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    www.notre-planete.info : environnement, développement durable et sciences de la Terre

    Les principaux labels écologiques ou écolabels

    Les labels présentés ci-dessous sont officiels, reconnus et font l'objet de contrôles réguliers de la part de leurs propriétaires

    LabelNomSignificationStructure d'origine et/ou propriétaire
    Union Européenne et Agriculture Biologique Agriculture Biologique
    (Union Européenne)
    Label certifiant qu'un produit est issu de l'agriculture biologique telle que pratiquée sur le territoire européen.
    Ce nouveau label a été sélectionné par les européens à l'issus d'un vote public. Il s'applique à tous les produits biologiques de l'Union Européenne depuis juillet 2010.
    Union européenne
    Agriculture Biologique Agriculture Biologique Le Label AB certifie que le produit est issu de l'agriculture biologique pratiquée en France.
    Ce label, créé en 1985, bénéficie du soutien de l'Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique (Agence Bio).
    Ministère français de l'Agriculture
    Nature et Progrès Nature et Progrès Nature et Progrès est une association de consommateurs et de professionnels fondée en France en 1964. Celle-ci a développé le premier label d'agriculture biologique en 1971, il s'applique aux produits alimentaires, cosmétiques et produits d'entretien biologiques. Le cahier des charges qui en est issu est indépendant et plus contraignant que celui de l'Agriculture Biologique. Il est élaboré en concertation entre les adhérents professionnels et consommateurs. Nature & Progrès défend les Systèmes Participatifs de Garantie, alternative à la certification par tiers, garants de l'approche solidaire qu'intègre le mouvement de la Bio. Nature et Progrès
    NF Environnement NF Environnement La marque NF Environnement, créée en 1991, est une marque volontaire de certification. Il s'agit de l'écolabel français.
    A cet écolabel officiel est associé un logo type qui, apposé sur un produit, atteste de sa conformité à des critères préétablis. Selon l'ADEME, La marque NF-Environnement certifie des produits qui présentent des impacts moindres sur l'environnement et une aptitude à l'usage au moins équivalente à celle d'autres produits similaires. La marque NF-Environnement s'adresse aux produits destinés aux consommateurs et aux produits intermédiaires. Sont provisoirement exclus de son champ d'application les produits pharmaceutiques, les produits agro-alimentaires, les services et le secteur automobile.
    AFAQ AFNOR Certification
    Ecolabel européen Ecolabel européen L'Ecolabel européen la "Fleur", créé en 1992, est la certification écologique officielle européenne.
    Ce label concerne des produits qui ont un moindre impact sur l'environnement sur la base de critères environnementaux et de critères de performance (un produit labellisé doit être au moins aussi efficace qu'un produit classique). Un produit doit impérativement remplir tous les critères pour pouvoir obtenir le label écologique de l'UE. Ces critères écologiques tiendront compte de tous les aspects de la vie d'un produit, depuis sa production et son utilisation jusqu'à son élimination ultérieure (l'approche dite "du berceau à la tombe" ou cycle de vie).
    Union européenne
    Anneau de Mœbius L'Anneau de Mœbius L'Anneau de Mœbius, triangle constitué de 3 flèches signifie : "ce produit ou cet emballage est recyclable" ou « ce produit ou cet emballage contient 65% de matières recyclées ». Cette mention "recyclable" est généralement inscrite sur le dos du produit que vous achetez.
    Bien sûr, pour qu'il soit effectivement recyclé, il faut bien respecter le tri sélectif mis en place par votre commune.
    Norme internationale ISO 14021
    Label MSC Label MSC Le label MSC (Marine Stewardship Council) récompense les pêcheries dont la gestion et les pratiques sont reconnues comme étant écologiquement responsables. Ce label certifie que le produit issu de la mer provient d'une pêcherie durable, bien gérée et ne contribue pas au grave problème de surpêche. Marine Stewardship Council
    Label FSC Label FSC Le label FSC (Forest Stewardship Council) garantit que le bois utilisé est issu de forêts "gérées durablement". Le but du FSC est de promouvoir une gestion des forêts du globe qui soit environnementalement responsable, socialement bénéfique et économiquement viable en établissant une série de principes de gestion forestière mondialement reconnue et appliquée. Forest Stewardship Council
    Label PEFC Label PEFC Le label PEFC (Pan European Forest Certification ou Programme de Reconnaissance des Certifications Forestières) est une marque qui prétend garantir une gestion durable de la forêt dans le cadre d'une consommation responsable du bois et de ses produits dérivés.
    Dans les faits, des enquêtes montrent que ce label est une imposture.
    Pan European Forest Certification
    Point vert Le "point-vert" Attention ! Ce label ne signifie pas que l'emballage est issu de matières recyclées ou encore qu'il est recyclable. Il garantit seulement, conformément à la loi, que le distributeur du produit contribue financièrement au programme Eco-Emballages. Les fonds ainsi obtenus par Eco-Emballages sont reversés aux collectivités locales et servent à la mise en place de la collecte sélective des emballages des ménages, partout en France. Eco-Emballages, Adelphe
    Cosmétique BIO Cosmétiques écologiques et biologiques Ce logo assure que le produit contient au minimum 95% d'ingrédients d'origine naturelle ou issus de l'agriculture biologique. Le référentiel autorise une quantité minime, voire négligeable, de produits de synthèse, qui sont encore indisponibles sous forme naturelle actuellement. Ce logo exclu : parfums et colorants de synthèse, conservateurs de synthèse comme les parabens ou le phénoxyéthanol, la pétrochimie (paraffine, silicone, PEG), les OGM, les traitements ionisants, les tests sur les animaux. De plus, les procédés de fabrication sont les moins polluants possibles et les emballages sont biodégradables ou recyclables.
    Cependant, certains ingrédients chimiques préoccupants pour la santé sont acceptés.
    COSMÉBIO
    Natrue NATRUE Le label NATRUE garantit des ingrédients naturels et biologiques, des pratiques respectueuses de l'environnement, pas de parfums ni colorants synthétiques, pas de produits pétrochimiques (paraffines, PEG, -propyl-, -alkyl-, etc.), pas d'huiles de silicone ni dérivés siliconés, pas d'ingrédients issus de plantes ou organismes génétiquement modifiés (conformément à la norme européenne sur le bio), pas d'irradiation du produit fini ni de ses ingrédients végétaux et des produits finis non testés sur animaux.
    Attention ! Il comporte trois niveaux de certification. Le dernier et celui qui offre le plus de garantie est NATRUE Cosmétiques Biologiques représenté ici.
    NATRUE
    GOTS GOTS Le label GOTS signifie Global Organic Textil Standard. Il a été créé en 2008 et se réfère aux produits en coton, laine, soie et chanvre. Il permet de certifier l’origine biologique des fibres et le respect de l’environnement et de l’être humain, dans les processus de fabrication. Ce logo assure qu'au moins 95 % des fibres textiles sont d'origine biologiques, et, concernant l’utilisation des produits chimiques, tout emballage exclut leur usage, sauf pour les boutons et la mercerisation à la soude recyclée. International Working Group (IWG) on Global Organic Textile Standard (GOTS)
    Préserve la couche d'ozone "Préserve la couche d'ozone" Ce logo, présent essentiellement sur les aérosols, indique que le produit ne contient pas de CFC (gaz qui contribuent à la destruction de la couche d'ozone).
    Rien d'étonnant puisque les CFC sont aujourd'hui totalement interdits à la production et à la consommation. C'est pourquoi, le Comité français des aérosols ne recommande plus son utilisation.
     

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  •    Chers amis, chères amies,



    Depuis qu’elle a été enlevée, violée et torturée par la police afghane, Lal Bibi, 18 ans, se bat contre l'impunité de la police et la coutume qui voudrait qu'elle se suicide. Les procureurs échouent à juger ses violeurs, mais une mobilisation mondiale peut convaincre les pays donateurs, qui sont sur le point de remettre des milliards à l'Afghanistan, d’user de leur influence pour exiger des changements réels pour Lal Bibi et toutes les femmes afghanes. Signez la pétition:

     Signez la pétition

    À 18 ans, Lal Bibi a été kidnappée, violée, torturée et enchaînée à un mur pendant 5 jours par un gang de puissants officiers de police afghans. Courageuse, elle fait ce que l’on demande aux Afghanes de ne pas faire: elle se défend. Ensemble, nous pouvons aider Lal Bibi et toutes les femmes afghanes à faire triompher la justice.

    Selon des règles culturelles ancestrales, parce qu’elle a été violée, Lal Bibi est "déshonorée" et devrait se tuer – or elle déclare publiquement qu’elle s’y soumettra, sauf si ses violeurs sont traduits en justice. Le système judiciaire afghan échouant systématiquement à poursuivre les violeurs, les principaux suspects de l’affaire Lal Bibi n’ont pas été poursuivis, et les juges espèrent que l’attention de la communauté internationale va retomber. Chaque jour qui passe sans arrestation rapproche Lal Bibi du suicide -- mais il y a de l'espoir.

    Ce week-end, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et d'autres pays riches devraient promettre 4 milliards de dollars à l'Afghanistan -- l’argent-même qui va payer le salaire des forces de police responsables du viol de Lal Bibi. Seul un tollé international peut confondre les pays donateurs et les pousser à agir, en conditionnant leur aide à une véritable action pour lutter contre les viols et protéger les femmes. Nous n’avons plus beaucoup de temps -- cliquez ci-dessous pour le changement qui peut sauver la vie de Lal Bibi, et notre pétition sera remise directement à la conférence des pays donateurs à Tokyo:

    https://secure.avaaz.org/fr/justice_pour_lal_bibi_fr/?bvVpjbb&v=15827

    Une coutume locale encore vivace dans certaines régions d’Afghanistan veut que les femmes humiliées par un viol se tuent pour restaurer l'honneur de leur famille et des générations futures. Fait rare, Lal Bibi et sa famille cherchent courageusement à sauver sa vie en essayant d’obtenir coûte que coûte la poursuite des tortionnaires, pour faire changer la honte de camp aux yeux de la société.

    La police afghane responsable du viol dépend fortement des financements étrangers qui seront promis ce week-end lors de la rencontre à Tokyo des principaux pays donateurs de l'Afghanistan. Ceux-ci peuvent et doivent exiger que les fonds ne soient pas utilisés pour renforcer une police qui agit dans une effrayante impunité et pour que les policiers protègent les femmes, au lieu de les attaquer!

    Des centaines de femmes et de filles partout en Afghanistan sont soumises à une justice tribale, à l’instar de Lal Bibi. Des milliers d'autres retiennent leur souffle en attendant de voir comment le gouvernement afghan et le monde répondront à la jeune fille qui se défend et refuse de mourir en silence. Montrons notre solidarité-- signez et diffusez largement la pétition ci-dessous:

    https://secure.avaaz.org/fr/justice_pour_lal_bibi_fr/?bvVpjbb&v=15827

    La guerre mondiale contre les femmes est sans répit. Mais notre communauté ne cesse de lutter pour gagner cette guerre. Nous avons réussi à empêcher la lapidation de Sakineh Ashtiani en Iran, et combattu pour rendre justice aux rescapées de viols en Libye, au Maroc et au Honduras. Montrons à tous la force mondiale de notre communauté pour rendre justice à Lal Bibi et à des millions de femmes en Afghanistan.

    Avec espoir et détermination,

    Dalia, Emma, Alaphia, Ricken, Laura, Antonia et toute l’équipe d’Avaaz

    P.S.: Avaaz a lancé le Site de Pétitions citoyennes, un nouveau site épatant qui permet de lancer une pétition en quelques clics sur une cause qui vous tient à cœur. Créez la vôtre en cliquant ici: http://www.avaaz.org/fr/petition/start_a_petition/?do.ps.lal_bibi


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  •   Saison 2012/2013 : Où l’on dit bye-bye aux bouchons et au béton

    Les vacances sont déjà calées. La famille Proix a décidé de filer voir l’océan à Vieux-Boucau, dans les Landes. Pour le premier test, nous commencerons donc en douceur par laisser les autos au garage. Voilà les ingrédients. D’abord, monter à bord du train de nuit jusqu’à Dax ou Bayonne, à une trentaine de kilomètres de leur lieu de séjour. Une fois sur place, pour être mobile en cas de pépin, louer la voiture d’un particulier. Et pendant ce temps, à Clermont-Ferrand, les deux titines familiales pourront être louées. In fine, le mix est largement plus rentable que le tout-bagnole. Mais comment transporter les bagages et autres babioles des bambins en train ? La famille devra miser sur le covoiturage de colis et sur les services de livraison de la SNCF lancés en 2010.

    Voilà pour les Proix. Mais pour ceux qui ne peuvent vraiment pas voyager sans leur voiture ? On peut concentrer ses efforts du côté des locations. Exit les résidences et les hôtels, misons sur les particuliers. Il y a en a pour tous les goûts : les classiques chambres d’hôte, la location à des particuliers, le très économique échange de logements ou encore, pour les baroudeurs, le « couchsurfing » (vous squattez gratuitement le canapé du salon) et le « woofing », où l’on vous offre le gîte et le couvert contre un bon coup de main dans la ferme bio.

    Une fois installé, reste encore à ne pas suivre la meute. L’idéal ? Un ami d’ami. Voire un ami d’ami d’ami. Et, si votre téléphone sonne dans le vide, des sites vous permettent de rencontrer des inconnus sur place. Certains vous proposent de partager un repas chez eux en finançant les ingrédients. De quoi découvrir les spécialités locales et faire de belles rencontres. Contre quelques billets, des plateformes permettent d’acheter à des particuliers des plats faits maison ou de visiter le coin avec un habitant du cru. Gardez évidemment toute ces bonnes habitudes à la rentrée. Pour éviter d’aller seul au boulot, passez des annonces sur les sites de covoiturage ou tentez d’organiser une plateforme au sein de votre entreprise. En louant votre voiture à des particuliers au lieu de la laisser au garage, vous rendrez service à un inconnu et vous, par la même occasion, amasserez un joli pactole. —

    Le défi partageur débutant *

    Prenez un covoitureur ou un colis dans votre auto. Allez, juste un petit, au moins une fois dans l’été.

    Le défi partageur confirmé ***

    Et si vous testiez la location d’auto pour un euro ? Pour ce faire, embarquez dans l’une des centaines de voitures rapatriées chaque jour par les agences spécialisées, entre les grandes villes de l’Hexagone. Ça évite de faire appel aux services d’un camion transporteur, et vous ne payez que le carburant, ou presque. Un nouveau service à découvrir au début du mois de juillet.

    • Ça existe déjà

      Faire ses adieux à Titine

      Chaque année, une Renault Clio essence coûte 5 976 euros, a chiffré l’Automobile Club. Le calcul comprend le prix d’achat, le carburant, l’assurance, l’entretien, le stationnement et les péages. «  La voiture est le second poste de dépenses pour les Français après le logement, rappelle Paulin de Menthon, fondateur de Voiturelib. Pourtant, elle est à l’arrêt la majeure partie du temps. Aujourd’hui, des solutions faciles existent pour remédier à cette forme de gaspillage de richesses.  »
    •   Le rédacteur :
      Thibaut Schepman    Journaliste à Terra eco.  
    •   Sur Twitter : @ThibautSchepm

     


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  • 27 millions d’esclaves dans le monde

    Ce chiffre émane d’un rapport des USA sur le trafic d’êtres humains. Parmi les 17 pays les moins bien notés, se trouvent l’Algérie, la République démocratique du Congo, la Libye, la Corée du Nord et l’Arabie saoudite.

    Près de 27 millions de personnes seraient réduites en esclavage dans le monde, affirme un rapport annuel des Etats-Unis sur le trafic d’êtres humains. Des 185 pays étudiés, seuls 33 se conforment aux textes existants au niveau international instaurés pour mettre au fin au trafic d’êtres humains, telle que la Déclaration universelle des droits de l’homme.

    Des progrès dans la lutte contre ce «fléau» ont toutefois été accomplis, grâce notamment aux poursuites engagées contre les trafiquants par un nombre croissant de gouvernements, relève ce rapport publié le 19 juin 2012.

    La Syrie, elle, a fait son entrée sur la liste noire des pays accusés de trafic d’êtres humains, car «le gouvernement syrien n’applique pas les mesures destinées à éliminer le trafic (d’êtres humains) et ne fait aucun effort en ce sens», explique le rapport américain.

    L’abolition de l’esclavage aux Etats-Unis en 1865 «et dans d’autres pays n’a malheureusement pas signifié la fin de l’esclavage» dans son ensemble, a estimé la secrétaire d’Etat Hillary Clinton: «On estime aujourd’hui à 27 millions le nombre de personnes victimes d’esclavage à travers le monde».

    Esclaves modernes

    «En dépit de l’adoption de traités et de lois qui interdisent l’esclavage, les faits montrent que nombre d’hommes, de femmes et d’enfants vivent en esclaves des temps modernes en raison du fléau qu’est le trafic d’êtres humains», a souligné la secrétaire d’Etat: «Les victimes de l’esclavage moderne sont des hommes et des femmes, des fillettes et des garçons dont l’histoire nous rappelle de quels traitements inhumains nous sommes capables».

    Le 1er juin, l’Organisation internationale du travail (OIT) avait annoncé que près de 20,9 millions de personnes, dont près d’un quart ont moins de 18 ans, sont en situation de travail forcé dans le monde, occupant des postes qui leur ont été imposés par la contrainte ou la tromperie.


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  • Des milliers de femmes de trente mouvements sociaux et paysans ont défilé le 18 juin

    matin dans le coeur financier de Rio contre "l'économie verte" prônée au sommet de l'ONU sur le développement durable Rio+20 qui réunira une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement de mercredi à vendredi.

    Derrière une grande banderole de Via Campesina, le mouvement international paysan, où l'on pouvait lire "Les peuples sont contre la marchandisation de la nature", le cortège a parcouru plusieurs kilomètres en direction de l'Aterro do Flamengo où se déroule le Sommet des peuples organisé par la société civile en marge de Rio+20.

    Plusieurs centaines d'hommes, Solidaires, ont fermé La marche qui a fini avec une vingtaine d'étudiantes enlevant leur tee-shirt et montrant leurs seins.

    Du haut d'un camion équipé de haut-parleurs, une militante hurlait : "Cette marche est une marche de femmes de la ville et de la campagne contre cette farce qu'est Rio+20!. Non au capitalisme vert! Oui à l'économie solidaire, oui à la souveraineté populaire!".

    Pour les militants du sommet des peuples "l'économie verte" est un terme "trompeur" pour désigner une autre étape d'accumulation capitaliste, après la faillite du modèle actuel.

    "On est dans la rue pour donner de la visibilité à notre lutte mondiale pour la fin de la violence contre les femmes, la paix et la démilitarisation, l'accès aux biens communs et l'autonomie économique des femmes. Au Brésil s'ajoute la lutte pour la dépénalisation de l'avortement", a expliqué en français, Célia Alldridge, 36 ans, du secrétariat de La marche des femmes qui se définit comme "anglaise à moitié suisse".

    Dans le cortège, des femmes de tous les horizons, paysannes, indiennes, étudiantes, portaient des pancartes où l'on pouvait lire les revendications les plus diverses comme: "La femme n'a pas été faite pour se prendre des claques sur la figure ou sur les fesses!".

    Luiza Canuto, une Indienne Tabajara du nord-est du Brésil, a déclaré souffrir encore plus de discrimination du fait d'être indigène: "Les Indiennes sont discriminées et souffrent du manque de respect depuis l'arrivée des colonisateurs" portugais en 1500. "Elles souffrent d'être femmes, indigènes et pauvres".

    Dans l'après-midi des centaines d'écologistes ont manifesté au centre-ville également, devant le siège de la Banque nationale de développement (BNDES) et celui de Petrobras, le géant pétrolier, contre la "marche arrière" faite par le gouvernement de Dilma Rousseff en matière de protection de l'environnement.

    Ils dénonçaient la loi adoptée en mai au Parlement assouplissant la protection des forêts réclamée par le puissant secteur de l'agroalimentaire et auquel la présidente Rousseff a mis un veto partiel jugé "insuffisant" par les manifestants.

    Avec ce nouveau code forestier on revient "à un niveau législatif de protection des forêts des années 30", selon Greenpeace.

    Les écologistes avaient été précédés par des centaines d'Indiens d'Amazonie portant des jupes en paille et coiffés de plumes qui ont protesté devant la BNDES contre les grands travaux qu'elle finance comme le barrage géant de Belo Monte sur le Xingu, un affluent de l'Amazone.

     

     


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  • Des centaines de "sadhous" indiens, des sages ayant fait voeu de pauvreté, ont manifesté le 18 juin 2012 à New Delhi contre un projet de construction de plus de cinquante barrages sur le Gange, dont les eaux sont considérées comme sacrées par des millions d'hindous.

    "Sadhous" et écologistes estiment que les projets de barrages, dans le cadre de la création d'hydroélectricité sur le Gange et ses nombreux affluents, risquent d'étrangler le fleuve à sa source et de menacer l'écosystème.

    "Notre mère le Gange est en train d'être assassinée par le gouvernement. Il va s'assécher si tous les barrages sont construits", a dénoncé Swami Mukteshawar, de l'association Ganga Mukti Mahasangram (Bataille pour sauver le Gange).

    "Les barrages vont transformer ce fleuve puissant en un filet d'eau. Nos eaux sacrées vont être détournées et utilisées pour générer de l'hydroélectricité. C'est choquant", a-t-il ajouté.

    Une dizaine de "sadhous", en robe traditionnelle Safran, ont débuté une grève de la faim de trois jours dans le centre de New Delhi pour alerter l'opinion.

    "Les barrages seront construits sur nos cadavres. Ils peuvent mélanger notre sang au ciment", a lancé un autre sage, Swami Aseemanand, 65 ans, qui se baigne dans les eaux du Gange depuis plus de 35 ans, dans l'Uttar Pradesh (nord).

    Les fidèles hindous pensent que le Gange a le pouvoir de purifier les péchés et de les libérer du cyle des réincarnations.

    Un récent rapport présenté par un organisme financé par le gouvernement, Le Wildlife Institute of India, recommandait d'abandonner 34 projets de barrage sur le Gange au nom de préoccupations environnementales.

    "Le Gange est en sérieux danger", a estimé Himanshu Thakkar, un expert en ressources aquatiques au sein du Groupe de recherche sur les barrages, les rivières et les populations en Asie du sud.

    "On devrait abandonner la construction de barrages parce qu'ils causent des dommages irréversibles sur la biodiversité", a-t-il jugé, interrogé par l'AFP.

    Le Gange, long de 2.525 km, parcourt cinq Etats indiens.



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  •  Quand les agrocarburants européens affament la planète

    Published: 27 Apr 2012
    Posted in: Italy | Senegal
          
    Radio France Internationale | vendredi 27 avril 2012

    Quand les agrocarburants européens affament la planète
     
    Par Catherine Rolland / Frédérique Lebel / Laurent Berthault

    Et si la vogue des nouveaux agrocarburants en Europe, et l’accaparement des terres contribuaient à affamer la planète ? Le débat est clairement posé par les ONG. Au Sénégal, un projet piloté par une société italienne soulève de vives protestations.

    http://farmlandgrab.org/uploads/attachment/accents_d_europe_20120427_1140.mp3

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  •   Atelier sur "la transparence dans les attributions et investissements dans les transactions foncières à grande échelle"

    Published: 19 Mar 2012                                             Accaparement des terres
       

    Organisé du 7 au 8 Février 2012, à Dakar, Sénégal par CICODEV Africa (l'Institut pan africain pour la Citoyenneté, les Consommateurs et le Développement en Afrique) en partenariat avec Inetrnational Land Coalition (ILC), Global Witness et le Oaklnad Institute, l'atelier a enregistré la participation de 29 personnes originaires de pays africains, européens, asiatiques et latino américains. Ces participants sont issus d’organisations non gouvernementales (ONG) et d’institutions de recherches.

    Rapport final à lire sur le site de Cicodev
    Source: Cicodev

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  •   A l’heure où l’utilisation du perchloréthylène par les pressings pour le nettoyage à sec est pointée du doigt, Electrolux Laundry Systems présente LagoonTM, un procédé de nettoyage écologique à l’eau qui prend soin des vêtements, protège l’environnement et respecte la santé.

    Sa particularité ? Un nettoyage tout en douceur à l’eau, sans aucun solvant, grâce à une action mécanique particulièrement bien pensée permettant de n’avoir recours à aucun produit chimique.

    Certifié par Woolmark dans le monde entier, LagoonTM est LA véritable alternative entièrement écologique au nettoyage à sec et permet de traiter tous les types de textiles, même les plus délicats, avec un résultat impeccable.

    Une offre utilisée par des professionnels et destinée à des particuliers

    Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 200 pressings partout en France qui sont équipés du système Lagoon. Une révolution qui enchante les utilisateurs de pressing puisque, selon les résultats d’un sondage mené en février 2011 par ViaVoice pour Electrolux LagoonTM, 75% d’entre eux préfèreraient s’adresser à un pressing écologique n’utilisant pas de solvant. Effectivement, sur un échantillon de 1000 personnes de 18 ans et plus, représentatif des ménages CSP+ habitant en France métropolitaine, 10% des Français ne confient pas leur linge aux pressings traditionnels par crainte des produits toxiques utilisés et pour 40% des sondés, c’est l’odeur désagréable qui les incommode.

    Pour en savoir plus : Le nettoyage à l’eau haute performance approuvé par Woolmark


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  •   11/03/2012 à 10h41

    Bonne nouvelle pour les vaches : les végans progressent en France  Carole Boinet | etudiante (Rue 89)

    Pas de viande, pas de cuir, pas de lait, pas de laine, pas de cirque, aucun produit testé sur des animaux... Il y a plus radical que les végétariens ou même les végétaliens : les végans, adeptes d'un mode de vie 100% végétal. Sur fond de scandale touchant l'élevage intensif et d'engouement pour le bio, cette nouvelle communauté plus ou moins soudée émerge en France.

    A l'origine, simple équivalent anglais du végétalisme français, le véganisme (de l'anglais « veganism », néologisme créé en 1944 par le britannique Donald Watson, fondateur de la « Vegan Society ») désigne depuis quelques années un mode de consommation plus global. Tout ce qui vient de l'exploitation des animaux est proscrit, y compris la soie. La boutique en ligne « Un monde végan » vend même des préservatifs fabriqués sans protéine de lait et des croquettes pour chiens et chats certifiées 100% végétales !

    Elle refuse de « manger un cadavre »

    Amanda, 21 ans, étudiante, est végane. Dès l'âge de 12 ans, elle refusait de « manger un cadavre ». Pour Amandine, 24 ans, tout a commencé lorsqu'elle a fait le lien entre « la viande en barquette et les animaux vivants » : elle a fait une croix sur la viande, le poisson et les crustacés mais aussi sur le lait, les œufs, le miel. Un régime qu'elle qualifie d'« éthique ». En décembre « Vegan Folie's », la première pâtisserie du genre en France a ouvert, rue Mouffetard, à Paris.

    Comment passe-t-on du végétarisme au véganisme ? Nicolas, 30 ans, technicien administratif, a découvert le véganisme à travers le groupe de metal hardcore américain Earth Crisis qui se revendique ouvertement végan. Il explique :

    « Le véganisme devient à un moment une évidence pour un végétarien. C'est uniquement comme ça qu'on peut avoir une prise sur tous les domaines qui concernent l'exploitation animale. »

    Pas de sexe avec les mangeurs de viande

    En France, le véganisme est souvent perçu comme une communauté repliée sur elle-même. Ce qui est parfois le cas.

    Une étude menée en 2007 par Annie Potts, chercheuse à l'université de Canterbury en Nouvelle-Zélande, révèle que certains végans refusent d'avoir des relations sexuelles avec des mangeurs de viande. On les appelle les « végésexuels ». En France, Vegaia, un site de rencontre gratuit réservé aux végétariens et végans a vu le jour en 2009.

    Mais tous les végans ne souhaitent pas s'inscrire dans cette conception communautaire du mouvement. Nicolas, lui, lutte contre cette pratique « sectaire » du véganisme :

    « Je ne vais pas me sentir plus proche d'une personne parce qu'elle est végane, de la même façon que je ne vais pas être ami avec quelqu'un seulement parce que, comme moi, il trie ses déchets ! »

    Pour lui, l'essentiel est d'informer un maximum de personnes sur le véganisme et non d'appliquer ce mode de vie à la lettre :

    « Il faut montrer aux gens qu'être végan est naturel et facile. Si on te propose un morceau de pain d'épice au miel ce n'est pas un drame de l'accepter. De cette façon le véganisme apparaît comme quelque chose de moins dogmatique. »

    « Même Bill Clinton est vegan »

    Noam, 28 ans, doctorante en anglais, s'est intéressée à ce mode de consommation lors d'un séjour aux Etats-Unis, où environ 0,5% de la population est végane. De retour en France, elle s'est renseignée sur les conditions d'élevage des animaux et s'est convertie.

    Selon elle, il est moins difficile de mener ce mode de vie de l'autre côté de l'Atlantique :

    « C'est mille fois plus simple d'être végan aux Etats-Unis, où l'American Dietetic Association a depuis longtemps reconnu le régime végétalien comme le plus sain. Du coup c'est rentré dans les mœurs. Même Bill Clinton est végan maintenant ! »

    En France, le parcours est semé d'embûches pour ces amateurs de chorizo végétal et de fromage sans lait. Ils ont parfois des difficultés à trouver certains aliments indispensables à leur régime alimentaire, comme le tempeh, un aliment asiatique à base de soja, riche en protéines. Amanda, suédoise installée dans l'Hexagone depuis un an et demi, le déplore :

    « C'est plus facile en Suède, où les cantines scolaires peuvent servir des plats végans. »

    Les végans doivent, surtout, affronter le regard des autres. Noam raconte :

    « Quand je suis aux Etats-Unis, je peux dire “Je suis végan” et les gens comprennent. En France, je dois toujours me justifier. C'est fatiguant. Si je ne veux pas être agressée sur le sujet, je dis que je suis végétarienne et allergique au lactose. »

    « Vous êtes ce que vous mangez »

    Le véganisme se propage pourtant, surtout à Paris. Des chanteurs comme Herman Düne, des marques de vêtements comme April 77 et des restaurants se déclarent végans. En février, la styliste Stella McCartney lançait une campagne anti-cuir à l'occasion de la Fashion Week parisienne.

    Les manifestations visant à promouvoir le véganisme se multiplient également dans la capitale, avec pour fer de lance le « Paris Vegan Day », salon du véganisme organisé tous les ans depuis 2009, qui a rassemblé environ 8 000 personnes lors de sa dernière édition, en octobre 2011.

    Claude Fischler, sociologue spécialiste de l'alimentation, voit dans cet engouement pour le véganisme et pour les régimes alternatifs « un processus de réappropriation de son alimentation ». Dans l'émission Service Public sur France Inter, le 2 février dernier, il expliquait :

    « On veut savoir ce qu'on mange car il y a la perception fondamentale que vous êtes ce que vous mangez. »

    « On pourrait nourrir toute l'Afrique »

    Pour Nicolas, ce mode de consommation finira de toute façon par triompher :

    « La production industrielle est basée sur un modèle économique qui ne sera bientôt plus viable, notamment parce que nous serons trop sur terre et que la production d'un kilo de bœuf nécessite 15 mille litres d'eau ! »

    Un point de vue que partage Amandine. La jeune pâtissière insiste sur les conséquences désastreuses de la consommation de « produits animaux » sur l'environnement. Un mode de vie végan permet notamment de rejeter moins de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Elle explique également que le véganisme vise à restaurer l'équilibre Nord-Sud :

    « Avec tous les végétaux qu'on cultive pour nourrir les vaches, on pourrait nourrir toute l'Afrique. On n'aura bientôt pas le choix d'être végan ou pas. »

    Bérenger, 28 ans, qui partage sa vie avec Amanda (la Suédoise), l'assure : il aime trop le fromage pour adopter le même mode de consommation que son amie.

    Les Français auront du mal à lâcher leur camembert. Leur conversion complète au véganisme aurait pourtant au moins une retombée vertueuse : on ne nous bassinerait plus de la question de la viande halal.


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