• 2013    256 p.   20,90 €

    Qu’ont en commun les lasagnes « pur bœuf » à la viande de cheval, les suicides en entreprises et la crise des subprimes ? Ces trois scandales témoignent d’un monde qui, à force de chercher le profit immédiat, entraîne consommateurs, salariés ou épargnants dans une course folle à travers des circuits industriels mondialisés d’une complexité kafkaïenne. L’être humain se retrouve aujourd’hui autant déconnecté des rythmes naturels que de son environnement immédiat.

    Critiques face à cette accélération toxique, les mouvements Slow séduisent toujours plus d’adeptes à travers le monde. Que proposent-ils ? D’employer le temps de manière plus authentique, mais aussi de constater que le plaisir ne naît pas de l’accumulation désordonnée qu’on nous vend depuis des décennies comme un progrès.

    Cet ouvrage vous invite à découvrir d’une façon globale une grande partie de ces mouvements qui se font les chantres d’une modération joyeuse et durable. À partir du premier d’entre eux, le bien connu Slow Food, jusqu’à Slow Sexe !
      Sylvain Menétrey est journaliste société et culture au sein de différentes publications suisses et françaises.

      Stéphane Szerman, philosophe, psychothérapeute et coach, est l’auteur de nombreux ouvrages dont "L’art de la lenteur" (Milan, 2007).
     
    "par Emile Wilrek de Clés

      Tout le monde connaît le mouvement Slow et ses multiples branches. Mais en savez-vous les détails ? Le journaliste Sylvain Menétrey et le philosophe Stéphane Szerman – qui voient le ralentissement comme le seul remède possible à nos maux planétaires – sont allés voir de près. Ils ont exploré douze pistes : slow food, cittaslow, slow money, slow éducation, slow management, slow sexe, slow tourisme, slow design, slow architecture, slow book, slow média et slow science.

      Remonter une seule de ces pistes, c’est soulever une problématique complète. L’accélération a tout envahi. Son contrepoison suit sa trace. Rempli d’infos, le livre renvoie à une multitude de sites… et de paradoxes. La France, par exemple, n’est pas bien placée dans le top des pays slow food – entre autres par anti-élitisme : le pain slow est cher. Mais nourrir le peuple de junk food n’est pas progressiste non plus. Toute notre époque se trouve condensée dans ce guide."


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  •   700gr de reines-claudes

       700 gr de framboises

       700 gr d'abricots

      2 sachets de 2 g de poudre d’agar-agar

      12 c.à soupe de sirop d'agave

      Préparation 20mn     Cuisson 10mn     Personnes 6

    Cette confiture, c’est plus un concept qu’une recette proprement dite… Il s’agit de profiter de la profusion estivale de fruits pour réaliser plusieurs confitures simultanément, puis de remplir les pots avec trois parfums différents.

    C’est joli, cela fait pétiller les yeux des tout-petits, et côté gourmandise c’est fabuleux de pouvoir piocher avec la cuillère dans trois confitures en même temps !

    Retrouvez cette recette dans le livre "mes confitures, compotes, fruits séchés, sirops..." de Marie Chioca et Delphine Paslin aux éditions Terre vivante.

       Découvrez les 55 recettes faciles, saines et originales pour profiter du bon goût des fruits toute l'année. Apprenez aussi à stériliser les confitures, à utiliser l’agar-agar comme gélifiant naturel, à privilégier les sucres naturels et à varier les méthodes de conservation.

    Crédit photo : Marie Chioca et Delphine Paslin

    Préparation

    1. Laver les fruits (à l’exception des framboises, trop fragiles), retirer les noyaux des abricots et des reinesclaudes, les couper en quartiers et les mettre dans 3 casseroles différentes avec 2 cuillères à soupe d’eau par casserole.

    2. Saupoudrer chaque casserole avec un sachet de poudre d’agar-agar. Bien mélanger à froid.

    3. Faire cuire à petit feu une dizaine de minutes, jusqu’à ce que les fruits soient bien tendres. Bien mélanger, surtout au début, pour que le fond n’accroche pas. Ajouter le sirop d'agave vers la fin juste le temps qu'il se mélange bien avec les fruits.

    4. Répartir la confiture de reines-claudes dans les pots, puis couvrir de confiture à l’abricot, et terminer avec la confiture de framboises

    5. Visser soigneusement les couvercles puis retourner les pots et les laisser tiédir avant de les ranger directement (mais cette fois-ci à l’endroit) au réfrigérateur, ou procéder à la stérilisation une dizaine de minutes dans l’eau bouillante.

      Publié par fémininbio.com


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  •    19/06/2013

    La Norvège reconnaît que son saumon peut être dangereux pour la santé

    Sophie Caillat | Journaliste   Rue 89

                        Du saumon grillé (Steven Depolo/Flickr/CC) 

    Femmes enceintes et jeunes, ne mangez pas de saumon plus de deux fois par semaine. Telle est la nouvelle recommandation du gouvernement norvégien, forcé de reconnaître – tardivement – que ce poisson gras est aussi bourré de produits toxiques.

    Le gouvernement aimerait surtout que la nouvelle ne traverse pas la frontière. Pensez : la Norvège a été en 2012 à l’origine de 60% de la production mondiale de saumon atlantique, le pays a produit près d’1,2 million de tonne de ce poisson. Et les 29 milliards de dollars annuels générés par les exportations de ce secteur-clé de l’économie pourraient s’en trouver affectés.

    France

    Un Français consomme environ 2,3 kilos de saumon norvégien en moyenne par an. La France a importé, en 2012, quelque 161 175 tonnes de saumon norvégien, soit environ 15% de la production du pays nordique. C’est le premier marché d’export, devant la Russie.

    En 2011, Rue89 vous avait alerté sur ce sujet, et trouvé étonnant que le ministère de la Santé recommande de manger du poisson gras deux à trois fois par semaine au nom de ses nombreuses vertus supposées pour la santé (ils sont bons pour le cœur, la circulation et la lutte contre certaines maladies inflammatoires, voire contre certains cancers).

    Est-il bien raisonnable de manger autant de poissons nourris aux farines animales, aux antibiotiques et même aux pesticides ? La pharmacologue Claudette Béthune, qui a travaillé pour l’organisme norvégien de sécurité alimentaire (le Nifes), avait clairement tranché :

    « La présence de polluants tels que les dioxines et le PCB dans le saumon génère un risque de cancer, qui, pour les personnes jeunes, dépasse les bénéfices attendus du saumon sur la santé. »

    Des polluants organiques persistants dans le saumon

    Ce n’est qu’à la suite d’une grosse pression médiatique que les autorités sanitaires ont fini par reconnaître qu’elles avaient trop poussé à la consommation. L’alerte lancée par le journal VG est très claire :

    « Les médecins appellent à ne pas manger de saumon d’élevage. »

    Le journal fait parler une équipe indépendante du laboratoire de biochimie de Bergen, qui estime que ce poisson est tout simplement dangereux pour les jeunes enfants, adolescents et femmes enceintes en raison des polluants organiques persistants qu’il contient.

    En vertu du principe de précaution, ces groupes de populations ne devraient pas en consommer.

    Le Dr Anne-Lise Bjorke Monsen, membre de ce labo, précise :

    « Les polluants retrouvés dans le saumon d’élevage ont une mauvaise influence sur le développement du cerveau, et sont associé à l’autisme, à l’hyperactivité et à la baisse de QI.

    On sait aussi qu’ils peuvent avoir un effet négatif sur les défenses immunitaires, le système hormonal et le métabolisme. Ils se transmettent aussi par allaitement. Si l’on a besoin d’oméga-3 provenant du poisson, le maquereau et le hareng sont très bien. »

    De surcroît, le toxicologue Jérôme Ruzzin avait établi un lien, chez les souris entre une nourriture exclusive au saumon d’élevage pendant huit semaines et le développement de l’obésité et du diabète de type 2.

    Des avis pas écoutés

    La recommandation
    « Il est recommandé que les jeunes femmes et les femmes enceintes consomment deux à trois repas à base de poisson par semaine, dont la moitié de poissons gras. Nous précisons que la consommation de poissons gras, tels le saumon, la truite, le maquereau, le hareng, devrait rester inférieure à deux repas par semaine », dit le gouvernement norvégien.

    Face à ces révélations en série, les autorités ont été obligées de revoir leur discours en urgence. Quatre jours après les articles de VG, largement relayés par le reste de la presse, le ministre de la Santé a ordonné que soient revus les conseils de santé concernant le saumon d’élevage.

    Il était temps. La Russie avait stoppé toute importation de saumon norvégien en 2006 et des chercheurs américains avaient déjà prévenu qu’il ne fallait pas manger de saumon norvégien d’élevage plus de trois fois par an.

    En Norvège, déplore le journal Dagbladet, le Comité scientifique pour la sécurité alimentaire avait recommandé en 2006 de ne pas dépasser plus de deux repas par semaine contenant du poisson gras. Mais l’agence norvégienne de la Santé n’avait jamais suivi ces recommandations.

    Les Norvégiens auraient pu éviter d’être abreuvés pendant toutes ces années d’un message erroné diffusé à tous : « Il faut manger au moins deux repas par semaine contenant du poisson gras ».

    Et les exportations ?

    Si ces nouvelles pouvaient ne pas traverser les frontières, cela ferait les affaires des autorités. L’organisme de promotion des produits de la mer de Norvège n’a toujours pas communiqué sur le changement de recommandation.

    Dans un article intitulé « Vend du saumon norvégien comme si rien ne s’était passé », Dagbladet révèle que le Centre des produits de la mer de Norvège, et la ministre de la Pêche ne comptaient pas informer les consommateurs à l’étranger. « Ce sont les recommandations de chaque pays qui comptent », précise Christian Chramer, directeur de la communication de cet organisme.

    Le site français des Produits de la mer de Norvège vient d’intégrer la nouvelle recommandation de consommation. Mais, jointe par Rue89, la directrice du Centre des produits de la mer de Norvège en France minimise totalement le changement de recommandation :

    « La recommandation précédente est in fine la même qu’aujourd’hui, la version actualisée est seulement plus précise sur les jeunes femmes et les femmes enceintes.

    La Direction norvégienne de la santé précise dans la même publication que le challenge le plus important reste le fait que la population, y compris les jeunes femmes et les femmes enceintes, ne consomme pas assez de poisson. Il est aussi clairement expliqué que pour les femmes enceintes, la vitamine D, la vitamine B12, les oméga-3, l’iode et le sélénium contenus dans les poissons gras sont particulièrement bénéfiques. »

    L’industrie du saumon et les pouvoirs publics ont décidément du mal à se remettre en question et feront tout pour protéger leur business aussi longtemps que possible.

    Avec Diane Berbain


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  • Qui a peur des médecines traditionnelles ?

    Samedi 8 Juin 2013     Clotilde Cadu et Anne-Sophie Michat - Marianne


    Ces pratiques parfois millénaires soignent des millions d'individus à travers le monde. Mais, en France, on continue à dénier à leurs praticiens le titre de médecin.


    Jake Daniels/AP/SIPA
                                                    Jake Daniels/AP/SIPA
    Des millions de personnes dans le monde n'ont jamais recours à la médecine moderne allopathique. En Afrique, 80 % de la population se soigne grâce à des remèdes ancestraux. Il en va de même en Amérique latine, en Asie et notamment en Chine où la médecine traditionnelle représente toujours 40 % des soins administrés. En Inde ou en Chine, la médecine traditionnelle est même toujours enseignée, utilisée dans les hôpitaux qui sont parfois mixtes, et continue à faire l'objet de recherches. Très fortement imprégnées de leur culture d'origine, ces médecines sont dites «holistiques», c'est-à-dire qu'elles appréhendent à la fois la dimension physique, émotionnelle et spirituelle du patient. Elles trouvent aujourd'hui en France un écho de plus en plus fort, notamment la médecine traditionnelle chinoise et l'acupuncture, qui se sont fortement développées dans les années 70.

    Si dans leur pays d'origine elles sont considérées comme des médecines globales, capables de s'attaquer à toutes les pathologies, elles n'existent chez nous que sous des versions édulcorées qui les cantonnent souvent au rôle de médecine «complémentaire».

    LA MÉDECINE CHINOISE

    La prévention avant tout

    Plus de 500 millions de Chinois ont recours à leur médecine traditionnelle qui, contrairement à ce qu'on croit, ne se résume pas à l'acupuncture (lire ci-contre). Cette discipline n'est en réalité qu'un élément dans son arsenal thérapeutique qui en compte quatre autres : la diététique, le massage (tui-na), la pharmacopée et les exercices énergétiques (tai ji quan et qi gong). En France, elle est essentiellement utilisée en préventif. La consultation, qui dure entre quarante-cinq minutes et une heure, commence toujours par un entretien poussé sur les habitudes de vie du patient, son moral, ses antécédents, ses symptômes, ses éventuels traitements en cours. Le médecin procède également à des palpations et à des observations (langue, couleur du visage, timbre de la voix) avant la prise des fameux «pouls chinois». Plus complexe que celle que nous connaissons, elle se fait à trois endroits sur chaque poignet en effectuant des pressions plus ou moins intenses. Le praticien cherche à connaître la profondeur, la longueur, l'épaisseur et la vitesse de ces pouls. Des informations qui lui permettent d'évaluer où se situe le déséquilibre et quelle fonction possède trop ou peu d'énergie. Son obsession n'est pas de nommer la maladie, mais de pister la cause des symptômes et l'organe qui en est à l'origine pour rétablir son bon fonctionnement. Pour lui, le déséquilibre des propriétés chimiques du corps n'est pas la cause de la maladie, ce ne sont que ses effets. L'examen terminé, il puise dans son arsenal thérapeutique pour proposer le traitement adéquat qui va permettre de rééquilibrer les énergies et la circulation des fluides.

    L'ACUPUNCTURE

    Les travaux d'aiguille qui soulagent

    «A la ménopause, j'ai tout essayé pour calmer mes bouffées de chaleur, rien n'y faisait, alors j'ai décidé de tenter l'acupuncture, et en deux séances c'était réglé», raconte Valérie, 53 ans, qui depuis s'offre également deux séances annuelles au début de l'hiver pour calmer ses maux de dos. En France, l'acupuncture est la facette la plus connue de la médecine chinoise. Enseignée à la faculté, elle ne peut être pratiquée que par des médecins, car le fait de planter des aiguilles est considéré comme un acte chirurgical.

    Le principe de l'acupuncture est aussi simple qu'inexpliqué : «Le corps est traversé par des énergies qui circulent sur les trajets des méridiens. Sur ces méridiens, il existe des points de réglage de circulation de l'énergie. Lorsque l'on pique un de ces points, on déclenche une ordonnance interne qui agit comme une restauration d'ordinateur. Ce n'est pas de la magie, et tous les jours je constate que ça marche», assure Catherine Vermès, médecin acupuncteur*. Ne soyez pas surpris si on vous pique l'orteil droit alors que c'est l'épaule gauche qui vous lance. Ces méridiens ne sont pas en lien avec un support physique - d'ailleurs, on ne pique jamais sur l'endroit douloureux.

    * Auteur de Soigner l'infertilité par les médecines douces, éd. Grancher.

    L'AYURVEDA

    La médecine indienne

    Née en Inde il y a plusieurs millénaires, la médecine ayurvédique est l'une des plus anciennes au monde encore pratiquées. Couramment enseignée et utilisée en Inde, elle reste très méconnue en France. En sanskrit, ayur signifie «la vie» et veda, «la connaissance» ; le principe de cette médecine est donc avant tout de mieux se connaître, pour mieux se gérer, vivre en harmonie avec son environnement.

    Toute séance commence par un bilan complet qui permet de mieux cerner et définir le dosha dominant du patient, autrement dit son profil, son tempérament : vata («air»), pitta («feu») ou kapha («eau»). A chacun de ces types (qui sont parfois doubles, pitta-vata ou kapha-pitta, voire triples) correspondent un régime alimentaire et une hygiène de vie particulière que le professionnel adapte à chacun. Quelqu'un de type pitta devra par exemple éviter de consommer une nourriture pimentée ou acide pour ne pas «nourrir» son dosha. Pilier de la médecine ayurvédique, la diététique en est le principal outil. S'y ajoute une routine quotidienne, déterminée elle aussi par le dosha : heures de lever et de coucher régulières, exercices ou yoga, méditation, préparations à base de plantes, massages... En Inde, ces derniers sont délivrés sur ordonnance, au même titre que les antibiotiques chez nous.

    LA NATUROPATHIE

    Une bonne hygiène de vie

    Créée à la fin des années 20 aux Etats-Unis, dérivée de la médecine grecque ancienne, la naturopathie compte aujourd'hui 500 professionnels en France. C'est la médecine qui soigne les gens... en bonne santé ! L'art de rester en forme en privilégiant les moyens naturels : diététique, hygiène de vie, phytothérapie, exercice...

    Lors de la première consultation, le praticien effectue un bilan vital, qui au contraire du diagnostic évalue la partie saine et non la partie malade de l'individu. Au fil des questions et des observations (ongles, peau, cheveux...) complétées par la prise des pouls chinois (lire p. 64), il évalue la constitution et le niveau de vitalité de la personne. Puis établit un programme d'hygiène de vie comprenant des conseils diététiques, des exercices sportifs (yoga, danse, arts martiaux en fonction des affinités), des bains, du thermalisme, des méthodes de relaxation... L'objectif du naturopathe est de pousser le patient à reprendre le contrôle de sa santé en lui donnant les clés de son fonctionnement afin de prévenir la maladie. Et, lorsqu'elle est déjà là, de réveiller les ressources pour faciliter l'autoguérison.

    LA PHYTOTHÉRAPIE

    Se soigner par les plantes

    Véritable trait d'union entre les médecines traditionnelles qui l'utilisent toutes, la phytothérapie est l'art de soigner et de prévenir la maladie par les plantes. Au menu : décoctions, tisanes, inhalations, infusions, cataplasmes, compresses. On consomme la plante entière ou en morceaux, ceux-ci ayant parfois des propriétés différentes, à l'exemple de l'ortie dont la racine facilite le confort urinaire masculin, tandis que la partie aérienne régule l'excès de sébum chez l'adolescent. Mais, attention, se soigner avec la phytothérapie n'est ni simple ni inoffensif. D'abord parce que les effets diffèrent d'un patient à l'autre - chez certains, c'est la valériane qui facilite le sommeil, chez d'autres c'est le pavot de Californie. Mais, surtout, parce que des plantes mal utilisées, mal mélangées ou prises en interaction avec des médicaments peuvent se révéler toxiques. Même si l'Europe vient de voter une directive exigeant que les plantes à usage traditionnel soient soumises à une autorisation de mise sur le marché, comme les médicaments, cela ne signifie pas que tout un chacun peut s'improviser phytothérapeute.

    «Il ne suffit pas de prendre une plante qui possède telle ou telle propriété, il faut d'abord poser un diagnostic», avertit le Dr Jean-Claude Lapraz, clinicien spécialiste de la phytothérapie. Tout comme la naturopathie ou la médecine chinoise, la phytothérapie est une approche intégrative qui ne se borne pas à soigner les symptômes, mais cherche toujours la cause profonde. «Par exemple, dans un cas d'eczéma, on n'applique pas simplement une pommade, on se demande d'où ça vient. Cela peut être un problème lié à la thyroïde ou aux glandes surrénales», explique le Dr Lapraz, qui regrette qu'en France la phytothérapie soit «décrédibilisée, déremboursée et boudée par les médecins traditionnels».

    L'AROMATHÉRAPIE

    Les bienfaits des huiles essentielles

    L'histoire de l'aromathérapie, utilisée par les civilisations chinoise, égyptienne ou indienne depuis des millénaires, se mêle à celle de la phytothérapie. Il s'agit pourtant d'une discipline distincte, qui ne concerne que les huiles essentielles, obtenues à partir des plantes aromatiques. Mal utilisées, ou prises en association avec certains médicaments, les huiles essentielles - comme les plantes - peuvent se révéler toxiques. Elles sont également déconseillées aux personnes allergiques, aux femmes enceintes et aux très jeunes enfants. Toutes ces précautions en font un produit difficile à utiliser en automédication. D'autant qu'il existe des centaines d'huiles essentielles, possédant chacune de multiples propriétés. Ainsi, le jasmin est à la fois analgésique, antidépresseur, anti-inflammatoire, antiseptique, antispasmodique, aphrodisiaque, sédatif, tonique... Mieux vaut demander conseil à un professionnel qui connaît en outre la manière d'utiliser ces substances actives : en massage, diluées dans une huile végétale (jamais à même la peau !), en diffusion dans l'air, en compresse, en inhalation, dans un bain ou en respirant à même le flacon. Agissant à la fois sur le moral et sur le corps, les huiles essentielles peuvent être prescrites aussi bien en curatif qu'en préventif. En France, elles sont surtout utilisées pour la préparation à l'endormissement, les problèmes dermatologiques, la désinfection et la cicatrisation des plaies ou le traitement des brûlures.

     
    QUELLE HUILE POUR QUEL TRAITEMENT ?

    Stress : bergamote, néroli, essence de rose.

    Maux de tête : une compresse froide avec de la lavande et de la menthe poivrée sur le front.

    Sinusite : inhalation de lavande, de théier, de thym, d'eucalyptus, de menthe poivrée ou de pin seul ou en mélange

    Laryngite : inhalation de thym, de bois de rose, de santal ou de lavande et en plus un gargarisme avec une ou deux cuillers de thym dans une tasse d'eau chaude.

    Nausée : humez de la menthe poivrée, de la lavande ou du gingembre directement du flacon ou sur un mouchoir aspergé de quelques gouttes.

    Entorse : compresses froides de lavande ou de camomille allemande.

    A lire : la Bible de l'aromathérapie et des huiles essentielles, de Gill Farrer-Halls, Guy Trédaniel Editeur.

    L'HOMÉOPATHIE, L'ART DE SOIGNER LE MAL PAR LE MAL

    Traiter le mal par le mal : ainsi fonctionne l'homéopathie, médecine douce de plus en plus appréciée. En 2010, 53 % des Français y ont eu recours, contre 39 % en 2004. Un hiver rude ou des examens se préparent à grand renfort d'homéopathie. Les granules et potions sont utilisées pour traiter les affections hivernales comme le rhume ou la grippe (56 % des utilisations), les coups, bleus et bosses (52 %), le stress (41 %), les poussées dentaires (28 %) et les allergies (26 %). Le principe est simple : une substance toxique à haute dose peut, à dose infinitésimale, soulager un malade. Absorber des granules d'abeille permet de soigner une piqûre de cet insecte, par exemple. Plus la préparation est diluée et secouée, plus son pouvoir thérapeutique augmente. Pour un simple coup, des granules d'arnica à 5 CH («centésimale hahnemannienne») suffisent. Si la sensation de mal est plus forte, comme pour des courbatures, on passe au 7 ou 9 CH. Les suites d'un traumatisme seront traitées avec de l'arnica 15 à 30 CH.

    Pas de mauvaise surprise : au pire, ça ne fonctionne pas. C'est bien ce que ses détracteurs reprochent à l'homéopathie, l'accusant d'être un placebo, une approche empirique qui n'a pas fait la preuve scientifique de son efficacité. Depuis 2003, l'homéopathie n'est plus prise en charge par la Sécu qu'à hauteur de 35 %. Ce qui n'affaiblit pas l'engouement des Français pour cette médecine douce et bon marché (un tube ne coûte pas plus de 2 €).

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  • L'homme empoisonné (Daniel KIEFFER)

    2012    300 p.  20 €

      Daniel Kieffer réconcilie la tradition et les dernières avancées scientifiques pour dénoncer nos habitudes alimentaires, nos carences de comportement induites par la vie citadine, et nous propose des solutions alternatives. Grâce aux cures de désintoxication détaillées dans cet ouvrage, chacun pourra retrouver l'équilibre global du corps et de l'esprit. Il s'agit là d'une édition revue et corrigée par l'auteur, succès de librairie depuis de nombreuses années.

    L'Homme empoisonné, c'est la femme, la famille, c'est chacun d'entre nous, et même notre planète, qui souffrons de mille pollutions

      Notre corps, aujourd'hui, doit combattre sur tous les fronts : stress, anxiété, sédentarité, eau et air pollués, toxines, vitesse, aliments dévalués, sauces, tabac, alcool, tranquillisants, somnifères, préparations industrielles, boissons gazeuses, hormones, radiations, etc.

      Jamais dans l'histoire de l'humanité nous avons tant exposé notre bien le plus précieux, l'harmonie avec les éléments, à un si vaste déluge d'agressions. La plupart des maladies contemporaines n'existaient pas il y a un siècle ! Daniel Kieffer réconcilie la tradition et la recherche scientifique de pointe pour dénoncer nos habitudes alimentaires, nos carences de comportements induites par la vie dans nos cités, et nous propose des solutions alternatives. Savez-vous qu'il existe des techniques de profonde remise en forme par les végétaux ? Des plantes anti-stress ?

    Grâce aux cures de désintoxication, plus savoureuses et originales les unes que les autres, détaillées dans cet ouvrage, chacun de nous pourra retrouver l'équilibre avec la complicité de son « médecin intérieur » en un véritable « ressourcement ». C'est l'art de l'Hygiène Naturelle et de la Naturopathie.

      Daniel Kieffer est le fondateur du Collège européen de naturopathie traditionnelle holistique (CENATHO) qui forme des praticiens de santé naturopathes, sophrologues, etc. Il anime depuis 1976 des conférences, ateliers et stages afin de populariser le plus largement possible l enseignement de santé naturelle et holistique auquel il a consacré sa vie.


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  •   Mis à jour le 06-07-2013    Par Rue 89 Sports et le Nouvel Observateur

    Thomas Ladrat, nutritionniste du sport, donne quelques conseils pour ceux qui veulent prendre de la masse musculaire. Non, il ne sert à rien de manger 15 oeufs par jour !

    Des oeufs. Eicode Nederland/Wikimedia/CC

      Des oeufs. Eicode Nederland/Wikimedia/CC
     

    Certains sont prêts à tout pour développer leur masse musculaire. Obsédés par l'esthétique des gros muscles, sans aucun but de performance, ils adoptent des comportements pouvant porter préjudice à leur santé.

      Pour prendre de la masse, je dois faire 8 repas par jour et manger au moins 6 000 calories ! C'est vrai : je l'ai lu dans "Bibendum magazine" !"

      Il y a du vrai et du faux dans cette affirmation. Non, vous ne devez pas consommer plus de 6 000 calories par jour pour prendre de la masse musculaire.

      Avec ce régime, qui correspond à celui d'un cycliste sur le Tour de France, vous allez prendre de la masse certes, mais, en grande partie, de la masse grasse.

    Il faut un peu augmenter votre apport calorique afin de pouvoir prendre de la masse musculaire, mais il faut aussi et surtout se focaliser sur la qualité de ces apports et le moment de leur prise.

    Votre organisme renouvelle chaque jour 1 kilo de muscles

    Votre organisme renouvelle chaque jour un kilo de muscle. Un sportif régulier - au moins trois séances par semaine d'intensité moyenne ou élevée - a des besoins en protéines plus élevé que le reste de la population.

    Lors de l'effort, les muscles se contractent et se relâchent sans arrêt, subissant des contraintes importantes qui vont créer des lésions des cellules musculaires.

    Vous connaissez les fameuses courbatures du lendemain et surlendemain ? Ce sont ces lésions !

    Se met en place dès la fin de votre entraînement un mécanisme d'adaptation de notre organisme. Une sécrétion d'hormones, conjointement à la libération de nombreuses substances diverses dans le muscle, vont permettre de réparer au plus vite ces cellules, afin qu'elles soient plus fortes lors de la prochaine séance.

    Ce mécanisme, s'il n'est pas le plus rapide du corps humain, permet tout de même le renouvellement chaque jour d'environ un kilo de muscle !

    Lentilles, haricots blancs et rouges, fèves

    Pour cela, vous avez besoin de protéines, car les cellules musculaires en sont constituées en grande partie. Où trouve-t-on les protéines ? Dans les aliments d'origine animale bien sûr, la viande, le poisson, les œufs notamment, mais aussi les produits laitiers (représentant la meilleure qualité protéique).

    N'oubliez pas non plus les protéines d'origine végétale, comme celles retrouvées dans les légumes secs (lentilles, haricots blancs, rouges, fèves, pois cassés), les céréales, les légumes ...

    Si elles sont de qualité un peu moins intéressante que les protéines issues du monde animal, elles sont une source très importante de vitamines et minéraux et doivent être présentes quotidiennement dans l'alimentation en quantité quasiment égale.

    Vos cellules musculaires ont besoin de tout un tas de vitamines, minéraux et oligo-éléments afin de pouvoir utiliser au mieux les protéines que vous lui fournissez. Cela passe donc par une alimentation variée, souvent différente des habitudes alimentaires des sportifs concernés malheureusement.

    Il buvait des œufs crus au petit-déjeuner

    Combien dois-je manger de protéines par jour ? D'une façon générale, les Français consomment plus de protéines qu'ils ne le devraient. Pour être précis, ils en consomment même au moins 35% de plus qu'il n'en ont besoin.

    Un sportif passionné de musculation m'avait confié avaler 15 oeufs par jour. Certes, les œufs renferment des protéines de bonne qualité, mais il n'y a aucun intérêt à consommer le même aliment à longueur de journées.

    Au fil de notre discussion, je m'étais aperçu qu'en plus de cela, une grande majorité des œufs consommés l'était de façon crue, dans un shaker au petit-déjeuner.

    Quand vous savez que plus de la moitié de l’œuf n'est pas digéré si vous le consommez cru, cela fait réfléchir sur l'épreuve que s'infligeait chaque matin ce sportif... De plus, les œufs apportent une quantité intéressante de protéines, mais quasiment autant de lipides (concentrés dans le jaune). Attention donc à l'apport calorique.

    2,5g de protéines par jour et par kilos

    La quantité de protéines à apporter doit être proportionnelle au poids du sportif. Celle-ci ne devrait en aucun cas dépasser 2,5 g de protéines par jour et par kilo (soit environ 200 g de protéines pour un sportif de 80 kg) et sur une durée courte, ne dépassant pas quelques mois sur une année.

    Aucune preuve scientifique émanant d'études fiables ne justifie des apports supérieurs pour un gain de masse musculaire. Surtout, au-delà de l'apport calorique supplémentaire qu'elles représentent pouvant entraîner une prise de poids, elle peuvent déclencher d'importants dysfonctionnements de l'organisme.

    Il est important d'être suivi par un spécialiste de la nutrition des sportifs pour éviter ça.

    • Le rein est particulièrement visé. C'est un organe qui, s'il subit des dommages, sera dans la majorité des cas touché de façon irréversible. Si vous consommez beaucoup trop de protéines sur une longue période, vous risquez de créer d'importants dommage sur vos reins. Et une fois que les analyses le révéleront, il sera trop tard pour rattraper le mal déjà fait ;
    • Ajoutez à cela une acidification du milieu sanguin, entre autres, due à la dégradation des protéines en excès, pouvant entraîner des inflammations, tendinites, blessures à répétition...

    Au-delà de la quantité de protéines consommées, il est important de se focaliser aussi sur le moment auquel vous devez les consommer. Si un apport régulier est conseillé tout au long de la journée, il y a un moment privilégié pour une meilleure reconstruction de vos fibres musculaires.

    Le mieux : juste à la fin de l'entraînement

    Ce moment se situe immédiatement après l'arrêt de votre entraînement. Votre corps produit dès l'arrêt de l'effort une quantité importante d'insuline et d'hormone de croissance, qui doivent œuvrer à réparer les dégâts causés dans vos muscles. La nature est bien faite ! Mais afin d'en tirer le meilleur, l'idéal serait de lui apporter tout de suite les éléments dont elle a besoin.

    Et ce dont elle a besoin immédiatement, ce sont des protéines de bonne qualité, ainsi que des glucides, qui vont permettre une meilleure reconstruction musculaire. Vous pouvez vous faire plaisir avec un petit sandwich de pain blanc et jambon cuit. Vous pouvez y préférer un bol de lait avec un peu de chocolat ou un bol de fromage blanc avec du muesli.

    Un délai de moins d'une demi-heure après l'effort est idéal.

    Certains sportifs mangent sept, huit fois par jour

    En ce qui concerne le nombre de repas, on peut retrouver des sportifs mangeant jusqu'à sept ou huit fois par jour, certains se levant même la nuit pour ne pas passer plus de 5 ou 6 h sans apport.

    C'est intéressant de fractionner ses prises alimentaires pour obtenir une meilleure assimilation des aliments, mais il n'est pas utile, sauf si vous êtes à un niveau très élevé de pratique et avec des besoins très importants, de faire plus de 3 repas et 2 collations par jour.

    Enfin, il me paraît important de rappeler que vous devez obligatoirement estimer votre consommation spontanée avant de prendre un complément en tel ou tel nutriment (protéines, minéraux, vitamines,...)

    Les vitamines aussi ont une posologie

    De plus, les posologies sont finement calculées, étudiées, et il est important de savoir que toutes les vitamines et autres éléments importants pour le bon fonctionnement de l'organisme ont une dose quotidienne à ne pas dépasser.

    Parfois, modifier simplement la qualité des aliments concernés ou le moment de leur consommation peut suffire à obtenir les résultats recherchés. N'oubliez pas que la prise de masse musculaire nécessite un alimentation adaptée mais aussi et bien sûr une sollicitation musculaire en conséquence.

    Il est primordial de s'adresser à un entraîneur diplômé qui saura vous fournir un programme en fonction de vos possibilités, votre niveau technique et votre objectif.


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  •   Accord transatlantique : fin de l’exception démocratique

    Communiqué de presse commun Attac – Aitec (15/06/13)

    Les ministres européens du commerce ont donné mandat à la commission européenne pour négocier un partenariat avec les États-Unis, portant sur le libre-échange des biens, des services des capitaux, et surtout sur la suppression des normes et réglementations qui porteraient préjudice au commerce et à l’investissement des entreprises. La France a porté le principe de l’exception culturelle, qui pour l’instant et de manière très confuse, se trouve exclue des négociations, avec possibilité de rouvrir le dossier. Le processus est donc lancé.

    Les gouvernements ont accepté de négocier leurs choix agricoles et alimentaires, les services publics, les droits sociaux, les normes financières, les choix énergétiques et climatiques. Ils ont accepté de renoncer à la capacité politique de construire démocratiquement des normes, des règlements, et de la transférer aux entreprises et aux tribunaux ad hoc qui jugeront des litiges entre les entreprises, les États et les collectivités territoriales.

    Comme nous avons su le faire au moment de l’Accord Multilatéral de l’investissement, au moment de l’ACTA, nous refusons l’engagement dans un tel processus, et nous appelons à une mobilisation très large des mouvements sociaux et des élus, parlementaires et élus locaux, pour faire connaître ce processus qui se réalise dans l’opacité sur la plus totale et pour l’arrêter. Nous travaillons dans le même sens avec nos réseaux européens et internationaux.

    Attac France et AITEC,

    A Paris, le 15 juin 2013

    Adhérez, réadhérez à Attac : http://www.france.attac.org/adherer

      [ Si ce n'est pas une perte de souveraineté au profit des transnationales, de l'argent facile, des paradis fiscaux, et autres, qu'est-ce que c'est?

     La dérèglementation qui a fait tant de mal va être poussée encore plus loin, toujours au profit des mêmes.

     L'Europe va-t-elle se laisser déposséder du peu de souveraineté qui lui reste (et qu'elle bafoue allègrement en se laissant guider par les lobbyistes de tout poil) tout à fait officiellement? ]

      lavieenvert


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  • 5.07.2013

    C’est l’été, sortez vos feuilles d’eau !

    A vos feuilles d'eau!

     Cet été, pensez à la feuille d’eau pour vous hydrater dans tous vos déplacements : au bureau, sur la route, en voyage, à la plage, en soirée …

    Grâce à sa forme, elle trouve facilement sa place dans une poche !

    Créée par Philippe Starck pour France Libertés, la feuille d'eau est utile, pratique, économique, et permet de boire de l’eau partout, en préservant les ressources et l’environnement, en limitant les déchets non recyclables, en affichant sa sensibilité aux enjeux de l’eau dans le monde.

    La feuille d'eau, il y en a pour tous les goûts !

    Une feuille d'eau, quatre messages différents, que vous pouvez retrouver sur notre boutique en ligne.

    En achetant la feuille d'eau, vous devenez Porteur d'eau. Rejoindre la communauté des Porteurs d'eau, c’est nous aider à défendre l'eau comme bien commun de l'Humanité. L'accès à l'eau est un droit humain. Essentielle à la vie, l'eau ne doit pas être une marchandise.

    Où que vous soyez, prenez votre feuille d'eau en photo et partagez-là autour de vous pour passer le message : l'eau, bien commun de l'Humanité.

    En envoyant votre photo à France Libertés, vous contribuerez à agrandir notre base d’images collaborative. Vos illustrations nous permettrons d’appuyer nos prochaines campagnes de plaidoyer et de communication.

    Philippe Starck, Mélanie Laurent, agnès b, le Dalai Lama, Yann-Arthus Bertrand, Marianne Denicourt, Yannick Noah, Manu Chao, Tchéky Karyo, Jane Birkin, Titouan Lamazou, Dominique Issermann, Bertrand Delanoë, Marc Jolivet, Akhenaton, et 3 000 autres personnes en France…sont Porteurs d'eau.

    Rendez-vous sur notre boutique en ligne ! (sur le site de France Libertés)


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  • Guide de relaxation pour ceux qui n'ont pas le temps( henri BRUNEL)

    1996     138 p.   14 €

      Vingt-deux recettes "efficaces et goûteuses"

      Nul besoin de matériel spécifique, de posture compliquée ou de longue mise en condition. Les relaxations d'Henri Brunel se pratiquent où l'on veut, quand on veut: en voiture au bureau en attendant le bus ou le métro en promenade chez le dentiste en faisant ses courses... De l'insomnie aux problèmes de dos, de la fatigue aux douleurs d'estomac en passant par la migraine et l'hypertension, ces relaxations soulagent les maux du quotidien.

       Henri Brunel est ancien proviseur de lycée, il a été professeur de yoga pendant plus de trente ans.
    Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont

       -Restez zen : la méthode du chat (Seuil, 2002),

       -Les Plus beaux contes zen

       -Contes du chat maître zen (Calmann-Lévy, 1999 et 2004).

        -La relaxation pour tous 2004

     Voici un exercice extrait de ce guide:    

                   -RELAXATIONS LOCALES - Relaxation de la langue.

      "Le stress dont elle se plaint, et qui se manifeste au niveau du plexus solaire va être désamorcé ailleurs. La relaxation qui est une démobilisation des muscles volontaires peut concerner n'importe quel endroit du corps. Ensuite elle se propage dans tous les muscles volontaires et muscles lisses, comme ronds dans l'eau dans un étang. La langue qui comporte dix-sept muscles très actifs est un bon angle d'attaque, singulièrement quand l'on s'adresse à un bavard. Je lui souris avec toute l'affection que j'éprouve spontanément pour mes élèves de yoga, et je commence:

    - Imaginez le volume de votre cavité buccale, vous la voyez ? Détendez les mâchoires en bas, les dents doivent à peine s'effleurer, explorez avec la langue l'arrière des incisives, le palais rugueux près des dents et le voile si doux. Prenez conscience du volume de la langue, de son attache dans l'arrière gorge. Représentez-vous maintenant la masse tout entière de la langue de la base à la pointe, laissez-la s'affaisser, s'aplatir au fond de la bouche comme une sole échouée sur le sable du fond de l'eau. Sentez votre langue molle, chaude, indolente, amorphe. Résistez aux envies de l'agiter, maintenez-la avec patience étalée, calme, au repos*.

       Mme C. me regarde avec dans l'oeil une lueur bizarre, manifestement elle ne me croit pas. Mais elle n'ose me contredire et me quitte sur un salut courtois. Je ne revois Mme C... que plusieurs jours plus tard. Quand j'arrive à mon cours de yoga, elle pérore au milieu d'un groupe de dames, je m'approche sans bruit et je l'entends qui parle, qui parle... avec volubilité de la "relaxation de la langue" !

    - C'est extraordinaire, on peut la pratiquer en faisant ses courses, chez le médecin, en voiture, pas besoin de s'allonger sur un tapis.

    Je m'éloigne en tapinois, et je souris dans ma barbe. 

    * Un signal physiologique très net (un flot de salive envahit la bouche) annonce le début de la détente"

    Un deuxième extrait:

    "Le rire c'est la santé, proclamaient déjà les anciens. L'humanité sait cela depuis la nuit des temps.

    Chez les Indiens d'Amérique du Nord, Sioux, Apaches et autres Comanches, existaient des "clowns guérisseurs" dont la fonction était de faire rire périodiquement les autres membres de la tribu afin de chasser les mauvais esprits responsables des maladies. On rencontre des coutunes équivalentes chez la plupart des peuples primitifs. Et les rois avaient leur bouffon !

    Mais il s'agit du rire innocent, du rire plaisir, du rire complce, amical, contagieux, chaleureux, heureux. Non du rire dérision, du rire sarcastique, du rire "satanique" où l'emporte la joie de blesser autrui. Le rire de bon aloi, franc, ouvert, le rire plaisir libère les endorphines cérébrales qui sont notre morphine naturelle. Il permet d'apaiser la douleur, de diminuer les inflammations.

    Le rire ralentit le rythme cardiaque, fait baisser la tension artérielle, régularise la digestion, favorise le fonctionnement respiratoire, l'activité cérébrale, la disponibilité génitale. Le rire délivre de l'angoisse, qui étouffe, cerne, enserre par son action musculaire et respiratoire. Le rire parce qu'il rétablit l'équilivre rompu chez les angoissés entre le système sympathique et parasympathique est une arme radicale contre le stress."  

    Vivre le présent

    Voici un extrait du livre de Henri Brunel "La relaxation pour tous" :

    ""Attention ! Attention ! Soyez présent !" chantait l'oiseau de l'île heureuse, dont parle Aldous Huxley. L'attention posée sur la seconde fugace, le moment qui passe juste maintenant est le secret de cette relaxation. Non pas une attention crispée, mais souple, à la fois déterminée et sereine. Il suffit de se regarder dérouler les gestes du quotidien : se lever, s'asseoir, marcher, courir, prendre un livre... et le jeu du poignet et des doigts.

    "L'âge, écrit Paul Valéry dans ses Cahiers, l'âge donne valeur infinie à la goutte de l'instant". Cette phrase est datée de 1933. Le poète a 62 ans, il lui reste 13 années à vivre. Et vous ? Combien de temps pour jouir de la précieuse vie humaine, goûter le présent ?"


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  •   Le régime alimentaire européen n'est pas soutenable, car il requiert trop d'eau.

     

     Les produits alimentaires représentent en effet 84 % de l'empreinte en eau de l'Europe, d'après la revue Ecological indicators.

     

      En diminuant les consommations de viande, de graisses animales et de sucre, on pourrait réduire cette empreinte de 23 %.

      Un changement qui serait à la fois bon pour la ligne et pour l'environnement.

     Alternatives économiques (13 juin 2013)


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