• Le pic pétrolier mondial : on doit s'y préparer dès maintenant !10 mars 2010

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    On sait que le pétrole est une ressource énergétique non renouvelable car sa formation nécessita des millions d'années. Il est donc épuisable. On annonce régulièrement dans les médias que les réserves prouvées (celles que l'on sait exploiter dans les conditions économiques et techniques actuelles) représentent une quarantaine d'années de consommation courante. Doit-on en conclure que l'on est tranquille pour 40 ans? Absolument pas.

    Les professionnels du pétrole utilisent cet indicateur car il donne une idée de l'importance de la quantité de pétrole exploitable à ce jour. Mais pour le public il est trompeur à un double titre.
    Tout d'abord il s'applique à la consommation de l'année en cours ; or, hors crise financière et économique, la consommation mondiale croît. Ainsi de 1998 à 2007 elle est passée de 3,439 à 3,939 millions de tonnes, soit une croissance moyenne de 1,5% par an[1]. En 2008 les réserves prouvées étaient estimées à 170,8 milliards de tonnes soit 43 années de consommation 2008. Si on suppose que la croissance de la consommation reprend au même rythme qu'avant la crise (1,5% par an), le calcul aboutit à une durée de 33 ans seulement.

    Ensuite, et c'est même le point le plus important, la production ne peut être indéfiniment croissante jusqu'à épuisement des réserves … puis plus rien. La production d'un gisement pétrolier croît, atteint un maximum, puis décroît. Ce maximum est atteint bien avant épuisement du pétrole ultimement extractible ; une règle approchée est : le maximum apparaît quand la production cumulée devient égale à la moitié de la production ultime du gisement.
    Comme on le verra plus loin, ce pic a déjà été dépassé dans de nombreux pays.

    Au niveau mondial on aura le même phénomène : la production de pétrole aura un maximum[2]. Le tout est de savoir quand.
    Afin de mieux comprendre ce phénomène on va d'abord regarder de plus près ce que l'on entend par réserves. Puis on examinera quelques données sur la production et les réserves. On abordera ensuite la théorie et la pratique du pic de production pour finir sur le débat concernant le pic pétrolier mondial.

    Des estimations probabilistes des réserves à une date donnée

    Les professionnels du pétrole estiment les réserves connues selon leur probabilité d'extraction au moment de l'estimation.

    • Les réserves prouvées (RP1) sont celles que l'on est pratiquement sûr de pouvoir exploiter, c'est-à-dire la production cumulée future ayant au moins 90% de chances d'être extraite
    • Les réserves probables (RP2) représentent la production cumulée future ayant entre 50% et 90% de chances d'être extraite
    • Les réserves possibles (RP3) représentent la production cumulée future ayant entre 10% et 50% de chances d'être extraite

    En général, au fil du temps, dans un gisement RP2 et RP3 tendent à devenir RP1

    La somme de ces trois types de réserves constitue les réserves découvertes (RD) : RD=RP1+RP2+RP3

    On estime également les réserves non découvertes (RND) avec le même type d'approche probabiliste.

    Si PC désigne la production cumulée au jour de l'estimation, la production ultime PU (production cumulée maximale) est PU=PC+RD+RND. C'est in fine celle-là qui compte.
    Dans un gisement on n'arrive jamais à extraire tout le pétrole dans le sol (TPS) ; autrement dit RD est toujours inférieur à TPS.
    On appelle taux de récupération (TR) le ratio RD/TPS.
    Ce ratio est très important car il varie en fonction des progrès technologiques (et donc du temps). Au niveau mondial, en 50 ans il est passé de 20% à 35%, soit un accroissement de +75% ! Il influe donc fortement sur l'estimation des réserves.

    Les définitions précédentes ne tiennent pas compte des conditions économiques (coûts d'extraction du pétrole). C'est pourquoi on adopte aussi deux définitions pragmatiques.

    • Le pétrole conventionnel est celui qui peut être produit dans les conditions techniques et économiques actuelles (jusqu'ici essentiellement du pétrole liquide dans les terres émergées)
    • Le pétrole non conventionnel, à l'inverse, ne peut être produit dans les conditions techniques et économiques actuelles (sables et schistes bitumineux, pétrole maritime très profond, etc.)

    On rappelle que les estimations de réserves sont valables à la date de leur évaluation et peuvent donc varier dans le temps. En général quand on parle de « réserves » sans précision on désigne les réserves prouvées.

    Quelques données sur la production et les réserves de pétrole

    La production de pétrole

    Les données sur la production sont les plus fiables. En 2008 la production fut de 28,8 milliards de barils (3,93 milliards de tonnes). La production cumulée fin 2008 atteignait 1,150 milliards de barils (157 milliards de tonnes).
    La figure 1 montre la production de pétrole entre 1983 et 2008. On voit que celle-ci n'a cessé de croître, même en 2008 (+0,4%) où elle égala la consommation alors qu'en 2007 elle fut légèrement inférieure à celle-ci (de 1%)

    Figure 1 - Evolution de la production de pétrole (millions de barils par jour)
    Source : BP

    Les réserves

    L'estimation des réserves est difficile par essence. Selon M. Olivier APPERT, Président de l'Institut français du Pétrole (IFP), « Evaluer les réserves d'un champ de pétrole, c'est comme essayer de deviner le stock d'un entrepôt en regardant par le trou de la serrure »[3].
    D'après M. Xavier PREEL de TOTAL « On ne peut vraiment savoir combien un puits contient que lorsqu'on l'a fermé »[4].
    Par ailleurs il n'existe pas de méthode d'évaluation universelle contrôlée par un organisme indépendant.

    • Les données officielles sont celles déclarées par les pays producteurs (85% de la production) et les compagnies pétrolières internationales (15% de la production)
    • Certaines sont sujettes à caution. Par exemple :
      • En 1985 l'OPEP indexe les quotas de production sur les réserves. Entre 1985 et 1991 les principaux pays de l'OPEP ont multiplié par 1,9 le montant de leurs réserves prouvées sans qu'il y eût de découvertes significatives[5]
      • En janvier 2004 éclate le scandale Shell. La compagnie a dû admettre qu'environ un tiers de ses réserves prouvées était fictif.

    British Petroleum a évalué les réserves prouvées fin 2008 égales à 1 258 milliards de barils (170,8 milliards de tonnes) soit 43 ans de consommation 2008.
    TOTAL estime que les réserves ultimes de pétrole conventionnel sont de l'ordre de 3 000 milliards de barils (409,3 milliards de tonnes)

    La figure 2 montre un exemple d'évaluation réalisée par l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) en 2005.

    Figure 2 - Estimation des réserves de pétrole
    Source : AIE

    L'intérêt de la figure 2 est de donner les volumes de réserves (abscisse) en fonction du coût de production (ordonnée)
    D'après cette figure la production ultime de pétrole conventionnel serait de 2 900 milliards de barils (395,6 milliards de tonnes) et celle de pétrole non conventionnel de 2 600 milliards de barils (354,7 milliards de tonnes), soit un total de production ultime de 5 000 milliards de barils (682 milliards de tonnes).
    Le commentaire en haut du graphique est trompeur car on ne sait rien sur l'évolution du débit annuel de production. Il est vrai qu'en 2005, l'AIE ne croyait pas à un pic pétrolier avant au moins 2030 !

    Le pic de production. Théorie et pratique

    La théorie

    La figure 3 indique schématiquement l'évolution de la production d'un seul gisement (en haut) puis d'un ensemble de gisements (en bas)
    Pour un gisement le plafonnement de la production est un plateau. Pour un ensemble de gisements c'est un pic arrondi.

    Figure 3 - Cycle de vie de l'exploitation des gisements et pic pétrolier
    Source : Wikipedia

    La figure 4 montre la courbe à laquelle avait abouti le géophysicien Marion King HUBBERT en 1956 après étude des gisements américains. On y remarque deux hypothèses de production ultime pour les Etats-Unis (hors Alaska) : 150 et 200 milliards de barils. Il avait prédit un maximum de production globale de pétrole américain aux alentours de 1970. Il eut lieu en 1971.

    D'après la théorie de HUBBERT, le maximum apparaît quand la production cumulée devient égale à la moitié de la production ultime du gisement (ou de l'ensemble de gisements)

    Figure 4 - La courbe de Hubbert

    La pratique

    Les 20 premiers pays pour les réserves prouvées totalisent 94% de ces réserves et 14 ont déjà atteint leur pic de production (Source : CAMPBELL 2006) :

    • 1970 : Venezuela, Lybie ;
    • 1971 : USA
    • 1973 : Canada ;
    • 1974 : Iran ;
    • 1986 : Brésil ;
    • 1987 : Russie ;
    • 1998 : Angola ;
    • 2001 : Norvège ;
    • 2004 : Mexique
    • 2005 : Qatar, Chine, Nigéria ;
    • 2006 : Algérie

    Ces 14 pays totalisent 44% des réserves prouvées
    Les 6 autres pays (Arabie Saoudite, Irak, Kuwait, Emirats Arabes Unis, Kazakhstan et Azerbaïdjan), représentent 50% des réserves prouvées et devraient atteindre leur pic de production d'ici 2020.

    La décroissance de production après le pic peut être brutale. Par exemple la production norvégienne a culminé en 2001 à 162 millions de tonnes. En 2008 elle ne fut que de 114 millions de tonnes, soit une chute de 30% en seulement 7 ans !
    La production norvégienne suit d'ailleurs parfaitement une courbe de Hubbert.

    Le trompe-l'oeil de la croissance des réserves prouvées

    Les réserves prouvées n'ont cessé de croître …

    • 1988 : 998 milliards de barils
    • 1998 : 1068 milliards de barils
    • 2008 : 1258 milliards de barils (1988-2008 : + 26%)

    De ce fait, depuis 1988, les réserves prouvées se maintiennent à un niveau voisin de 40 ans de consommation de l'année courante. On pourrait croire qu'il n'y a pas de souci à se faire.
    Mais c'est un trompe-l'oeil car ce qui compte c'est la production ultime qui, elle, ne croît pas.
    Comme le montre la figure 6, les réserves prouvées augmentent, mais les réserves ultimes restantes baissent.

    Figure 5 - Les réserves ultimes baissent
    Source : JANCOVICI, 2007

    En fait l'augmentation des réserves prouvées provient essentiellement de l'augmentation du taux de récupération mondial à gisements constants (On a vu qu'il a progressé de +75% en 50 ans). Les découvertes de nouveaux gisements sont secondaires ; la figure 6 montre d'ailleurs que depuis 1980 les découvertes de pétrole conventionnel décroissent et sont actuellement bien inférieures à la production annuelle de pétrole.


    Figure 6 - Les découvertes de pétrole conventionnel baissent depuis 1980 (Source : Wikipedia)

    Ainsi la croissance des réserves prouvées provient surtout de la révision de réserves sur des gisements déjà découverts. Si on impute ces révisions aux dates de découverte de ces gisements (et non à l'année courante) on voit qu'en fait les réserves ramenées à l'année de découverte sont en baisse.


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  • Soyez écofrugal, compostez vos déchets organiques 

    (Crédit photo : Ecofrugal)
     
    Epluchures, coquilles d'œufs ou feuilles mortes... Le composteur attend tous vos déchets organiques pour les transformer en engrais écologique ! Et il vous fera économiser 60 euros par an.

    Le composteur transforme vos déchets organiques (les restes de vos repas, écorces, épluchures…) et la biomasse de votre jardin (feuilles mortes, mauvaises herbes) en compost, véritable engrais écologique qui permet de nourrir votre terre en nutriments naturels plutôt que d’utiliser des fertilisants chimiques.

    Les déchets organiques représentent 125 kilos sur un total de 391 kilos de déchets ménagers produits chaque année par Français, selon l’Ademe. Les valoriser en compost, permettrait donc de réduire de presque d’un tiers le poids vos ordures ménagères. Ce sont autant de papiers, d’essuie-tout, de sachets de thé de café, d’épluchures, de restes de pâtes, de coquilles d’oeufs (pillées) en moins dans votre poubelle.

    En soulageant la filière de collecte et le traitement de déchets vous réduisez aussi la construction et la mise en route d’installations et d’infrastructures (incinérateur, centre de tri, centre de stockage) coûteuses financièrement, consommatrices d’espace et sources de contestations et désagréments pour les riverains. En réduisant le coût financier pour la collectivité, vous ralentirez l’augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.

    Malheureusement votre facture ne diminuera pas à proportion de la baisse de vos déchets à moins que vous n’habitiez dans l’une des communes de l’Est de la France qui font payer au kilo la collecte des déchets grâce à une puce électronique contenue dans la poubelle et qui en mesure le poids. Un bémol toutefois, certaines personnes inciviques jettent du coup leurs poubelles dans la nature ou remplissent celle de leur voisin ! De nombreuses communes, soucieuses de réduire la taxe d’ordures ménagères, se sont mises à offrir des composteurs individuels à leurs habitants, renseignez-vous auprès de votre mairie pour savoir si vous y avez droit.

    Pour faire un bon compost, respectez quelques principes de base

    Le compostage est un art qui ne s’improvise pas mais qui s’apprivoise. Vous apprendrez à transformer des déchets organiques, de la biomasse (tonte de gazon, branchage, broussaille, déchets de cuisine) en humus et terreau qui aère et nourrit le sol. En ville, ne mettez pas de viande, de déjection d’animaux, de fromage dans le bac pour éviter les mauvaises odeurs. N’oubliez pas de mélanger votre compost avec des matières sèches (broyat de branche d’herbes) pour équilibrer avec les matières vertes. Aérez-le régulièrement. Ne surchargez pas votre compost avec la tonte de vos pelouses. Ajoutez-en avec parcimonie. Pour savoir plus précisément ce que vous pouvez composter, comment vous pouvez le faire et les avantages des différents matériaux et techniques utilisés, consultez les sites internet mentionnés alors au bas de cette fiche. La recette du bon compost n’aura plus de secret pour vous !

    Urbain, individuel ou collectif, choisissez le composteur qui vous ressemble

    A Rennes, comme la mairie a encouragé l’installation de composteurs collectifs au pied des immeubles, les habitants se rendent compte du volume de déchets qu’ils produisent, et se sont mis à parler entre eux des bienfaits du recyclage. Les composteurs collectifs en pied d’immeuble ont depuis été testés à Paris, ils seront progressivement étendus à plus de 80 lieux en 2011 (casernes, écoles, immeubles d’habitations). Si vous ne faites pas partie des chanceux, achetez-vous un composteur dans un magasin de bricolage ou de jardinage ou fabriquez le vous-même, car ce n’est finalement pas bien compliqué. L’art du compostage s’acquiert par l’expérience mais il existe aussi des formations pour en maîtriser tous les secrets1 qui peuvent être financées par l’office HLM.

    Economie réalisée :

    Les économies financières viendront de vos économies d’achat d’engrais. Vous ne paierez malheureusement pas moins pour la collecte de vos ordures ménagères, car le prix de la redevance n’est pas lié au poids de vos ordures. Un couple qui vit en appartement peut espérer produire 30 kg de compost par an avec son lombricomposteur (il absorbe 270 grammes de déchets alimentaires par jour) largement de quoi nourrir leurs plantes d’intérieur et celles du balcon. Avec votre terreau maison, vous n’aurez plus à acheter d’engrais liquides et vous économiserez ainsi 11 euros par an (le prix d’un flacon non bio en plastique de 2,5 litres). Si vous vivez avec deux enfants en pavillon et que vous disposez d’un petit jardin, vous pourrez composter l’intégralité de vos déchets alimentaires. Soit plus de 300 kilos d’engrais naturels potentiels (à raison de 125 kg de déchets alimentaires par personnes complétés par la biomasse du jardin). Son équivalent manufacturé – le terreau bio universel – coûte 10 euros le sac de 50 litres, vous ferez donc une économie de 60 euros.




    • Réduire ses déchets.
    • Faire son fertilisant soi-même et jardiner bio.
    • Familiariser les enfants à l’art du compostage.
    • Préparer l’agriculture de l’après pétrole.

     

    • Entasser indifféremment dans ses poubelles.
    • Déverser des litres d’engrais industriels dans vos plantations.
    • Ne pas recycler les déchets verts.

    Retrouvez la fiche complète sur le site d’Ecofrugal

     

    Ecofrugal en partenariat avec Terra eco

    Protégez l’environnement tout en rembourrant son porte-monnaie, c’est possible. Il suffit simplement de suivre quelques recettes simples : utiliser des ampoules basse consommation, s’équiper d’une gourde et d’un cabas, placer intelligemment son argent, pratiquer l’amour green… Ecofrugal met à disposition des apprentis écolo 99 fiches pratiques sur son site. Sur chacune d’elle, une calculatrice permet d’estimer l’économie réalisée et de comptabiliser, au terme du régime écofrugal, l’étendue de son épargne. Une fois par semaine, Terra eco vous livrera un aperçu de l’une des fiches que vous pourrez retrouver en intégralité sur le site d’Ecofrugal. 

    Le rédacteur :Philippe Green
     Philippe Green est passionné par l’environnement et pense aussi que le porte-monnaie peut rendre vertueux. Fort de ses convictions et de son expérience, il s’est mis à écrire les recettes écofrugales. Il pense que l’on peut changer le monde en ayant les pieds sur terre et la tête dans les étoiles…
    Ecofrugal

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  • Une foncière éthique, entrepreneure responsable 2012

     
     

    Cécile Galoselva a reçu, le 16 février, le prix 2012 de l'Entrepreneure responsable attribué pour la seconde fois par le réseau de femmes d'entreprises EPWN. Elle a créé Etic Foncièrement Responsable, dont la mission est de monter et gérer des centres d'affaires à destination des ONG, des associations et des entrepreneurs sociaux.

    « J’ai créé une entreprise à vocation sociale par nature mais l’ensemble de l’activité doit répondre à des critères de performance sociale, environnementale et financière.» Cécile Galoselva est une jeune femme de conviction qui, depuis la création de son entreprise le 1er septembre 2010, s’emploie à faire d’Etic Foncièrement Responsable, une société exemplaire. Le concept initial a été développé en Angleterre par Ethical Property où la jeune entrepeneure s’est formée. Elle a ensuite voulu l’adapter à la France. L’équation est la suivante : les prix exorbitants  de l’immobilier entrainent mécaniquement des difficultés pour des petites structures dont la finalité est d’œuvrer au progrès social et environnemental. L’idée est donc de leur proposer des bureaux adaptés dont les loyers sont modestes et les performances environnementales optimales. Ce cercle vertueux en faveur du développement durable est financé par des investisseurs solidaires à la recherche de placement offrant une sécurité financière (c’est le cas de l’immobilier) et un bénéfice environnemental et social mesurable. « Toutes nos actions doivent être cohérentes avec le développement durable. C’est ce qui caractérise ce concept encore mal connu d’entrepreneure sociale » explique Cecile Galoselva. « Nous sommes basés à Vaulx en Velin qui est un quartier que la politique de la ville a transformé. Pour les recrutements (l’équipe compte quatre personnes), nous avons ciblé des réseaux comme l’école de la seconde chance. Pour la dimension environnementale, nous choisissons des équipements adaptés et mesurons pour limiter nos consommations d’eau et d’énergie

    Coopératives en copropriété

    A son actif, déjà deux projets réalisés : Woopa, immeuble à énergie positive qui rassemble 9 coopératives en copropriété. Etic Foncièrement responsable assure la gestion de ses bureaux adaptés à la mission solidaire de ses occupants. L’entreprise vient aussi d’acquérir un bâtiment  à Montreuil avec l’aide de la mairie pour ouvrir « Mundo Montreuil » début 2014. Il devrait accueillir plus de 20 associations à vocation environnementale. Elle cherche aussi des locaux pour ouvrir à Lyon une galerie commerciale dédiée au commerce équitable. Une vingtaine d’artisans sont déjà regroupés mais les 900 m2 nécessaires n’ont pas été encore repérés. A Marseille, un projet de halle dédiée aux commerces bio est aussi à l’étude. « L’idée est de fédérer des acteurs dont les missions et les fonctionnements sont proches. Cela permet de vraiment mutualiser divers services et donc diminuer les frais de fonctionnement de toutes ces organisations », ajoute Cecile Galoselva.
    Elle est plutôt fière d’avoir été élue entrepreneure responsable par la branche française d’un réseau de femmes entrepreneures. « C’est très important quand on créé une entreprise d’avoir des réseaux. Je vais pouvoir y puiser de nouvelles ressources, y compris pour trouver des administratrices ! » Ce n’est pas la première récompense de cette jeune femme d’entreprise, qui a déjà reçu le prix talent des Cités, ni son premier portrait médiatique. Mais si cette visibilité ne se traduit pas forcément économiquement, elle permet malgré tout de mieux faire connaître l’entrepreneuriat social, et donc de faciliter sa diffusion auprès d’acteurs économiques et financiers qui peinent à comprendre le modèle. En cela c’est toujours très utile.

      A.C. Husson-Traore
    © 2012 Novethic - Tous droits réservés   16/02/2012


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  • Après presque 20 ans passés à Toulouse, c'est dans le Plantaurel, où j'ai passé mon enfance, que j'ai choisi de m'installer avec ma compagne. Entre plaine et Pyrénées. Besoin d'espace et de travaux physiques. Retrouver les odeurs d'humus, de fenaison, de bois fraîchement coupé, l'explosion végétale printanière... L'opportunité de racheter une vieille ferme a été décisive. L'occasion idéale pour profiter de la vie rurale tout en mettant en pratique les techniques écoconstructives découvertes depuis quelques années via mon travail de journaliste au sein du magazine La Maison écologique.

     Editions Terre Vivante - Auteur - Sylvain Moréteau

    Pour chacun des livres écrits à Terre vivante, quelle a été votre motivation pour le sujet ? Quelles ont été les expériences qui vous ont permis de nourrir les thèmes abordés ?

    Après trois ans de travaux de rénovation écologique entrepris sur notre maison, et bon nombre d'articles écrits sur le thème de l'écoconstruction, je disposais d'une expérience combinant théorie et pratique. Ayant déjà écrit 2 livres sur le sujet, j'étais prêt pour proposer aux éditions Terre vivante de rédiger un ouvrage sur la rénovation écologique... de ma maison. Après discussion, c'est finalement un « tour de France » de la rénovation qui fut envisagé. et qui a donné lieu à la parution de 21 rénovations écologiques en France en 2010.

    D'autre part, j'ai eu un coup de foudre pour la terre crue un matériau que j'ai pris énormément de plaisir à mettre en œuvre, notamment en enduit. Constatant qu'il y avait peu d'ouvrages consacrés au sujet (à la différence de la chaux), j'ai proposé à Terre vivante d'éditer un livre dédié exclusivement aux enduits de terre. Paru en janvier 2012, l'ouvrage  Enduits de terre crue est le fruit d'un travail d'enquête auprès des artisans spécialisés sur la terre crue. Ces professionnels du bâtiment comptent assurément parmi les plus fervents représentants d'une écoconstruction simple et exigeante.

    Etre édité par Terre vivante, cela a peut-être pour vous un sens particulier.
    Si oui, pouvez-vous nous en parler ?

    Terre vivante
    est engagée de longue date en faveur d'un mode de vie plus respectueux de l'environnement. La lecture régulière des "4 Saisons du jardin bio" et des ouvrages dédiés à la construction écologique m'avait convaincu de la qualité et du sérieux de sa démarche. Aussi c'était un challenge d'écrire pour un éditeur que je considère comme la référence française en matière d'écologie.

    Pour votre 1er ouvrage à Terre vivante, vous avez réalisé un tour de France de rénovations écologiques : avez-vous eu un coup de cœur pour une technique et un matériau particuliers ?

    Les cas étaient si différents (type de maison, budget, maître d'œuvre, localisation...) qu'il serait difficile de retenir une technique plutôt qu'une autre. L'idéal est cependant d'utiliser des matériaux locaux, performants et à faible énergie grise, c'est pourquoi la terre crue, le bois et les végétaux (paille, chanvre) font figure de références. 

    Les enduits de terre crue : une technique réellement à la portée de tous ?

    Oui et non. Oui dans le sens où poser un enduit de terre prêt à l'emploi ne requière que le coup de main (et quelques outils de base) pour appliquer la matière sur le mur. Et même si on désire fabriquer soi-même l'enduit avec la terre de son jardin, quelques échantillons-tests réalisés au préalable permettront de définir les bons dosages et de s'assurer de la réussite de son enduit.
    Par contre, réaliser un enduit « haut de gamme », parfaitement plan et lisse, connaître les subtilités pour le stuquer, le cirer, etc., tout cela nécessite un véritable savoir-faire que mon livre entend faire découvrir et transmettre. Les possibilités sont vastes avec la terre crue et les enduits granuleux, bosselés et marrons que l'on voit souvent ne sont qu'un type d'enduit parmi d'autres. 

    Que ce soit dans les gestes quotidiens de votre vie professionnelle ou de votre vie personnelle, pouvez-vous nous donner quelques exemples de ce que vous faites en matière d'écologie qui pourrait intéresser nos lecteurs ?

    Ma vie professionnelle est toute entière tournée vers l'"écologique" puisque je suis journaliste spécialisé en écoconstruction. Au quotidien, je veille à réduire ma production de déchets non recyclables, fais du stop à l'occasion pour ne pas prendre la voiture, mets la main au porte-monnaie pour favoriser les productions locales et artisanales. Nous tendons vers une certaine forme de décroissance qui consiste à ne pas acheter tous les gadgets censés nous simplifier la vie et nous garantir le risque zéro, à se contenter de petites voitures guère confortables... C'est un début.

    Avez-vous des projets en cours à présenter à nos lecteurs ? Si oui, lesquels ?

    Consacrer du temps à ma petite fille et peut-être m'orienter vers l'illustration et la rédaction de contes pour enfants.


    Découvrez le site de photographie de Sylvain Moréteau dédié à la construction écologique
    et au surréalisme naïf  : www.soupacade.com


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  • 2012      98 p.     12 €

         "La seule chose qui différencie un sourcier d'une autre personne, c'est sa passion et son expérience". Voici donc un mode d'emploi clair et précis de la sourcellerie ! Apprentis sourciers, ou amateurs curieux, ce livre est fait pour vous.
         Bernard Blancan est d'abord comédien. Il retrouve son père qu'il n'a pas connu. Il est sourcier, lui le devient à son tour. Loin de mystifier la profession et sans la galvauder pour autant, il tente avec justesse d'équilibrer le propos entre croyance, superstition, réalités scientifiques et petites anecdotes. Des pas à pas vous feront vous prendre au jeu, pour devenir sourcier à votre tour... 

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  • 2010     288 p.     15,80 €

      Il existe des centaines d'aliments destinés aux 0-16 ans.

      - Comment être sûr(e) de faire le bon choix pour ses enfants lorsqu'on fait ses courses ?

      - Quels menus privilégier dans une chaîne de restauration rapide ?

      Les réponses sont dans ce livre. Nous avons passé à la loupe, analysé et évalué plus de 600 aliments du supermarché et de la restauration rapide, spécifiquement destinés aux enfants. Vous n'avez plus qu'à suivre le guide ! Rayon par rayon, vous identifiez visuellement les produits de bonne qualité nutritionnelle et ceux qu'il vaut mieux éviter. Vous saurez notamment :

        -Quel est le meilleur lait premier âge ;

        -Quels petits pots sont les plus riches en légumes verts ;

        -Quelles barres de céréales contiennent le moins d'additifs.

       - Quels biscuits donner au goûter ;

       - Quels poissons panés acheter ;

        -Quel sirop est le plus riche en fruits ;

        -Quels colorants posent vraiment problème.

      Illustré et facile à utiliser, ce livre est aussi un guide complet de nutrition pratique qui donne toutes les règles pour se nourrir sainement, décoder une étiquette et déjouer le marketing des vraies et fausses promesses. Afin que vos enfants grandissent bien, en bonne santé et sans carence.

    Les auteurs : 10 journalistes scientifiques et diététiciens de LaNutrition.fr, sous la direction de Elvire Nérin et Véronique Molénat. Basé sur les connaissances scientifiques les plus récentes, un livre rédigé dans l'indépendance la plus absolue. 

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  • La viande est une source de protéines, nécessaires pour le corps. Consommée avec excès, responsable de l'émission de gaz à effets de serre, elle gagne à être complétée par des légumineuses, céréales et graines oléagineuses.                                                                                                  

    La viande, fournisseur de protéines

    Molécules indispensables au bon fonctionnement du corps humain, les protéines sont présentes dans toutes les cellules et tous les tissus : muscles, os, cheveux, ongles. Nous n'en stockons pas : ce qui est ingéré est soit utilisé, soit rejeté.
    Viande, poissons, œufs, produits laitiers fournissent des protéines ; ces aliments apportent même l'ensemble des acides aminés dont nous avons besoin, y compris les huit que nous ne fabriquons pas.

    Pourquoi limiter la viande

    • La surconsommation de viande, et surtout celle de veau et de bœuf, est responsable à elle seule de près d'un tiers des émissions de CO2 de l'agriculture.
    • La surconsommation de viande, notamment la viande rouge, favorise les maladies cardiovasculaire©F. Barberousses, le cancer du colon, la goutte, les calculs rénaux, par l'apport de matières grasses saturées et de cholestérol.
    • Lorsque nous consommons des protéines végétales, nous ingérons plus de nutriments intéressants : bons sucres, antioxydants, fibres, fer, calcium, vitamines B… Avec la viande ou les produits laitiers, seuls le fer ou le calcium ou les vitamines B sont présents. La combinaison gagnante : une grosse portion de protéines végétales complétée d'une petite de protéines animales.

    Les autres sources de protéines

    Ce sont les aliments d'origine végétale, céréales, légumineuses, oléagineux, légumes. Ces protéines ont une valeur biologique moindre, mais il suffit d'associer une céréale et une légumineuse ou des céréales et des fruits oléagineux pour répondre à ce manque.

    Les principales sources de protéines (produits végétaux en gras)                                            ©F. Barberousse

    SourceTeneur (en grammes pour 100 g)
    Soja 35
    Fromage affiné 20 à 30
    Légumes secs 18 à 25
    Viande 17 à 22
    Poisson 16 à 21
    Amandes, noix, noisettes 15 à 20
    Quinoa, amarante 14
    Blé, seigne, avoine, orge, sarrasin 12
    Œuf 13
    Fromage blanc 8
    Riz 8
    Lait de vache

    3,3

    Ne pas abuser des protéines

    La dégradation des protéines donne naissance à l’urée et à l'acide urique. Une consommation excessive sollicite le métabolisme hépatique et rénal pour l’élimination. Il en résulte une réaction acide.
    L’apport recommandé en protéines pour un adulte est aujourd’hui de 0,8 g par kilo de poids et par jour, soit 56 g par jour pour un homme de 70 kg. La consommation est souvent excessive, entre autres chez les enfants.

    Le coût : moins élevé pour les protéines végétales

    Des calculs ont démontré qu’à ration égale – 20 g de protéines pour une personne –, l’association de 100 g de céréale bio et 50 g de légumineuse bio est nettement moins chère que l’équivalent carné, soit 100 g de viande non bio.

    Comparaison du coût de trois repas selon leur composition et l'origine des ingrédients

    Menu “classique” avec ingrédients conventionnelsMenu équilibré végétarien avec ingrédients biologiquesMenu avec produits biologiques et protéines carnées économiques

    Charcuteries
    Steak bavette (aloyau) aux échalotes et gratin dauphinois
    Fromages
    Tartelette aux pommes nappée

    Salade de crudités (feuilles de chou rouge et chou blanc, carotte râpée)
    Couscous végétarien (semoule de blé complet, pois chiche, carottes et poireaux)
    Yaourt
    Crumble aux pommes
    Salade de crudités
    Bœuf bourguignon et carottes
    Fromage blanc aux fruits de saison
    Coût du plat principal : 3,90 €
    Coût du repas : 8,80 €
    Coût du plat principal : 0,65 €
    Coût du repas : 1,85 €

    Coût du plat principal : 2,20 €
    Coût du repas : 3,70 €

     Véronique Buthod

    • Retrouvez les recettes des lecteurs des 4 saisons du jardin bio et de Terre vivante, pour cuisiner légumes, céréales et légumineuses à toutes les saisons.
    • Voir l’article en archive “Céréales, quoi de neuf pour la santé ?” du n°124 (septembre-octobre 2000) des 4 Saisons du jardin bio.
    • Voir l’article en archive “Fer : faut-il manger de la viande ?” du n°130 (septembre-octobre 2001) des 4 Saisons du jardin bio.

    En savoir plus - livres de Terre Vivante

    Livre Fabuleuses légumineuses Fabuleuses légumineuses
    Claude Aubert

    Des protéines pas chères pour un bon équilibre alimentaire.
    Livre Manger bio, c'est pas du luxe Manger bio, c'est pas du luxe
    Lylian Le Goff

    Déjà convaincu vous serez conforté… Pas encore, vous le deviendrez ! 
     Les échos écolos (Terre Vivante )

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  • additifs alimentaires

    Les additifs alimentaires sont des produits ajoutés à la nourriture.
    Ils doivent être écrit sur l’emballage, dans la liste des ingrédients.

    La définition officielle d’un additif alimentaire est une substance habituellement non consommée comme aliment en soi et habituellement non utilisée comme ingrédient caractéristique dans l’alimentation, possédant ou non une valeur nutritive, et dont l’adjonction intentionnelle aux denrées alimentaires, dans un but technologique au stade de leur fabrication, transformation, préparation, traitement, conditionnement, transport ou entreposage, a pour effet, ou peut raisonnablement être estimée avoir pour effet, qu’elle devient elle-même ou que ses dérivés deviennent, directement ou indirectement, un composant des denrées alimentaires.

    Les additifs alimentaires sont des produits ajoutés aux produits alimentaires dans le but d’en améliorer la conservation, l’aspect, le goût, etc.

    Les colorants alimentaires, les conservateurs, les émulsifiants, épaississants, stabilisants, gélifiants, les exhausteurs de goût et les édulcorants sont des additifs alimentaires. 

    On peut classer les additifs alimentaires dans trois catégories :

     Les additifs inoffensifs pour la santé.

     Les additifs avec une polémique : certains rapports de santé dans le monde considèrent que l’additif comporte un danger et d’autres non.

     Les additifs dangereux pour la santé. 

    La liste des additifs alimentaires dangereux pour votre santé :

     Le Propylène Glycol E1520 ou Anti-gel pourrait être dangereux.
    Voici des informations complémentaires :
    Le seul cas ou le Propylène Glycol est utilise comme antigel, c’est pour obtenir un antigel très cher, utilisable dans les chambres froides alimentaire, la ou une fuite non détectée ne doit pas contaminer la nourriture.
    Associer antigel et Propylène Glycol sans explication, est trompeur. En effet le public a dans l’esprit que l’antigel est très dangereux, car le seul qu’il manipule est celui de voiture hautement toxique a base d’éthylène glycol (éthylène =/= propylène). L’utilisation de Propylène Glycol comme antigel certifié pour l’agro alimentaire, est un point pour sa non toxicité. Le Propylène Glycol est aussi beaucoup utilise dans les produit de beauté et comme excipient de médicament.
    Il est aussi utilise pour fabriquer, depuis des décennies, la fumée dans la discothèque ou le cinéma (le Propylène Glycol se vaporise a 55-60°), sans jamais avoir eu de problème d’intoxication rapporté.
    Le seul rapport connu a ce jour sur le Propylène Glycol est celui de l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) il date de 1994 et conclu en substance, de la non toxicité du produit aussi bien pour l’ingestion en forte dose, l’inhalation et le contact cutané. (inrs.fr/INRS-PUB/inrs01.nsf/inrs01_catalog_view_view/91018D65A315739CC1256CE8005A622A/$FILE/ft226.pdf)

     Le Polyvinylpyrrolidone E1201 et E1202 : il permet de lier des agents de turbidité dans une boisson.
    Risque pour la santé : des fausses couches et des cancers.

     Diphényle E230 : un conservateur de synthèse également utilisé comme pesticide, interdit en Australie.
    Risque pour la santé : des nausées, une irritation des yeux, allergies, etc.

     L’aspartame E951 : il est très utilisé dans les produits lights (boisson, gateaux, chewing-gum, etc.)
    Risque pour la santé : des troubles digestifs, des maux de tête, insomnies, prise de poids, douleurs articulaires, trous de mémoire, crises de panique, infertilité, etc.

     Acide Cyclamique E952 et sels de Na, Ca : édulcorant de synthèse pour remplacer le sucre.
    Risque pour la santé : Cancers (Additif interdit aux Etats-Unis en 1970, autorisé au Canada et dans d’autres pays.)

     Sucralose E955 : édulcorant 600 fois plus sucrant que le sucre.
    Risque pour la santé : problèmes de foie et de reins.

     Saccharine E954 et sels Na, K, Ca : édulcorant 300 fois plus sucrant que le sucre.
    Risque pour la santé : de nombreuses allergies.

     Sel d’aspartame E962 et Acésulfame-K : fonction similaire à l’aspartame et à acesulfame-k.
    Risque pour la santé : voir les risques pour l’aspartame e951 et l’acésulfame k.

     Xylitol E967 : édulcorant de synthèse reconnu comme cancérigène aux Etats-Unis par la Food and Drug Administration.
    Risque pour la santé : problèmes de reins, évanouissement, acidose, problème d’orientation, etc.

     Acide benzoïque E210 : c’est un conservateur chimique.
    Risque pour la santé : des problèmes de croissance, insomnies, trouble du comportement, etc.

     Acesulfame-k E950 : édulcorant 200 fois plus sucrant que le sucre. Il serait plus dangereux que la saccharine et l’aspartame.
    Risque pour la santé : hausse de cholestérol, cancers, problèmes aux poumons, hypoglycémie, etc.

     Azodicarbonamide E927a ou Azoformamide : additif interdit en Australie et en Allemagne.
    Risque pour la santé : asthme, hyperactivité, insomnies, etc.

     Cire de polyéthylène oxydée E914 : Utilisé comme agent d’enrobage pour traiter les agrumes, légumes, fruits.
    Risque pour la santé : de gros risques si on on ne lave pas les fruits/légumes et également ses propres mains.

     Esters de l’acide montanique E912 : cire végétale utilisé comme agent d’enrobage.
    Risque pour la santé : des allergies.

     Gallate de propyle E310 : un antioxydant de synthèse.
    Risque pour la santé : problème au foie, hyperactivité, cancers, allergies, etc.

     Cire microcristalline E905 : issu du pétrole ou lignite, présent dans les chewing-gums et de nombreuses confiseries.
    Risque pour la santé : problème d’absorption de vitamines et de minéraux, problème au niveau des lymphes et du foie.

     Diméthylpolysiloxane E900 : huile de silicone anti-mousse.
    Risque pour la santé : problèmes au niveau du foie, des reins, cancers.

     Ponceau 4r E124 : c’est un colorant rouge.
    Risque pour la santé : de l’urticaire, asthme, hyperactivité, etc.

     Glycine E640 : support pour additif de synthèse qui peut remplacer le sel.
    Risque pour la santé : retard de croissance, augmentation du taux de mortalité.

     Ethyl matol E637 : cf maltol e636
    Risque pour la santé : voir maltol.

     Maltol E636 : exhausteur de goût.
    Risque pour la santé : des risques de destruction des globules rouges.

     Acide inosinique E630 : exhausteur de goût.
    Risque pour la santé : problème d’asthme, réactions cutanées, allergies, etc.

     Guanylate disodique E627 : exhausteur de goût pour stimuler l’appétit.
    Risque pour la santé : irritation des muqueuses, de l’asthme, etc.

     Glutamate monosodique E621 ou GMS : exhausteur de goût de synthèse très utilisé.
    Risque pour la santé : destruction des neurones.

     Silicate de magnésium E553a : un anti-agglomérant.
    Risque pour la santé : problèmes au niveau de la respiration.

     Talc E553b : un anti-agglomérant.
    Risque pour la santé : problème au niveau de la respiration.

     Silicate aluminosodique E554 : anti-agglomérant utilisé comme colorant.
    Risque pour la santé : alzheimer, problèmes au placenta.

     Acide glutamique E620 : additif très utilisé, pour remplacer le sel.
    Risque pour la santé : asthme, problème de sensibilité du dos et des bras, problème cardiovasculaires.

     Poly phosphates de calcium E544 : utilisé pour augmenter la masse des aliments, interdit en Australie.
    Risque pour la santé : allergies, problèmes de digestion.

     Gallate d’octyle E311 : un antioxydant de synthèse.
    Risque pour la santé : de l’urticaire, des allergies, problème concernant les hémoglobines, etc.

     Phosphates d’aluminium acide sodique E541 : utilisé dans les patisseries, présenté comme neurotoxique.
    Risque pour la santé : problèmes de reins, alzheimer, problèmes de coeur, etc.

     Sulfate d’aluminium E520 : un dérivé de l’aluminium.
    Risque pour la santé : nocif pour les reins, alzheimer

     Monostérate de sorbinate E491 : un anti-moussant utilisé comme colorant par exemple.
    Risque pour la santé : lésion(s) d’organe(s), diarrhées, etc.

     Sucroesters E473 : antioxydant, présent dans de la nourriture pour bébé.
    Risque pour la santé : problèmes de digestion et diarrhées.

     Céllulose microcristalline E460 : un épaississant.
    Risque pour la santé : cancérigène ou non (nombreux tests en contradiction)

     Polysorbate 20 E432 : support de synthèse utilisé dans les desserts.
    Risque pour la santé : problèmes de calculs rénaux, des tumeurs, allergies, etc.

     Edta E385 : un antioxydant, il est utilisé en médecine pour traiter un empoisonnements aux métaux lourds
    Risque pour la santé : problème de digestion, coagulation du sang, etc.

     Gélatine E441 : très utilisé dans les laitages et bonbons.
    Risque pour la santé : nombreuses allergies, asthme.

    D’autres additifs alimentaire à éviter  :

    E214, E235, E474, E472f, E542, E545, E555, E556, E628, E472e, E472d, E472c, E472b, E380, E284, E200, E180, E285, E472a, E629, E631, E632, E521, E522, E523, E525, E517, E518, E515, E513, E514, E512, E510, E508, E507, E469, E509, E496, E495, E492, E493, E477, E479b, E450a, E421, E430, E425, E320, E321, E154, E155, E102, E120, E123, etc.

    Cette liste n’est pas exhaustive, il existe d’autres additifs alimentaires qui sont dangereux pour le bien-être des personnes !


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  • « Les suicides d'enfants ne doivent pas être racontés »

    Manon Le Charpentier | Etudiante en journalisme (Rue 89)

    Mis à jour le dimanche 19 février 2012 à 11h19
    La citation reprise dans le titre est de Christian Flavigny, non de Boris Cyrulnik.
     

    Une marelle (SpDuchamp/Flickr/CC)

    Lors du seul mois de janvier, quatre enfants de 8 à 12 ans ont mis fin à leurs jours. Une trentaine de cas semblables seraient recensés chaque année. « Mais ce chiffre est sous-estimé », estime Boris Cyrulnik dans un rapport remis en septembre dernier à la secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et de la Vie associative, Jeannette Bougrab. A cette occasion, il confiait au Parisien :

    « Officiellement, il y en a une quarantaine par an. Mais si l'on ajoute les accidents non accidentels, qui sont en fait des suicides, on arrive à une centaine chaque année, ce qui est énorme. C'est par exemple l'enfant qui se jette subitement sous les roues d'une voiture. L'entourage attribue ce geste à un moment d'inattention ou à une mauvaise évaluation du danger alors que l'enfant savait très bien ce qu'il faisait. »

    Du jeu dangereux au geste suicidaire

    Une vision que ne partage pas Christian Flavigny, directeur du département de psychanalyse de l'enfant et de l'adolescent à l'hôpital de la Salpêtrière à Paris. Son enquête sur une quinzaine de cas en 1982 l'amène à dire que ces passages à l'acte ne peuvent pas être considérés comme des suicides :

    « Les enfants de moins de 12 ans n'ont pas la même vision de la mort que les adultes. Ils la conçoivent comme une absence qui dure. Un petit garçon que je suivais m'a dit un jour : “Il est mort, il vit au cimetière.”

    La limite est ténue entre le jeu dangereux et le geste suicidaire. Pour eux, il n'y a pas d'irréversibilité. C'est une solution pour se soustraire à une situation qui les dépasse. Ces manifestations sont très impressionnantes mais restent rares. Elles touchent surtout les garçons. »

    « Le risque, c'est de provoquer une épidémie »

    Devant la rareté des cas, si Christian Flavigny préconise seulement de sensibiliser à la dépression de la petite enfance, son homologue Boris Cyrulnik propose d'allonger les congés maternité, de développer les métiers de la petite enfance, de supprimer la notation des enfants à l'école... et surtout d'arrêter de mettre en lumière les passages à l'acte.

    Après la série noire du mois de janvier, le psychiatre avoue s'être fâché avec des journalistes :

    « Ces suicides d'enfants sont spectaculaires mais ne doivent pas être racontés. On en héroïse les auteurs. Le risque, c'est de provoquer une épidémie. Des études l'ont prouvé : quand Marilyn Monroe a mis fin à ses jours, le nombre de suicides a augmenté. »

    Pour prévenir ces drames, il faut donc en parler, mais pas faire du cas par cas.

    C'est le rôle de l'association Phare enfants-parents. Elle propose une ligne d'écoute (0 810 810987) pour aider les parents désemparés. « Sur les 900 appels que nous recevons chaque année, 24% concernent des enfants de moins de 14 ans », indique Joanna de Lagarde, responsable du service d'accueil et d'écoute. Depuis la création de l'association, il y a vingt ans, ce chiffre a légèrement augmenté :

    « Les enfants gagnent en précocité dans tous les domaines : le premier verre, la première cigarette, la première relation sexuelle et également les premières idées noires et éventuels passages à l'acte. »

    Les signaux qui alertent

    Au bout du fil, les membres de l'association laissent le temps aux parents de s'exprimer, d'exposer leur culpabilité. « L'écoute permet de déterminer si un passage à l'acte est imminent ou pas. » Certains signaux doivent clairement alerter, analyse Joanna de Lagarde :

    « Les enfants suicidaires ont tendance à beaucoup parler de la mort, à faire des allusions directes au fait qu'ils vont disparaître un jour. Certains se renferment sur eux-même, quand d'autres deviennent hyper turbulents ou agressifs. »

    Parents et enfants sont ensuite orientés vers des structures hospitalières, des spécialistes, des associations. Pour développer ces prises en charge, Phare enfants-parents a adressé une lettre aux candidats à la présidentielle au début du mois pour qu'ils s'engagent contre le suicide des enfants et des adolescents.

    Le harcèlement à l'école, l'un des facteurs

    Une missive qui rappelle celle envoyée un an plus tôt aux politiques par quelques associations, pour mettre en lumière le problème du harcèlement à l'école. Ce phénomène pourrait expliquer certains passages à l'acte chez les enfants.

    Pour Dan Olweus, chercheur suédois spécialiste du harcèlement scolaire, le risque de suicide serait quatre fois plus élevé chez les jeunes qui en sont victimes. Pour les repérer, il a élaboré un Guide de l'identification des victimes et agresseurs potentiels.

    Côté français, Jean-Pierre Bellon, professeur de philosophie et responsable d'une association contre le harcèlement à l'école, a étudié 3 500 élèves pour mieux comprendre un phénomène qui toucherait un enfant sur dix :

    « Le harcèlement est le terreau silencieux de la violence scolaire. Ce sont des humiliations répétitives qui s'installent sur la durée. Pris séparément, les actes de harcèlement peuvent paraître anodins. Cette violence, on la retrouve partout : j'ai obtenu les mêmes chiffres dans un collège rural d'Auvergne que dans un établissement en zone d'éducation prioritaire (ZEP) de Seine-Saint-Denis. »

    « Les harceleurs recommencent pour se venger »

    Pour le professeur de philosophie, le phénomène a toujours existé mais a changé de visage avec l'apparition des nouveaux moyens de communication. Les téléphones portables et les réseaux sociaux font sortir les moqueries de l'enceinte des écoles :

    « On envoie des séries de textos insultants à toute heure du jour ou de la nuit. Sur Facebook, les rumeurs se propagent très vite. J'ai en tête l'histoire d'une jeune fille qui avait été battue par une bande de collégiens. Elle avait donc des bleus sur le visage. Une autre adolescente l'a accusée d'utiliser du maquillage pour simuler ses ecchymoses. La pauvre a dû changer trois fois d'établissement scolaire : cette rumeur l'y précédait à chaque fois à cause de Facebook. »

    Début 2012, une campagne télévisée de sensibilisation a été lancée par le ministère de l'Education nationale. Pour Jean-Pierre Bellon, c'est seulement le début d'une bataille :

    « Le plus important, à mon sens, c'est de préparer les enseignants. Rien n'est prévu dans leur cursus de formation pour apprendre à gérer ce genre de problème. Il ne suffit pas de taper du poing sur la table pour réprimander. La plupart du temps, les harceleurs recommencent pour se venger. Il faut mettre en place un protocole de suivi de la classe. Cela se fait dans les pays nordiques. »

     L'auteur de ce blog suggère que les bases de ce que l'on appelle la non-violence soient enseignées de façon approfondie à tous les enseignants et que les outils de la médiation par les élèves mis au point par des équipes travaillant sur la prévention de la violence soient enseignés aux enfants. Il existe un journal "Non-violence actualité" par exemple, beaucoup de livres et autres publications....


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  • De l’Inde pour l’hiver

     
     
     
    Cette petite tunique d’hiver habillera les fillettes jusqu’à 10 ans. En popeline imprimée rose ou bleue, elle est entièrement en coton biologique. Celui-ci est cultivé en Inde sans pesticides ni engrais chimiques. Le petit plus ? Le travail avec les salariés de ce pays se fait selon les règles du commerce équitable : les femmes sont payées comme les hommes, mensuellement et non à la pièce, et aucun mineur n’est employé.

    Le + environnemental et social:   vêtements bios, commerce équitable

    Prix 39,75 euros

    Sources de cet article   - Le site de la Queue du chat  (publié par terraéco.net )

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