en a pas deux !" —, ça marque… Mais qui sait que Lapeyre, c'est aussi une entreprise qui fabrique en France ?

     Enceintes acoustiques Quellis-Audio : exceptionnelles et made France
    http://www.lafabriquehexagonale.com/2013/03/enceintes-acoustiques-quellis-audio-exceptionnelles-et-made-france/

    Quellis-Audio est une marque française de haute-fidélité. Sa spécialité :des enceintes acoustiques exceptionnelles, imaginées, développées et fabriquées intégralement dans le nord de la France. Pour les passionnés qui ont quelques moyens…

     Véhicules et économie d’énergie : la France innove 

     

    © Renault

                         © Renault

     

    Qu’ont en commun la Zoe, le Tri’Ode et le TaxiBot ? Tout d’abord, ce sont trois véhicules. Ensuite, ils ne sont pas comme les autres… La Zoe est la première vraie Renault électrique, conçue et construite pour ne fonctionner qu’avec cette énergie. Après plusieurs reports, Renault a donc fini par commercialiser ce nouveau modèle, qui ne ressemble pas à une mini-voiture pour la ville comme nombre de ses concurrents, mais bien à une véritable auto. Confort, performances et finitions semblent ainsi au rendez-vous, si l’on en croit les premiers essais. Problème : l’autonomie, qui limitera l’utilisation de la Zoe à des déplacements urbains et périurbains. Les citadins apprécieront en tout cas, fatigués qu’ils sont par les nuisances générées par le moteur à explosion. Malheureusement, les infrastructures de recharge des batteries sont encore embryonnaires en France.

    © Véléance

    © Véléance

    Le Tri’Ode, de Véléance,  est quant à lui un petit engin à trois roues. Electrique lui aussi, il est spécifiquement destiné aux livraisons. Avec ses petits 80 centimètres de largeur, le Tri’Ode est idéal pour se faufiler en ville en toute sécurité , grâce à son système de contrôle d’inclinaison intelligent. Et cela tout en transportant jusqu’à 60 kg (ou 100 litres) de charge utile.

     

       Ce poids, important pour ce petit trois-roues, est ridicule pour le TaxiBot, de TLD . Cet engin d’aéroport est en effet le premier à pouvoir tracter les gros porteurs, réacteurs éteints, grâce à sa seule puissance. Les pilotes de ligne n’auront plus à jouer avec la puissance des réacteurs pour se déplacer, au ralenti, jusqu’à la piste d’envol. Ils piloteront en revanche le TaxiBot à distance , jusqu’au décollage. Il sera alors temps de lancer les réacteurs. Ce nouveau mode de taxiing devrait permettre d’économiser jusqu’à 8% de carburants !

    © TLD-GSE

                     © TLD-GSE

    Ces engins d’un genre nouveau ont un troisième point commun : ils ont été développés en France. Il y sont également fabriqués : la Zoé en Ile-de-France, le Tri’Ode dans les Ardennes. Quant au Taxibot, TLD a décidé de construire spécialement une nouvelle usine en Touraine pour le produire. Comme quoi tout ce qui roule ne va pas forcément mal dans l’Hexagone.

     

    La Fabrique Hexagonale


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  • Anti- stress : choisir les bons extraits de plantes par le Dr Eric Lorrain

    Anti-stress : choisir les bons extraits de plantes par le Dr Eric Lorrain
    L'aubépine est cardio-tonique, cardio-protectrice et sédative
    Audrey Etner
    Curieuse de tout piquée d'écriture. Responsable édito @femininbio, blogueuse empathique aimant raconter la vie des autres @parisbylight.

    Les principes actifs naturels des plantes peuvent nous aider à lutter contre le stress. Encore faut-il choisir la bonne plante... et le bon extrait, comme nous l'explique le Dr Eric Lorrain.

    Les propriétés des plantes sont connues depuis des millénaires. Pourtant aujourd'hui, les vrais traitements qui marchent, à base de plantes, sont bien loin des remèdes de grands-mères. Le Dr Eric Lorrain, phytothérapeute, insiste sur l'importance de choisir le bon extrait de plantes, afin que les molécules y soient présentes et actives.

    L'avènement, depuis environ 15 ans, des Extraits de Plantes fraiches Standardisés (EPS) ou Phytostandards, a révolutionné la phytothérapie : "On est passé de la "plante tisane" à la "plante médicament" dans laquelle les principes actifs sont tous représentés, bio-disponibles et exercent leur plein effet." indique le Dr Lorrain. Car il ne s'agit pas de vouloir éviter les "vilaines molécules de synthèse" à tout prix, mais bien de les remplacer par des principes actifs et utiles de plantes, qui donnent des résultats reproductibles et standardisés.

    Cette démarche est celle de la phythothérapie clinique individualisée. Les Phytostandards sont disponibles en pharmacie avec la garantie du respect de la réglementation et du conseil du pharmacien associé. À ce jour, 55 plantes sont disponibles sous forme d'EPS.

    Ces EPS existent :
    - Liquides, dans une solution glycérinée qui contient les principes actifs
    - En gélules ou comprimés, avec les mêmes extraits.

    La bonne plante, le bon effet

    Afin de définir le traitement qui vous est adapté, analysez d'abord la nature de vos troubles.

    Vous avez des troubles anxieux

    - Aubépine : cardio-tonique, cardio-protectrice et sédative. Elle est efficace lorsque les somatisations concernent le cœur (palpitations).

    - Passiflore : sédative. Lorsque les somatisations sont généralisées.

    - Valériane : anxiolytique, hypnotique, myorelaxante. Efficace contre les contractures musculaires, l’angoisse et les états de rumination anxieuse.

    - Mélisse : antispasmodique de la sphère abdominale (intestinale notamment), sédative. Très utile en cas de symptômes digestifs.

    - Griffonia : précurseur de la sérotonine. On l'utilise dans les états nerveux de fin de journée avec problèmes d'endormissements. Associée à la passiflore, elle aide les hyperactifs qui ont envie de sucre le soir, besoin excessif de faire du sport, qui ont des dépendances (alcool, tabac, troubles du comportement alimentaire, jeux etc.).

    Vous avez des troubles du sommeil depuis quelques jours

    - Passiflore : plante d'entrée de l'anxiété. Elle est très indiquée pour l'hyperactif anxieux qui extériorise sous forme d'hyperactivité. Ce type de personnes a souvent des problèmes d'endormissement qui mènent à l'épuisement.

    - Aubépine : on l'utilise pour un stress réactionnel, récent, qui est lié à l'hyperémotivité et qui se traduit par des palpitations, des oppressions thoraciques.

    Ces deux plantes peuvent être prises séparément ou en association (existe sous forme de comprimés prêts à l'emploi).

    Pour les enfants, dès la naissance, les EPS sont bien adaptés car ils ne contiennent ni sucre, ni alcool. On retient l'association Passiflore-Mélisse, véritable "Spasfon® naturel", très efficace dans le traitement des coliques du nourrisson et dans les états anxieux de l'enfant.

    Vous avez des troubles du sommeil depuis longtemps

    - Valériane : indiquée dans les troubles du sommeil avec rumination anxieuse.

    - Eschscholtzia : LA plante du sommeil. Associée à la valériane, elle rééduque le sommeil grâce à son action sédative.

    Vous avez des troubles de l'humeur

    - Griffonia : pour tous les troubles de l'humeur, c'est une plante généraliste.

    - Millepertuis : c'est l'antidépresseur le plus connu. À utiliser uniquement sur prescription médicale et pour une dépression significative. Son usage peut être contre-indiqué en association avec d'autres médicaments.

    - Mucuna : précurseur de la dopamine, cette plante est reconnue pour aider au traitement des dépressions dopaminergiques, du syndrome des jambes sans repos, dans le TDAH (Trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité), et dans la maladie de Parkinson.

    - Rhodiole : plante adaptogène et antidépressive, elle est conseillée pour le syndrome d'épuisement en agissant sur la dopamine, et améliore les troubles cognitifs.

    Vous avez des troubles de l'adaptation

    - Ginseng : antiasthénique, stimule les capacités physiques et intellectuelles. C'est LA plante adaptogène. Elle améliore l'adaptation physique et psychique, renforce le système immunitaire et le métabolisme.

    - Cassis : anti-inflammatoire, chondroprotecteur, participe à la relance surrénalienne. Utile en cas de grand épuisement, d'exposition à des stress répétés.

    - Gingko : vasodilatateur et neuroprotecteur. Le gingko régule l'axe corticotrope et agit sur les conséquences cognitives de l'humeur et de la dépression (problème de mémoire et de concentration). Il améliore la protection vasculaire et oxygène le cerveau.

    - Réglisse : véritable "cortisol naturel", la réglisse prolonge la durée de vie du cortisol fabriqué par les glandes surrénales. Cette plante est indiquée en cas de tension très basse, dans les états inflammatoires.

    Le bon dosage

    Il y a 3 niveaux de posologies possibles :

    - En traitement d'entretien en cas de stress chronique : 1 à 2 cuillères à café par jour (1 à 2 ml / 10 kg / jour chez l'enfant). Ce traitement peut durer 2 ou 3 mois.

    - En traitement d'attaque pour des symptômes plus forts : 3 à 4 cuillères à café par jour (3 à 4 ml / 10 kg / jour chez l'enfant). Ce traitement dure 8 à 15 jours maximum.

    - En traitement de charge pour les troubles anxieux sévères et en sevrage des somnifères : 5 à 6 cuillères à café par jour (5 à 6 ml / 10 kg / jour chez l'enfant). Ce traitement est à prendre pendant 2 à 4 jours maximum.

    Important : les situations complexes nécessitent une évaluation des besoins par un professionnel de santé formé à la phythothérapie. Pour plus d'informations, contactez l'IESV.

    Le Dr Eric Lorrain est président de l'IESV , phytothérapeute et chargé d'enseignement DIU Phythothérapie de Clermont-Nantes, et de Lyon-Marseille.

    Auteur de "Cent questions sur la Phytothérapie", à paraitre aux éditions La Boétie (4 avril 2013)

     


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  •  Red Bull, Burn, Monster : donnent-ils des ailes ou des malaises?

    Un petit coup de mou ? Et votre main se tend vers une boisson énergisante. Au mieux, vous n'aurez qu'un shot de caféine. Mais risquez bien pire si vous êtes en plein effort physique ou déjà bien imbibé d'alcool. Explications.

      Un Napoléon, la main sous le plastron, qui dégomme une canette et peut quitter l’île d’Elbe par les airs ; un accusé assoiffé, sauvé par la boisson. « Red Bull vous donne des ailes », disent-ils. Vraiment ? Peu de chance qu’une boisson énergisante – puisque c’est d’elle qu’il s’agit – vous aide à voler. Mais de l’excitation, du tonus, de la Boissons énergisantesnervosité, pour sûr, vous en aurez. Dans une canette de Red Bull, Burn ou Monster Energy, vous trouverez généralement de la caféine, de la taurine, du D-glucuronolactone, du guarana parfois, du sucre toujours. Pour quels dangers ?

    Suite au signalement de deux décès par crise cardiaque (13 cas de pathologies « probablement » ou « possiblement » liées à ces boissons ont été officiellement reconnues), l’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a lancé, en juin dernier, un appel aux professionnels de santé. Ceux-là sont appelés à transmettre tous les effets néfastes qu’ils auraient observés chez leurs patients après la consommation de ces produits. En attendant, elle ne souhaite pas s’exprimer sur la question.

    Tentons d’y voir plus clair. Et reprenons la composition de notre canette. La taurine ? Un acide aminé présent dans les produits d’origine animale (viandes, poissons, fruits de mer, produits laitiers…). Le glucuronolactone ? Un composant produit par le foie lors de la dégradation des sucres. Le guarana ? Une plante à la forte teneur en caféine. « Ces produits ne sont pas forcément dangereux pris isolément, explique Frédéric Maton, président de la Société française de nutrition du sport (SFNS.) C’est l’association de ces substances aux propriétés excitantes qui peut l’être en modifiant le comportement du consommateur. »

    Un shoot de caféine

    D’abord, la caféine. Dans une canette de Red Bull, on en trouve 80 mg soit l’équivalent d’un expresso. Il est conseillé, pour un adulte, de ne pas dépasser 400 mg de caféine par jour. Ouf, on est sauvé. Sauf que « la caféine est présente dans de nombreux produits consommés en parallèle, avec un risque de surdosage », précise un document (en PDF publié par deux médecins et paru dans la revue Nutrition et pédiatrie en 2010). Pis, « pour certaines personnes qui ont une maladie du cœur ou des reins, la caféine, même à petites doses, peut entraîner des palpitations, une perte de connaissance », souligne Philippe Arvers, addictologue de la région grenobloise.

    Mais il n’y a pas que de la caféine dans une canette. Et les teneurs des autres molécules ne sont pas anodines. La taurine est par exemple présente à hauteur d’un gramme, soit l’équivalent de cinq jours de consommation via les aliments quotidiennement ingérés, souligne un avis de l’Anses publié en novembre 2006 (voir le PDF. « Est-ce qu’elle a des effets nocifs pour la santé ? Nous ne sommes pas sûrs à 100%. Ce qui est sûr, c’est que l’argument annoncé par les fabricants comme quoi elle aurait des propriétés anti-oxydantes n’est pas vrai à de telles doses », explique Frédéric Maton. Selon un avis de son institut publié en janvier, se shooter à forte dose à la taurine ne sert tout bonnement à rien : « Les apports alimentaires en taurine dans le cadre d’une alimentation diversifiée équilibrée, associés à sa fabrication endogène, suffisent à couvrir les besoins, même semble-t-il lors d’une pratique physique intense. » Idem pour le glucoronolactone consommé, dans une canette, à des quantités 500 fois plus importantes que l’apport naturel journalier : « Les doses importantes rencontrées dans certaines boissons énergisantes ne semblent présenter aucun intérêt ni justification nutritionnel. »

    Mauvais choix pour le sportif

    Mais le risque réel dépend en fait du contexte dans lequel vous risquez de siroter ces liquides. « Un sportif de haut niveau ou même un sportif du dimanche s’expose à un danger cardiaque s’il a une augmentation de sa fréquence cardiaque dans un contexte qui sollicite déjà le cœur. Ça peut être une source de troubles du rythme cardiaque qui peut potentiellement déboucher sur une mort subite », explique Frédéric Maton. Problème : les sportifs confondent souvent ces produits avec les boissons énergétiques alors que seules ces dernières « répondent à un décret européen conçu pour l’être humain à l’effort » .

    « La caféine des boissons énergisantes est un puissant diurétique, elle accélère la déshydratation. C’est un paradoxe que les sportifs en boivent ! Elle entraîne aussi une fuite minérale de phosphore, le potassium, le calcium. Chez le consommateur habituel, elle risque d’entraîner une carence en potassium et d’augmenter le risque cardiaque », ajoute le médecin. Le souci c’est que c’est justement dans ce cadre-ci que les industriels semblent encourager la consommation de ces liquides. C’est le cas de Red Bull qui joue franchement la carte du sport sur son site Internet : « Dans toutes les disciplines où les athlètes ont besoin d’aile, Red Bull répond présent : ski, snowboard, escalade, surf, moto, football ou encore Formule 1 (…) mais aide aussi les sportifs passionnés de tous les âges à établir leur propre record. »

    Vodka-Red Bull : le dangereux cocktail

    Autre cible des industriels : les jeunes fêtards. « L’après-midi ou en soirée, en club ou à la maison, faire la fête ou simplement prendre du bon temps dans vos endroits préférés demande beaucoup d’énergie. C’est pourquoi toute une génération survole la nuit avec une canette de Red Bull comme partenaire sur le dancefloor, ou comme invité privilégié des soirées à la maison (…) Et à la fin de la soirée, une canette bien fraîche de Red Bull est un excellent compagnon avant de rentrer », précise encore Red Bull sur son site.

    Sauf que l’’industriel oublie un détail : si Red Bull il y a, c’est souvent plongé dans un verre d’alcool. Selon l’Anses, « 27% des consommateurs de moins de 35 ans associent, au moins de temps en temps, ces produits à l’alcool ». Or, « la caféine de ces boissons vient contrebalancer les effets de l’alcool, entre autres une certaine somnolence. On a alors l’impression qu’on tient mieux l’alcool, on consomme davantage et de façon plus fréquente. Et ça conduit à des prises de risque », souligne Philippe Arvers. Dans une étude menée en 2012 sur des universitaires grenoblois, le médecin a mis en évidence une plus grosse occurrence d’accidents, de bagarres et de rapports sexuels non protégés chez les jeunes ayant consommé le joli cocktail.

    Faut-il bannir ces boissons ? Non, pour la Société française de nutrition du sport (SFNS.) qui plaide pour « une consommation éclairée ». « Il faut qu’un sportif sache qu’il risque un trouble du rythme cardiaque comme un fumeur sait qu’il risque un cancer. Après il décidera de prendre ce risque ou pas. »


    Red Bull : une image cool gagnée grâce au sport

    Ses canettes ont beau être contre-indiquées pendant un effort physique, la marque ne cesse de s’associer à des compétitions sportives, élaborant une image jeune, branchée, limite casse-cou. Selon Les Echos, Red Bull consacrerait 30% de son chiffre d’affaires (4,2 milliards d’euros en 2012) au marketing et à la communication, notamment via le sponsoring sportif. Ne la cherchez pas, elle est partout : F1, football, surf, « mountain bike », ski et se pique même de créer de nouvelles disciplines : patinage de descente extrême, plongeons extrêmes. C’est même eux qui ont sponsorisé le saut le plus haut du monde de l’Autrichien Felix Baumgartner, en octobre dernier. Et ça paye. La marque aurait vendu 4,6 milliards de canettes en 2011.

     La rédactrice :  Karine Le Loët

           Rédactrice en chef à « Terra eco"   mars 2013


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