• Exigez un désarmement nuléaire total

    5 euros, 2012, ed Stock

    Au moment où la question du nucléaire civil devrait occuper une place de choix dans la campagne électorale, elle n'est pas vraiment débattue par les principaux candidats. Or, à celle-ci est étroitement liée la question du nucléaire militaire, qui, loin d'être une réflexion réservée aux stratèges, nous concerne tous. Stéphane Hessel et Albert Jacquard conjuguent leur voix pour lancer un appel au désarmement nucléaire total, en complément d'un état des lieux établi avec l'Observatoire des armements. Parce que l'existence de ces armes menace le destin de l'Humanité. Parce que les arsenaux du monde entier contiennent l'équivalent de 600 000 bombes de la puissance de celle d'Hiroshima. Parce que le Pakistan, Israël et la Corée du Nord détiennent ces armes dans un contexte géopolitique d'une extrême fragilité. Parce que l'avènement de l'ère nucléaire militaire, toute force de dissuasion, tout équilibre de la terreur, sont devenus de tragiques illusions. Parce qu'il n'est pas trop tard, et qu'une prise de conscience et une sensibilisation du public s'imposent.


    Stéphane Hessel est un diplomate et militant politique français. Ancien élève de l’École normale supérieure, résistant, déporté à Buchenwald et Dora, il survit miraculeusement et entre au quai d’Orsay en 1945. Homme de gauche et européen convaincu, il est connu pour ses prises de position engagées et pour son dialogue permanent avec les jeunes générations.

    Albert Jacquard, polytechnicien et généticien de formation, lutte par ses écrits et ses propos pour l’édification d’une société différente, adulte et lucide, ayant compris que la générosité n’est pas seulement une vertu mais la condition de sa survie. Il a publié entre autres Dieu ? (Stock, 2003), Tentatives de lucidité (Stock, 2004), Mon utopie (Stock, 2006) et, avec Fadela Amara, Jamais soumis, jamais soumise (Stock, 2007).


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  • C'est plus grave que ce qu'on vous dit...mais on peut s'en sortir !

    3 euros, 2012, 112 pages

    "Le but de ce livre est simple: provoquer un sursaut ! Dire la  gravité de la crise et sortir du flou, sortir de la confusion:  montrer qu'une autre politique est possible. Mettre en débat 15  mesures d'urgence que le nouveau président doit mettre en oeuvre dès les premières semaines."


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  • 27 millions d’esclaves dans le monde

    Ce chiffre émane d’un rapport des USA sur le trafic d’êtres humains. Parmi les 17 pays les moins bien notés, se trouvent l’Algérie, la République démocratique du Congo, la Libye, la Corée du Nord et l’Arabie saoudite.

    Près de 27 millions de personnes seraient réduites en esclavage dans le monde, affirme un rapport annuel des Etats-Unis sur le trafic d’êtres humains. Des 185 pays étudiés, seuls 33 se conforment aux textes existants au niveau international instaurés pour mettre au fin au trafic d’êtres humains, telle que la Déclaration universelle des droits de l’homme.

    Des progrès dans la lutte contre ce «fléau» ont toutefois été accomplis, grâce notamment aux poursuites engagées contre les trafiquants par un nombre croissant de gouvernements, relève ce rapport publié le 19 juin 2012.

    La Syrie, elle, a fait son entrée sur la liste noire des pays accusés de trafic d’êtres humains, car «le gouvernement syrien n’applique pas les mesures destinées à éliminer le trafic (d’êtres humains) et ne fait aucun effort en ce sens», explique le rapport américain.

    L’abolition de l’esclavage aux Etats-Unis en 1865 «et dans d’autres pays n’a malheureusement pas signifié la fin de l’esclavage» dans son ensemble, a estimé la secrétaire d’Etat Hillary Clinton: «On estime aujourd’hui à 27 millions le nombre de personnes victimes d’esclavage à travers le monde».

    Esclaves modernes

    «En dépit de l’adoption de traités et de lois qui interdisent l’esclavage, les faits montrent que nombre d’hommes, de femmes et d’enfants vivent en esclaves des temps modernes en raison du fléau qu’est le trafic d’êtres humains», a souligné la secrétaire d’Etat: «Les victimes de l’esclavage moderne sont des hommes et des femmes, des fillettes et des garçons dont l’histoire nous rappelle de quels traitements inhumains nous sommes capables».

    Le 1er juin, l’Organisation internationale du travail (OIT) avait annoncé que près de 20,9 millions de personnes, dont près d’un quart ont moins de 18 ans, sont en situation de travail forcé dans le monde, occupant des postes qui leur ont été imposés par la contrainte ou la tromperie.


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  • GOUVERNANCE MONDIALE

    L'Organisation mondiale de l'environnement, ce ne sera certainement pas pour cette fois. Portée par la France, soutenue par l'Union européenne et l'Afrique, cette proposition visant à transformer le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) en agence onusienne à part entière a disparu du projet de déclaration finale. Celui-ci se contente de préciser que les pouvoirs et les moyens dont dispose le PNUE seront "renforcés".

    Par ailleurs, la gouvernance mondiale du développement durable, en déshérence, pourrait être confiée au Conseil économique et social des Nations unies, qui élargirait ainsi ses prérogatives à l'environnement.

    ÉCONOMIE VERTE

    Poussé par le PNUE et la Banque mondiale, combattu par les pays émergents, qui y voient un frein possible à leur développement, et une partie des organisations non gouvernementales, qui estiment qu'il ne consiste qu'à "repeindre en vert" le modèle économique existant, le principe d'une "économie verte dans le contexte du développement durable et de l'éradication de la pauvreté", qui devait être l'un des grands thèmes de la conférence de Rio, a fait long feu.

    Dans les derniers "drafts" de la déclaration finale, ce principe n'est plus qu'un outil parmi d'autres pour atteindre les objectifs de développement durable.

    OBJECTIFS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

    Un accord de principe sur la création d'Objectifs du développement durable destinés à prendre le relais des Objectifs du millénaire pour le développement, qui arrivent à échéance en 2015, a été scellé à Rio. Ce sera sans doute un des principaux acquis de la conférence. Reste à définir le processus qui leur permettra de voir le jour et surtout à en préciser le contenu. Les pays du Sud n'ont pas voulu aller plus loin tant que leurs homologues du Nord ne prenaient pas des engagements précis de financement de ces objectifs.

    OCÉANS

    Un accord a été obtenu sur la nécessité de mettre en place une gouvernance internationale de la haute mer, insuffisamment protégée par les conventions existantes alors qu'elle est le cadre d'activités économiques de plus en plus importantes.

    Les Etats-Unis et le Canada y étaient au départ opposés. L'un des rares sujets sectoriels sur lequel des avancées ont été enregistrées.

     


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  • Des milliers de femmes de trente mouvements sociaux et paysans ont défilé le 18 juin

    matin dans le coeur financier de Rio contre "l'économie verte" prônée au sommet de l'ONU sur le développement durable Rio+20 qui réunira une centaine de chefs d'Etat et de gouvernement de mercredi à vendredi.

    Derrière une grande banderole de Via Campesina, le mouvement international paysan, où l'on pouvait lire "Les peuples sont contre la marchandisation de la nature", le cortège a parcouru plusieurs kilomètres en direction de l'Aterro do Flamengo où se déroule le Sommet des peuples organisé par la société civile en marge de Rio+20.

    Plusieurs centaines d'hommes, Solidaires, ont fermé La marche qui a fini avec une vingtaine d'étudiantes enlevant leur tee-shirt et montrant leurs seins.

    Du haut d'un camion équipé de haut-parleurs, une militante hurlait : "Cette marche est une marche de femmes de la ville et de la campagne contre cette farce qu'est Rio+20!. Non au capitalisme vert! Oui à l'économie solidaire, oui à la souveraineté populaire!".

    Pour les militants du sommet des peuples "l'économie verte" est un terme "trompeur" pour désigner une autre étape d'accumulation capitaliste, après la faillite du modèle actuel.

    "On est dans la rue pour donner de la visibilité à notre lutte mondiale pour la fin de la violence contre les femmes, la paix et la démilitarisation, l'accès aux biens communs et l'autonomie économique des femmes. Au Brésil s'ajoute la lutte pour la dépénalisation de l'avortement", a expliqué en français, Célia Alldridge, 36 ans, du secrétariat de La marche des femmes qui se définit comme "anglaise à moitié suisse".

    Dans le cortège, des femmes de tous les horizons, paysannes, indiennes, étudiantes, portaient des pancartes où l'on pouvait lire les revendications les plus diverses comme: "La femme n'a pas été faite pour se prendre des claques sur la figure ou sur les fesses!".

    Luiza Canuto, une Indienne Tabajara du nord-est du Brésil, a déclaré souffrir encore plus de discrimination du fait d'être indigène: "Les Indiennes sont discriminées et souffrent du manque de respect depuis l'arrivée des colonisateurs" portugais en 1500. "Elles souffrent d'être femmes, indigènes et pauvres".

    Dans l'après-midi des centaines d'écologistes ont manifesté au centre-ville également, devant le siège de la Banque nationale de développement (BNDES) et celui de Petrobras, le géant pétrolier, contre la "marche arrière" faite par le gouvernement de Dilma Rousseff en matière de protection de l'environnement.

    Ils dénonçaient la loi adoptée en mai au Parlement assouplissant la protection des forêts réclamée par le puissant secteur de l'agroalimentaire et auquel la présidente Rousseff a mis un veto partiel jugé "insuffisant" par les manifestants.

    Avec ce nouveau code forestier on revient "à un niveau législatif de protection des forêts des années 30", selon Greenpeace.

    Les écologistes avaient été précédés par des centaines d'Indiens d'Amazonie portant des jupes en paille et coiffés de plumes qui ont protesté devant la BNDES contre les grands travaux qu'elle finance comme le barrage géant de Belo Monte sur le Xingu, un affluent de l'Amazone.

     

     


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  • Des centaines de "sadhous" indiens, des sages ayant fait voeu de pauvreté, ont manifesté le 18 juin 2012 à New Delhi contre un projet de construction de plus de cinquante barrages sur le Gange, dont les eaux sont considérées comme sacrées par des millions d'hindous.

    "Sadhous" et écologistes estiment que les projets de barrages, dans le cadre de la création d'hydroélectricité sur le Gange et ses nombreux affluents, risquent d'étrangler le fleuve à sa source et de menacer l'écosystème.

    "Notre mère le Gange est en train d'être assassinée par le gouvernement. Il va s'assécher si tous les barrages sont construits", a dénoncé Swami Mukteshawar, de l'association Ganga Mukti Mahasangram (Bataille pour sauver le Gange).

    "Les barrages vont transformer ce fleuve puissant en un filet d'eau. Nos eaux sacrées vont être détournées et utilisées pour générer de l'hydroélectricité. C'est choquant", a-t-il ajouté.

    Une dizaine de "sadhous", en robe traditionnelle Safran, ont débuté une grève de la faim de trois jours dans le centre de New Delhi pour alerter l'opinion.

    "Les barrages seront construits sur nos cadavres. Ils peuvent mélanger notre sang au ciment", a lancé un autre sage, Swami Aseemanand, 65 ans, qui se baigne dans les eaux du Gange depuis plus de 35 ans, dans l'Uttar Pradesh (nord).

    Les fidèles hindous pensent que le Gange a le pouvoir de purifier les péchés et de les libérer du cyle des réincarnations.

    Un récent rapport présenté par un organisme financé par le gouvernement, Le Wildlife Institute of India, recommandait d'abandonner 34 projets de barrage sur le Gange au nom de préoccupations environnementales.

    "Le Gange est en sérieux danger", a estimé Himanshu Thakkar, un expert en ressources aquatiques au sein du Groupe de recherche sur les barrages, les rivières et les populations en Asie du sud.

    "On devrait abandonner la construction de barrages parce qu'ils causent des dommages irréversibles sur la biodiversité", a-t-il jugé, interrogé par l'AFP.

    Le Gange, long de 2.525 km, parcourt cinq Etats indiens.



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  • Guérir le stress, (David SERVAN-SCHREIBER )

    2011      340 p.     7,20 €

      

       Depuis peu, les neurosciences et la psychologie ont connu un bouleversement radical. Notre cerveau " émotionnel " est bien plus que le vestige encombrant de notre passé animal : maître de notre corps et de nos passions, il est la source même de notre identité, des valeurs qui donnent un sens à notre vie. Qu'il se dérègle un tant soit peu, et celle-ci part en lambeaux; qu'il soit en harmonie avec notre corps et nous devenons pleinement nous-même... 
       David Servan-Schreiber nous convie ici à la découverte des conséquences pratiques de cette révolution : une nouvelle médecine des émotions sans médicaments ni psychothérapie. Mêlant étroitement son expérience clinique et ses compétences de chercheur, il a choisi de présenter sept méthodes particulièrement efficaces, dont certaines entièrement inconnues du public français. Sept voies permettant à chacun de reprendre en main les rênes de sa propre vie, et de ne plus être un étranger pour soi - ni pour les autres.
      
        Après des études de médecine et de psychiatrie, David Servan-Schreiber s'est tourné vers la recherche fondamentale en neurosciences cognitives. Il est ensuite revenu à la pratique clinique tout en poursuivant ses travaux sur la neurobiologie des émotions. Après vingt ans passés au Canada et aux Etats-Unis où il a contribué à fonder puis à diriger le centre de médecine complémentaire de l'université de Pittsburgh, il réside aujourd'hui en France.

     


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  •  Quand les agrocarburants européens affament la planète

    Published: 27 Apr 2012
    Posted in: Italy | Senegal
          
    Radio France Internationale | vendredi 27 avril 2012

    Quand les agrocarburants européens affament la planète
     
    Par Catherine Rolland / Frédérique Lebel / Laurent Berthault

    Et si la vogue des nouveaux agrocarburants en Europe, et l’accaparement des terres contribuaient à affamer la planète ? Le débat est clairement posé par les ONG. Au Sénégal, un projet piloté par une société italienne soulève de vives protestations.

    http://farmlandgrab.org/uploads/attachment/accents_d_europe_20120427_1140.mp3

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  •   Arrêtez l'accaparement des terres: la vie, la terre et de la justice en Ouganda.

    Published: 23 Apr 2012     Posted in: FOEI | Uganda
       
      
    Friends of the Earth | le 22 avril 2012

    par FriendsoftheEarthInt  (lesamisdelaterre)

    John Muyiisha et les communautés de Kalangala, en Ouganda, ont perdu leurs terres. Un jour, la compagnie kenyane BIDCO est venu et leur a dit que la terre ne leur appartenait plus. Ils sont venus avec des bulldozers et aplatie de la forêt ancienne et des plantations de café lui John. S'il vous plaît soutenir John (un parmi les centaines de  milliers et peut-être plus de ceux qui sont dépossédés de leur terres à travers le monde.) Agissez dès maintenant! http://www.foei.org/landgrab

    Cette vidéo a été produite par http://www.thesourcefilm.org pour les Amis de la Terre International. Musique: Gary Morris Reuben - http://www.hoorayface.bandcamp.com  Vous pouvez la visionner sur farmlandgrab.org. C'est très émouvant.

    Source: FOEI

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  • Secrets et merveilles du pamplemousse (S. SHARAMON, B. J. BAGINSKI )

    2003      162 p.    17,80 €

       En hors d'oeuvre ou au dessert, comme ingrédients de savoureuses recettes salées-sucrées, en quartiers ou en jus, le pamplemousse, "Citrus Paradisi" est un des fruits les plus appréciés et les plus consommés dans le monde.

    Mais saviez-vous que l'extrait de ses pépins présente un intérêt majeur pour la santé et l'hygiène ?

    S. Sharamon et B. Baginski - les auteurs du "Manuel des Chakras" - ont découvert que de nombreux scientifiques, chercheurs en biologie médicale, s'intéressaient fortement aux propriétés thérapeutiques de l'extrait des pépins de pamplemousse. Plusieurs laboratoires dans le monde, principalement aux USA où la culture du pamplemousse est très développée, ont engagé des recherches pour mieux caractériser les effets désinfectants, antimycotiques, antiparasitaires de cette substance naturelle.

    Ce livre est consacré à la présentation des usages internes et externes de l'antimicrobien quasi universel que constitue l'extrait des pépins du Citrus Paradisi. Vous y trouverez aussi les utilisations très diverses qu'il suscite : cosmétiques, industrie alimentaire, usages vétérinaires, action sur les végétaux, sur l'eau... Et les auteurs vous expliquent comment le préparer vous-même.

     


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