•   SRI LANKA : L'ARMÉE SPOLIE DES FAMILLES DE LEURS TERRES AU PROFIT DES TOURISTES

       "APRÈS AVOIR ÉTÉ CHASSÉES DE LEURS VILLAGES, LES POPULATIONS SE RETROUVENT SANS ABRI ET SANS AUCUNE SOURCE DE REVENU" Le Vénérable Chandrarathana Théro du temple de Paanama

     

      Les faits

       Plus de trois cent cinquante familles de pêcheurs et de paysan-ne-s privées de cinq cents hectares de terres ancestrales, des maisons brûlées : depuis 2010 les forces de sécurité s'attaquent à des villages du district d’Ampara, sur la côte Est du Sri Lanka et privent arbitrairement ses habitant-e-s de leurs maisons et de leur unique moyen de subsistance.

      La raison : Un projet d'établissement d’un camp militaire et la construction d’un complexe touristique hôteliers.

      En 2013, ils-elles ont déposé un recours devant la Cour suprême pour attaque physique, incendie de maisons et de biens, expulsion forcée, accaparement de terres, destruction des moyens de subsistance, menace et intimidation.
       Mais, les juges ne sont toujours pas saisis de cette affaire.

      L’armée semble bénéficier d’une complète impunité.

        Allez sur le site Peuples Solidaires pour signer une pétition afin de les soutenir.

       Ne faites pas de tourisme dans des lieux volés à leurs habitants.


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    De la criée aux étals, sur la piste des arnaqueurs
     
    (Crédit photo : marc chaumeil - divergence)
    Mais comment diable un églefin peut-il être vendu comme un cabillaud ? De Boulogne-sur-Mer aux poissonneries, en passant par Rungis, les pros s’expliquent.

      Article publié dans le

    N° 55 - mars 2014 de Terra éco

    Poissons : fraude à l’étiquette

    La vie de votre filet d’églefin commence… quand le poisson qui le porte s’éteint. Pris dans les mailles d’un chalut, il heurte à peine le pont de sa nageoire que, déjà, son nom et son poids sont inscrits sur un sommaire papier. Une première étiquette en guise de passeport pour la terre ferme. Voilà notre poisson qui débarque à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), son identité en bandoulière. Il est 4 heures en ce matin de février et les caisses rouges s’alignent sous les lumières vives d’un hangar battu par le froid.

    Sur leur flanc, de nouvelles étiquettes précisent l’identité du bateau qui a pêché, le nom scientifique de l’espèce, sa taille estimée et sa qualité : E, A, B. Comprenez « extra », « standard », « second choix ». Une inspectrice vérifie les contenus des boîtes. Stylo et bloc-notes à la main, elle mesure et palpe les chairs pour vérifier leur calibre et leur tenue. Marc, acheteur pour une société de mareyage dunkerquoise, passe de caisse en caisse, balaie d’une main la couche de glace, jauge sa fraîcheur. Plus tard, dans une salle d’enchères, défilera la pêche du jour sur d’immenses écrans rouge et noir. Là, les doigts pressés sur son boîtier électronique, Marc tentera d’acheter, au meilleur prix, le poisson qui lui a fait de l’œil sous la halle.

    Mais où bigre est passé votre églefin ? En janvier, celui-là passait des mains du pêcheur à celui d’un mareyeur boulonnais pour 1,50 euro le kilo en moyenne. Son cousin, le cabillaud, s’échangeait pour 2,68 euros. Marc a-t-il un risque d’écoper de la mauvaise espèce et, au passage, d’encaisser l’écart de prix ? « Aucune chance », assure l’acheteur qui connaît la tête de sa poiscaille, au corps encore entier à ce stade de l’histoire. « Les mentions affichées doivent correspondre à ce qu’il y a dans les caisses, sinon le mareyeur a le droit de les refuser lorsqu’il revient chercher sa marchandise après la vente », explique Christophe Radenne, chargé du contrôle et de la qualité pour le From Nord, une organisation de patrons de pêche. Si des petites tensions émergent entre pêcheurs et mareyeurs, poursuit-il, c’est « sur le poids affiché sur la caisse » ou « sur l’interprétation des critères de qualité du produit ». Soit les fameux E, A ou B. Pour mettre les choses d’équerre, la criée de Boulogne s’offre désormais les services d’experts, comme cette inspectrice croisée dans la rumeur matinale. Elle ne jette pas non plus la pierre aux mareyeurs. Des problèmes de calibrage de poissons ou de poids des caisses ? «  Vous savez, les pêcheurs trient en mer. Avec les vagues, c’est difficile de peser ! Nous n’avons aucun problème d’espèce. Celle annoncée est toujours la bonne.  »

    Nettoyé, trié, étêté, fileté, pelé

    Pas de tromperie dans les halles à marée ? Au nez et à la barbe des mareyeurs, non : ils sont bougrement connaisseurs. Dans le dos aveugle de l’administration, en revanche, la chose est déjà arrivée. « Des exemples, on en a eu dans des criées françaises, lorsque des espèces à quotas très serrés étaient pêchées en surplus et que les pêcheurs les déclaraient sous un autre nom. Des captures de thon rouge ont, par exemple, été dénommées chinchards, un petit pélagique (en 2007, en Vendée, ndlr). Evidemment, entre un chinchard qui fait 30 g et un thon rouge qui pèse 30 kg… Ça a beaucoup fait rire la profession », lance Marie-Christine Monfort, consultante pour Marketing Seafood, une société qui planche sur la commercialisation des produits aquatiques. « Mais je crois qu’aujourd’hui dans les criées françaises ces fraudes restent limitées », estime l’experte. « Il arrive que des bateaux déchargent plus qu’ils ne le devraient. Ces poissons-là ne sont pas toujours rejetés en mer et sont rapportés sans être enregistrés. Mais c’est rare. Ça arrive peut-être une ou deux fois par an », jauge un mareyeur. La fraude aux quotas ? « Ce n’est pas l’habitude de nos bateaux », assure pour sa part Christophe Radenne, de From Nord. Et quoi qu’il en soit, l’« erreur » sera corrigée par les mareyeurs avant que le poisson ne poursuive sa route.

    Reprenons le sillage de votre églefin. A la sortie de la criée de Boulogne, il porte donc toujours son nom de baptême et arbore encore fièrement sa tête et ses nageoires. Que devient-il alors ? Des ateliers du mareyeur, il ne sort guère indemne. Là, il est nettoyé, trié, éviscéré, parfois étêté, fileté, pelé… avant d’être conditionné dans des caisses de polystyrène. Sa carte d’identité change de tête pour arborer les couleurs de la société de mareyage, mais les informations sur l’étiquette sont grosso modo les mêmes (noms français et latin, région de pêche, poids). C’est alors que, parfois réduit en filets, il atterrit au marché de gros de Rungis (Val-de-Marne), au sud de Paris.

    Contrôleurs et connaissance du métier

    3 heures du matin. Dans les allées du pavillon de la marée, un homme, cheveux gris et vastes épaules, navigue d’un grossiste à l’autre. Çà et là, il arrête son pas, négocie les prix d’un air goguenard. « Moi, je sais exactement combien je vais payer et lui sait exactement combien il veut me vendre », sourit-il, à l’approche d’un grossiste. Yves est poissonnier et pointe sa bobine sur les marchés de la région parisienne depuis des années. Les substitutions d’espèces à Rungis, il n’y croit pas, mêmes sur les filets prétaillés. Il y a les contrôleurs et la connaissance du métier. Une semaine plus tôt, un jour de marché, il avait mis côte à côte un filet de cabillaud et un autre d’églefin : « Vous voyez, celui-là a plus de stries. Le poissonnier qui ne sait pas faire la différence doit changer de métier ! »

    En revanche, dans les caisses achetées à son grossiste de Rungis se faufilent parfois des intrus. « Ce matin, dans une caisse de rougets-barbets, j’ai trouvé un petit rouget-grondin qui vaut 50 centimes contre 10 euros pour les barbets. Et le grondin ne s’utilise guère que dans les soupes. » Mais pas de risque, là non plus, de répercuter la tromperie sur le consommateur, les poissons n’ont pas du tout la même taille. Alors quid de votre églefin travesti en cabillaud ? L’homme l’avoue sans ambages : « Vous voulez savoir si je fais parfois passer l’un pour l’autre ? Oui, ça m’arrive. » Mais se justifie : « Je n’arnaque pas le client, parce que ce que je vends pour du cabillaud, je le fais au prix de l’églefin. Je ne fais pas de marge dessus. Ce n’est pas comme ceux qui vendent du merlan pour du cabillaud. »

    Pour sa défense, depuis que le cabillaud déferle de la mer de Barents, au nord de la Norvège , le prix de son filet a rejoint celui de l’églefin. Mais alors, pourquoi se risquer à troquer l’un pour l’autre ? « Parce que les gens préfèrent le cabillaud. J’essaye de leur apprendre petit à petit à manger d’autres poissons, mais c’est long. » « Les clients nous demandent du cabillaud, du cabillaud, du cabillaud, confirmera plus tard un restaurateur pris la main dans le sac. C’est difficile de les éduquer à autre chose. On a mis du rouget sur la carte, on a eu un mal fou à l’écouler. »

    L’argument revient souvent dans la bouche des autres professionnels démasqués par notre expérience. Comme cette patronne d’une poissonnerie parisienne qui a vendu du thon albacore pour du thon rouge à près de 40 euros le kilo. « C’est vrai, mais ce n’est pas une arnaque : ce que je fais passer pour du thon rouge, je le fais au prix de l’albacore. Les gens sont compliqués. Ils pensent que le thon albacore, c’est de la mauvaise gamme, mais il n’y a rien de mieux », souligne-t-elle. Une ligne de défense difficile à tenir quand on sait que le thon rouge s’est vendu en 2013 environ deux fois plus cher que l’albacore. « Quand il y a ce genre de fraude, c’est qu’il y a à gagner quelque part et le gain se fait souvent sur un écart de prix. Quand on a une espèce qui vaut 5 euros et une autre qui vaut 15 euros, ça peut être tentant de faire passer l’une pour l’autre », abonde Marie-Christine Monfort, de Marketing Seafood. Mais notre poissonnière prestidigitatrice a un autre argument : « Vous ne trouverez pas de vrai thon rouge en France ou alors à des prix exorbitants. Tout part au Japon. » Sur ce point précis, cette professionnelle a raison. Tous les échantillons de notre enquête notés « thon rouge » – sauf un – prélevés en poissonnerie ou en restauration sont sortis du labo sous une autre identité !

    « Des combines, il y en a 36 000 »

    L’arnaque – quand elle existe – viendrait bien de l’aval de la filière. « Des combines, il y en a 36 000, souligne une ex-poissonnière. On peut vendre du congelé pour du frais, des filets de tacaud pour du merlan, une sole de Dakar pour une sole commune. Vous savez, les poissonniers parient sur l’ignorance des consommateurs. Même si la filière s’est améliorée. » La poissonnerie, « c’est un métier de bouche, et ces métiers-là ont une histoire. Il y a des ficelles pour ne pas perdre la marchandise, améliorer ses marges, accorde Marie-Christine Monfort avant, elle aussi, de tempérer. Plus qu’une volonté délibérée, il y a une ignorance. Par exemple, si les poissonniers maintiennent leur affichage ‘‘ thon rouge ’’, c’est sans doute à cause d’un attachement à l’histoire. Dans les années 1970, on n’importait pas d’albacore frais. C’était du thon rouge. Alors ils continuent à appeler ça du thon rouge. La deuxième raison, à mon sens, c’est que l’albacore, dans le négoce international, s’appelle souvent du ‘‘red meat tuna ’’ ». Littéralement, du « thon à chair rouge ».

    C’est aussi à la maladresse et à l’ignorance que les grandes surfaces attribuent les anomalies repérées à leur rayon poissonnerie par notre enquête : « Il semblerait que ce soit une erreur d’étiquetage et une confusion entre les filets qui se ressemblent beaucoup (…). En tous cas, nous pouvons vous confirmer qu’il n’y avait pas de volonté de tromper le consommateur », précise Intermarché. « C’est difficile de vous dire où ça s’est passé, mais il est vraisemblable qu’il y ait eu une erreur humaine », se dédouane Monoprix (contactés, Carrefour et E.Leclerc n’ont pas répondu dans les délais impartis).

    Si les cerveaux de quelques poissonniers sont embués d’ignorance, ceux de certains restaurateurs flottent dans un brouillard opaque. Dans un resto du centre de Paris, de grandes tables familiales côtoient un tapis roulant où les plats se promènent. Là, un fish and chips de cabillaud s’est retrouvé estampillé « pagre ». Informé, le patron interroge son chef, qui secoue vivement la tête. Désormais, il ne met plus de cabillaud, mais du lieu noir dans les fish and chips dits « de pagre ». Ainsi démêlé, le méli-mélo frappe un patron aux doigts entortillés, dont les phrases s’échappent en volutes confuses : pas de volonté de s’empiffrer sur le dos du client, jure-t-il. Vrai pour l’échange pagre-cabillaud, les deux poissons se vendant ces derniers mois autour de 20 euros le kilo. En revanche, le lieu noir s’achetait en janvier à 14 euros le kilo à Rungis !

    Mais si les restaurateurs sont parfois négligents, c’est aussi parce que leurs obligations sont minces. Contrairement aux poissonniers qui sont forcés par la loi d’afficher sur leur étal les noms d’espèce, l’origine géographique du poisson et de sa naissance (élevé ou pêché), la restauration n’a que peu de contraintes. Elle doit seulement mentionner le nom du poisson et, pour le reste, être capable de dégainer l’étiquette de son fournisseur sur demande d’un client ou d’un inspecteur des fraudes.

    Mais quels sont les risques induits par la tricherie sur l’espèce ? Pas de risque sanitaire. « Mourir ou être très malade en ayant consommé des produits aquatiques est très peu courant. Il y a quand même quelques exceptions, comme le thon qui, mal conditionné, peut entraîner des pathologies graves. Ce n’est pas un risque lié à la dénomination, mais au mauvais traitement des produits », précise Marie-Christine Monfort. Le risque sur les ressources ? Non pour le thon rouge, remplacé par de l’albacore ou de l’obèse, les deux derniers étant moins menacés que le premier, qui a frôlé l’extinction il y a quelques années. Non encore pour la substitution églefin-cabillaud qui est, au vu des ressources, plutôt une bonne nouvelle : « Le stock d’églefins est plutôt bien géré par rapport au cabillaud. En mer du Nord et Atlantique Nord-Est, il est même en pleine capacité de reproduction », précise Nicolas Fournier, de l’ONG Oceana, partenaire de notre enquête. Mais une mauvaise dénomination, c’est aussi et avant tout de l’opprobre glacé versé sur le secteur.

    Le client et son ignorance

    A Boulogne, on s’agace. « La traçabilité est très bien faite, mais il y a toujours un moment où il y a un maillon faible et des gens qui le cassent volontairement. Ces tricheurs font beaucoup de tort à la profession », s’emporte un pro qui souhaite rester anonyme. Idem pour un autre acteur du secteur : « A notre niveau, on a la sensation qu’il y a des exigences énormes. La même information doit être entrée trois fois : sur le bateau, à l’arrivée au port et lors du premier achat par les mareyeurs. Ce sont des investissements lourds. Alors que les erreurs ou les fraudes se font plutôt au dernier moment. »

    Plus loin que la poissonnerie, c’est même le bout du bout de la ligne qui rend possibles les supercheries : le client et son ignorance. « On est en situation de dissymétrie d’information, décrypte Marie-Christine Monfort. On a d’un côté des gens qui savent beaucoup – les poissonniers – et d’un autre, le consommateur qui sait peu. » Et s’interroge moyennement. « Les gens mangent du poisson à longueur d’année, alors qu’il y a des saisons. Ils ne se posent pas la question », souligne le pro anonyme de Boulogne. Alors pour éviter la fraude, reste à rééduquer ces générations poussées loin des mers. Et pourquoi pas les convertir à d’autres espèces pour passer aux poissonniers l’envie de travestir un églefin en sexy cabillaud : « Il y a plein de poissons pas chers : la roussette, le tacaud, la daurade grise, assure notre ex-poissonnière. Il faut arrêter de manger tout le temps des filets de poissons blancs. »  

    La rédactrice :   Karine Le Loët

    Rédactrice en chef à " Terra eco"


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  •    La recette du smoothie vert aux orties

      C'est la saison des orties et des fruits rouges, pourquoi ne pas composer un smoothie vert (ou plutôt marron) pour se rafraichir, faire le plein de vitamines, découvrir des saveurs étonnantes, être original ?

       Voici une des nombreuses recettes qui existent pour le smoothie vert, une valeur sûre pour avoir la pêche et garder la ligne avant l'été... Buvez cela au petit déjeuner ou en cas de fringale !

    Pour 2 verres de smoothie vert:

    Ingrédients :

    • 150 gr d'orties fraichement ramassées
    • 1 banane
    • 250 ml de lait d'amande (ou un autre lait de votre choix)
    • 350 gr de fruits rouges (de votre choix)
    • Jus et zestes d'un citron
    • 1 petite cuillère à café d'extrait de vanille liquide
    • 1 cuillère à soupe de miel ou de sucre (ou plus si ce n'est pas assez sucré pour vous)

    Préparation :

    Une fois que vous avez cueilli les orties, rincez-les (elles vont alors commencer à perdre leur piquant) et coupez-les grossièrement.

    Mettez-les dans le blender avec tous les autres ingrédients et mixez pendant 1-2 minutes. Le fait de mixer les orties va leur faire totalement perdre leur côté piquant.

    Pour la présentation, ajoutez sur le bord du verre, après avoir servi, une fraise, ou deux trois myrtilles sur le dessus.

    Il est important de boire le smoothie vert (qui n'est d'ailleurs plus très vert !) immédiatement, pour profiter au mieux de tous ses bienfaits.

    Consommer ainsi des orties crues vous garantit d'en tirer le maximum de leurs vertus. Pur en savoir plus sur les orties, vous pouvez lire l'article de lauriane, diététicienne : Envie d'ortie ? sur Nouvelle Cuisine Bio.com

    Vous avez une recette de smoothie vert sous la main ? Partagez-la ! Nous la publierons sur notre site et vous pourriez gagner l'ebook "Les secrets des smoothies" !


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  •   La protéine indispensable

    Le collagène est une famille de protéines parmi les plus abondantes dans le corps. Avec l'âge, la biosynthèse de collagène s'affaiblit et le déficit se ressent fortement dans les articulations, les tissus et les os.

    En effet, à partir de 25 ans, l’organisme commence à perdre son collagène. La synthèse de celui-ci diminue de 1,5 % par an, en lien avec des facteurs génétiques et environnementaux. Ainsi, à 40 ans, le niveau des réserves de collagène corporel peut être réduit de 30 %, à 50 ans de 45 %, et à 60 ans de 60 %.

    La perte est manifeste quand le collagène régénéré n’est plus le même, ne reproduit plus le modèle idéal. Le stock diminue de plus en plus si rien n’est fait pour le reconstituer ou l’entretenir. Il est alors urgent d’en compenser les pertes.

    Le collagène sert à maintenir les éléments cellulaires ensemble. Il intervient dans la formation des tissus et organes, y compris :Le collagène sert à maintenir les éléments cellulaires ensemble. Il intervient dans la formation des tissus et organes, y compris :

    • les tendons ;  les ligaments ;   les cartilages ;  la peau ;  les ongles ; les dents ;  les cheveux ;
    • les vaisseaux sanguins ;  les organes internes ;
    • et tous les « tissus conjonctifs », à savoir ceux sont les tissus qui unissent, soutiennent, protègent et isolent les organes du corps.

    Par exemple, le collagène dans vos os et vos dents se lie aux sels minéraux – calcium et phosphate – pour former un matériau composite.

    Le collagène est donc un ingrédient majeur pour conserver la cohésion, l'élasticité et la fermeté du corps. Il permet aussi de régénérer les tissus du corps. Il vient contrer les signes habituels du vieillissement.

    Deux nouvelles épidémies : l'arthrose et l'ostéoporose

    En l'absence de collagène, les phénomènes de dégénérescence tendent à s'intensifier. Or on observe une hausse de l'incidence de l'ostéoporose et de l'arthrose, même chez les jeunes.

    Comment en est-on arrivé là ? Vous trouverez la réponse plus bas.

    En principe, le corps produit son propre collagène pourvu qu'il ait les ingrédients à disposition : acides aminés, silicium, vitamines et autres oligo-éléments. Avec l'âge, la synthèse de collagène se complique et demande plus d'effort. Même en fournissant à votre corps les vitamines et oligo-éléments nécessaires des fruits et légumes, vous risquez de manquer de collagène.

    Il faut donner un coup de pouce à votre organisme en lui apportant du collagène bio-disponible et assimilable.

    Où est passé le collagène ?

    Pour régénérer vos tissus, il faut sélectionner des aliments riches en collagène. Ce n'est pas un bol de riz complet, de la salade ou des haricots verts qui suffiront à refaire vos stocks. Vous trouverez plus de collagène dans un hot-dog ou une entrecôte frite !

    Mais les plats vraiment riches en collagènes sont tombés en désuétude pour la plupart. Ils ne correspondent plus aux standards de l'alimentation équilibrée.

    C'est la cuisine riche et consistante des plats en gelée. La gélatine naturelle est une forme de collagène. Aujourd'hui, tous les plats réputés riches en collagène sont consommés de façon exceptionnelle : l'os à moelle, le bouillon, les poissons entiers, la tête de veau, le pied de cochon, la poule au pot, les tripes, l'andouillette…

    Les jeunes générations sont devenues douillettes : plus question de manger le gras, le cartilage, la peau et les morceaux de viande coriaces qui demandent un tant soit peu à être mastiqués.

    Quant à récupérer les os et la carcasse d'un poulet pour en faire un bouillon afin d'en extraire tous les nutriments précieux, c'est pour eux une attitude de crève-la-faim à laquelle ils refusent de s'abaisser. « Ne te fatigue pas papa, j'ai des pizzas au congélateur ».

    Difficiles à manger, trop riches, trop lourds, hyper-caloriques, pénibles à digérer, les plats riches en collagène appartiennent à une autre époque : celle du travail physique aux champs et à la mine, celle où l'on marchait des heures à pied pour se déplacer, celle des maisons modestement chauffées. Une époque où le mode de vie intense nécessitait de manger beaucoup et d'exploiter les aliments jusqu'au bout pour reconstituer ses forces.

    La solution à cette révolution alimentaire

    L'impact de ce changement de régime sur la réserve de collagène dans le corps est dramatique. Ces nombreux cas d'ostéoporose et d'arthrose observés à tout âge ne surviennent pas par hasard. De même le vieillissement prématuré de la peau et des vaisseaux sanguins nécessite d'être inversé. Il faut que nos populations restaurent urgemment leurs apports en collagène.

    Une solution fiable consiste à prendre un complément pour garantir votre apport en collagène.

    L'utilisation de gélatine contre les problèmes articulaires et les maladies inflammatoires dégénératives est ancienne. De la médecine chinoise à Hildegarde de Bingen au XIIe siècle, on retrouve des remèdes à base de gélatine pour soigner les douleurs articulaires, améliorer la circulation sanguine, stopper les hémorragies [1]. (......)

      Bien à vous,

    Eric Müller  (Neo-nutrition)

      Sources :

    [1] Passeport Santé, Collagène


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  •  Ces aliments qui rendent dépendants (Médisite.fr)

      Chocolat, biscuits, café… difficile de s’arrêter ? Normal, certains aliments agissent comme des drogues… Et cela grâce aux ruses des industriels, qui à coup d’arômes et d’ajouts divers, stimulent insidieusement notre cerveau pour nous rendre accros !

    L’agroalimentaire nous rend accros

       C’est vrai, l’agroalimentaire ajoute à nos aliments des substances, qui bien qu’anodines à première vue... agissent comme de véritables drogues. Ce n’est pas un hasard si les fabricants mettent du sucre là où il ne devrait pas y en avoir : crudités, charcuterie, légumes surgelés préparés, bâtonnets de poissons, pizzas… Ce n’est pas un hasard non plus, s’ils ajoutent du sel et des lipides dans les plats cuisinés, au mépris de notre santé : jusqu’à 2 g aux 100 g (quand nous ne devrions pas dépasser 6 à 8 g par jour). La consommation de sucre stimule les centres du plaisir du cerveau (l’aire tegmentale ventrale et le noyau accumbens). Quant au sel et aux graisses, ils activent les récepteurs des papilles, et augmentent l’intensité du plaisir de manger ! Résultat : on devient dépendants ! 

    On nous mène par le bout du nez !

       L’addiction à un aliment passe aussi par son odeur ! Cette dernière, captée par les neurones olfactifs du nez, est transmise au cerveau (zone de l’hypothalamus latéral lointain), d’où est généré un message de plaisir. Conséquence : les industriels ne se privent pas pour ajouter de nombreux arômes (cuminaldéhyde pour le cumin, 1-octèn-3-ol du champignon, l-menthol de la menthe poivrée) dans les aliments (biscuit salés et sucrés, crudités, boisson, yaourt). Des aliments que l’on retrouve ensuite dans la grande distribution, mais aussi dans la restauration ou chez certains commerçants (boulangerie, charcuterie…). Et pour cause : le cerveau assimile goût et odeur. Résultat : le plaisir attaché à un produit nous revient en mémoire dès que nous humons son parfum.   
     

    Le café, puissant stimulant !

       Parce qu’il est riche en caféine, le café peut entraîner une vraie dépendance. "La caféine a des effets stimulants pour le cerveau", explique le Dr Patrick Serog, nutritionniste. En fait, cette substance de la famille des alcaloïdes (la même que celle de la nicotine et de la théine) active la libération de dopamine. Une molécule à l’origine de la sensation de plaisir. Résultat : plus on boit de café, plus on en a envie ! Quelle est la dose recommandée ? Pas plus de trois tasses de café par jour (Agence française de sécurité sanitaires des aliments).
     
     

    Biscuits et bonbons : pires que la cocaïne ?

       Biscuits et bonbons sont très riches en sucre. Résultat : ils exercent un fort pouvoir addictif sur le consommateur. Selon des chercheurs du CNRS, l’addiction au goût sucré serait même supérieure à celle de la cocaïne ! 94 des 100 rats qu’ils ont testés ont ainsi préféré une boisson sucrée à la drogue. Et le plus étonnant c’est que cette préférence pour le sucre a persisté malgré l’augmentation de la dose de cocaïne et après plusieurs semaines d’exposition. En fait, la consommation de sucre stimule les zones du cerveau associées à la sensation de plaisir, les récepteurs dit "opioïdes" (les mêmes que pour les drogues).

    Chocolat : il rend vraiment dépendant !

      "On peut avoir envie de manger du chocolat parce qu’il fait du bien, qu’il calme les angoisses et les pulsions", explique le Dr Patrick Serog, médecin nutritionniste. Le hic c’est qu’il faut réussir à ne pas dévorer toute une tablette… Parce que plus on en mange, plus notre taux de béta-endorphines (hormones opiacées impliquées dans la sensation de plaisir) augmente. Le chocolat est aussi riche en sucre (surtout celui au lait) et en graisse (surtout le chocolat noir) ce qui lui confère son goût intense et savoureux et renforce son pouvoir addictif ! Enfin, le chocolat contient à de très faibles doses des cannabinoides, des substances chimiques présentes aussi dans le cannabis. 

    Les biscuits apéritifs : irrésistibles !

       95 % des ménages français achètent des biscuits apéritifs à raison de 2 kilos par habitant et par an. Cette consommation en augmentation régulière est préoccupante parce que ces produits sont surtout constitués de sel (parfois jusqu’à 1 g/100 g) et de graisses. Or, "le sel excite l’appétit et favorise la consommation de tous les aliments", explique le Dr Patrick Serog, nutritionniste. Quant aux gras, "il transporte les arômes de l’aliment ce qui renforce la sensation de plaisir", précise le spécialiste. Résultat : quand on met la main dans un sachet de biscuits apéritifs, on a vraiment du mal à s’arrêter !

    Jus de fruits : l’organisme s’y habitue

      Parce qu’ils sont riches en fructose, les jus de fruits peuvent nous rendre accros ! Ce sucre stimulerait les zones du cerveau associées à la récompense et au plaisir. Or "le fructose est encore plus sucrant que le saccharose présent dans les sodas", souligne le Dr Patrick Serog, nutritionniste. Cela signifie-t-il qu’il est encore plus addictif ? "Non, ce sont des addictions différentes. Le goût du fructose n’est pas le même que celui du saccharose", répond le spécialiste. En clair, il y a des accros au saccharose et d’autres au fructose.

    Haro sur la restauration rapide !

      Hamburger, beignets de poulet, frites… Parce qu’ils sont très riches en graisses, en sel, et en sucre, ils peuvent nous rendre accros ! Le Dr John Hoebbel (université de Princeton, Etats-Unis) et la neuroscientifique Ann Kelley (université du Wisconsin, Etats-Unis) ont ainsi démontré que la consommation de ce type d’aliments activait le système dopaminergique, responsable de la sensation de plaisir. Conclusion : plus on en mange, plus on en a envie !    

    Les produits moins chers sont-ils plus addictifs ?

       Un consommateur sur deux estime que les produits "premiers prix" sont de qualité égale à ceux des marques connues (Credoc). Par ailleurs d’après une étude publiée dans les Cahiers de la nutrition et de la diététique (2007), les produits moins chers ne sont pas plus gras ou plus sucrés que les autres (196 produits testés). Certes, mais les informations concernant la qualité des lipides et des glucides des aliments "premier prix" sont souvent imprécises, voire inexistantes… Et n’oublions pas que le prix d’un produit est fixé en fonction de ses ingrédients. Or, il est moins coûteux pour un fabricant d’ajouter des graisses, du sucre ou du sel (qui en excès peuvent entraîner une réelle addiction), plutôt que d’augmenter la quantité de protéines ou de fibres... 

    Pourquoi les sodas font du bien…

       Savez-vous ce que contient une canette de soda ? Environ sept morceaux de sucre et 40 mg de caféine. Or, l’ingestion de ces deux composants favorise comme l’alcool la libération de la dopamine, une molécule responsable de la sensation de plaisir. Résultat : on augmente sa consommation de sodas parce que ça nous fait du "bien" et on devient accro ! Heureusement, comme le souligne le Dr Patrick Serog, nutritionniste, "les gros consommateurs de sodas, c’est-à-dire ceux qui consomment plus de deux litres de sodas par jour, sont rares".   

    Des colorants qui boostent les achats ?

       Du jambon rose, du beurre jaune… Aucune étude n’a prouvé les effets addictifs des colorants, mais il est clair qu’ils influencent nos achats. La vue étant l’un de nos sens les plus développés, il n’y aurait rien d’étonnant à ce que nous achetions des produits attirant davantage l’attention… Les couleurs vives sont immédiatement interprétées par le cortex cérébral et rapprochées des couleurs enregistrées dans l’enfance. On nous apprend petit qu’une cerise est rouge, qu’un abricot est orange… Résultat : quand on choisit une glace à ces parfums, on opte pour la plus rouge ou la plus orange. Ce n’est pas un hasard si, surtout dans la grande distribution, de nombreux aliments sont teintés : pâtes, yaourt, fruits au sirop, plat préparé, biscuit apéritif, confiserie !   

    L’alcool : une double dépendance

       L’alcool est considéré comme une drogue parce qu’il agit comme tel. Il favorise la libération dans le cerveau de la dopamine. Or cette substance chimique est associée à la sensation de plaisir. Elle entraîne donc une dépendance psychique (l’impression passagère de se sentir mieux) et physique (l’arrêt de sa consommation entraîne des tremblements, une augmentation de la sudation…). A noter : l’OMS recommande de ne pas dépasser trois verres d’alcool par jour pour les hommes et deux pour les femmes.

     

    Addiction : il y a des solutions !    

    Le seul moyen de ne plus être accro, c’est de ne pas résister à ses envies ! Surprenant ? Et bien non ! "Pour réussir à se défaire d’une dépendance à un aliment (attention, ça ne marche pas pour l’alcool), il faut ritualiser sa consommation", conseille le Dr Patrick Serog. En clair, pour se défaire par exemple d’une addiction au chocolat, mangez-en une barre individuelle (30 g) tous les jours et suivez cette recommandation à la lettre ! Surtout quand vous n’en avez pas envie ! "L’addiction diminuera petit à petit", confirme le Dr Patrick Serog.

    Sources

    - "Savoir manger, le guide des aliments 2008-2009", Dr Philippe Cohen et Dr Patrick Serog, Flammarion, 2008. - "Comment perçoit-on les goûts et les odeurs des aliments ?", Institut national de la recherche agronomique (INRA), 2007. - "Additifs et arômes alimentaires", Centre national de la recherche scientifique (CNRS). - "Intense Sweetness Surpasses Cocaine Reward", Magalie Lenoir, Fuschia Serre, Lauriane Cantin, Serge H. Ahmed, 2007. - "L’alimentation équilibrée", Vidal, 2008 - Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa).

       

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