•  Ingrédients

    • 150 gr de chocolat dessert
    • 80 gr de purée de noisette
    • 150 ml de lait de coco
    • 2 c.à soupe de sirop d'agave
      Proposée par Maëlle Feret   sur Féminin bio

    Une pâte à tartiner complètement addictive, très simple, pour garnir vos crêpes... et pour mille autres goûters gourmands !

    Une recette proposée par Maëlle Feret, naturopathe, créatice culinaire et coach en bio-alimentation. 

    Retrouvez Maëlle sur son blog, Permis de gourmandise et les dates de ses prochains ateliers sur FemininBio.

    Préparation

    1. Faire chauffer le chocolat, la purée de noisette et le lait de coco au bain-marie.

    2. Quand vous pouvez mélanger en obtenant une consistance homogène, ajouter le sirop d’agave. Mélanger.

    3. Réserver au frais pendant une heure au moins avant dégustation. Cette pâte à tartiner se conserve une semaine au frais dans un pot hermétique.


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  • 2008   453 p.  13,80 € (en Poche)

       Dans les années 1970 et 1980, les dictatures militaires du Cône sud de l'Amérique latine ont férocement réprimé leurs opposants, utilisant à une échelle sans précédent les techniques de la " guerre sale " : rafles indiscriminées, torture systématique, exécutions extrajudiciaires et " disparitions ", escadrons de la mort... C'est en enquêtant sur l'organisation transnationale dont s'étaient dotées ces dictatures –; le fameux " Plan Condor " –; que Marie-Monique Robin a découvert le rôle majeur joué secrètement par des militaires français dans la formation à ces méthodes de leurs homologues latino-américains (et en particulier argentins). Des méthodes expérimentées en Indochine, puis généralisées au cours de la guerre d'Algérie, pendant laquelle des officiers théoriseront le concept de " guerre révolutionnaire ". Dès la fin des années 1950, les méthodes de la " Bataille d'Alger " sont enseignées à l'École supérieure de guerre de Paris, puis en Argentine, où s'installe une " mission militaire permanente française " constituée d'anciens d'Algérie (elle siègera dans les bureaux de l'état-major argentin jusqu'à la dictature du général Videla). De même, en 1960, des experts français en lutte antisubversive, dont le général Paul Aussaresses, formeront les officiers américains aux techniques de la " guerre moderne ", qu'ils appliqueront au Sud-Viêtnam. Fruit d'une enquête de deux ans, menée en Amérique latine et en Europe, ce livre apporte d'étonnantes révélations, appuyées sur des archives inédites et sur les déclarations exclusives de nombreux anciens généraux –; français, américains, argentins, chiliens...Des dessous encore méconnus des guerres françaises en Indochine et en Algérie, jusqu'à la collaboration politique secrète établie par le gouvernement de Valéry Giscard d'Estaing avec les dictatures de Pinochet et de Videla, ce livre dévoile une page occulte de l'histoire de France, où se croisent aussi des anciens de l'OAS, des fascistes européens ou des " moines soldats" agissant pour le compte de l'organisation intégriste la Cité catholique...

      Née en 1960, Marie-Monique Robin est lauréate du Prix Albert-Londres (1995). Journaliste et réalisatrice, elle a réalisé de nombreux documentaires – couronnés par une dizaine de prix internationaux – et reportages tournés en Amérique latine, Afrique, Europe et Asie. Elle est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages, dont

      -Voleurs d'organes, enquête sur un trafic (Bayard, 1996),

     -Les 100 photos du siècle (Le Chêne/Taschen, 1999),

     -L'école du soupçon. Les dérives de la lutte contre la pédophilie (La Découverte, Paris, 2006) et

     -Le monde selon Monsanto (La Découverte, Paris, 2008) .

     -Les moissons du futur (livre et DVD) en 2012

    -Notre poison quotidien (livre et DVD) en 2013

     -Sacrée croissance (Livre et DVD) en 2014


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  • Orphelin des mots (Gérard LOUVIOT)

    2014   236 p.  17,90 €

    Extrait     TÉMOIGNAGE

       Aujourd'hui, je vais témoigner. Les roues du métro martèlent ces mots dans mon crâne mais le trac les vide de leur sens, je vais témoigner, je n'arrive même plus à ressentir l'impatience qui m'a tenu toute la semaine, juste la panique qui cogne. La nuit a été courte, ensuite le voyage en train, la gare pire qu'une fourmilière... A présent ça y est. Dans deux heures je serai devant la caméra, sauf si on se perd ! Le métro ressemble à un labyrinthe. Un mot compliqué labyrinthe.
       Je me force à respirer. Mon souffle est trop court, je serre la main de Cathy et mes doigts glissent, mouillés de sueur. Les tunnels n'ont pas de fin, le bruit m'assourdit, brouhaha je pense, et puis non, brouhaha est un mot doux, cette ville-là est brutale, elle peut avaler les hommes ou les rendre fous. Ceux qui montent et descendent aux stations des tunnels ont des visages durs, dur synonyme hostile. Si encore on voyait le ciel, ça irait sûrement mieux. Respirer. Ils font comment tous ces gens ? Cathy doit ressentir mon malaise parce qu'elle m'explique des choses sur les lignes de métro mais j'ai du mal à fixer mon attention, les mots glissent comme mes doigts humides.
       J'essaie de revenir à la raison de ce voyage. Je vais témoigner. J'ai réussi quelque chose d'énorme, de phénoménal. Ça ne résonne pas. Les mots sont flous et me fuient comme avant, avant Cloé, quand j'étais ignorant, et voilà que d'un coup je ne sais plus rien. Cathy doit m'empoigner le bras pour me secouer.
    «C'est notre station», elle dit.
       Je suis debout avant d'avoir le temps de réaliser. Le métro gémit, grince, les portes s'ouvrent en claquant. Pourvu qu'il n'y ait pas d'autre changement. Je me laisse guider par la main, Cathy paraît à l'aise, joyeuse, elle ne tremble pas, ma petite femme tellement courageuse ! Cette ville, elle y a habité quatre ans avant de la quitter pour moi ! Un élan d'amour vient dissiper la peur. Pour la millième fois depuis que je la connais je me dis que sans elle rien n'aurait été possible.
       On avance dans un long tunnel carrelé de blanc au milieu des gens qui foncent, sans regarder autour d'eux. C'est immense mais cette grandeur-là ne réchauffe pas le coeur. Après un dernier escalier on émerge du métro et le ciel apparaît tout rétréci, repoussé par les tours, les toits des immeubles, le brouhaha de la ville.
       Le mot revient et me rassure bizarrement. Je m'accroche à lui autant qu'à la main de Cathy qui me guide sur les trottoirs. Elle m'arrête brutalement, une voiture passe, trop près, pour un peu je me serais jeté dessous. Je ne pourrais jamais vivre ici sans devenir fou.
       Pourtant marcher m'a redonné de l'élan, je me sens de nouveau impatient, excité par l'aventure. Il fait moins beau qu'en Bretagne, c'est venteux et les nuages courent dans le ciel un peu comme la foule au-dessous. Des filles en jupes courtes avec des talons si hauts qu'il doit être impossible de marcher, des femmes enroulées dans des voiles, des personnes à la peau sombre, des hommes en costumes qui parlent à leur téléphone et se moquent du trafic, une bande d'Asiatiques, des types qui me ressemblent, jean-baskets, des jeunes et des vieux, des pressés et des traîneurs, je me demande ce qu'ils font dehors, s'ils travaillent ou s'ils sont en arrêt maladie comme moi.
      J'ai fait attention en m'habillant, ce matin. «Pas trop voyant, m'a dit Cathy, une tenue où tu seras à l'aise.» Elle a eu raison, sans ma peur je pourrais presque me fondre dans la foule. Tous ces gens. Tous ces mots échangés.
     

    Présentation de l'éditeur

      Les mots, c’est toute l’histoire de Gérard Louviot. Chaque semaine, dans la région de Morlaix, cet homme de 46 ans, père de quatre enfants, rejoint une association qui accompagne les illettrés. Il est devenu « fou de mots », dévore le dictionnaire, écrit des poèmes…

      Gérard n’a pas grandi avec ses parents. Enfant, il a été placé dans une famille d’accueil et s’est retrouvé dans une école spécialisée où, incapable de retenir une leçon, tétanisé par la difficulté, il a connu l’humiliation du bonnet d’âne.

      Sa vie ne sera alors qu’une suite de tours de passe-passe pour cacher son illettrisme. Il se heurte au monde des autres, les gens normaux qui savent déchiffrer une pancarte, se diriger, vivre et travailler. Il apprend par cœur des centaines de chansons, de Brel, Brassens, Renaud, pour deviner le sens des mots. Jusqu’au jour où son patron lui offre une formation.

      Gérard a 33 ans. Il apprend enfin à lire et à écrire. Ce bonheur des mots, Gérard Louviot le partage dans ce livre avec une joie et une poésie magnifiques. Un bonheur contagieux. En France, près de 3 millions de personnes sont illettrées, handicap « invisible » qui ferme les portes et marginalise. Grande cause nationale en 2013, la lutte contre l’illettrisme est non seulement un enjeu d’intérêt général mais une question de dignité individuelle.


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  •    Nos urines, des fluides très étonnants Nos urines sont des fluides très intéressants. Elles auraient de nombreuses vertus médicinales, pourraient servir d’engrais, de ressources énergétiques… Dans le documentaire « Les super-pouvoirs de l’urine », vous saurez tout sur ses fluides en or. Des millions de personnes boivent leurs urines chaque jour, un moyen de rester en bonne santé.

       En Chine, le pipi des enfants est très prisés. Dans l’est de la Chine, l’urine des collégiens est recueillie pour y cuire des œufs. Ce mets est nommé « Œuf de garçon vierge » ou« tongzi dan ». Il guérit de nombreux maux. En Allemagne, cinq millions de personnes boivent leur urine pour ses vertus thérapeutiques. Nos urines, non seulement auraient des pouvoirs de guérison, mais grâce au phosphore, à l’azote, au potassium… qu’elles contiennent, pourraient servir comme engrais pour produire des fruits bien juteux.

       L’urée contenue dans les urines des porcs peut-être vendue à l’industrie pour concevoir des plastiques. L’urine pourrait aussi servir de carburant grâce à ses enzymes et bactéries. Dans le documentaire « Les super-pouvoirs de l’urine » de Thierry Berrod, qui avait déjà enquêté sur « La fabuleuse histoire des excréments » en 2008, nous découvrons les champs du possible de nos urines. >

    Voir le documentaire « Les super-pouvoirs de l’urine » de Thierry Berrod sur le site

        future.arte.tv : Le pipi dans tous ses étatsBienfaits de l'urine 

         Sources :

        arte.tv : Les super-pouvoirs de l’urine   
          future.arte.tv : Le pipi dans tous ses états
           beurk.com : « Œuf de garçon vierge »
              beurk.com : Un petit verre d’urine pour soigner ses maux ?


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  • Vêtements : les bonnes couleurs pour être bien dans sa peau

    Il n'y a pas que le noir et le bleu marine pour vous habiller. Jules Standish, spécialiste mode, explique dans son livre How not to wear black, comment certaines couleurs peuvent améliorer l'estime de soi et le bien-être.

    © william87 - Fotolia.com

    Gris, noir, bleu marine, blanc, marron... Votre garde-robe est classique et monotone ? Après avoir lu les conseils de la spécialiste mode Jules Standish, vous allez devoir changer tout ça ! Sur le site britannique du Dailymail, l'auteur de How not to wear black (Comment ne pas porter que du noir, en français) explique qu'en misant sur des tons "sécuritaires" plutôt que brillants, nous passons à côté de certains avantages pour notre santé. "Les couleurs peuvent avoir un effet psychologique. Elles peuvent déclencher des réponses neurologiques dans le cerveau et provoquer la libération d'hormones" explique-t-elle. Ainsi si vous portez :

    - des couleurs chaudes et lumineuses comme le rouge ou le rose, cela va libérer de la dopamine et pourrait améliorer l'humeur, la capacité d'attention et "même renforcer la libido". Le rouge écarlate et le bordeaux sont des couleurs flatteuses et conviennent à pratiquement toutes les peaux et couleurs de cheveux.

    - du bleu, cela va libérer de l'ocytocine et vous apaiser. De manière générale, le bleu aide à éclaircir le teint et quand il est "cobalt", il détournerait l'attention des cernes sous les yeux.

    - du vert émeraude, "c'est un bon choix si vous avez peur de rougir après avoir bu du vin ou si vous avez des bouffées de chaleur à la ménopause car il contribue à équilibrer le teint".

    - du vert kaki et du jaune moutarde : "Ces tons de terre ont des nuances dorées qui illuminent les peaux grises et âgées." De plus le kaki est une bonne alternative au noir pour les personnes d'un certain âge. Si vous avez du mal à porter du jaune moutarde, l'or en accessoire peut faire l'affaire.

    - du violet : "C'est une couleur apaisante, une des meilleures nuances à porter quand on est surmené."

    - du jaune, cela donne un côté joyeux et améliore l'humeur.

    - du rose pâle, cela peut aider quand on n'est pas à l'aise avec les tons accrocheurs. L'associer avec une jupe ou un pantalon bordeaux fait un ensemble doux et harmonieux.

    Maintenant que vous avez lu tout ces conseils, il ne vous reste plus qu'à faire un peu de tri.


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  •  Masque au blanc d'oeuf (peau grasse)

    masque_oeuf

    ©Fotolia.com

     Indications

    Réputé pour absorber le sébum, le blanc d'oeuf est conseillé contre les peaux grasses. Il pourrait aussi contribuer à raffermir la peau.

     Ingrédients

    1 oeuf
    1 cuillère à café de miel
    farine

     Préparation

    Casser l'oeuf et ne garder que le blanc. Le mélanger au miel et ajouter juste assez de farine pour former une pâte.

     Posologie

    Appliquer la préparation en masque sur le visage, en évitant le contour des yeux.
    Laisser agir pendant 10 min environ, et rincer à l'eau tiède.


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  • Je veux être un jeune centenaire (Dr J. P. WILLEM)

    2013    367 p.  23 € 

       Fort de toutes ses connaissances, le Dr. Willem consacra une partie de son temps à la recherche, tentant d améliorer les résultats obtenus dans les pathologies graves. Ainsi, depuis une trentaine d' années, il met au point ses propres protocoles de traitement s'intéressant particulièrement aux pathologies pour lesquelles la médecine allopathique ne donne pas de résultats : les cancers, le sida, la sclérose en plaques et les maladies auto-immunes, les fibromyalgies, les eczémas rebelles, les maladies cardio-vasculaires, les hépatites chroniques, les migraines, les problèmes de cholestérol, les troubles hormonaux...
     C'est la synthèse de son travail qu'il nous présente dans cet ouvrage. Les patients y trouveront une mine d'informations sur les origines de leurs soucis de santé et, surtout, les remèdes à ces maux...

      Toutes les grandes pathologies sont abordées avec la cause des maladies, les caractéristiques, les préventions, les analyses spécifiques pour chacune d entre elles et la parade thérapeutique qui exploite la panoplie des médecines naturelles :
    Le phénomène dû au vieillissement
    Les pathologies cardiovasculaires (HTA, infarctus, AVC)
    Les pathologies digestives (gastrite, colite, reflux gastro sophagien, Crohn, recto colite)
    Les pathologies hormonales (ménopause, andropause, fibrome, hypertrophie de la prostate, impuissance...)
    Les pathologies auto-immunes : 6 millions de Français en sont atteints
    Les pathologies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, S.E.P, SLA, Myasthénie)
    La dépression, le diabète, les pathologies de la thyroïde, l'ostéoporose, l'obésité, les infections, le cancer, l'arthrose.

      Pour cela, il donne l'ensemble des analyses à effectuer pour apprécier l'état de santé, chaque test pouvant désigner une faille survenue dans l'organisme.
      A partir des milliers de cas étudiés, on a observé que le fait de booster l'mmunité et de renforcer les métabolismes avec des enzymes permettait de mettre à l'abri, ou de neutraliser toute pathologie.
    Ainsi en parcourant ce livre, chacun d'entre vous y trouvera un guide qui vous accompagnera peut-être jusqu à... 100 ans.

      Le Dr Jean-Pierre WILLEM est chirurgien et anthropologue. Il a fondé et dirige les « Médecines aux pieds nus », une association humanitaire recourant à l'ethnomédecine et aux plantes médicinales. Il est l'auteur de plusieurs best-sellers.


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  •  

    Ecoutez-le, ce vieil instit, donnant à ses petits enfants une leçon de vocabulaire sur les cris des animaux :
     " LA MESANGE BLEUE ZINZINULE"..!!!

    "Tu le sais, bien sûr depuis longtemps, le coq chante, cocorico, 

    la poule caquette, 

    le chien aboie quand le cheval hennit 

    et que beugle le bœuf et meugle la vache, 

    l'hirondelle gazouille, 

    la colombe roucoule et le pinson ramage 

    Les moineaux piaillent, 

    le faisan et l'oie criaillent quand le dindon glousse 

    La grenouille coasse mais le corbeau croasse et la pie jacasse 

    Et le chat comme le tigre miaule, 

    l'éléphant barrit, 

    l'âne braie, mais le cerf rait 

    Le mouton bêle évidemment et bourdonne l'abeille 

    La biche brame quand le loup hurle. 

    Tu sais, bien sûr, tous ces cris-là mais sais-tu ? 

    Que le canard nasille, les canards nasillardent ! 

    Que le bouc ou la chèvre chevrote 

    Que le hibou hulule mais que la chouette, elle, chuinte 

    Que le paon braille, 

    que l'aigle trompète 

    Sais-tu ? 

    Que si la tourterelle roucoule, 

    le ramier caracoule et que la bécasse croule 

    que la perdrix cacabe, 

    que la cigogne craquette et que si le corbeau croasse, 

    la corneille corbine et que le lapin glapit quand le lièvre vagit. 

    Tu sais tout cela ? Bien. Mais sais-tu, sais-tu ? 

    Que l'alouette grisole, 

    Tu ne le savais pas. Et peut-être ne sais-tu pas davantage 

    que le pivert picasse 

    C'est excusable ! 

    Ou que le sanglier grommelle, 

    que le chameau blatère 

    Et que c'est à cause du chameau que l'on déblatère ! Tu ne sais pas non plus peut-être 

    que la huppe pupule 

    Et je ne sais pas non plus si on l'appelle en Limousin la pépue Parce qu'elle pupule ou parce qu'elle fait son nid avec de la chose qui pue. Qu'importe ! Mais c'est joli 

    : la huppe pupule ! 

    Et encore sais-tu ? Sais-tu 

    que la souris, la petite souris grise: Devine ! La petite souris grise chicote. Avoue qu'il serait dommage d'ignorer que la souris chicote et plus dommage encore de ne pas savoir, 

    que le geai, Que le geai cajole !" 

    Faire suivre sinon nous oublierons cette belle langue dont finalement , nous ne savons plus grand chose !!! 


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  •  Les édulcorants artificiels pourraient favoriser les maladies et l'intolérance au glucose

     04 novembre 2014, 18 h 15

    edulcorants artificielsEdulcorants en comprimés
    © Frédéric Bisson

      Les édulcorants artificiels ont le vent en poupe : censés remplacer avantageusement le sucre, sans en avoir les inconvénients, on les retrouve depuis quelques années dans les yaourts sans sucre et de nombreux plats de régime. On dit qu'ils aident à perdre du poids et à prévenir le diabète, mais ils pourraient en réalité accélérer le développement de l'intolérance au glucose et de maladies métaboliques. Ils font cela d'une manière surprenante, en changeant la composition et le fonctionnement de la flore intestinale, l'importante population de bactéries qui se trouve dans les intestins. Ces découvertes, résultats d'expériences faites sur des souris et sur des humains, ont été publiées dans la revue Nature.

    Sucralose (splenda), Aspartame, Néotame, Acésulfame, Saccharine, Cyclamate... Ces édulcorants artificiels ont envahi nos produits alimentaires en remplacement du sucre considéré dorénavant comme une bête noire. Résultat : des milliers de boissons (notamment les sodas), desserts, préparations culinaires, céréales, plats préparés, yaourts, chewing-gum (gommes à mâcher), édulcorants de table ou "sucrettes"... intégrent dans leur composition des édulcorants artificiels de plus en plus controversés suspectés de contribuer à l'épidémie d'obésité et de diabète qui se répand actuellement dans de nombreux pays.

    Ainsi, le docteur Eran Elinav du département d'Immunologie de l'Institut Weizmann (Israel), a mené avec le professeur Eran Segal, du département d'Informatique et de mathématique appliquée, une étude sur l'utilisation généralisée d'édulcorants artificiels dans les boissons et dans la nourriture.

    Pendant des années, les chercheurs ont eu du mal à comprendre le fait que les édulcorants artificiels non caloriques semblent ne pas aider ceux qui les utilisent à perdre du poids, et certaines recherches ont même suggéré qu'ils pourraient avoir un effet opposé. Ils ont découvert que les édulcorants artificiels, même s'ils ne contiennent pas de sucre, ont un effet direct sur la capacité du corps à utiliser le glucose. Or, l'intolérance au glucose – dont on considère généralement qu'elle se déclare lorsque le corps n'est pas capable de réagir à de grandes quantités de sucre dans le régime alimentaire – est le premier pas vers le syndrome métabolique et le diabète de l'adulte.

    Les édulcorants artificiels perturbent la flore intestinale des souris

    Les scientifiques ont donné aux souris de l'eau contenant les trois édulcorants artificiels les plus couramment utilisés, en quantités équivalentes à celles qui sont autorisées par la Food and Drug Administration. Ces souris ont développé une intolérance au glucose, par rapport aux souris qui boivent de l'eau, ou même de l'eau sucrée. Les répétitions de cette expérience avec différents types de souris et différentes doses d'édulcorants ont donné les mêmes résultats : ces substances ont en quelque sorte induit l'intolérance au glucose.

    Les chercheurs ont ensuite étudié une hypothèse selon laquelle le microbiote intestinal (= flore intestinale) est impliquée dans ce phénomène. Ils ont pensé que les bactéries pourraient réagir à de nouvelles substances telles que les édulcorants artificiels que même le corps n'identifie pas comme « nourriture ». De fait, les édulcorants artificiels ne sont pas absorbés dans l'appareil digestif, mais en le traversant, ils rencontrent des milliards de bactéries dans le microbiote intestinal.

    Les chercheurs ont traité les souris à l'aide d'antibiotiques afin de détruire la plupart de ces bactéries intestinales, ce qui a eu pour conséquence de supprimer complètement les effets des édulcorants artificiels sur le métabolisme du glucose. Ils ont ensuite transféré à des souris sans germes le microbiote provenant de souris consommant des édulcorants artificiels, ce qui a eu pour résultat une transmission complète de l'intolérance au glucose aux souris receveuses. Ceci était en soi une preuve concluante que des changements chez les bactéries intestinales sont directement responsables des effets néfastes sur le métabolisme de leurs hôtes. Le groupe a même découvert que le fait d'incuber le microbiote à l'extérieur du corps, avec des édulcorants artificiels, était suffisant pour induire l'intolérance au glucose chez les souris stériles. Une caractérisation détaillée du microbiote chez ces souris a révélé de profonds changements chez leurs populations bactériennes, qui comprennent de nouvelles fonctions microbiennes connues pour induire une tendance à l'obésité, au diabète et à des complications de ces problèmes chez la souris et chez l'homme.

    Le microbiome humain fonctionne-t-il de la même manière ?

    Les docteurs Elinav et Segal ont aussi trouvé un moyen de répondre à cette question. En premier lieu, ils ont examiné des données recueillies par leur Personalized Nutrition Project, la plus grande tentative jusqu'à présent pour trouver un rapport entre la nutrition et le microbiote chez l'homme. Ils y ont découvert une importante relation entre la consommation autodéclarée d'édulcorants artificiels, les configurations personnelles de bactéries intestinales et la tendance à l'intolérance au glucose. Ils ont ensuite fait une expérience contrôlée, en demandant à un groupe de volontaires, n'ayant pas l'habitude de manger ou de boire des aliments artificiellement sucrés, d'en consommer pendant une semaine, et ensuite d'effectuer des analyses de leur taux de glucose et de la composition de leur flore intestinale.

    Les résultats ont montré que beaucoup de volontaires (mais pas tous) ont commencé à développer de l'intolérance au glucose après exactement une semaine de consommation d'édulcorants artificiels. La composition du microbiote intestinal a expliqué la différence : les chercheurs ont découvert deux populations différentes de bactéries intestinales, l'une induisant l'intolérance au glucose lorsqu'elle est exposée aux édulcorants, et l'autre n'ayant aucune réaction. Le docteur Elinav pense que certaines bactéries présentes dans les intestins de ceux qui développent l'intolérance au glucose réagissent aux édulcorants chimiques en sécrétant des substances qui provoquent alors une réaction inflammatoire semblable à une surdose de sucre, ce qui stimule des changements dans la capacité du corps à incorporer le sucre.

    Le docteur Segal explique : « Notre rapport avec nos propres mélanges individuels de bactéries intestinales est un facteur qui joue un rôle déterminant sur l'influence de l'alimentation sur notre santé. Il est particulièrement intéressant de trouver le lien entre l'utilisation d'édulcorants artificiels – au moyen des bactéries de nos intestins – et la tendance à développer les maladies qu'ils sont censés empêcher. Ceci fait appel à une réévaluation de la consommation massive actuelle et non surveillée de ces produits. »

    Une étude réfutée par les professionnels des édulcorants

    Dans un communiqué relatif à la publication de cette étude, l'Association internationale des édulcorants (ISA) "réfute fermement les allégations formulées dans l'étude de Suez et al. Il existe un large faisceau de preuves scientifiques qui démontrent clairement que les édulcorants basses calories ne sont pas associés à un risque accru d'obésité et de diabète, tout comme ils n'ont pas d'effet sur l'appétit, le niveau de glucose dans le sang ou le gain de poids."
    Evidemment, nous ne pouvions attendre d'autre réaction de la part de ceux qui s'enrichissent en produisant ces composés chimiques controversés mais très lucratifs.

    Au contraire, l'étude de l'Institut Weizmann apporte de nouveaux éléments à charge contre les édulcorants artificiels qui n'existent que pour servir la logique de l'agrobusiness, trop heureux de profiter de notre incapacité à modérer et penser notre consommation alimentaire au quotidien.

    Référence

    Artificial sweeteners induce glucose intolerance by altering the gut microbiota - Nature 514, 181–186 (09 October 2014) doi:10.1038/nature13793

    Auteur

     Christophe Magdelaine / notre-planete.info - Tous droits réservés


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  •   Avantages et inconvénients des lampes LED pour l'éclairage domestique

     07 octobre 2014 ; révision : 08 octobre 2014, 14 h 09

    lampes LEDDR

       Alors que les lampes fluo-compactes ont remplacé en seulement quelques années les lampes à incandescence, les lampes à LED commencent à se démocratiser sur le marché de l'éclairage domestique. Un nouveau rapport de l'ADEME fait le point sur les atouts et inconvénients de cette technologie qui devrait s'imposer dans nos foyers dans moins de 5 ans.

    Selon un rapport de l'ADEME, l'éclairage représente actuellement 12% des consommations électriques d'un logement (hors chauffage et eau chaude).
    Energivores et peu efficaces, les lampes à incandescence ont été, depuis 2009, progressivement retirées du marché français pour être finalement interdites en septembre 2012 par l'Union Européenne. Elles ont été principalement remplacées par les lampes fluo-compactes (ou lampes basse consommation) qui ont été propulsées sur le marché grâce à une communication massive, la quasi absence de technologies concurrentes et des atouts significatifs : elles durent 8 à 10 fois plus longtemps et consomment 4 à 5 fois moins d'énergie pour un éclairage équivalent.

    Résultat : en quelques années seulement, les lampes fluo-compactes se sont imposées dans une majorité de foyers et de locaux professionnels. Et pourtant, elles ne sont pas exemptes de critiques et de défauts :

    • certaines lampes ont une durée de vie limitée qui ne correspond pas aux annonces ;
    • certaines lampes ont une durée d'allumage importante qui peut dépasser la minute ;
    • elles émettent un rayonnement ultraviolet (UV) qui peut être préjudiciable pour certaines populations sensibles ;
    • elles contiennent toutes du mercure, un métal dangereux qui doit être correctement recyclé.

    Présentées comme durables, les lampes basse consommation ne sont en réalité qu'un palliatif temporaire avant la démocratisation de lampes bien plus performantes et écologiques : les lampes à LED qui ont fait leur apparition dans les rayons des commerçants.

    Les lampes à LED : définition

    Une diode électroluminescente (LED) est un composant électronique permettant la transformation de l'électricité en lumière. Ses principales applications, par ordre d'importance de marché, sont l'électronique mobile, les écrans, le secteur de l'automobile, l'éclairage et la signalisation.

    Pour l'éclairage, on utilise des lampes constituées de plusieurs LED de forte puissance accolées, puisqu'à l'unité leur flux lumineux (mesuré en lumen ou lm) est encore trop faible.

    Il existe également des modules LED, qui sont des assemblages d'une ou plusieurs LED montées sur une carte de circuit imprimé, avec ou sans dispositifs de commande de la lumière. Les modules LED nécessitent généralement des luminaires spécifiques, mais certains peuvent aussi être mis en œuvre dans des luminaires existants. Comme les lampes LED, ils sont remplaçables.

    Ce n'est qu'en 2000 que les LED de forte puissance et les LED blanches[2] sont apparues, grâce à d'importants efforts de R&D, avec l'ambition de concurrencer les technologies existantes pour l'éclairage des particuliers, sur les lieux de travail ou en éclairage extérieur.

    Les avantages des lampes à LED

    Une durée de vie inégalée

    La durée de vie des lampes à LED est largement supérieure à celle des autres technologies : jusqu'à 100 000 heures (en laboratoire), 40 000 h sur le marché (soit plusieurs dizaines d'années d'utilisation) contre 1 000 h pour les lampes à incandescence, 2 000 h pour les lampes halogènes et 10 000 h pour les lampes fluocompactes. Ainsi, l'achat et le remplacement d'une lampe LED sont moins fréquents, ce qui améliore la rentabilité de l'investissement.

    Bonne efficacité énergétique avec un important potentiel de progression

    Si une LED isolée affiche un très bon rendement énergétique (environ 150 lm/W et jusqu'à 220 lm/W pour les plus performantes), une lampe à LED offre un rendement compris entre 40 et 80 lumens par watt. Cette baisse de rendement est notamment liée à la chaleur produite par les diodes accolées dans la lampe.
    Ainsi, les lampes à LED actuellement mises sur le marché ont généralement une efficacité énergétique nettement supérieure aux lampes classiques : 70 lumen/W pour les fluocompactes et seulement 16 lumen/W pour les lampes à incandescence.

    Heureusement, la majorité des lampes destinées à l'éclairage domestique offre aujourd'hui une qualité d'éclairage satisfaisante : une lampe à LED de plus de 800 lumens (équivalent à une lampe à incandescence de 60 W) consomme entre 9 et 12 watts seulement.
    De plus, les évolutions technologiques devraient permettre d'améliorer l'efficacité des lampes LED pour le grand public en la portant autour de 100 lm/W. Les LED « super lumineuses » peuvent déjà, en laboratoire, atteindre une efficacité énergétique allant jusqu'à 300 lm/W ! Ce qui signifie qu'à terme nous pourrons disposer de lampes qui consomment moins de 4 watts et qui éclairent comme une lampe à incandescence de 75 watts.

    Un éclairage maximal instantané

    Les ampoules LED atteignent un niveau maximal de luminosité dès l'allumage. En effet, les sources à LED admettent des cycles d'allumage et d'extinction fréquents. Elles émettent instantanément le flux lumineux désiré, sans montée en régime, ce qui peut s'avérer avantageux pour des applications spécifiques telles que les lieux de passage.

    Des lampes compactes

    La compacité des LED les rend très intéressantes pour le remplacement des sources encastrées dans les faux plafonds telles que les spots halogènes ou les downlight[3].
    Les modules LED, directement mis en place dans un luminaire et qui peuvent intégrer une électronique de commande, facilitent la mise en œuvre de solutions de gestion de l'éclairage telles que la détection de présence ou la variation en fonction de la lumière du jour.

    Autres avantages

    Les LED fonctionnent en très basse tension et même sous de basses températures, ce qui peut être un avantage pour la sécurité électrique dans le bâtiment.

    Avec un échauffement de seulement 32°C, les LED ne chauffent pas autant que les lampes à incandescence (150°C) et les lampes fluocompactes (70°C) .

    Elles sont insensibles aux chocs, ce qui les rend plus robustes que les autres sources d'éclairage. Les LED de couleur peuvent être employées pour des jeux de lumière sans utilisation de filtre.

    Enfin, les LED ne contiennent pas de mercure et sont en grande partie recyclables en tant que déchet non dangereux (contrairement aux lampes fluocompactes).

    Les inconvénients et pistes d'amélioration des LED

    Le processus de fabrication des LED est relativement énergivore. Toutefois le bilan énergétique global (comprenant l'étape de fabrication et d'utilisation) des deux technologies (LED et fluocompactes) reste comparable.

    Les LED sont encore un peu chères : il faut compter entre 10 et 15 euros, en 2014 pour une lampe qui éclaire autant qu'une lampe à incandescence de 60 W et plus de 15 euros pour l'équivalent à 75 W. Bien sûr, avec leur déploiement massif sur le marché, les prix vont rapidement chuter.

    Les lampes LED sont encore mal adaptées à l'éclairage de forte puissance, notamment au marché de l'éclairage public en raison de la surchauffe que peut entraîner l'utilisation de nombreuses LED accolées. Et ce même si, individuellement, une lampe LED chauffe peu.

    Un bilan environnemental à améliorer

    Au-delà de la consommation d'énergie en fonctionnement, la lampe à LED génère, lors de sa fabrication et en fin de vie, des impacts environnementaux. L'Agence internationale de l'énergie a ainsi compilé plusieurs analyses de cycle de vie des solutions d'éclairage permettant de comparer les performances environnementales des lampes incandescentes, des LFC et des LED.
    L'impact environnemental d'une source lumineuse est principalement déterminé par son efficacité à produire la lumière et sa durée de vie. Ainsi, l'impact environnemental des LFC et des LED est tout de même bien inférieur à celui des lampes à incandescence (jusqu'à 75% moindre).

    Les progrès à venir sur l'efficacité lumineuse et la durée de vie des LED devraient leur permettre, à terme, d'afficher le meilleur bilan environnemental de toutes les lampes, avec une réduction des impacts environnementaux de 85% par rapport aux lampes à incandescence. Ce bilan peut également être amélioré par des progrès sur la fabrication et le recyclage.

    Aujourd'hui, certains matériaux utilisés pour la fabrication des LED, en particulier l'indium et le galium, sont considérés comme critiques car les ressources s'épuisent. Par ailleurs, ces matériaux ne se recyclent pas. L'enjeu est donc de réduire la quantité de ces matériaux dans la LED et de réussir à les recycler. Les fabricants de LED peuvent agir en prévoyant dès la conception, le démontage et le recyclage de la lampe.

    Précautions sanitaires sur certains types de LED

    L'Anses met en garde les consommateurs sur les risques sanitaires liés à la forte proportion de lumière bleue émise par les éclairages à LED de couleur blanc froid et bleu. Des populations plus particulièrement sensibles au risque ou particulièrement exposées à la lumière bleue ont été identifiées, comme les enfants, les personnes atteintes de certaines maladies oculaires ou encore certaines populations de professionnels soumis à des éclairages de forte intensité.

    En outre, il existe un risque d'éblouissement. Par conséquent, l'Anses recommande de diminuer les luminances des LED, notamment par des dispositifs optiques ou des luminaires adaptés.

    Enfin, il est recommandé de se tenir à plus de 20 cm d'une source lumineuse LED. En effet, selon une étude de l'Université de Madrid, les lampes à LED de couleur bleue endommageraient de manière irréversible les cellules de l'œil. Toutefois, les conditions qui ont mené à ces résultats ont peu de risques d'être réunies : être exposé à des lampes LED bleues d'une luminosité équivalente à une lampe à incandescence de 100 W, à 20 cm de distance et ce pendant 12 heures.

    Les LED devraient supplanter les lampes fluo-compactes d'ici quelques années

    Si elles sont encore assez peu répandues sur le marché de l'éclairage, les lampes à LED sont de plus en plus performantes et pourraient représenter une grande partie de l'éclairage en 2020. A l'horizon 2016, l'éclairage domestique devrait constituer le plus gros segment de marché des LED : avec une part pour l'éclairage qui pourrait atteindre 45 % en 2016 et 70 % en 2020, selon une étude de McKinsey.

    Les principaux fabricants de LED pour l'éclairage proviennent de l'industrie du semi-conducteur et sont concentrés au Japon, aux U.S.A. et en Corée.

    L'avis de l'ADEME sur les LED

    « Compte tenu de leur durée de vie très longue et de leur consommation électrique faible, les LED constituent une technologie prometteuse en matière d'éclairage économe et sont d'ores et déjà à privilégier pour certaines applications, notamment en remplacement des spots halogènes encastrés au plafond.
    Les performances environnementales des lampes utilisant des LED peuvent toutefois encore progresser, en particulier sur leur fabrication et leur recyclage. Par ailleurs, leur prix reste élevé.
    En outre, l'ANSES a mis en garde contre certains risques sanitaires liés aux LED blanches et recommande certaines précautions d'usage. » indique le rapport de l'ADEME.

    Des lampes efficaces pour que tout le monde puisse s'éclairer

    Acheter une LED pour tester, c'est l'adopter : le bénéfice pour la qualité de l'éclairage est évident avec un réel gain en efficacité énergétique. Hormis quelques précautions d'usage, les LED signent sans aucun doute la fin de vie des lampes fluo-compactes qui viennent pourtant à peine d'arriver dans les foyers.

    D'ailleurs, la popularité et l'efficacité des lampes à LED ont été récompensées par la remise du prix Nobel de physique 2014 aux inventeurs japonais et américains des LED bleues puis blanches, à savoir : Isamu Akasaki, Hiroshi Amano et Shuji Nakamura. Leurs travaux ont permis à ces diodes d'être utilisées massivement dans l'industrie.

    L'organisation des Nobel conclut que leur découverte a permis : « d'augmenter la qualité de vie de plus de 1,5 milliard de personnes dans le monde qui n'ont pas accès aux réseaux d'électricité : grâce à sa faible consommation électrique, les LED peuvent être alimentées par de l'énergie solaire locale et peu coûteuse ».

    Notes

    1. LED est le sigle anglais pour Light Emitting Diode, traduit en français par le sigle DEL pour Diode Electroluminescente (mais peu utilisé).
    2. La technologie la plus utilisée actuellement pour produire de la lumière blanche avec des LED consiste à ajouter une fine couche de phosphore jaune dans une LED bleue.
    3. Lampe encastrée dans le plafond dont le faisceau est dirigé vers le bas.

    Source

    L'éclairage à diodes électroluminescentes (LED) - ADEME

    Auteur

     Christophe Magdelaine / notre-planete.info - Tous droits réservés


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