•   Première évaluation de l'exposition des enfants au plomb en France

    11 juillet 2012,

    L'exposition des enfants au plomb entraîne des effets néfastes sur leur santé, et en particulier sur leur développement. Des études récentes montrent que ces effets peuvent apparaître en deçà de la concentration en plomb dans le sang de 100 μg par litre, définition du saturnisme. La réduction des expositions environnementales au plomb constitue donc un objectif de santé publique de premier plan.

    Pour la première fois en France, une étude du Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) et de l' l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP), réalisée au sein de 484 foyers, dresse un état des lieux de la contamination à laquelle sont exposés les enfants de six mois à six ans. Les résultats sont extrapolables à l'ensemble du parc de logements français.

    Cette étude inédite a permis la mesure de plomb dans l'eau du robinet, dans les peintures ainsi que dans les poussières déposées au sol. Les prélèvements sur les espaces extérieurs à l'habitat, aires de jeux ou parties communes des immeubles le cas échéant, ont complété ces investigations.

    Les résultats sont présentés par extrapolation des 484 habitations investiguées aux 3,6 millions d'habitations abritant au moins un enfant de six mois à six ans en France et comparés aux valeurs réglementaires ou aux valeurs guides disponibles en France ou dans d'autres pays.

    Environ 105 000 (moins de 3%) de ces 3,6 millions d'habitations présentent une concentration de plomb dans l'eau du robinet supérieure à 10 μg/L, valeur limite maximale fixée par la commission européenne à compter du 1er janvier 2013 (contre 25 μg/L à ce jour).

    Concernant les poussières déposées au sol, dans 7 500 habitations et 45 000 parties communes, leur concentration en plomb est supérieure aux recommandations fédérales américaines (40μg/ft² soit environ 430 μg/m²). Cette contamination est liée notamment à la présence de peintures au plomb ; 878 000 logements (près d'un quart) en contiennent, dont près de 170 000 (4,7 %) dans un état dégradé pouvant exposer les enfants. Tandis que la date de 1949 est considérée comme marquant l'interdiction des peintures au plomb en France, l'étude montre qu'en réalité ce n'est qu'après 1974 que la présence de peinture au plomb diminue.

    En extérieur, 37 000 espaces de plein air présentent une teneur en plomb supérieure au seuil actuellement en vigueur aux Etats-Unis pour la terre (400 mg/kg). La quantité de poussière de plomb recueillie en extérieur atteint un niveau environ 3,2 fois supérieur au plus haut niveau de poussière intérieure prélevée.

    Au-delà de ces constats, et comme le plomb agit sans seuil de toxicité, les données sur les enfants exposés en deçà de ces seuils pourront également servir aux pouvoirs publics pour piloter la poursuite des actions de prévention des expositions au plomb.

    Ces résultats ont fait l'objet d'une publication dans la revue Environmental Research.

    Parallèlement à cette étude sur le plomb, l'EHESP et le CSTB se sont également intéressés à l'exposition des jeunes enfants via l'eau, les sols et les poussières à d'autres éléments, tels l'arsenic, le cadmium ou le chrome. Les résultats de contamination des poussières intérieures et des sols extérieurs, uniques en France à ce jour, sont désormais disponibles. Ils montrent des concentrations comparables à celles obtenues dans d'autres pays. Des différences entre zones rurales et zones urbaines, variables selon les métaux, sont également observées.

    Grâce à une méthode de mesure développée pour cette recherche, la fraction soluble dans l'estomac, et donc assimilable par l'organisme, a également été mesurée. Ces résultats permettront de prendre en compte l'ingestion de sols et poussières dans les évaluations nationales des risques sanitaires liés aux métaux.

    Ces résultats ont fait l'objet d'une publication dans le n°116 de la revue Environment International.

    Les travaux de recherche se poursuivent, sur les facteurs explicatifs des surexpositions au sein du logement, les outils de repérage des logements et des enfants à risque.

    Notes

    Financée par les ministères en charge de la santé, du logement et de l'écologie, cette étude a été menée dans le cadre du projet Plomb-Habitat, porté par le CSTB et l'EHESP, en partenariat avec l'Institut de veille sanitaire, le laboratoire de toxicologie de l'hôpital Lariboisière (AP-HP) et l'Institut Supérieur d'Agriculture de Lille. Les chercheurs de l'EHESP ont mené leurs travaux au sein de l'IRSET, unité mixte de recherche spécialisée dans la recherche sur les interactions entre la santé humaine et les facteurs environnementaux.

    Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de notre-planete.info


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  •    Saison 2013 / 2014 : Où l’on essaye de devenir locavore et où l’on rencontre ses voisins autour d’un sécateur

    Avec son jardin de 200 m2 et son potager où poussent gaiement fraises, framboises, tomates, aubergines et betteraves, Hélène Proix peut clamer : « C’est très important pour nous de manger de bons légumes, et nous souhaitons qu’ils soient de saison pour l’éducation de nos enfants. » Pas simple toutefois de devenir un parfait « locavore ». La famille s’attaquera d’abord au partage des outils de jardin avec les gens du coin. En clair : proposer aux Clermontois peu équipés d’utiliser la tondeuse à gazon et la bêche familiales pour quelques euros.

    La famille poussait déjà son chariot dans des magasins bios, mais n’était pas inscrite dans une Amap ou aux Jardins de Cocagne. Les livraisons sont trop éloignées et les horaires incompatibles avec le chronomètre de la maison. L’alternative s’appelle « La Ruche qui dit oui », une plateforme qui propose aux consommateurs de se constituer en collectifs locaux afin de passer des commandes groupées à des producteurs. Aujourd’hui, la « Ruche » la plus proche est à 30 km de la famille Proix. Mais vu le rythme de croissance du projet, on croise les doigts pour qu’une antenne ouvre à Clermont-Ferrand dès 2013. Une fois le repas terminé, reste à assurer la fin de vie des déchets alimentaires. La meilleure solution reste le lombricomposteur. Il peut facilement être construit avec des matériaux de récup et dans toute la France, des adeptes du lombricompost proposent de partager les vers qui grouillent dans leur conteneur. Depuis une expérience infructueuse, la boîte à vers des Proix reste vide. Il faudra donc réviser un peu avant de se lancer à nouveau dans l’aventure. Mais grâce au compost, les récoltes n’en seront que plus fournies. —

    Le défi partageur débutant *

    Aucun de ces projets ne vous correspond ? Misez sur les plateformes qui proposent de troquer ou d’acheter des fruits et légumes de particuliers près de chez vous.

    Le défi partageur confirmé ***

    Impossible de planter et de composter quand on n’a pas de jardin ? Plus maintenant. Des initiatives de compost partagé, par quartier ou au pied des immeubles, essaiment dans toute la France. Pour le potager, vous pouvez louer une parcelle de jardins familiaux. On peut aussi miser sur la location de jardins entre particuliers, en créant un potager chez un propriétaire de jardin trop occupé ou qui n’a pas la main verte, et avec qui vous partagerez les récoltes. Le principe est naissant dans l’Hexagone mais explose en Angleterre, avec déjà 60 000 convertis.

    • Ça existe déjà

      Longue vie au circuit court

      En France, 6 % à 7 % des achats alimentaires se font en circuit court. Et pas moins de 270 000 Français s’alimentent déjà via les 1 600 Amap du pays, onze ans après la création de la première, à Aubagne (Bouches-du-Rhône). Le consommateur aide ainsi le producteur à abandonner les pesticides : 10 % des exploitations commercialisant en circuit court sont en effet converties en bio, contre 2 % pour les circuits longs.

       Le rédacteur :  Thibaut Schepman     Journaliste à Terra eco.

           Sur Twitter : @ThibautSchepman

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  • L'inactivité physique responsable d'un décès sur dix dans le monde

     Le manque d'activité physique est responsable d'un décès sur dix dans le monde, à peu près autant que le tabac ou l'obésité, selon une étude publiée mercredi dans le cadre d'un numéro spécial de la revue médicale britannique Lancet.

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    Photographe : Mark Ralston :: Des personnes suivent un cours de gymnastique à Tianjin, en Chine, le 14 juin 2012                  photo : Mark Ralston, AFP

    Pour la seule année 2008, l'inactivité physique serait ainsi responsable de 5,3 millions des 57 millions de décès répertoriés à travers le monde.

    A la veille des Jeux Olympiques, la revue médicale souligne l'acuité d'un problème difficile à résoudre.

    "Le rôle de l'inactivité physique continue à être sous-évalué en dépit de preuves solides existant depuis plus de 60 ans quant à son impact sur la santé", relève Harold W. Kohl (Université du Texas) qui ajoute que "beaucoup reste à faire pour traiter l'absence d'exercice comme un vrai problème de santé publique".

    Selon le Dr I-Min Lee (Harvard Medical School de Boston), 6 à 10% des quatre grandes maladies non transmissibles (maladies cardio-vasculaires, diabète de type 2, cancers du sein et du côlon) seraient liées au fait de pratiquer moins de 150 minutes d'activité modérée par semaine, comme recommandé par l'OMS.

    Cette recommandation correspond à 30 minutes de marche rapide cinq jours par semaine. 

    En analysant un grand nombre d'études, le Dr I-min Lee a établi que 6% des maladies cardio-vasculaires, 7% des diabètes de type 2 (le plus courant) et 10% des cancers du sein et du côlon, pouvaient globalement être attribuées à l'inactivité physique.

    Pour les seules maladies cardio-vasculaires, 400.000 décès (dont 121.000 en Europe) auraient ainsi pu être évités sur les 7,25 millions de décès provoqués par ces maladies dans le monde en 2008.

    - Pas de recette miracle -

    En généralisant l'activité physique, l'espérance de vie de la population mondiale pourrait augmenter de 0,68 année, soit à peu près autant que si tous les obèses américains revenaient à un poids normal, ajoute l'étude. On estime également que le tabac tue 5 millions de personnes par an.

    Selon une autre étude réalisée sur 122 pays et dirigée par le Dr Pedro C. Hallal (Université de Pelotas au Brésil), un tiers des adultes et 4 adolescents sur 5 dans le monde ne font pas suffisamment d'exercice physique, ce qui accroît de 20 à 30% leur risques d'avoir des maladies cardio-vasculaires, du diabète et certains cancers.

    Les adultes les plus inactifs se retrouvent à Malte (71%), en Serbie (68%), au Royaume Uni (63%), tandis que la Grèce et l'Estonie figurent dans le peloton de tête avec seulement 16 et 17% respectivement d'inactifs.

    "Dans la plupart des pays, l'inactivité augmente avec l'âge et est plus importante chez les femmes que chez les hommes (34% contre 28%). L'inactivité augmente également dans les pays à hauts revenus", ajoute le Dr Hallal.

    Quant à la question de savoir comment convaincre les gens de se bouger, aucune étude ne propose de recette miracle. Selon Gregory Heath (Université du Tennessee), qui a étudié les opérations tentées entre 2001 et 2011, les plus efficaces sont les campagnes de presse ou les petits messages chocs comme "monter à pied plutôt qu'en ascenseur". Il cite également en exemple les clubs de randonnée, la création de pistes cyclables ou l'interdiction ponctuelle des centre-villes aux voitures.

    Des efforts sont particulièrement nécessaires dans les pays à faibles et moyens revenus où les changements économiques et sociaux risquent de réduire rapidement l'activité physique jusque là liée au travail et aux transports, ajoute M. Heath. (Orange )


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  •   La flore adventice peut être maîtrisée par des techniques alternatives aux herbicides

    13 juillet 2012,

    epi_ble_coccinelle© C. Magdelaine / notre-planete.info

    Les enjeux actuels de sécurité alimentaire et de la protection de l'environnement imposent de conserver des niveaux de production agricole élevés mais avec le plus faible niveau d'intrants possible. L'objectif affiché de réduction de 50% d'utilisation de pesticides affiché par le plan Ecophyto 2018 est ambitieux, il ne pourra être atteint que par des modifications substantielles des systèmes de cultures actuels. Dans les systèmes testés en protection intégrée par l'Inra Dijon sur le Domaine expérimental d'Epoisses, les résultats montrent qu'il est possible de maîtriser la flore adventice en ayant peu recours aux herbicides.

    10 ans d'essai de systèmes de culture en protection intégrée

    L'expérimentation systémique de longue durée de Dijon Epoisses a été initiée en 2000. Le dispositif comporte cinq systèmes de culture en plus du système traditionnel : système de protection intégrée (PI) sans labour, système de PI sans désherbage mécanique, système de PI typique, système sans herbicide. La PI repose sur une combinaison de leviers de gestion de la flore adventice, parmi lesquels la diversification des successions culturales, avec introduction de cultures de printemps (orge, tournesol, soja, maïs, sorgho, lupin) et de cultures étouffantes (triticale) en plus du colza, du blé et de l'orge d'hiver qui composent la rotation du système de référence. Le raisonnement du travail du sol pour la gestion du stock de semences du sol, l'esquive des levées d'adventices par des adaptations des dates de semis des cultures, le choix de variétés compétitives et le désherbage mécanique sont d'autres leviers mobilisés dans les stratégies de PI.

    Une maîtrise satisfaisante des infestations de flore adventice

    Les résultats obtenus au cours des 10 années d'essais indiquent que les leviers testés permettent de maîtriser de façon satisfaisante les infestations tout en réduisant de façon importante la dépendance aux herbicides et les impacts environnementaux associés. Les résultats concernant la production de gaz à effet de serre ou la consommation d'énergie restent satisfaisants, plutôt moindre que dans le système de référence, grâce à la diversification des cultures par des légumineuses ne nécessitant pas de fertilisation azotée. Les stratégies de PI correspondent toutefois à une complexification des systèmes, et certains leviers de gestion des adventices sont délicats à mettre en œuvre en pratique, pour des raisons d'organisation du travail à l'échelle de l'exploitation, notamment. On note aussi, pour les systèmes de PI testés, une légère baisse de rentabilité économique (de l'ordre de -100 €/ha pour un contexte de prix moyen), liée essentiellement à la faible productivité des cultures de « diversification » incorporées dans le système. Ces résultats soulignent donc l'importance de la problématique de diversification des productions dans une dynamique collective de réduction de l'usage de pesticides.

    Ces systèmes de culture innovants suscitent l'intérêt des agriculteurs et des acteurs du développement agricole. De nombreux groupes d'agriculteurs et de conseillers ont visité le dispositif et ont pu constater sur le terrain la bonne maîtrise de la flore adventice dans des systèmes très peu consommateurs d'herbicides.

    Quelles suites pour le dispositif expérimental ?

    L'expérimentation se poursuit avec pour objectif de vérifier que les tendances observées de modification des communautés d'adventices par sélection d'espèces plus adaptées à la protection intégrée ne constituent pas sur le plus long terme un risque de perte de maîtrise des infestations. Par ailleurs, il est prévu d'élargir la gamme des critères d'évaluation des systèmes, en mesurant notamment les effets sur la biodiversité (vers de terre, carabes, microflore du sol...) et sur les transferts de pesticides vers les eaux souterraines. Les scientifiques cherchent enfin depuis quelques années à évaluer le potentiel de stratégies de semis direct sous couvert pour concilier réduction d'usage d'herbicide, maîtrise des infestations et amélioration du bilan énergétique.

    Qu'est-ce que la protection intégrée ?

    La Protection intégrée (PI) contre la flore adventice repose sur des combinaisons de techniques culturales visant à limiter le potentiel d'infestation des adventices dans les cultures en réduisant l'usage de traitements herbicides. Elle correspond à un mode de production agricole souvent considéré comme intermédiaire entre la production intensive à fort niveau d'intrants et l'agriculture biologique qui s'interdit l'usage d'intrants de synthèse. Il s'agit d'employer des méthodes de gestion valorisant les régulations physiques et biologiques pour maîtriser les infestations de bioagresseurs en agissant à différentes étapes de leur cycle de vie. La protection intégrée associe et favorise un ensemble de techniques alternatives aux herbicides, à effets partiels et complémentaires. Elle ne s'interdit toutefois pas l'usage ponctuel de produit chimique si nécessaire.

    Typiquement, on combine des techniques visant :

    • à réduire le potentiel d'infestation (stock semencier superficiel),
    • à esquiver les périodes de levée préférentielle des espèces présentes : faux semis,
    • à détruire les plantules levées au cours du cycle cultural, notamment par le désherbage mécanique,
    • à limiter la croissance des adventices.

    Prises individuellement, l'ensemble des techniques ne permettent pas d'égaler en efficacité les herbicides. Il faut donc combiner les différentes techniques affectant la démographie des adventices dans un système de culture cohérent et bien connaître les interactions entre techniques pour valoriser d'éventuelles synergies. Les régulations biologiques et physiques sont gérées par des adaptations des pratiques agricoles, raisonnées aussi bien à l'échelle d'une campagne agricole sur une parcelle donnée, qu'à des échelles de temps longues, pluri-annuelles, et des échelles d'espace plus grandes que la simple parcelle.

    Auteur     Institut National de la Recherche Agronomique

     notre-planete.info


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  •    Chers amis, chères amies,



    Depuis qu’elle a été enlevée, violée et torturée par la police afghane, Lal Bibi, 18 ans, se bat contre l'impunité de la police et la coutume qui voudrait qu'elle se suicide. Les procureurs échouent à juger ses violeurs, mais une mobilisation mondiale peut convaincre les pays donateurs, qui sont sur le point de remettre des milliards à l'Afghanistan, d’user de leur influence pour exiger des changements réels pour Lal Bibi et toutes les femmes afghanes. Signez la pétition:

     Signez la pétition

    À 18 ans, Lal Bibi a été kidnappée, violée, torturée et enchaînée à un mur pendant 5 jours par un gang de puissants officiers de police afghans. Courageuse, elle fait ce que l’on demande aux Afghanes de ne pas faire: elle se défend. Ensemble, nous pouvons aider Lal Bibi et toutes les femmes afghanes à faire triompher la justice.

    Selon des règles culturelles ancestrales, parce qu’elle a été violée, Lal Bibi est "déshonorée" et devrait se tuer – or elle déclare publiquement qu’elle s’y soumettra, sauf si ses violeurs sont traduits en justice. Le système judiciaire afghan échouant systématiquement à poursuivre les violeurs, les principaux suspects de l’affaire Lal Bibi n’ont pas été poursuivis, et les juges espèrent que l’attention de la communauté internationale va retomber. Chaque jour qui passe sans arrestation rapproche Lal Bibi du suicide -- mais il y a de l'espoir.

    Ce week-end, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et d'autres pays riches devraient promettre 4 milliards de dollars à l'Afghanistan -- l’argent-même qui va payer le salaire des forces de police responsables du viol de Lal Bibi. Seul un tollé international peut confondre les pays donateurs et les pousser à agir, en conditionnant leur aide à une véritable action pour lutter contre les viols et protéger les femmes. Nous n’avons plus beaucoup de temps -- cliquez ci-dessous pour le changement qui peut sauver la vie de Lal Bibi, et notre pétition sera remise directement à la conférence des pays donateurs à Tokyo:

    https://secure.avaaz.org/fr/justice_pour_lal_bibi_fr/?bvVpjbb&v=15827

    Une coutume locale encore vivace dans certaines régions d’Afghanistan veut que les femmes humiliées par un viol se tuent pour restaurer l'honneur de leur famille et des générations futures. Fait rare, Lal Bibi et sa famille cherchent courageusement à sauver sa vie en essayant d’obtenir coûte que coûte la poursuite des tortionnaires, pour faire changer la honte de camp aux yeux de la société.

    La police afghane responsable du viol dépend fortement des financements étrangers qui seront promis ce week-end lors de la rencontre à Tokyo des principaux pays donateurs de l'Afghanistan. Ceux-ci peuvent et doivent exiger que les fonds ne soient pas utilisés pour renforcer une police qui agit dans une effrayante impunité et pour que les policiers protègent les femmes, au lieu de les attaquer!

    Des centaines de femmes et de filles partout en Afghanistan sont soumises à une justice tribale, à l’instar de Lal Bibi. Des milliers d'autres retiennent leur souffle en attendant de voir comment le gouvernement afghan et le monde répondront à la jeune fille qui se défend et refuse de mourir en silence. Montrons notre solidarité-- signez et diffusez largement la pétition ci-dessous:

    https://secure.avaaz.org/fr/justice_pour_lal_bibi_fr/?bvVpjbb&v=15827

    La guerre mondiale contre les femmes est sans répit. Mais notre communauté ne cesse de lutter pour gagner cette guerre. Nous avons réussi à empêcher la lapidation de Sakineh Ashtiani en Iran, et combattu pour rendre justice aux rescapées de viols en Libye, au Maroc et au Honduras. Montrons à tous la force mondiale de notre communauté pour rendre justice à Lal Bibi et à des millions de femmes en Afghanistan.

    Avec espoir et détermination,

    Dalia, Emma, Alaphia, Ricken, Laura, Antonia et toute l’équipe d’Avaaz

    P.S.: Avaaz a lancé le Site de Pétitions citoyennes, un nouveau site épatant qui permet de lancer une pétition en quelques clics sur une cause qui vous tient à cœur. Créez la vôtre en cliquant ici: http://www.avaaz.org/fr/petition/start_a_petition/?do.ps.lal_bibi


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  •   Saison 2012/2013 : Où l’on dit bye-bye aux bouchons et au béton

    Les vacances sont déjà calées. La famille Proix a décidé de filer voir l’océan à Vieux-Boucau, dans les Landes. Pour le premier test, nous commencerons donc en douceur par laisser les autos au garage. Voilà les ingrédients. D’abord, monter à bord du train de nuit jusqu’à Dax ou Bayonne, à une trentaine de kilomètres de leur lieu de séjour. Une fois sur place, pour être mobile en cas de pépin, louer la voiture d’un particulier. Et pendant ce temps, à Clermont-Ferrand, les deux titines familiales pourront être louées. In fine, le mix est largement plus rentable que le tout-bagnole. Mais comment transporter les bagages et autres babioles des bambins en train ? La famille devra miser sur le covoiturage de colis et sur les services de livraison de la SNCF lancés en 2010.

    Voilà pour les Proix. Mais pour ceux qui ne peuvent vraiment pas voyager sans leur voiture ? On peut concentrer ses efforts du côté des locations. Exit les résidences et les hôtels, misons sur les particuliers. Il y a en a pour tous les goûts : les classiques chambres d’hôte, la location à des particuliers, le très économique échange de logements ou encore, pour les baroudeurs, le « couchsurfing » (vous squattez gratuitement le canapé du salon) et le « woofing », où l’on vous offre le gîte et le couvert contre un bon coup de main dans la ferme bio.

    Une fois installé, reste encore à ne pas suivre la meute. L’idéal ? Un ami d’ami. Voire un ami d’ami d’ami. Et, si votre téléphone sonne dans le vide, des sites vous permettent de rencontrer des inconnus sur place. Certains vous proposent de partager un repas chez eux en finançant les ingrédients. De quoi découvrir les spécialités locales et faire de belles rencontres. Contre quelques billets, des plateformes permettent d’acheter à des particuliers des plats faits maison ou de visiter le coin avec un habitant du cru. Gardez évidemment toute ces bonnes habitudes à la rentrée. Pour éviter d’aller seul au boulot, passez des annonces sur les sites de covoiturage ou tentez d’organiser une plateforme au sein de votre entreprise. En louant votre voiture à des particuliers au lieu de la laisser au garage, vous rendrez service à un inconnu et vous, par la même occasion, amasserez un joli pactole. —

    Le défi partageur débutant *

    Prenez un covoitureur ou un colis dans votre auto. Allez, juste un petit, au moins une fois dans l’été.

    Le défi partageur confirmé ***

    Et si vous testiez la location d’auto pour un euro ? Pour ce faire, embarquez dans l’une des centaines de voitures rapatriées chaque jour par les agences spécialisées, entre les grandes villes de l’Hexagone. Ça évite de faire appel aux services d’un camion transporteur, et vous ne payez que le carburant, ou presque. Un nouveau service à découvrir au début du mois de juillet.

    • Ça existe déjà

      Faire ses adieux à Titine

      Chaque année, une Renault Clio essence coûte 5 976 euros, a chiffré l’Automobile Club. Le calcul comprend le prix d’achat, le carburant, l’assurance, l’entretien, le stationnement et les péages. «  La voiture est le second poste de dépenses pour les Français après le logement, rappelle Paulin de Menthon, fondateur de Voiturelib. Pourtant, elle est à l’arrêt la majeure partie du temps. Aujourd’hui, des solutions faciles existent pour remédier à cette forme de gaspillage de richesses.  »
    •   Le rédacteur :
      Thibaut Schepman    Journaliste à Terra eco.  
    •   Sur Twitter : @ThibautSchepm

     


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    10-07-2012

    Je vis à côté d’une ligne à très haute tension

     
     
    (Gilles sous le pylône THT, derrière sa maison. Crédit photo : Julie Lallouët-Geffroy)
    Reportage - Dans les champs de Gilles trône un pylône de 400 000 volts. Ses vaches ont des infections, son lait est invendable. Sa fille a contracté trois pneumonies. L'éleveur est convaincu qu’il y a un lien.
               
    Premier épisode de notre série « Je vis à côté de ». Retrouvez bientôt « Je vis à côté d’une éolienne », puis « Je vis à côté d’une raffinerie ».

    Pour arriver chez les Hebert, à Planquery (Calvados), il faut emprunter une route sinueuse. Au bout du chemin : une grande maison, près d’une exploitation agricole. Dans un champ, au loin, paissent les vaches noires et blanches de Gilles. Mais c’est là, tout près, à 150 mètres de la maison, que se dresse un pylône de plus de 30 mètres de hauteur. L’un des maillons d’une ligne à très haute tension : 400 000 volts qui traversent la région du nord au sud.

    Gilles se partage entre les travaux de la ferme et le pique-nique des enfants à préparer. Son épouse, Lydie, est au travail, dans une banque. Une vie banale, à faire bâiller d’ennui les corneilles. Mais quand le café est prêt et qu’on s’installe au salon, les choses prennent un tour plus complexe.

    Du courant vagabond

    L’histoire commence dans les années 1980. Peu craintif, le père de Gilles accepte d’héberger une ligne électrique sur ses terres, exploitées depuis cinq générations. Le pylône prend ses quartiers chez les Hebert. En échange, le père de Gilles touche 4 000 francs de l’époque (1 600 euros environ) d’indemnités.

    Les complications commencent. A chaque orage, tout le matériel électrique et informatique de la maison et de l’exploitation grille. Autre bizarrerie : les clôtures électriques qui encadrent les champs semblent retenir le courant. Même quand il est coupé, il passe encore. « Mon terrain est sur une nappe phréatique. Il y a du courant vagabond partout, c’est-à-dire qu’une partie de l’électricité s’échappe de la ligne, va dans la nappe et remonte on ne sait pas où », raconte Gilles. Au fil du temps, les problèmes grossissent et avec eux, l’inquiétude. 

    L’exploitation foudroyée

    Il y a trois ans, c’est le coup de foudre de trop. Un violent orage éclate. Il fait, comme d’habitude, sauter le courant, mais aussi littéralement exploser le paratonnerre. Le matériel qui permet de nourrir automatiquement les vaches est détruit. « Là, c’en était trop. Ma femme a dit stop, ça va trop loin. On a arrêté de nourrir les vaches avec la machine, on a emmené les veaux chez le vétérinaire, on a commencé à discuter avec les voisins. C’est comme ça que ça a fait tilt. »

    L'alimentation animale hors d'usage depuis trois ans

    Manon, les veaux et les pneumonies

    Au début, Gilles n’a pas fait le rapprochement. « J’ai beaucoup de veaux qui meurent de pneumonie l’hiver, ça a toujours été comme ça. Mes vaches, elles, ont des mammites, des infections aux mamelles, leur lait n’est bon qu’à être jeté. Ça, ce sont des choses qui peuvent arriver, mais le problème, c’est qu’ici ça arrive très souvent. » L’agriculteur a son explication. Pour lui, le courant vagabond est véhiculé par la nappe phréatique. En contact avec l’humidité du terrain et des bâtiments, ses animaux tombent malades ou meurent.

    Et puis, il y a aussi Manon, sa fille. Aujourd’hui, elle a 10 ans. Dix années qu’elle fait des allers-retours entre la maison et l’hôpital.  

    Mais au final, Gilles n’est sûr de rien. « Bah, je ne sais pas vraiment si c’est lié ou si ce sont des coïncidences, mais bon, ça fait quand même beaucoup de coïncidences, non ? » Des questions, des doutes, mais pas vraiment de réponses. Certes, les études existent mais se contredisent souvent. D’un côté, RTE, l’entreprise d’Etat gestionnaire du réseau électrique français, explique que ces pylônes ont peu d’impact sur leur environnement. De l’autre, une enquête du réseau militant « Stop THT » montre une dégradation des conditions de vie. Rien n’est tranché. Reste qu’aujourd’hui, Manon va mieux. Sa grande sœur, Marie, conserve ses craintes : « J’ai peur de tomber malade comme Manon », confie-t-elle.

    Expertises sanitaire et électrique exigée

    Il n’empêche. Les Hebert ont voulu faire la lumière sur leur histoire. L’an dernier, ils décident d’aller voir la justice. « Y en a qui vont dire que je fais ça pour l’argent, oui, c’est vrai. Je suis persuadé que les problèmes sur les vaches et les veaux c’est à cause de cette ligne. Et pour moi, ça représente une perte financière énorme. » Gilles vend plus de 400 000 litres de lait chaque année à Danone. Sauf qu’avec les mammites des vaches, une partie de la production est devenue invendable et l’exploitant a dû prendre une douzaine de vaches supplémentaires pour atteindre son quota. Nourriture, main-d’œuvre… Sur une quinzaine d’années, l’addition s’élève à 361 000 euros, selon le comptable de Gilles. C’est la somme que l’éleveur réclame désormais à RTE.

    « Moi je ne suis pas contre l’électricité, il faut bien la transporter, mais il faut prendre en compte ceux qui vivent en dessous. Je fais ça pour moi, mais aussi pour tous les autres », justifie Gilles. Car il n’est pas le seul. En France, 350 000 personnes vivent à proximité d’une ligne à 400 000 volts et leur nombre devrait augmenter. Une nouvelle ligne THT est en construction pour transporter l’électricité produite par le nouvel EPR de Flamanville encore en construction. Soit 163 kilomètres qui relieront bientôt le Cotentin au Maine.

    Passage au bio

    64 communes abriteront 420 nouveaux pylônes. Le collectif « Stop THT » entend bien empêcher la construction de la ligne. Alors, quand des agents RTE viennent, avec des gendarmes, baliser les sentiers sur les terrains rachetés, des affrontements éclatent parfois.

    Pendant ce temps, Gilles s’accroche. En juin dernier, il a reçu une bonne nouvelle. Le tribunal de Caen a exigé qu’une expertise sanitaire et électrique soit réalisée sur son exploitation. Objectif ? Mesurer l’impact - s’il y en a un - de la ligne THT sur les animaux de la ferme. Et Gilles a de nouveaux projets. Il vient tout juste d’entamer sa conversion en bio, pour ne plus dépendre de la machine à nourrir les vaches qui menace de lâcher à chaque orage. Pour en finir aussi avec la surcharge de travail et les quotas à respecter.

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        Le rédacteur :   Julie Lallouët-Geffroy

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    Un « rassemblement pour la planète » pour porter l'enjeu santé environnement

    Publié le 04-07-2012

     


    Alors que la Conférence environnementale annoncée par François Hollande doit se tenir en septembre et qu'elle associe les ONG environnementales, sept d'entre elles se sont regroupées pour que la thématique « santé environnement » fasse partie des sujets abordés.

    Alors que les modalités de la conférence environnementale – qui se tiendra en septembre sur 2 jours-doivent être définies dans les jours prochains, les ONG s’organisent pour peser de tout leur poids dans les négociations. Sept d’entre elles, le Réseau santé environnement, Générations futures (pesticides, etc.), Robin des Toits (ondes electromagnétiques), Ecologie sans frontière (pollution de l’air et gouvernance environnementale), Respire (pollution de l’air), Sea Shepherd (biodiversité, océans) et Green Cross France et territoires (plaidoyer et projets) ainsi que de nombreuses autres petites associations expertes et spécialisées ont ainsi décidé de se regrouper dans une nouvelle fédération intitulée « Rassemblement pour la planète ». « Beaucoup de petites associations spécialisées étaient frustrées de n’avoir pu participer au Grenelle alors qu’elles ont une expertise indispensable. Nous avons donc décidé de laisser la place que nous occupons (au Conseil national du développement durable et du Grenelle de l’environnement, ndlr) à cette nouvelle fédération, pour qu’elle pèse davantage face aux lobbies », explique ainsi Franck Laval, le président d’Ecologie sans frontière. La place des petites associations étant d’autant plus menacée que, pour pouvoir participer aux instances consultatives comme le CNDDGE ou le Haut conseil des biotechnologies, celles-ci doivent désormais justifier d’un certain nombre d’adhérents et de donateurs pour justifier de leur légitimité…(voir article lié)

    L’objectif du Rassemblement pour la planète : faire émerger la thématique « santé environnement » dans la conférence environnementale -car « cette thématique a été largement oubliée dans le Grenelle de l’environnement » estime Nadine Lauverjat, sa présidente (Générations futures)- mais aussi sociale car les thèmes de la santé, de l’environnement et du social sont « intrinsèquement liés » souligne André Cicolella du Réseau santé environnement : « par exemple, définir un âge de la retraite sans parler de la baisse de l’espérance de vie en bonne santé est une absurdité ».

    Une philosophie fixée dans un manifeste: « La crise écologique qui s’est développée à travers ces trois composantes, réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles et chute de la biodiversité doit aujourd’hui être complétée par une quatrième, présentant les mêmes caractéristiques : la crise sanitaire. (...) Répondre cette crise sanitaire c’est une façon de répondre aux trois autres crises écologiques en même temps qu’à la crise sociale, en évitant que la réponse à l’une d’elle se fasse en aggravant les autres », y expliquent-ils.

    La fédération, qui a déjà rencontré la nouvelle ministre de l’Ecologie Delphine Batho et qui doit bientôt présenter ses positions à Matignon (le 18 juillet), porte aussi une proposition de loi en 25 points pour réformer la sécurité sanitaire. Proposition qu’elle avait présentée le 16 avril aux candidats à la présidentielle. Par ailleurs elle demande toujours au gouvernement, parallèlement à son recours déposé devant le conseil d’Etat en septembre dernier, de revoir le nouveau régime du « super agrément » des associations. Celui-ci crée selon elles « une barrière administrative à l’accès au débat public en matière d’environnement ». Un point sur lequel la ministre s’est d’ores et déjà montrée ouverte.

    Actualisation 3 juillet 2012. Après le discours de politique générale du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le "Rassemblement pour la planète" a dit « vivement regretter» que la question de la santé environnementale soit totalement absente de son intervention. « Même si il prend acte de la nécessité de s’adapter aux grands enjeux en matière de santé et aux maladies chroniques, il ne fait jamais le lien avec les facteurs environnementaux au sens large comme pouvant impacter la santé.(...) Nous regrettons qu’il n’ait pas pris en compte la demande des ONG du CNDDGE de faire de la question ‘Environnement-santé’ une question centrale au même titre que celles de l’énergie et de la biodiversité » explique le collectif dans un communiqué.

    Béatrice Héraud
    © 2012 Novethic - Tous droits réservés

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  • Pour se nourrir, ils ont besoin d'eau potable


    Bonjour,

    Effectivement, c'est déconcertant, mais sans eau, on peut mourir de faim.

    Ainsi, au Tchad, outre le manque de pluie et la sécheresse qui ont entraîné deux mauvaises récoltes consécutives, les familles, pour leur consommation d’eau, puisent les eaux stagnantes de mares ou de puits non couverts. Les bactéries présentes dans ces eaux entraînent des diarrhées, notamment chez les jeunes enfants.

    Or, quand un enfant en souffre de manière récurrente, son organisme ne peut pas retenir les nutriments et se retrouve très vite menacé de malnutrition. Et inévitablement, quand un enfant est malnutri, il est beaucoup plus fragile face aux bactéries présentes dans l’eau, tel le vibrion choléra.

    C’est un cercle vicieux, et l’approvisionnement en eau de bonne qualité est une solution qui permet d’en sortir.

     Expertes dans ce domaine, les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL sur le terrain ont identifié des solutions. Pour les mettre en place nous avons besoin de votre soutien !

    Grâce à vos dons, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL peut aider les populations sur plusieurs fronts :

    En leur assurant au préalable un accès à l’eau potable qui, nous venons de le voir, garantit l’assimilation des denrées alimentaires distribuées. La réhabilitation de puits et la promotion à l’hygiène permettront à 4000 familles de se prémunir contre les maladies hydriques.

    En poursuivant des distributions alimentaires jusqu’aux prochaines récoltes grâce aux foires alimentaires : un dispositif local et innovant qui permet de préserver la dignité de ces familles et de respecter leurs habitudes alimentaires.

    Enfin, la distribution de semences permettra aux populations de relancer l’agriculture dès la prochaine saison des pluies.

    Pour vous informer, n’hésitez pas à lire les témoignages en provenance du terrain, révélateurs de la situation sur place.

    Je vous remercie de votre soutien à nos côtés !
    Sincèrement,

     

    C
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    SOLIDARITÉS INTERNATIONAL - Association loi 1901 - 50 rue Klock, 92110 CLICHY LA GARENNE - Tél : (0)1 80 21 05 05
     

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  • Le zoo de la honte à Riyad

    ans une cage guère plus grande qu’un placard à balais, deux lions faméliques gisent dans leurs excréments. Trois hyènes dans leur minuscule prison tournent inlassablement en rond : l’enfermement et la promiscuité les ont rendu folles. Un bébé babouin aux yeux d’une tristesse infinie est attaché par une ficelle de 10 cm à un barreau de sa cage. Quand au grizzli qui a miraculeusement atteint l’âge de dix ans sans jamais quitter sa geôle de 3 m2, la mort seule sera pour lui une libération.

    Ce spectacle épouvantable, on peut le découvrir dans l’une des villes les plus riches au monde, à Riyad, la capitale de l’Arabie Saoudite. Le parc d’attraction Fantasy Land abrite le zoo «Hadiqat Abu Jarra», un sinistre mouroir où des dizaines d’animaux sauvages, maigres, malades, édentés, pouilleux sont livrés aux regards indifférents des rares visiteurs. Indifférents ? Pas tous: Leylah, une Finlandaise qui vit en Arabie Saoudite, a pris fait et cause pour les prisonniers du zoo de l’horreur rapporte le site de France 24.

    L’Arabie Saoudite ne dispose d’aucunelégislation réprimant les mauvais traitements aux animaux

    La jeune femme a fait parvenir ses photos et ses vidéos du parc à un groupe de défense des animaux qui, à son tour, a demandé aux autorités saoudiennes d’intervenir pour que cet enfer soit fermé et ses pensionnaires transférés dans des zoos dignes de ce nom. La requête n’a suscité aucune réaction de la part des autorités. Un mutisme qui n’a rien d’étonnant puisque l’Arabie Saoudite ne dispose d’aucune législation spécifique réprimant les mauvais traitements infligés aux animaux.

    Une pétition a donc été lancée sur Internet qui a recueilli 1678 signatures en dix jours. Elle est adressée à la municipalité de Riyad et à son altesse, le prince Bandar, ministre en charge de la vie sauvage. Dans le texte de cet appel, il est rappelé que si la loi saoudienne est muette sur la souffrance des bêtes, le trafic d’espèces menacées est prohibé. Et surtout, souligne la pétition, il est d'autres lois en vigueur dans le royaume qui interdisent de maltraiter les animaux : celles de l’Islam.Point final

    L'article original avec plein de photos est sur:

    http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Le-zoo-de-la-honte-a-Riyad-404589/

    Pour signer la pétition:

     http://www.change.org/petitions/minister-of-wildlife-hrh-prince-bandar-and-riyadh-city-municipality-shut-down-fantasyland-zoo-relocate-and-treat-the-rescued-animals

    Je suggère aux plus courageux d'entre vous, d'envoyer une lettre au prince. il y a un modèle en anglais sur la droite de la pétition ainsi que l'adresse du prince.

    Merci de diffuser le plus largement possible cette pétition: via email à vos amis, sur vos blogs etc...




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