•  Donnez-nous une leçon

    (Crédit photo : Gregory Tonon - flickr)
    Terra responsable - Rois de la bricole, amoureux du « Do it yourself » et champions des fourneaux, il est l’heure de livrer vos meilleurs trucs. Et, comme nous ne sommes pas vaches, nous ouvrons le bal.

    Lecteurs assidus de Terra eco, vous connaissez moult gestes et combines pour protéger l’environnement, tout en rembourrant votre porte-monnaie. Et ce n’est pas toujours aussi simple que de couper l’eau quand on se brosse les dents. Il faut parfois qu’un proche vous montre la voie. Ainsi, c’est un ami qui m’a fait découvrir une méthode de Sioux pour démarrer un barbecue en utilisant le minimum de papier et sans recourir à des allume-feux bourrés de produits chimiques. Parfois, la solution se trouve sur Internet. C’est en cherchant sur des forums que j’ai pu découvrir comment fabriquer un lombricomposteur avec des bacs à poissons en polystyrène récupérés à la fin d’un marché. Aujourd’hui, de petits vers dévorent mes déchets dans mon placard à balais, et je fais forte impression à chaque barbec’ !

    Jean troué et sac à main

    L’échange de connaissances et d’astuces est un moyen aussi efficace que sympathique de réduire l’impact de nos modes de vie. Nous souhaitons faire de la communauté des « Lecteurs responsables » un lieu de partage des savoirs et des savoir-faire. Rois de la bricole, amoureux du « Do it yourself » et champions des fourneaux, nous avons besoin de vous. Vous êtes capable de recycler un jean troué en sac à main ? Vous connaissez un moyen de réparer les cafetières ? Vous êtes un pro de la déco en bois flotté ? Vous savez quand planter les fraisiers ou comment cuisiner les panais, les rutabagas et les scorsonères livrés par les Amap ? Dévoilez-nous sans tarder vos bonnes idées. Envoyez-nous vos astuces à l’adresse suivante : vostuyaux@terraeco.net

    En quelques mots, décrivez-nous les étapes, le coût et les outils nécessaires, si besoin à grand renfort de photos ou de dessins. Nous les publierons sur ce blog. Et, pour montrer la voie, ce sont les journalistes de Terra qui présenteront les premiers leurs astuces. A commencer, en exclusivité mondiale, par la fameuse méthode du démarrage du barbecue dite du puits magique. Ensuite, ce sera à votre tour. Et, puisque nous sommes pas vaches, les dix premières réponses seront récompensées (1). —

    (1) Par – au choix – un abonnement électronique à « Terra eco », un DVD du documentaire « Le monde selon Monsanto », de Marie-Monique Robin, ou par un exemplaire du livre Terra Madre (Editions alternatives, 2012), de Carlo Petrini, ou de Le nucléaire, une névrose française (Les Petits matins, 2012), de Patrick Piro.

    terraéco.net


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    (Crédits illustrations : Erik Johansson pour « Terra eco » et Jean Lecointre pour « Terra eco » )
    Ordinateurs, téléviseurs, joujoux électroniques… La mort leur va si bien, si vite. Alors, plus neufs et plus beaux, nous les rachetons. Bien contents parfois, bien obligés souvent. Plongée au cœur de l’obsolescence de nos appareils, programmée… ou pas.
               
    Article publié dans le

    N° 35 - Avril 2012

    Naître pour mourir. C’est le triste sort réservé à toute chose sur Terre. Amen. Le problème, c’est quand notre société technicienne accélère le phénomène. Nous en sommes tous responsables : que ceux qui se précipitent sur le dernier iGadget ou se battent aux soldes H&M se confessent. Mais ce péché capital – l’envie – est magistralement entretenu. Par la publicité, d’abord : en 2010, les annonceurs ont dépensé 30,7 milliards d’euros, soit 4,5 fois plus que le budget du ministère de la Culture. Il est ensuite orchestré par les « progrès » technologiques incessants : on peut ainsi penser que la tablette est un petit pas pour Apple et un grand Palm pour l’humanité. Ou l’inverse. Il est enfin prévu par l’obsolescence de nos objets, dont les durées de vie sont savamment calculées. Si pour les entreprises, « l’obsolescence programmée » est un mythe, alors c’est celui de Sisyphe. Les témoignages recueillis par Terra eco le montrent : pour faire tourner la machine, nous sommes condamnés à éternellement racheter nos rochers.

    Cela n’a pas toujours été ainsi. Et cela aurait pu ne jamais arriver. C’est ce que nous avons imaginé avec l’« uchronie », l’histoire alternative que nous vous livrons. Dans des années 1950 imaginaires, où les « Mad Men » n’existent pas car le premier choc pétrolier a ruiné la société de consommation, la France interdit l’obsolescence programmée, encadre la publicité, et se tourne résolument vers l’économie de fonctionnalité. Las, aujourd’hui, il faut faire contre mauvaise fortune bon cœur. Grâce à Internet et aux TIC, les technologies de l’information et de la communication, notamment. Ce sont certes des boulets, mais ils libèrent aussi l’intelligence collective. Notre boîte à outils propose des forums pour réparer les objets, des sites pour leur offrir une deuxième vie, des idées sur l’écoconception… Pour remettre un peu d’air frais, en ligne et dans la rue, dans notre consommation. « Il faut imaginer Sisyphe heureux », écrivait Albert Camus en 1942. —


    SOMMAIRE

    ENQUÊTE Votre machine à laver entre la vie et la mort Entre lente disparition des réparateurs, pratiques douteuses et pub, les moyens des fabricants ne manquent pas pour faire repasser le consommateur à la caisse.
    FICTION Et si la France des années 1960 avait inventé le partage… En plein choc pétrolier, la France s’engage contre l’obsolescence programmée et le gaspillage. Journaliste, Pénélope enquête sur un scandale chez Renault.
    PRATIQUE Nos trucs pour tirer vos objets en longueur Avis aux petits malins, aux courageux et aux consommateurs responsables. Repriser ses chaussettes, coréparer son frigo ou prôner le partage de perceuse, tout cela est possible.
    REPÈRES Combien ça dure chez vous ? Petit tour d’horizon des équipements du quotidien et de leur espérance de vie dans vos foyers.

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    Les rédacteurs :
    Simon Barthélémy    Louise Allavoine

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  • Devenez grand chef en cuisinant vos restes, épisode II

     
     
    (Crédit photo : Wesleynitsckie - flickr)
    « Terra eco » n’en finit pas de déguster les restes. Cette semaine, nous vous proposons un buffet lendemain de fêtes, façon mezze ou tapas, complètement récup, à 0 euro.

    Vous pouvez aussi les appeler soupes froides ou gaspachos. Mais le principe est toujours le même : des fruits et légumes qu’on passe au blender et qui se transforment en une boisson mousseuse. Avec les restes de salade de fruit de la veille c’est impeccable. Ça marche aussi parfaitement avec les reliquats de la salade fenouil/orange arrosée d’huile d’olive (un must en hiver). Les tronçons de carottes et de céleri servis à l’apéro n’ont pas trouvé preneurs ? Hop, dans le blender. On leur ajoute un bon jus de pomme, éventuellement une tranche de gingembre frais… Voilà de quoi réveiller les papilles de vos invités.

    Entrée : Des rillettes de poisson ou une tarte à tout

    Avec les restes de poissons gras du type saumon, maquereau ou thon, c’est toujours impeccable. On émiette le poisson avec une fourchette, on lui ajoute un peu de yaourt (version light) ou du fromage frais, éventuellement des épices, des herbes fraîches, une cuillère de moutarde… On touille bien et on présente dans un bocal en verre avec des croûtons de pain (du pain rassis bien sûr, que vous aurez fait griller).

    Vous n’avez pas de restes de poisson ? Place à la tarte à tout ! Prenez votre base préférée. Pour la pâte, on a un gros penchant pour la version à l’huile d’olive. On mélange 150 g de farine et 3 cuillères à soupe d’huile, on sable avec les doigts, on ajoute un peu d’eau pour mélanger la pâte et voilà. Elle est délicieuse, inratable et très rapide à faire. Elle a d’ailleurs la faveur de bon nombre de blogueuses ces dernières années. C’est le cas de Clotilde de Chocolate and Zucchini. Ensuite ? Vous étalez, vous parsemez de ce que vous avez sous la main (morceaux de viandes, de légumes, de fromage…), vous mélangez 2 œufs et un peu de lait (de vache ou d’avoine, de soja, de riz pour jouer la carte végétarienne jusqu’au bout) et/ou de crème. Versez et au four jusqu’à ce que ce soit doré.

    Toujours pas convaincu ? Notre cake à trois fois rien va vous faire succomber. Même principe que pour la tarte à tout. On prend une bonne base de cake salé. Celle végétarienne et impeccable de la blogueuse Cléa par exemple (oui, encore elle !). On fouille son frigo à la recherche des petits rien qui traînent et dont on ne sait pas quoi faire. On coupe en petits bouts. On ajoute selon l’humeur des herbes fraîches, des épices, de la moutarde.

    Plat : De l’art de faire des boulettes et des croquettes de poisson

    Quand Albert Cohen décrit dans Le Livre de ma mère, sa maman cuisinant pour son fils chéri des boulettes de viande, c’est à pleurer non ? Rappelez-vous : « De temps à autre, elle allait à la cuisine faire, de ses petites mains où brillait une auguste alliance, d’inutiles et gracieux tapotements artistes avec la cuiller en bois sur des boulettes de viandes qui mijotaient dans le coulis grenat des tomates. » Sur les boulettes, on pourrait écrire une encyclopédie. D’ailleurs, la littérature culinaire est foisonnante sur le sujet. Jugez plutôt. Et bien sûr, elles sont idéales pour accommoder les restes. Le magazine Elle a d’ailleurs consacré un dossier sur la question, où tout est dit. Il ne vous reste plus qu’à hacher menu les restes de la veille, jouer à rouler entre vos paumes la pâte, à cuire et enfin à planter sur votre boulette une belle pique pour que les convives puissent s’en régaler avec les doigts.

    Maintenant place aux croquettes. J’en connais qui exagèrent volontairement les doses de purée pour être sûr qu’il y en aura encore le lendemain pour cuisiner ces croquettes. Il vous faut donc un reste de purée bien ferme, en principe de pommes de terre mais ça marche très bien aussi avec le céleri rave, les panais, les courges… On ajoute un œuf, deux ou trois cuillères de farine (selon la consistance), de l’ail et du persil haché. On forme des croquettes ovales, on les roule dans la farine et on les fait dorer doucement à la poêle. Avec une salade frisée, c’est irrésistible.

    Fromage : Une pincée inventivité

    Vous avez prévu vraiment large pour le plateau de fromage de la veille ? Voici deux options fruitées pour donner une seconde jeunesse à ces frometons plus très présentables :

    - 1) La mini brochette. On choisit les pâtes dures, on les coupe en dés et on les associe, en les enfilant sur une petite pique en bois, avec un grain de raisin, une figue sèche, un tronçon de pomme, de poire…

    - 2) Le gratin. Que les puristes nous pardonnent, mais des lamelles de camemberts entrecoupées de lamelles de pommes, le tout gratiné au four jusqu’à ce que le premier dore un peu et que les secondes soient fondantes, c’est à tomber. Et ça marche aussi avec le roquefort et les poires.

    Dessert : Des trifles aux restes de gâteaux à la crème !

    « Le trifle est un dessert anglais, fait avec de la crème pâtissière (custard), des fruits, de la génoise, de la crème et de la gélatine », nous dit wikipedia. In french, aujourd’hui, on dirait « verrine ». Il s’agit de cumuler les couches dans un saladier ou un verre, en commençant classiquement par la génoise (éventuellement imbibée d’alcool ou de sirop). On étale ensuite les fruits en morceaux, les cubes de gélatine et enfin la crème pâtissière. So british ! Mais rien ne vous empêche de détourner ce concept en utilisant ce que vous avez sous la main. Les restes de la buche un peu costaud de mamie, de la crème de marron, du yaourt, des miettes de biscuit, des copeaux de chocolat, des fruits secs, de la confiture, du granola, des fruits congelés, de la compote, les bouts de brioche rassie du petit déjeuner que vous entreposez patiemment au frigo… Encore une fois, la blogosphère n’est pas avare en suggestions.

    A lire aussi sur terraeco.net :

    - Notre premier menu 100% restes
    - Toutes les astuces pour limiter le gâchis alimentaire

     Le rédacteur :  Emmanuelle ViberT 


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  •  Notre premier menu 100% restes à 0 euro

     
    Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, la cuisine des restes revient en force. « Terra eco » tente pour vous les menus de Noël 100% restes.

    Apéro : Chips de pelures de pommes de terre

    Les épluchures c’est bon pour les cochons, certes, mais ça peut faire des merveilles à l’apéro aussi. Un dossier consacré au sujet sur le site de Marmiton, nous livre des recettes de chips de pelure de pommes de terre et de condiment à la peau de pastèque. Servez avec une « bière d’ananas » (des écorces d’ananas macérées avec de l’eau et du gingembre)… Votre petite cousine est sceptique ? Dites-lui que c’est dans la peau des légumes et des fruits que se concentrent les vitamines.

    Entrée : Fajitas de poulets aux fanes de carottes et au cidre

    C’est le moment d’offrir des bouquets de fanes. De radis, de carottes, de betteraves… Toute cette verdure qui généralement nous encombre est en réalité une sublime matière première pour cuisiner soupes et veloutés, tartes ou pestos. Cléa, blogueuse, nous dresse une liste d’idées pour « fans de fanes ». Autre mine d’or pour les amateurs du genre, le livre Je cuisine les fanes, d’Amandine Geers et Olivier Degorce (éditions Terre Vivante) propose un velouté de fanes de radis, des fajitas de poulet aux fanes de carottes et au cidre.

    Plat : Pastilla de dindes de la veille

    La dinde de la veille est finie ? Vous êtes sûr ? Regardez bien, il vous reste sûrement, en raclant les os, de quoi confectionner une pastilla, des feuilles de brick, des lasagnes ou un curry au lait de coco. Et quand la carcasse sera vraiment toute nue, surtout, ne la jetez pas. Plongez-la dans un bain d’eau salée, garni de feuilles de laurier, carotte et branche de céleri coupées, graines de coriandres… Laissez sur le feu faire blop, blop pendant une demi heure environ. Et voilà un sublime bouillon qui servira de base à une soupe de vermicelles, un risotto ou ce que vous voudrez. On peut même en congeler les restes pour améliorer la saveur d’une future sauce. Et qu’importe si on frise alors la maniaquerie anti-gaspi…

    Dessert : La farandole

    Les 13 desserts, c’est has been on vous dit. Servez plutôt une farandole de desserts récup’ :

    Maitrisez les basiques : avec du pain rassis, on fait du pain perdu et du pudding.

    Jusque-là, quand vous faisiez une crème anglaise, vous glissiez en douce les blancs d’œufs inutiles dans l’évier, en culpabilisant. A partir de maintenant, vous les mettez systématiquement au congélateur (dans un sac de congélation). Une fois décongelés, ils restent impeccables et servent à faire des meringues, une mousse au chocolat, des financiers ou des macarons. Voilà une blogueuse sympa qui propose une liste de recettes à base de blancs d’œufs.

    Et maintenant ?

    Retrouvez toutes les astuces pour limiter le gâchis alimentaire
     
    Le rédacteur: Emmanuelle Vibert ( Terraéco )


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  • Trois astuces pour limiter notre gâchis alimentaire

     
     
    (Crédit photo : jbloom - flickr)
    Faut-il jeter un yaourt dont la date de péremption est dépassée ? Comment ranger son frigo pour que rien ne périme ? Les bons conseils pour ne plus gaspiller.

    Le paquet de pâtes oublié depuis trois ans au fond du placard + la banane qui a lentement noirci et dont plus personne ne veut + le fond de soupe aux poireaux qui a fait dire « beurk » aux enfants… Faites le calcul. Chaque Français jette 7 kg d’aliments même pas sortis de leur emballage par an, nous dit l’Ademe. Ajoutez 13 kg de restes de repas, fruits et légumes abîmés, pain rassis, etc. Et le poids du gaspillage s’élève au final à près de 20 kg par habitant et par an.

    Pour la Commission agriculture de l’Union européenne, cette question est même devenue « une urgence ». Dans un communiqué publié fin novembre, elle affirmait : « Près de la moitié des aliments encore sains sont gaspillés chaque année par les ménages et les supermarchés de l’UE, alors que 79 millions de citoyens européens vivent en-dessous du seuil de pauvreté et que 16 millions dépendent de l’aide alimentaire d’œuvres de charité. » Et de réclamer des « mesures urgentes pour réduire de 50% les gaspillages alimentaires d’ici 2025 ». Les députés ont même demandé que 2013 soit déclarée « année européenne contre les gaspillages alimentaires ».

    Mais pas besoin d’attendre si longtemps pour changer nos habitudes de surconsommateurs. Et si au moment de servir la dinde et la bûche de Noël, quand la table déborde et que nos estomacs risquent l’overdose, on tentait au contraire de faire la chasse au gaspi ?

    - Comment ne pas se fier aux dates de péremption (ou presque)

    Un peu de jargon d’abord. Connaissez-vous la DLC ? La date limite de conservation s’applique aux produits, qui passés un certain temps, peuvent présenter un danger pour la santé humaine (exemple : la viande). Sur l’emballage, elle prend la forme de « A consommer jusqu’au… ».

    Faut-il la respecter impérativement ? C’est préférable, même si vous pouvez faire appel à votre bon sens — et à votre nez ! Sachez aussi que les industriels ont tendance à voir cette DLC à la baisse en la réduisant de un ou deux jours. Mais surtout, ne jetez pas un yaourt périmé, offrez-lui au moins une semaine de sursis. Il sera plus acide, mais sa consommation ne présente aucun risque.

    Ne pas confondre la DLC avec la DLUO. La date limite d’utilisation optimale s’applique elle à des produits stérilisés ou secs, comme les boîtes de conserve, les biscuits, le riz, les pâtes… Elle se présente sous la formule « A consommer de préférence avant… ». Et tout est dans le « de préférence ». Car passée la date indiquée, vous pouvez encore consommer ces aliments. Ils sont tout à fait mangeables. Vous risquez juste de constater que leurs qualités gustatives ou leur texture sont légèrement altérées.

     De l’importance de bien ranger son frigo et de mettre les pommes de terre avec les pommes-

    A chaque fois, ça vous énerve. Votre moitié est allée faire les courses et a tout mis en vrac dans le frigo. Qu’importe si les crèmes au chocolat périmées demain sont tout au fond, cachées par les compotes fraîchement achetées. Une fois de plus, les crèmes vont être oubliées dans leur coin et quand on se rappellera leur existence, il sera trop tard… Mais au lieu de divorcer, vous rangez patiemment le tout : les produits qui ont une date de péremption la plus proche étant les plus accessibles.

    Pendant que vous y êtes, pour éviter que les patates ne germent, vous les rangez avec deux pommes, dans un endroit sombre. C’est un des conseils donnés par le ministère de l’Agriculture sur son site dédié au gaspillage. Quoi d’autres ? Saupoudrez de sel un citron coupé en deux, emballez les champignons de Paris dans du papier journal, placez quelques secondes au four à micro-ondes le pain dur pour le ramollir…

     On passe à la pratique ? Apprenez à cuisiner vos restes !

     La rédactrice:Emmanuelle Vibert (Terraéco)

     


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  • LE TEXTO DE LA SEMAINE

    Pas de cocorico pour les poules. La France, ainsi que douze autres Etats européens, ont été épinglés par la Commission pour ne pas avoir mis aux normes leurs élevages de poules pondeuses en batterie. Entre autre, chaque gallinacée doit disposer d'un espace de 600 cm2. La France, qui n'est donc même pas capable de donner une surface équivalente à deux pages d'Alter Eco à une poule, s'est engagée à répondre à l'injonction bruxelloise, tout en dénonçant la concurrence des pays tiers où les poules seraient moins bien loties. Petit.  (Alternatives Economiques )

    Boycottez les oeufs de poules de batterie; ils contiennent des mauvaises graisses et n'ont pas l'intérêt nutritif que l'on est en droit d'attendre d'un oeuf§ Ils sont mauvais pour la santé tout simplement.


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  • Soyez écofrugal, compostez vos déchets organiques 

    (Crédit photo : Ecofrugal)
     
    Epluchures, coquilles d'œufs ou feuilles mortes... Le composteur attend tous vos déchets organiques pour les transformer en engrais écologique ! Et il vous fera économiser 60 euros par an.

    Le composteur transforme vos déchets organiques (les restes de vos repas, écorces, épluchures…) et la biomasse de votre jardin (feuilles mortes, mauvaises herbes) en compost, véritable engrais écologique qui permet de nourrir votre terre en nutriments naturels plutôt que d’utiliser des fertilisants chimiques.

    Les déchets organiques représentent 125 kilos sur un total de 391 kilos de déchets ménagers produits chaque année par Français, selon l’Ademe. Les valoriser en compost, permettrait donc de réduire de presque d’un tiers le poids vos ordures ménagères. Ce sont autant de papiers, d’essuie-tout, de sachets de thé de café, d’épluchures, de restes de pâtes, de coquilles d’oeufs (pillées) en moins dans votre poubelle.

    En soulageant la filière de collecte et le traitement de déchets vous réduisez aussi la construction et la mise en route d’installations et d’infrastructures (incinérateur, centre de tri, centre de stockage) coûteuses financièrement, consommatrices d’espace et sources de contestations et désagréments pour les riverains. En réduisant le coût financier pour la collectivité, vous ralentirez l’augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

    Malheureusement votre facture ne diminuera pas à proportion de la baisse de vos déchets à moins que vous n’habitiez dans l’une des communes de l’Est de la France qui font payer au kilo la collecte des déchets grâce à une puce électronique contenue dans la poubelle et qui en mesure le poids. Un bémol toutefois, certaines personnes inciviques jettent du coup leurs poubelles dans la nature ou remplissent celle de leur voisin ! De nombreuses communes, soucieuses de réduire la taxe d’ordures ménagères, se sont mises à offrir des composteurs individuels à leurs habitants, renseignez-vous auprès de votre mairie pour savoir si vous y avez droit.

    Pour faire un bon compost, respectez quelques principes de base

    Le compostage est un art qui ne s’improvise pas mais qui s’apprivoise. Vous apprendrez à transformer des déchets organiques, de la biomasse (tonte de gazon, branchage, broussaille, déchets de cuisine) en humus et terreau qui aère et nourrit le sol. En ville, ne mettez pas de viande, de déjection d’animaux, de fromage dans le bac pour éviter les mauvaises odeurs. N’oubliez pas de mélanger votre compost avec des matières sèches (broyat de branche d’herbes) pour équilibrer avec les matières vertes. Aérez-le régulièrement. Ne surchargez pas votre compost avec la tonte de vos pelouses. Ajoutez-en avec parcimonie. Pour savoir plus précisément ce que vous pouvez composter, comment vous pouvez le faire et les avantages des différents matériaux et techniques utilisés, consultez les sites internet mentionnés alors au bas de cette fiche. La recette du bon compost n’aura plus de secret pour vous !

    Urbain, individuel ou collectif, choisissez le composteur qui vous ressemble

    A Rennes, comme la mairie a encouragé l’installation de composteurs collectifs au pied des immeubles, les habitants se rendent compte du volume de déchets qu’ils produisent, et se sont mis à parler entre eux des bienfaits du recyclage. Les composteurs collectifs en pied d’immeuble ont depuis été testés à Paris, ils seront progressivement étendus à plus de 80 lieux en 2011 (casernes, écoles, immeubles d’habitations). Si vous ne faites pas partie des chanceux, achetez-vous un composteur dans un magasin de bricolage ou de jardinage ou fabriquez le vous-même, car ce n’est finalement pas bien compliqué. L’art du compostage s’acquiert par l’expérience mais il existe aussi des formations pour en maîtriser tous les secrets1 qui peuvent être financées par l’office HLM.

    Economie réalisée :

    Les économies financières viendront de vos économies d’achat d’engrais. Vous ne paierez malheureusement pas moins pour la collecte de vos ordures ménagères, car le prix de la redevance n’est pas lié au poids de vos ordures. Un couple qui vit en appartement peut espérer produire 30 kg de compost par an avec son lombricomposteur (il absorbe 270 grammes de déchets alimentaires par jour) largement de quoi nourrir leurs plantes d’intérieur et celles du balcon. Avec votre terreau maison, vous n’aurez plus à acheter d’engrais liquides et vous économiserez ainsi 11 euros par an (le prix d’un flacon non bio en plastique de 2,5 litres). Si vous vivez avec deux enfants en pavillon et que vous disposez d’un petit jardin, vous pourrez composter l’intégralité de vos déchets alimentaires. Soit plus de 300 kilos d’engrais naturels potentiels (à raison de 125 kg de déchets alimentaires par personnes complétés par la biomasse du jardin). Son équivalent manufacturé – le terreau bio universel – coûte 10 euros le sac de 50 litres, vous ferez donc une économie de 60 euros.




    • Réduire ses déchets.
    • Faire son fertilisant soi-même et jardiner bio.
    • Familiariser les enfants à l’art du compostage.
    • Préparer l’agriculture de l’après pétrole.

     

    • Entasser indifféremment dans ses poubelles.
    • Déverser des litres d’engrais industriels dans vos plantations.
    • Ne pas recycler les déchets verts.

    Retrouvez la fiche complète sur le site d’Ecofrugal

     

    Ecofrugal en partenariat avec Terra eco

    Protégez l’environnement tout en rembourrant son porte-monnaie, c’est possible. Il suffit simplement de suivre quelques recettes simples : utiliser des ampoules basse consommation, s’équiper d’une gourde et d’un cabas, placer intelligemment son argent, pratiquer l’amour green… Ecofrugal met à disposition des apprentis écolo 99 fiches pratiques sur son site. Sur chacune d’elle, une calculatrice permet d’estimer l’économie réalisée et de comptabiliser, au terme du régime écofrugal, l’étendue de son épargne. Une fois par semaine, Terra eco vous livrera un aperçu de l’une des fiches que vous pourrez retrouver en intégralité sur le site d’Ecofrugal. 

    Le rédacteur :Philippe Green
     Philippe Green est passionné par l’environnement et pense aussi que le porte-monnaie peut rendre vertueux. Fort de ses convictions et de son expérience, il s’est mis à écrire les recettes écofrugales. Il pense que l’on peut changer le monde en ayant les pieds sur terre et la tête dans les étoiles…
    Ecofrugal

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  • 2012   148 p.  20 €

    Depuis toujours l'énergie sous-tend et structure l'histoire des sociétés humaines et celle des individus. Ceci est d'autant plus vrai aujourd'hui, dans nos sociétés mécanisées, industrielles, consommatrices de loisirs et de temps. Se chauffer, s’éclairer, se déplacer, faire fonctionner tous les appareils qui nous entourent : l'énergie est au cœur de nos vies. Nous vivons encore l’illusion d’un monde aux ressources infinies. Pourtant, la fin prévisible des réserves disponibles, les bouleversements climatiques de jour en jour confirmés et Deep Water Horizon, Tchernobyl ou encore Fukushima, sont autant de signaux d’alerte, qui ne laissent plus la place au doute, quant à la nécessité de changer notre manière d’appréhender l’énergie aujourd’hui. En 2003, vingt-quatre ingénieurs engagés dans la recherche d’un avenir énergétique durable réalisaient le Scénario Négawatt, certainement la proposition la plus aboutie pour repenser la politique énergétique de la France. Ce travail repose sur une méthodologie rigoureuse constituée de trois piliers fondamentaux : la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique, et le recours aux énergies renouvelables. Cette grille de lecture simple et efficace permet de repenser intégralement notre rapport à la consommation énergétique et d’envisager un futur positif, constitué d’énergies propres, où la société revoit tout à la fois sa manière de consommer et celle de produire l’énergie dont elle a besoin. A l’horizon 2050 ce scénario, qui a déjà été actualisé une première fois en 2006, prévoit de se passer totalement du nucléaire, de réduire la dépendance aux énergies fossiles, de développer les énergies renouvelables et de réduire considérablement les dépenses. Cet ouvrage présente, dans une approche pédagogique et intelligible par tous, la toute dernière actualisation de ce scénario. Un guide à la fois théorique et pratique destiné à tous ceux qui, par un changement de leur rapport à l’énergie, souhaitent contribuer à la préservation et au partage équitable des ressources naturelles. Ce « manifeste négaWatt » est aussi et surtout un appel à oser résister aux conformismes et aux habitudes, à s’engager, avec volonté et lucidité, vers un autre paysage énergétique.
    Thierry Salomon, ingénieur spécialiste de l’énergie, est l’un des promoteurs du concept de NégaWatt. Il préside depuis 2003 l’association du même nom. Il est l’auteur du livre
       -La Maison des négawatts, paru en 1999 aux éditions Terre Vivante, qui est depuis devenu un guide de référence des bonnes pratiques sur la gestion de l’énergie au quotidien. 

    La proposition la plus aboutie pour repenser la politique énergétique en France

    A l’heure où nous sommes, plus que jamais acculés à trouver une alternative aux énergies fossiles (et particulièrement au pétrole) et à l’énergie nucléaire, le scénario NégaWatt nous montre qu’une politique engagée, rigoureuse, portée tout à la fois par les citoyens et les élus, peut nous permettre de vivre tout aussi bien, et peut-être mieux, en évitant le pire. Mais il faut nous engager dès aujourd’hui dans cette voie.

    Lire ce livre est donc un premier pas pour comprendre, qui peut nous conduire demain à agir, tous ensemble pour la transition énergétique.

    En cette période électorale, il est plus que jamais éclairant d’approfondir ces enjeux et afin de soutenir les candidats qui sont prêts à s’engager dans cette voie.

    Ouvrage en vente dans toutes les bonnes librairies et sur le site de NégaWatt

    Les 10 mesures du Manifeste NégaWatt :

    3 mesures structurelles :

    1. La création d’une Haute Autorité indépendante de la transition énergétique
    2. La gouvernance territoriale de l’énergie
    3. Pour un urbanisme ancré dans les territoires

    4 mesures sectorielles sur la consommation :

    4. La sobriété énergétique dans le bâtiment
    5. L’efficacité énergétique dans le bâtiment
    6. L’optimisation des usages de l’électricité
    7. La régulation des transports grâce à la “redevance à la prestation”

    2 mesures sur la production :

    8. La fin maîtrisée de la production nucléaire
    9. Le soutien à l’essor des énergies renouvelables

    1 mesure – phare pour assurer le financement de la transition énergétique :

    10. La contribution fiscale sur l’énergie primaire et les externalités

    Pour aller plus loin

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  • En 2012, les déchets chimiques ménagers seront collectés et traités


    11 janvier 2012, 

    dechets_d1© C. Magdelaine / notre-planete.info

    Enduits, mastics, colles, peintures, solvants, déboucheurs de canalisations... La gestion de ces déchets devra désormais être assurée par les producteurs des produits chimiques, avec la mise en place d'une filière de responsabilité élargie des producteurs.

    A partir du 6 janvier 2012, les déchets ménagers issus de produits chimiques (aussi appelés « déchets diffus spécifiques des ménages » DDS), entrent dans le cadre d'une filière. Estimés à 50 000 tonnes par an dont seul 1/3 environ est collecté séparément, ces déchets représentent une double menace : sanitaire, pour les professionnels en charge de leur collecte, et environnementale en matière de pollution des eaux.

    Le décret publié, vendredi 6 janvier 2012, au journal officiel a été élaboré en concertation avec l'ensemble des acteurs concernés : représentants des producteurs, des associations de protection de l'environnement, des associations de consommateurs, des prestataires de collecte et de traitement et des collectivités territoriales.

    Pour satisfaire à leurs obligations, les producteurs pourront soit s'organiser individuellement, soit s'organiser collectivement au sein d'un éco-organisme agréé. Pour obtenir ces approbations et agréments, ces structures devront respecter les conditions définies par un cahier des charges annexé à un arrêté interministériel. Ce document technique est en cours d'élaboration et devrait être publié avant la fin du premier semestre 2012 pour un agrément d'un ou plusieurs éco-organisme(s) avant la fin de l'année 2012.

    Il a par ailleurs été décidé :

    • que les modalités de collecte qui seront mises en place devront permettre de collecter gratuitement les déchets diffus spécifiques ménagers, sur tout le territoire national et de manière adaptée aux différentes zones de ce territoire ;
    • que, en sus des déchèteries collectant historiquement ces déchets, un dispositif complémentaire de points d'apport volontaire, pouvant inclure les points de vente, sera mis en place proposant au moins une collecte ponctuelle par semestre sur l'ensemble du territoire national ;
    • de fixer un objectif de croissance de 10 % par an des quantités de DDS ménagers collectés séparément ;
    • le développement de nouvelles potentialités de recyclage et à défaut de valorisation de ces déchets par les producteurs qui devront mettre en place un plan d'action permettant le développement des technologies retenues.

    Les représentants de la distribution et des fabricants de produits chimiques se sont d'ores et déjà réunis au sein d'une mission de préfiguration afin de préparer collectivement le montage de la filière début 2012.

    Auteur      Ministère du Développement durable


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  • Une nouvelle étiquette dans les rayons pour un air intérieur plus sain  09 janvier2012 

    parfums_interieurBougies parfumées, vaporisateurs, diffuseur de parfum sont autant de sources de pollution de l'air intérieur
    © C. Magdelaine / notre-planete.info

    Nous passons en moyenne plus de 80 % de notre temps à l'intérieur des bâtiments (domicile, école, bureau...) et sommes exposés, sans toujours le savoir, à de nombreuses sources de pollution de l'air intérieur : produits de construction et de décoration, d'entretien... Suivant le même principe que l'étiquette énergie, les fabricants doivent afficher depuis le 1er janvier 2012 les niveaux d'émission en polluants volatils de tous les nouveaux produits de construction et de décoration.

    Les sources ou vecteurs de pollution de l'air intérieur sont nombreux : fumée de tabac, produits de construction et de décoration, d'entretien, de bricolage, aérosols, moisissures, air extérieur, acariens, revêtements de sols, produits cosmétiques, encens, bougies parfumées, animaux domestiques, appareils à combustion pour le chauffage et la cuisine...

    Du fait de la diversité des polluants chimiques et biologiques dans l'air intérieur, de nombreux effets ont pu être documentés(1) : simple sensation d'inconfort ou gêne olfactive, irritation des yeux, du nez, de la gorge, diverses pathologies du système respiratoire (rhinites, bronchites, asthme, etc.), allergies et maux de tête. L'ensemble des maladies allergiques (asthme, conjonctivite, allergie alimentaire, etc.) concerne 25 % à 30 % de la population dans les pays industrialisés et leur prévalence a doublé entre 1981 et 2000(2).

    De manière générale, en France, on estime le coût de la mauvaise qualité de l'air intérieur entre 10 et 40 milliards d'euros par an(3).

    L'émission et la présence dans l'air de ces polluants sont conditionnées par les activités humaines, la température et l'humidité ambiantes, et leur concentration est directement influencée par le taux de renouvellement d'air. Depuis plusieurs années, l'importance de la qualité de l'air intérieur pour la santé et le bien être des occupants et des usagers est reconnue et fait l'objet d'un ensemble d'actions visant à améliorer les connaissances puis à définir et mettre en œuvre des actions de prévention et d'amélioration de la qualité de l'air intérieur.

    « En guidant le consommateur dans ses achats, nous pensons encourager du même mouvement les industries à mettre sur le marché des produits qui favorisent un environnement plus sain » a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet.

    Une étiquette affiche les niveaux d'émission en polluants volatils

    Suivant le même principe que l'étiquette énergie, les fabricants doivent afficher depuis le 1er janvier 2012 les niveaux d'émission en polluants volatils de tous les nouveaux produits de construction et de décoration allant de A+ (très faibles émissions) à C (fortes émissions).

    Les composés organiques volatils (COV) regroupent une multitude de substances qui peuvent être d'origine naturelle ou humaine. Ils sont toujours composés de l'élément carbone et d'autres éléments tels que l'hydrogène, les halogènes, l'oxygène, le soufre... Leur volatilité leur confère l'aptitude de se propager plus ou moins loin de leur lieu d'émission, entraînant ainsi des impacts directs et indirects sur l'environnement.

    A terme, plusieurs milliers de références – peintures, papiers peints, parquets, moquettes, vernis, colles, adhésifs... – seront étiquetées pour éclairer les choix des consommateurs. Ce travail d'information sur les risques de toxicité présents dans certains produits est le fruit d'une coopération originale entre le ministère du Développement durable et la distribution. D'ici septembre 2013, tous les produits de construction et de décoration vendus en France devront posséder cette étiquette.

     

    Les principes de l'étiquetage sont les suivants :

    • l'étiquetage porte sur les émissions de composés organiques volatils ou COV,
    • ces émissions sont déterminées par rapport au produit posé, incorporé ou appliqué dans une pièce,
    • l'information est donnée sous forme simple : une échelle

    Un produit étiqueté C ne sera toutefois pas retiré du marché, elle indique seulement que le produit fait partie des produits les plus émetteurs de composés organiques volatils dans sa catégorie. De plus, un produit étiqueté « A+ » ne garantit pas forcément une sécurité sanitaire lors de son utilisation ? En effet, l'étiquetage porte sur l'impact sur la qualité de l'air intérieur du produit une fois celui-ci appliqué dans la pièce. L'information apportée par l'étiquette est destinée à l'occupant de la pièce. Quelle que soit la classe affichée par l'étiquette, il convient donc toujours de respecter les préconisations d'usage (ouverture des fenêtres, usage d'un masque...) et les signalétiques de danger (par inhalation, mais aussi ingestion, contact physique...) indiquées sur les produits.

    Le ministère du Développement durable lance une campagne de sensibilisation « Respirez mieux, l'étiquette vous guide » pour accompagner la mise en place de cette nouvelle étiquette dans les rayons.

    Par ailleurs, pour compléter ce volet du plan national santé environnement, le décret du 2 décembre 2011 a rendu obligatoire la surveillance de la qualité de l'air intérieur dans certains établissements recevant du public sensible (crèches, centre de loisirs, haltes-garderie, établissements scolaires du premier et second degré, structures de soin, piscines couvertes, établissements pénitentiaires pour mineurs...)

    Trois substances jugées prioritaires par la communauté scientifique seront mesurées dans ces établissements :

    • le formaldéhyde, substance irritante pour le nez et les voies respiratoires émise notamment par certains matériaux de construction, le mobilier, certaines colles, les produits d'entretien... ;
    • le benzène, substance cancérigène issue de la combustion (gaz d'échappement notamment) ;
    • le dioxyde de carbone (CO2), représentatif du niveau de confinement, signe d'une accumulation de polluants dans les locaux.

    Cette obligation devra être achevée avant le 1er janvier 2015 pour les établissements accueillant des enfants de moins de six ans et les écoles maternelles.

    Notes

    1. Inpes – Baromètre santé environnement 2007
    2. Source : GINA – Global Initiative for Asthma, 2008.
    3. Source : EnVIE, programme européen sur la qualité de l'air intérieur 

    Sources

    Mesures pour améliorer la qualité de l'air intérieur - Minsitère du Développement Durable

    Auteur     Ministère du Développement durable


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