• Je veux être un jeune centenaire (Dr J. P. WILLEM)

    2013    367 p.  23 € 

       Fort de toutes ses connaissances, le Dr. Willem consacra une partie de son temps à la recherche, tentant d améliorer les résultats obtenus dans les pathologies graves. Ainsi, depuis une trentaine d' années, il met au point ses propres protocoles de traitement s'intéressant particulièrement aux pathologies pour lesquelles la médecine allopathique ne donne pas de résultats : les cancers, le sida, la sclérose en plaques et les maladies auto-immunes, les fibromyalgies, les eczémas rebelles, les maladies cardio-vasculaires, les hépatites chroniques, les migraines, les problèmes de cholestérol, les troubles hormonaux...
     C'est la synthèse de son travail qu'il nous présente dans cet ouvrage. Les patients y trouveront une mine d'informations sur les origines de leurs soucis de santé et, surtout, les remèdes à ces maux...

      Toutes les grandes pathologies sont abordées avec la cause des maladies, les caractéristiques, les préventions, les analyses spécifiques pour chacune d entre elles et la parade thérapeutique qui exploite la panoplie des médecines naturelles :
    Le phénomène dû au vieillissement
    Les pathologies cardiovasculaires (HTA, infarctus, AVC)
    Les pathologies digestives (gastrite, colite, reflux gastro sophagien, Crohn, recto colite)
    Les pathologies hormonales (ménopause, andropause, fibrome, hypertrophie de la prostate, impuissance...)
    Les pathologies auto-immunes : 6 millions de Français en sont atteints
    Les pathologies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, S.E.P, SLA, Myasthénie)
    La dépression, le diabète, les pathologies de la thyroïde, l'ostéoporose, l'obésité, les infections, le cancer, l'arthrose.

      Pour cela, il donne l'ensemble des analyses à effectuer pour apprécier l'état de santé, chaque test pouvant désigner une faille survenue dans l'organisme.
      A partir des milliers de cas étudiés, on a observé que le fait de booster l'mmunité et de renforcer les métabolismes avec des enzymes permettait de mettre à l'abri, ou de neutraliser toute pathologie.
    Ainsi en parcourant ce livre, chacun d'entre vous y trouvera un guide qui vous accompagnera peut-être jusqu à... 100 ans.

      Le Dr Jean-Pierre WILLEM est chirurgien et anthropologue. Il a fondé et dirige les « Médecines aux pieds nus », une association humanitaire recourant à l'ethnomédecine et aux plantes médicinales. Il est l'auteur de plusieurs best-sellers.


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  •  

    Ecoutez-le, ce vieil instit, donnant à ses petits enfants une leçon de vocabulaire sur les cris des animaux :
     " LA MESANGE BLEUE ZINZINULE"..!!!

    "Tu le sais, bien sûr depuis longtemps, le coq chante, cocorico, 

    la poule caquette, 

    le chien aboie quand le cheval hennit 

    et que beugle le bœuf et meugle la vache, 

    l'hirondelle gazouille, 

    la colombe roucoule et le pinson ramage 

    Les moineaux piaillent, 

    le faisan et l'oie criaillent quand le dindon glousse 

    La grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse 

    Et le chat comme le tigre miaule, 

    l'éléphant barrit, 

    l'âne braie, mais le cerf rait 

    Le mouton bêle évidemment et bourdonne l'abeille 

    La biche brame quand le loup hurle. 

    Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu ? 

    Que le canard nasille, les canards nasillardent ! 

    Que le bouc ou la chèvre chevrote 

    Que le hibou hulule mais que la chouette, elle, chuinte 

    Que le paon braille, 

    que l'aigle trompète 

    Sais-tu ? 

    Que si la tourterelle roucoule, 

    le ramier caracoule et que la bécasse croule 

    que la perdrix cacabe, 

    que la cigogne craquette et que si le corbeau croasse, 

    la corneille corbine et que le lapin glapit quand le lièvre vagit. 

    Tu sais tout cela ? Bien. Mais sais-tu, sais-tu ? 

    Que l'alouette grisole, 

    Tu ne le savais pas. Et peut-être ne sais-tu pas davantage 

    que le pivert picasse 

    C'est excusable ! 

    Ou que le sanglier grommelle, 

    que le chameau blatère 

    Et que c'est à cause du chameau que l'on déblatère ! Tu ne sais pas non plus peut-être 

    que la huppe pupule 

    Et je ne sais pas non plus si on l'appelle en Limousin la pépue Parce qu'elle pupule ou parce qu'elle fait son nid avec de la chose qui pue. Qu'importe ! Mais c'est joli 

    : la huppe pupule ! 

    Et encore sais-tu ? Sais-tu 

    que la souris, la petite souris grise: Devine ! La petite souris grise chicote. Avoue qu'il serait dommage d'ignorer que la souris chicote et plus dommage encore de ne pas savoir, 

    que le geai, Que le geai cajole !" 

    Faire suivre sinon nous oublierons cette belle langue dont finalement , nous ne savons plus grand chose !!! 


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  •  Les édulcorants artificiels pourraient favoriser les maladies et l'intolérance au glucose

     04 novembre 2014, 18 h 15

    edulcorants artificielsEdulcorants en comprimés
    © Frédéric Bisson

      Les édulcorants artificiels ont le vent en poupe : censés remplacer avantageusement le sucre, sans en avoir les inconvénients, on les retrouve depuis quelques années dans les yaourts sans sucre et de nombreux plats de régime. On dit qu'ils aident à perdre du poids et à prévenir le diabète, mais ils pourraient en réalité accélérer le développement de l'intolérance au glucose et de maladies métaboliques. Ils font cela d'une manière surprenante, en changeant la composition et le fonctionnement de la flore intestinale, l'importante population de bactéries qui se trouve dans les intestins. Ces découvertes, résultats d'expériences faites sur des souris et sur des humains, ont été publiées dans la revue Nature.

    Sucralose (splenda), Aspartame, Néotame, Acésulfame, Saccharine, Cyclamate... Ces édulcorants artificiels ont envahi nos produits alimentaires en remplacement du sucre considéré dorénavant comme une bête noire. Résultat : des milliers de boissons (notamment les sodas), desserts, préparations culinaires, céréales, plats préparés, yaourts, chewing-gum (gommes à mâcher), édulcorants de table ou "sucrettes"... intégrent dans leur composition des édulcorants artificiels de plus en plus controversés suspectés de contribuer à l'épidémie d'obésité et de diabète qui se répand actuellement dans de nombreux pays.

    Ainsi, le docteur Eran Elinav du département d'Immunologie de l'Institut Weizmann (Israel), a mené avec le professeur Eran Segal, du département d'Informatique et de mathématique appliquée, une étude sur l'utilisation généralisée d'édulcorants artificiels dans les boissons et dans la nourriture.

    Pendant des années, les chercheurs ont eu du mal à comprendre le fait que les édulcorants artificiels non caloriques semblent ne pas aider ceux qui les utilisent à perdre du poids, et certaines recherches ont même suggéré qu'ils pourraient avoir un effet opposé. Ils ont découvert que les édulcorants artificiels, même s'ils ne contiennent pas de sucre, ont un effet direct sur la capacité du corps à utiliser le glucose. Or, l'intolérance au glucose – dont on considère généralement qu'elle se déclare lorsque le corps n'est pas capable de réagir à de grandes quantités de sucre dans le régime alimentaire – est le premier pas vers le syndrome métabolique et le diabète de l'adulte.

    Les édulcorants artificiels perturbent la flore intestinale des souris

    Les scientifiques ont donné aux souris de l'eau contenant les trois édulcorants artificiels les plus couramment utilisés, en quantités équivalentes à celles qui sont autorisées par la Food and Drug Administration. Ces souris ont développé une intolérance au glucose, par rapport aux souris qui boivent de l'eau, ou même de l'eau sucrée. Les répétitions de cette expérience avec différents types de souris et différentes doses d'édulcorants ont donné les mêmes résultats : ces substances ont en quelque sorte induit l'intolérance au glucose.

    Les chercheurs ont ensuite étudié une hypothèse selon laquelle le microbiote intestinal (= flore intestinale) est impliquée dans ce phénomène. Ils ont pensé que les bactéries pourraient réagir à de nouvelles substances telles que les édulcorants artificiels que même le corps n'identifie pas comme « nourriture ». De fait, les édulcorants artificiels ne sont pas absorbés dans l'appareil digestif, mais en le traversant, ils rencontrent des milliards de bactéries dans le microbiote intestinal.

    Les chercheurs ont traité les souris à l'aide d'antibiotiques afin de détruire la plupart de ces bactéries intestinales, ce qui a eu pour conséquence de supprimer complètement les effets des édulcorants artificiels sur le métabolisme du glucose. Ils ont ensuite transféré à des souris sans germes le microbiote provenant de souris consommant des édulcorants artificiels, ce qui a eu pour résultat une transmission complète de l'intolérance au glucose aux souris receveuses. Ceci était en soi une preuve concluante que des changements chez les bactéries intestinales sont directement responsables des effets néfastes sur le métabolisme de leurs hôtes. Le groupe a même découvert que le fait d'incuber le microbiote à l'extérieur du corps, avec des édulcorants artificiels, était suffisant pour induire l'intolérance au glucose chez les souris stériles. Une caractérisation détaillée du microbiote chez ces souris a révélé de profonds changements chez leurs populations bactériennes, qui comprennent de nouvelles fonctions microbiennes connues pour induire une tendance à l'obésité, au diabète et à des complications de ces problèmes chez la souris et chez l'homme.

    Le microbiome humain fonctionne-t-il de la même manière ?

    Les docteurs Elinav et Segal ont aussi trouvé un moyen de répondre à cette question. En premier lieu, ils ont examiné des données recueillies par leur Personalized Nutrition Project, la plus grande tentative jusqu'à présent pour trouver un rapport entre la nutrition et le microbiote chez l'homme. Ils y ont découvert une importante relation entre la consommation autodéclarée d'édulcorants artificiels, les configurations personnelles de bactéries intestinales et la tendance à l'intolérance au glucose. Ils ont ensuite fait une expérience contrôlée, en demandant à un groupe de volontaires, n'ayant pas l'habitude de manger ou de boire des aliments artificiellement sucrés, d'en consommer pendant une semaine, et ensuite d'effectuer des analyses de leur taux de glucose et de la composition de leur flore intestinale.

    Les résultats ont montré que beaucoup de volontaires (mais pas tous) ont commencé à développer de l'intolérance au glucose après exactement une semaine de consommation d'édulcorants artificiels. La composition du microbiote intestinal a expliqué la différence : les chercheurs ont découvert deux populations différentes de bactéries intestinales, l'une induisant l'intolérance au glucose lorsqu'elle est exposée aux édulcorants, et l'autre n'ayant aucune réaction. Le docteur Elinav pense que certaines bactéries présentes dans les intestins de ceux qui développent l'intolérance au glucose réagissent aux édulcorants chimiques en sécrétant des substances qui provoquent alors une réaction inflammatoire semblable à une surdose de sucre, ce qui stimule des changements dans la capacité du corps à incorporer le sucre.

    Le docteur Segal explique : « Notre rapport avec nos propres mélanges individuels de bactéries intestinales est un facteur qui joue un rôle déterminant sur l'influence de l'alimentation sur notre santé. Il est particulièrement intéressant de trouver le lien entre l'utilisation d'édulcorants artificiels – au moyen des bactéries de nos intestins – et la tendance à développer les maladies qu'ils sont censés empêcher. Ceci fait appel à une réévaluation de la consommation massive actuelle et non surveillée de ces produits. »

    Une étude réfutée par les professionnels des édulcorants

    Dans un communiqué relatif à la publication de cette étude, l'Association internationale des édulcorants (ISA) "réfute fermement les allégations formulées dans l'étude de Suez et al. Il existe un large faisceau de preuves scientifiques qui démontrent clairement que les édulcorants basses calories ne sont pas associés à un risque accru d'obésité et de diabète, tout comme ils n'ont pas d'effet sur l'appétit, le niveau de glucose dans le sang ou le gain de poids."
    Evidemment, nous ne pouvions attendre d'autre réaction de la part de ceux qui s'enrichissent en produisant ces composés chimiques controversés mais très lucratifs.

    Au contraire, l'étude de l'Institut Weizmann apporte de nouveaux éléments à charge contre les édulcorants artificiels qui n'existent que pour servir la logique de l'agrobusiness, trop heureux de profiter de notre incapacité à modérer et penser notre consommation alimentaire au quotidien.

    Référence

    Artificial sweeteners induce glucose intolerance by altering the gut microbiota - Nature 514, 181–186 (09 October 2014) doi:10.1038/nature13793

    Auteur

     Christophe Magdelaine / notre-planete.info - Tous droits réservés


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