•   Le gluten selon Marion Kaplan contact@marionkaplan.fr

    Gluten

    Pourquoi guérir alors qu’on peut prévenir ?

    Je vous ai préparé un petit questionnaire qui, si vous avez plus de cinq des symptômes évoqués de façon chronique, vous avez des chances d’être intolérants au gluten. Car ce n’est pas parce qu’on le digère, qu’on le tolère !

    Quelles sont les maladies associées au gluten ?

    On retrouve beaucoup de maladies auto-immunes comme les lymphomes, la sclérose en plaques, le diabète de type I, la Thyroïdite d’Hashimoto, la spondylarthrite ankylosante, le syndrome sec de Gougerot Sjoren, toutes les pathologies de l’intestin comme la constipation, les diarrhées, le syndrome de l’intestin irritable, la maladie de Crohn, la Rectocolite hémorragique, mais aussi les cancers du colon, les maladies neurologiques comme la dépression, les migraines, l’hyperactivité, la schizophrénie, l’autisme, et la maladie de Parkinson et bien sûr l’obésité.

    Les statistiques

    - 1 milliard de fumeurs dans le monde.
    - 6 millions de décès dans le monde dus au tabac dont 600 000 exposés involontairement.
    Selon l’OMS :
    - l’alcool tue 5 millions de personnes par an dans le monde.
    - en France il y aurait 2 millions de diabétiques, 8 millions d’obèses.
    - Aujourd’hui 80 % des aliments que nous avalons sont industriels : trop gras, trop salé, trop sucré, bourré de chimie.
    - La malbouffe c’est aussi 500 000 insuffisants cardiaques graves en France.
    - La malbouffe est un désastre nutritionnel longtemps caché par les autorités sanitaires.

    Aujourd’hui on sait !

    On ne peut plus porter d’œillères ! Je ne veux pas vous faire peur, mais si je vous en parle c’est que j’ai moi même eue la chance d’en prendre conscience grâce à ma rencontre avec des experts.

    Je ne dis pas que j’ai la science infuse, mais je vous fais une proposition, une proposition qui peut changer votre vie. Vous avez le droit de continuer à manger ce que vous mangiez, mais si vous êtes touchés par un des symptômes que j’ai évoqués, ce serait dommage de ne pas l’essayer.

    Cela devient votre choix de changer ou non. Je ne vais pas vous saouler avec des détails scientifiques et grâce à Internet vous aurez accès à toutes les informations. Mais vous ne pourrez plus dire « je ne savais pas » !

    Vous avez bien vu, on écrit de plus en plus gros sur les papiers de cigarettes que FUMER TUE, et pourtant il y a presque autant de fumeurs qu’il y a 10 ans. On est ainsi fait. On a tendance à bouger que quand on est au pied du mur.

    Mais il y a aussi ce qu’on ne savait pas : par exemple on a mis 30 ans admettre que le conservateur E 128, qui est un colorant utilisé pour les saucisses industrielles, attaquait les cellules du colon chez l’homme le rat et la souris. Il y a eu aussi les scandales du distilbène, des statines, du médiator, des margarines bourrées de d’acides gras trans, mais aussi de l’amiante et il y en aura encore plein d’autres. On admet aujourd’hui que cette nouvelle alimentation n’est plus adaptée à nos gênes. L’alimentation est de moins en moins naturelle, et est de plus en plus technique, et on a mis au point des aliments inventés par l’homme.

    On ne prend même pas de recul : il suffit d’observer les statistiques qui nous prouvent que des maladies qui étaient rares il y a encore 60 ans comme la sclérose en plaques, les allergies, le cancer ou le diabète, sont devenues des maladies émergentes aujourd’hui. Leur nombre s’accroît de façon exponentielle et commencent à préoccuper nos gouvernements.

    Mais il y a aussi de nouvelles maladies qui apparaissent : la fibromyalgie, la maladie de Lyme, la fatigue chronique etc…

    Pourquoi cette émergence ? Et si c’était le gluten ?

    Tout le monde a entendu parler de la maladie cœliaque : chez les cœliaques l’ingestion du gluten provoque une réaction anormale du système immunitaire qui se retourne contre la personne et provoque la destruction des villosités de sa paroi intestinale. Il semble que les molécules de gluten, composées de deux familles de protéines, les gliadines et les gluténines pour le blé, soient mal découpées par leurs enzymes digestives, ainsi les fragments non digérés (des molécules assez grosses) arrivent dans l’intestin grêle passent la barrière intestinale et migrent dans le sang.
    Comment est-ce possible ? À cause de l’attaque de la paroi de l’intestin, celui-ci devient poreux. Normalement, la paroi intestinale est légèrement poreuse, c’est-à-dire qu’elle ne laisse passer que des toutes petites molécules : pour prendre une image on pourrait dire qu’elle fait passer du sable, mais que l’attaque du gluten détruit les villosités intestinales et des trous se forment laissant passer des cailloux, voire des pierres et ces cailloux vont migrer dans le sang et vont circuler dans tout le corps et notamment dans le cerveau. Il s’ensuit une réponse inflammatoire et une réaction immunitaire, qui du fait de l’abrasion des villosités intestinales, entraîne une malabsorption des nutriments. Cela explique pourquoi les malades cœliaques souffrent de nombreuses carences.

    Le seul remède pour ces malades est l’arrêt total du gluten. Le moindre écart et le processus d’attaque contre la muqueuse intestinale se réenclenche.
    On commence à comprendre que les malades cœliaques ont une prédisposition génétique, mais on ne comprend toujours pas pourquoi la maladie se déclenche : on peut supposer que l’absence d’allaitement maternel, ou l’exposition trop précoce au gluten, ou l’abus l’antibiotique, le stress intense, les métaux lourds, les gastro-entérites, certains vaccins, les pesticides, et la mutation du blé prédisposent à cette intolérance.

    Mais ce qu’on ne vous dit pas, c’est qu’on n’est pas fait pour manger des céréales tout court !

    Car à l’échelle de l’humanité, le blé n’est pas si vieux que ça! il n’a que 12 000 ans. Quand on sait que l’humanité, d’après nos dernières statistiques, aurait de 4 à 6 millions d’années, qu’est-ce que 12 000 ans à cette échelle ! Le blé d’il y a 12 000 ans contenait 14 chromosomes ! Aujourd’hui, avec toutes les manipulations et ce qu’on appelle les rétro croisements, il en aurait plus de 42 ! Quand on sait que nous avons 22 paires de chromosomes, plus 2 chromosomes sexués XX, X Y et qu’il suffit d’un chromosome pour être trisomique, ça laisse rêveur !

    Les blés d’aujourd’hui ont tous étés créés par la main de l’homme notamment dans les années 60. Ce sont des mutants. Leurs modifications sont telles, qu’ils ont un rendement plus faible que les blés naturels en l’absence de produits fertilisants et il est probable que leur survie dans la nature sans la présence humaine serait impossible. On joue aux apprentis sorciers. Aujourd’hui en 2014 un consortium mondial tente de décrypter le génome des blés modernes. Il faut dire qu’avec plus de 90 000 gènes contre seulement 30 000 chez l’homme, la tâche est ardue et on navigue à l’aveugle.

    Un peu d’histoire

    Pendant la majeure partie de l’histoire de l’humanité, les hommes vivaient en symbiose avec les animaux et les végétaux. Les ruminants mangeaient ce qu’on ne pouvait manger – la cellulose, et la transformait en ce que l’on pouvait manger – des protéines et des graisses. Ces animaux n’étaient pas faits pour manger des céréales. En effet l’équilibre bactérien de leur panse va devenir acide au contact des céréales et s’infecter. Les ruminants ont évolué pour manger de l’herbe. Ils disposent d’un rumen (d’où leur nom de ruminants) qui est le premier d’une série de plusieurs estomacs qui jouent le rôle de cuve de fermentation. Le cycle est ainsi fait que les bactéries mangent l’herbe et l’animal mange les bactéries. En revanche les animaux carnivores et les êtres humains ne disposent pas d’un système digestif de ruminants. Nous n’avons aucun mécanisme permettant de digérer la cellulose.
    En plus, les plantes produisent des bloqueurs d’enzymes qui agissent comme des pesticides contre les insectes et autres animaux, nous y compris.

    On a compris que le travail de notre tube digestif est ardu : il doit faire le tri d’une énorme quantité de substances étrangères,- les choses que nous avalons-, et décider ce qui va être un nutriment et ce qui constitue un danger. Les dits nutriments doivent être décomposés en éléments les plus petits possibles et ensuite être absorbés. Ce travail est si intensif, que vos intestins mesurent 6 m et couvrent la surface de 300 m². En plus, pour accroître ce travail, les intestins sont repliés en fronce compacte qu’on appelle des villosités. C’est la zone où les enzymes digestives décomposent les protéines en acides aminés, et les amidons en sucre. Une fois que la nourriture est complètement décomposée, la paroi de l’intestin laisse passer les nutriments dans la circulation sanguine. C’est à ce niveau que les substances sont, soit absorbées, soit rejetées.
    Si à force de manger trop de gluten, trop de sucre, et trop de nourriture néfaste, nos intestins vont instaurer une défense immunologique et ce sera l’inflammation.

    Donc manger des céréales quelles qu’elles soient pose 3 problèmes : le premier est qu’une alimentation à base de céréales surtout comprenant du gluten, contient trop d’amidons et de sucres ce qui surcharge les intestins. L’intestin à son tour les transmettra non digérés au colon et cela va fermenter. Cette fermentation entraînera une réponse inflammatoire qui va attaquer les micros villosités, compromettre la bonne digestion et la bonne absorption et on va rentrer dans un cercle vicieux.

    La flore intestinale : la clé de votre santé

    Quelqu’un en bonne santé n’a jamais de maux de ventre, de flatulences, de ballonnements, il a un bon transit intestinal, il a la pêche, il dort bien, il n’a jamais de coups de barres après les repas, bref tout va bien. Si vous êtes dans ce cas, vous n’êtes pas concerné.

    Pour les autres, peut-être vous plaignez-vous de troubles digestifs (ballonnements, diarrhées, constipation, digestion difficile, douleurs abdominales, reflux gastro-œsophagien), mais aussi peut-être avez-vous pris du poids surtout au niveau du ventre, peut-être êtes-vous dépressif avez-vous mauvaise haleine, vous dormez mal ou en tout cas vous avez un sommeil qui n’est pas réparateur, vous avez des troubles articulaires voire des troubles de la mémoire.

    Peut-être également, hélas pour vous, vous avez déjà une maladie auto-immune comme la polyarthrite, ou de l’hypertension, du cholestérol ou du diabète, vous n’avez peut-être pas associé ces signes à votre alimentation. Et pourtant ça a commencé par une inflammation au niveau de vos bactéries intestinales qui sont en excès et qui fermentent. Cette fermentation créé de l’alcool et des graisses qui vont apparaître au niveau viscéral. J’ai même vu des personnes maigres avoir un foie gras. C’est ce qu’on appelle l’inflammation hépatique. Cette inflammation est la 2e cause de mortalité car elle entraîne du surpoids, du cholestérol, de l’hypertension, le diabète, on appelle cela le syndrome métabolique. Les bactéries en surnombre produisent des toxines, on les appelle des exotoxines, qui provoquent la perméabilité intestinale. Des fragments d’aliments et de bactéries s’infiltrent entre les entérocytes (cellules gardiennes de la barrière digestive) et vont favoriser l’auto immunité et vont faire baisser l’immunité anti-virale ou anti-tumorale. Cette perméabilité entraîne de nombreuses maladies comme le cancer mais aussi va affecter vos méninges et favoriser des problèmes neurologiques. Il faut savoir également que certaines bactéries consomment beaucoup de tryptophane, vous savez cette molécule qui se transforme en sérotonine dans votre intestin, et qui est donc le gardien de votre bonne humeur et de votre sommeil. Vous aurez beau prendre des antidépresseurs ou des somnifères, vous irez de plus en plus mal.

    On dit de notre intestin qu’il est le 2ème cerveau, moi je dirais plutôt qu’il est le premier cerveau. D’ailleurs dans le ventre de notre mère nous n’étions-nous pas nourris de cordon à cordon c’est-à-dire là, au niveau de notre ombilic ? On parle de cerveau entéral. Il faut savoir que 95 % de vos neurotransmetteurs se fabriquent dans votre intestin : la sérotonine, la dopamine etc. donc votre caractère et vos réactions dépendent du bon fonctionnement de vos intestins.

    La génétique

    Depuis les années 80, notre prix Nobel Jean Dausset, a découvert que même si on était du même groupe sanguin et du même Rhésus on pouvait être incompatible pour donner un de ses organes. Il a déterminé des sous-groupes tissulaires qu’il a appelés HLA, (Human leucocyte antigène), et grâce à pas mal d’études médicales et anthropologiques, on a déterminé que certains allèles (comme on parle de groupes sanguins A, B O avec des Rhésus positifs ou négatifs, ici on parle des allèles A, B,CW, DQ ,DR) pouvaient prédisposer à un certain nombre de maladies. Ces maladies ont été répertoriées et regroupées. La prédisposition la plus connue est le HLA DQ2 et HLADQ 8. Nous en avons découvert neuf autres qui seraient impliqués dans l’intolérance au gluten et la maladie cœliaque. Si on faisait la comptabilité de tous ces allèles, on s’aperçoit que 70 % des caucasiens seraient prédisposés à être intolérants au gluten. Il faudra juste la conjugaison de plusieurs facteurs pour déclencher la maladie : stress psychologiques, grossesse, adolescence, ménopause, vaccins, alimentation trop riche en gluten, métaux en bouche, intoxication médicamenteuse et problématique avec le fer.

    Quelles mesures prendre pour prévenir plutôt que guérir ?

    La première chose c’est de savoir s’écouter. Savoir écouter son intestin est très subtil. Vous devriez repérer chaque fermentation, chaque ballonnement car il indique qu’il y a une malabsorption à un sucre tel que le lactose, sucre du lait, mais aussi au fructose, sucre des fruits ou au gluten. Je vous conseille pendant 1 mois, 3 mois si vous avez le courage, d’arrêter strictement le gluten, les produits laitiers, les sucres, et une grande quantité de fruits.

    Dans quoi trouve-t-on le gluten ?

    Pensez à SABO : S seigle, A avoine, B blé, O Orge,
    mais aussi le kamut, l’épeautre, et le petit épeautre sont à bannir pendant cette expérience.
    Vous avez compris, que si vous mangez beaucoup de pain, de pâtes, de pizzas et autres viennoiseries vous allez me dire, mais qu’est-ce que je vais manger ?

    Plein de choses ! Beaucoup d’aliments ! Toutes les viandes, tous les poissons, tous les légumes de saison, du citron, toutes les noix, amandes, noisettes etc… que vous pouvez consommer selon vos envies. Vous pouvez même manger du cassoulet, de la choucroute de poissons, des magrets de canard, du caviar, du foie gras (âmes sensibles se retenir). Vous pourrez faire des pains sans gluten avec de la farine de sarrasin, de riz, quinoa. Vous pourrez faire des crêpes au sarrasin. Il existe maintenant beaucoup d’aliments sans gluten dans tous les supermarchés. Il y a 10 ans c’était encore difficile à trouver. Aujourd’hui c’est chose facile.

    Bon appétit !


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  •  Le rire peut guérir

    « Un jour, j'avais les pieds nus et aucun moyen d'obtenir des chaussures. J'allai trouver le chef de Kufah, dans un état de grande misère. Et là, je vis un homme qui n'avait pas de pieds. Je me tournai vers Dieu pour lui rendre grâce, repartis, et supportai désormais mes pieds nus avec patience.»

    Golistan de Saadi (poète persan du XIIIe siècle).

      Chère lectrice, cher lecteur,

    De toutes les recherches que j'ai faites sur la capacité de guérison du rire, aucune histoire ne dépasse celle de Norman Cousins.

    D'accord : je sais déjà que certains vont m'écrire pour me dire que cette histoire est anecdotique ou même qu'elle est exagérée.

    N'empêche que cette affaire illustre selon moi un phénomène qui est beaucoup plus courant qu'on ne le dit : un malade décide de se prendre en main et de changer radicalement d'attitude face à la maladie. Et voilà que, solidement installé dans le siège du pilote, tenant enfin les manettes de sa propre vie, il se met brutalement – et inexplicablement – à aller mieux.

    A-t-on besoin de croire aux miracles pour accepter cela ? Je suis persuadé que non.

    C'est pourquoi j'ai décidé de raconter l'histoire de Norman Cousins, selon le récit qu'il en a fait lui-même dans son livre « Comment je me suis soigné par le rire » [1].

    Une maladie « incurable »

    Norman Cousins était un journaliste américain très connu, rédacteur en chef de la Saturday Review.

    En 1964, ses médecins lui apprirent qu'il était atteint de spondylarthrite ankylosante. C'est une maladie incurable de la colonne vertébrale provoquant des douleurs dans le bas du dos et un raidissement articulaire. Tendons, ligaments et articulations se calcifient. À terme, les vertèbres ne forment plus qu'un seul bloc…

    Cette maladie est très douloureuse, mais n'a pas de traitement à part des anti-douleurs, dont les effets secondaires peuvent être redoutables. Norman Cousins raconte même que ses médecins ne lui donnaient pas 1 chance sur 500 de survivre [2].

    Confronté à ce sombre avenir, Norman Cousins se lança dans ses propres recherches. Il avait en effet une formation médicale, ayant été professeur adjoint à l'Ecole de Médecine de l'UCLA [3], et il fit trois choses absolument contraires à l'avis de ses médecins.

    1) Prendre de la vitamine C à haute dose

    La première fut d'étudier à fond tous les médicaments qu'il prenait. Il découvrit que ses traitements épuisaient ses réserves de vitamine C et, sur la base de ses recherches personnelles, parvint à convaincre ses médecins d'arrêter de lui donner plusieurs médicaments, et de lui injecter de très hautes doses de vitamine C, dont il estimait qu'elles étaient son dernier espoir.

    2) Quitter l'environnement anxiogène de l'hôpital

    Ensuite, Cousins décida de quitter l'hôpital et de s'installer dans une chambre d'hôtel. Il estimait que les hôpitaux, avec leur nourriture déplorable, leur hygiène douteuse, leur culture de la surmédicalisation, leur atmosphère de négativité et leur perturbation systématique du rythme du sommeil des patients, n'étaient « pas des endroits faits pour les personnes vraiment malades », selon ses termes.

    3) Regarder des films comiques

    Troisième chose, Cousins se procura un projecteur et un stock de films comiques, dont de nombreuses « Caméras cachées » et des films des Marx Brothers. Durant sa première nuit à l'hôtel, il rit tellement en regardant ces films qu'il parvint ensuite à dormir plusieurs heures sans ressentir de douleur. Le rire avait stimulé sa production d'endorphines, des produits chimiques aux effets anesthésiants fabriqués naturellement par le corps.

    Lorsque la douleur se réveillait, il remettait les films en route et, après avoir bien ri, parvenait de nouveau à s'endormir.

    Il raconte qu'en mesurant sa vitesse de sédimentation, un des examens de routine effectué au cours d'un bilan sanguin et qui permet de mesurer l'inflammation et les infections, il observa que son taux diminuait de 5 points chaque fois qu'il regardait un de ces films.

    Guérison miraculeuse

    Il put bientôt arrêter tous les médicaments, sauf la vitamine C et le rire.

    Il décrivit les semaines qui suivirent comme une longue cure de rire qui le ramena peu à peu à la santé. Il put ainsi reprendre son travail à la Saturday Review, tandis qu'il continuait son traitement original.

    Il est évident que le succès de ce traitement a beaucoup tenu à l'attitude même que Norman Cousins décida d'adopter.

    En plus de garder, et stimuler, sa capacité à rire, c'est un homme qui croyait profondément en l'amour, la foi, et l'attitude positive face à l'existence (il fut un combattant acharné du désarmement nucléaire). Sa force de caractère et sa volonté de vivre contribuèrent certainement à sa guérison miraculeuse.

    Déclencher l'effet placebo volontairement

    Alors qu'il était à l'hôpital, il théorisa le fait que, si les émotions négatives comme la colère et la frustration peuvent nuire à la santé, cela pouvait aussi vouloir dire que, réciproquement, des émotions positives comme la joie et le rire pouvaient avoir l'effet opposé.

    Certains parleront évidemment d'effet placebo. Mais Cousins s'est posé lui-même la question. Il en conclut que la créativité est la cause centrale de l'effet placebo : elle déclenche une chaîne d'événements dans le corps qui rétablit les équilibres (homéostasie) et l'impression de bien-être.

    On peut donc, par l'effet de la volonté, déclencher un effet placebo, entraînant la guérison.

    Relation de confiance avec le médecin

    Il attribua enfin une grande partie de son succès à sa relation très proche et amicale avec son médecin, qui soutenait à deux mains sa démarche et l'encourageait dans son approche expérimentale malgré le fait qu'elle ne correspondait pas aux idées préconçues de la médecine.

    Cette importance capitale de la relation patient/médecin est presque universellement reconnue et vérifiée statistiquement comme le facteur le plus important dans les chances de guérison en psychanalyse. Mais la chose pourrait-elle également être vraie dans le monde de la médecine ? Le cas de Norman Cousins contribue à nous le faire penser.

    L'aspect le plus fascinant de l'histoire de Norman Cousin était sa capacité à rire, malgré des douleurs intenses et, très probablement, une grande angoisse, celle qui s'empare de toutes les personnes à qui l’on annonce qu'elles sont atteintes d'une maladie incurable.

    Mais il mit un point d'honneur à rire jusqu'à se faire mal à l'estomac, de ce rire inextinguible qui allait jusqu'à déclencher un puissant effet antidouleur. Dans son livre, il cite de nombreux penseurs qui, à travers les âges, avaient réalisé comme lui la capacité de guérison du rire, et cette liste inclut le philosophe anglais Francis Bacon, Emmanuel Kant, Sigmund Freud et le Dr Albert Schweitzer. Sans doute cette liste pourrait être beaucoup plus longue.

    Car ultimement, le rire pourrait est un moyen pour l'être humain de sortir de lui-même, de ses limites, et de trouver l'itinéraire qui le ramène à la santé. C'est pourquoi le voyage de Norman Cousins qui, grâce au rire, l'a ramené à la vie, peut être pour nous tous une source d'inspiration.

    À votre santé,

    Jean-Marc Dupuis  "Sante Nature Innovation"

    PS : Saviez-vous que les 5 principaux cancers (sein, prostate, poumon, côlon et rectum) sont aussi les plus faciles à prévenir ! Partant de ce constat, le Professeur Joyeux écrit depuis quelques temps une lettre d'information et de prévention afin de partager son expérience de cancérologue renommé avec le plus grand nombre. C'est bien sûr entièrement gratuit et je vous invite à vous y inscrire sur son blog.  

     Sources :

    [1] http://www.payot-rivages.net/livre_Comment-je-me-suis-soigne-par-le-rire-Norman-Cousins_ean13_9782228897266.html

    [2] À noter que cette information est un peu troublante car la spondylarthrite ankylosante, pour douloureuse qu'elle soit, n'est pas une maladie mortelle.

    [3] Université de Californie à Los Angeles. Voir la fiche Wikipédia de Norman Cousins, http://en.wikipedia.org/wiki/Norman_Cousins


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  •   La parole est aux herboristes !


    Chère amie, cher ami,

    Cette semaine, je vous invite à lire cette interview de Michel Pierre, herboriste de référence en France, membre du comité d’éthique de l’IPSN et auteur de plusieurs ouvrages sur les plantes. Sans doute serez-vous, comme moi, révolté par la façon dont les autorités persécutent ceux qui permettent de soigner par les plantes.

    En bas de ce message, vous trouverez des informations sur le congrès des herboristes qui a lieu les 17 et 18 mai prochains à Lyon (inscriptions, programme, stands).

    Michel Pierre est herboriste depuis plus de 50 ans. Sa boutique, l’Herboristerie du Palais Royal résiste encore et toujours à l’interdiction qui est faite aux herboristes d’exercer depuis la suppression du diplôme en 1941. Mais les temps ont bien changé et le vent tourne. Car malgré une condamnation récente par le tribunal correctionnel de Paris, il sait que de meilleurs jours attendent l’herboristerie. La preuve en est que son livre Les plantes du bien être, publié au mois de mars 2014 aux éditions du Chêne, est déjà un succès en librairie.

    1/ IPSN : Que retenez vous du procès qui vous a condamné simplement parce que vous tenez une herboristerie ?

    Au-delà de l’injustice que représente cette procédure, qui vient me punir après plus de 50 ans de métier sans incidents, sans plainte de qui que ce soit et sans que jamais la clientèle ne faiblisse, je reconnais avoir eu de la chance : pour moi les autorités ont attendu tout ce temps. J’ai vu tous mes camarades se faire attaquer et condamner. Pas un n’y a échappé. C’était mon tour !

    Mais la condamnation ne change rien. Pourquoi changerais-je ma façon de faire alors qu’elle apporte satisfaction au public depuis toujours ? La vérité, c’est que la législation est mal faite. Il n’y a pas de place au plan juridique pour les herboristes, alors que l’attente du public est forte. L’herboristerie appartient théoriquement au monopole pharmaceutique, mais même les pharmaciens ne peuvent pas exercer ce métier : ils ne sont pas formés pour et ils n’ont pas le droit de s’inscrire à l’ordre des pharmaciens en tant qu’herboristes. Cherchez l'erreur… Personnellement, je travaille pour ma part avec une pharmacienne dûment diplômée. Ce qui ne m’a même pas évité la condamnation…

    Ce qu’il faut retenir, c’est le soutien du public. Lui est prêt à voir changer les choses. Les autorités finiront bien par suivre le mouvement. Et faire avancer le débat, c’est aussi un devoir citoyen. Nous devons continuer à nous battre jusqu’au bout pour que cette situation intenable change. Un diplôme d'herboriste doit voir le jour !

    2/ IPSN : Les écoles d’herboristerie font le plein depuis un certain nombre d’années et le public se passionne pour la médecine par les plantes. Il y a donc une relève ?

    Une relève ? Quelle relève ? Il y a des passionnés oui. L’engouement que suscite le congrès des herboristes ou la fête des simples (1) en sont des preuves. Le flot continu de clients dans les différentes herboristeries en France, y compris de médecins et de pharmaciens, en est une autre.

    Mais il n’y a pas de relève. Il ne peut pas y en avoir. Tant que nous n’aurons pas de diplôme, nous n’aurons pas de garantie pour ceux qui veulent exercer ce métier. Il y a des gens qui ont des connaissances sur les plantes. Mais qui souhaiterait ouvrir une boutique en risquant, tout au long de sa vie professionnelle, de passer devant les tribunaux comme un délinquant simplement parce qu’il fait bien son métier ?

    3/ IPSN : En attendant que nous obtenions ce fameux diplôme, que conseillez-vous à ceux qui voudraient s’installer ?

    Il y aurait eu peut être un coup à jouer pour les magasins de diététique s’ils s’étaient positionnés autrement. Mais ils ont raté le coche. Ce qui fait l’herboriste, c’est son amour des plantes, sa capacité à les reconnaître au premier coup d’œil, à les conseiller selon ce qu’il connaît de leurs vertus et de ce qu’en dit la tradition. C’est celui qui est prêt à affronter les stocks de plantes en vrac, les fournisseurs et leurs cahiers des charges. Aujourd’hui, c’est aussi celui qui connaît les compléments alimentaires par le biais desquels on peut vendre davantage de plantes. C’est enfin celui qui connaît la législation et qui a de bons avocats. Vous voulez être herboriste ? Mon conseil est simple : provisionnez pour les procès et les tracasseries administratives. Pour le reste, allez-y, le monde est à vous !

    Congrès des Herboristes : 17 et 18 Mai 2014

    Le congrès des herboristes a lieu cette année à Lyon, au parc de la Tête d’or, les 17 et 18 mai prochains. Il est ouvert à tous professionnels et au grand public. L’objectif est de réunir tous les passionnés des plantes et de débattre sur l’avenir d’un métier qui doit retrouver toute sa place dans la société.

    Vous trouverez le programme sur le site de l'ISPN et vous pourrez vous inscrire.

    Pour les professionnels, il est possible de tenir un stand à l’occasion du congrès. Une salle dédiée est spécialement prévue pour l’exposition des stands. Pour plus d’information contactez nous à l’adresse mail suivante : adelivois@ipsn.eu

    Enfin, nous cherchons encore deux ou trois bénévoles pour tenir l’accueil ou le bar à tisanes. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez (contact@ipsn.eu), vous aussi, être acteur du congrès !

    Bien à vous,

    Augustin de Livois
    Président de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle  

    Source :

    1 La prochaine Fête des Simples aura lieu les 27 et 28 septembre 2014 à Fleury-la-Montagne (71340) en Bourgogne


     Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
            Association sans but lucratif
                    Rue du vieux Marché au grain, 48
                                 1000 BRUXELLES
                                                                                    IPSN


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  •   L’excès de phosphate : un danger peu connu

    Comme nous l’a appris Paracelse [1] : tout est une question de dose [2]. Car le phosphore est un nutriment essentiel au fonctionnement de chacune de nos cellules [3]. Il fonctionne en synergie, notamment avec le calcium. L’important pour nous est de prendre autant de l’un que de l’autre. Une carence en phosphore que l’on retrouve par exemple chez les personnes anorexiques, provoque des faiblesses musculaires, des douleurs osseuses, et un état d’anémie [4]. Par ailleurs, le phosphore est particulièrement utile pour favoriser la croissance : c’est la raison pour laquelle on s’en sert pour les engrais ou l’alimentation animale.

    Mais pour la plupart des gens en Occident, le vrai risque est l’excès de phosphore lié à une alimentation trop riche en phosphates. Chez l’adulte, cet excès est associé à un risque plus élevé de maladie cardiovasculaires, rénales et osseuses et chez l’enfant à l’hyperactivité, l’autisme, voire la schizophrénie [5].

    Une étude d’observation menée sur près de 10 000 patients entre 1994 et 1998 [6], a montré qu’un taux élevé de phosphore dans le sang augmentait la mortalité chez les personnes en bonne santé.

    Nous savons que l’excès de phosphore joue sur les niveaux de calcium et de vitamine D dans le corps. Il est certain aussi que d’une personne à l’autre les seuils de tolérance varient et que certaines personnes sont plus sensibles que d’autres à un taux élevé de phosphore dans le sang.

    Si les scientifiques n’ont pas encore décrypté l’ensemble des conséquences liées à l’intoxication au phosphore, nous savons déjà qu’elles sont loin d’être anodines, notamment chez les enfants.

    Les enfants hyperactifs mangent-ils trop de phosphates ?

    Depuis 30 ans, des médecins suisses proposent aux parents d’enfants hyperactifs ou atteints de troubles de l’attention, de changer la diète de leur progéniture en adoptant une alimentation à bas niveau de phosphates [7]. Cette thérapeutique s’appelle la diète Hafer du nom d’une pharmacienne allemande qui l’a créée dans les années 70 pour son propre fils.

    La diète Hafer est une application pratique des thèses notamment de Benjamin F. Feingold, pédiatre et allergologue américain qui pensait qu’il existait un lien entre les colorants et additifs des aliments et l’hyperactivité des enfants. L’expérience ayant réussie, elle a été retranscrite dans un livre [8] qui a beaucoup circulé dans les cercles de médecins et de diététiciens ouverts aux méthodes naturelles mais reste peu connu du grand public.

    Le principe est simple et la promesse ambitieuse : il suffit d’une diète de quatre jours pour constater une amélioration chez l’enfant qui perd son hyperactivité dans une grande majorité des cas, ou retrouve sa concentration.

    En revanche, le moindre écart provoque de nouveaux troubles de l’attention dans les heures qui suivent.

    Même si cette approche demande à la famille de changer son mode de vie, elle présente les avantages d’être rapide, efficace, et d’éviter à l’enfant de prendre de la Ritaline, le médicament que l’on utilise pour soigner les troubles de l’attention.

    Cette approche permet aussi d’éviter d’avoir à rencontrer sans résultat des psychologues les uns après les autres. L’approche psychologique ne peut pas marcher puisque l’enfant souffre d’une intoxication alimentaire !

    Pour autant, la diète ne permet de guérir que les enfants devenus hyperactifs à cause d’une intoxication aux phosphates. Dans ces cas, il faudra envisager d’autres traitements.

    Comment éviter l’intoxication aux phosphates ?

    Sans rentrer dans le détail complet d’une diète que l’on retrouve sur Internet sur le site de la Fondation Kousmine par exemple [9] ou en anglais [10], on s’aperçoit globalement que le problème vient d’abord des produits industriels (yaourts et charcuterie par exemple) et des plats préparés.

    On trouvera des phosphates dans les petits poissons gras (sardines) ou certains fruits (noix de cajou) mais les avantages de ces produits pour notre santé surpassent de loin leurs inconvénients.

    Une fois de plus dans notre recherche d’une alimentation choisie et adaptée, il faut mettre de la patience et de la sagesse, ce qui n’est jamais simple dans une société où tout le monde court tout le temps après la montre.

    Naturellement Vôtre,

    Augustin de Livois  (Institut pour la Protection de la Santé Naturelle)

    Sources :

    [1] Alchimiste Suisse du 16e siècle, père de la toxicologie et de nombreuses branches de la médecine.

    [2] « Toutes les choses sont poison, et rien n’est sans poison ; seule la dose détermine ce qui n’est pas un poison. »

    [3] Phosphorus

    [4] Ibid

    [5] Autisme, schizophrénie et hyperactivité- Phosphates dans l’alimentation : les enfants poussés au bord de la folie.

    [6] Le phosphore alimentaire : nouveau risque pour la santé ?

    [7] La diète HAFER

    [8] “La drogue cachée : les phosphates alimentaires, cause de troubles du comportement, de difficultés scolaires et de délinquance juvénile”, 1976 traduit en français publié en 1978 et réédité par les Editions du Madrier, dernière édition 1992.

    [9] La diète HAFER

    [10] Low-phosphorus diet: Best for kidney disease ?


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  •    La recette du smoothie vert aux orties

      C'est la saison des orties et des fruits rouges, pourquoi ne pas composer un smoothie vert (ou plutôt marron) pour se rafraichir, faire le plein de vitamines, découvrir des saveurs étonnantes, être original ?

       Voici une des nombreuses recettes qui existent pour le smoothie vert, une valeur sûre pour avoir la pêche et garder la ligne avant l'été... Buvez cela au petit déjeuner ou en cas de fringale !

    Pour 2 verres de smoothie vert:

    Ingrédients :

    • 150 gr d'orties fraichement ramassées
    • 1 banane
    • 250 ml de lait d'amande (ou un autre lait de votre choix)
    • 350 gr de fruits rouges (de votre choix)
    • Jus et zestes d'un citron
    • 1 petite cuillère à café d'extrait de vanille liquide
    • 1 cuillère à soupe de miel ou de sucre (ou plus si ce n'est pas assez sucré pour vous)

    Préparation :

    Une fois que vous avez cueilli les orties, rincez-les (elles vont alors commencer à perdre leur piquant) et coupez-les grossièrement.

    Mettez-les dans le blender avec tous les autres ingrédients et mixez pendant 1-2 minutes. Le fait de mixer les orties va leur faire totalement perdre leur côté piquant.

    Pour la présentation, ajoutez sur le bord du verre, après avoir servi, une fraise, ou deux trois myrtilles sur le dessus.

    Il est important de boire le smoothie vert (qui n'est d'ailleurs plus très vert !) immédiatement, pour profiter au mieux de tous ses bienfaits.

    Consommer ainsi des orties crues vous garantit d'en tirer le maximum de leurs vertus. Pur en savoir plus sur les orties, vous pouvez lire l'article de lauriane, diététicienne : Envie d'ortie ? sur Nouvelle Cuisine Bio.com

    Vous avez une recette de smoothie vert sous la main ? Partagez-la ! Nous la publierons sur notre site et vous pourriez gagner l'ebook "Les secrets des smoothies" !


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  •   La protéine indispensable

    Le collagène est une famille de protéines parmi les plus abondantes dans le corps. Avec l'âge, la biosynthèse de collagène s'affaiblit et le déficit se ressent fortement dans les articulations, les tissus et les os.

    En effet, à partir de 25 ans, l’organisme commence à perdre son collagène. La synthèse de celui-ci diminue de 1,5 % par an, en lien avec des facteurs génétiques et environnementaux. Ainsi, à 40 ans, le niveau des réserves de collagène corporel peut être réduit de 30 %, à 50 ans de 45 %, et à 60 ans de 60 %.

    La perte est manifeste quand le collagène régénéré n’est plus le même, ne reproduit plus le modèle idéal. Le stock diminue de plus en plus si rien n’est fait pour le reconstituer ou l’entretenir. Il est alors urgent d’en compenser les pertes.

    Le collagène sert à maintenir les éléments cellulaires ensemble. Il intervient dans la formation des tissus et organes, y compris :Le collagène sert à maintenir les éléments cellulaires ensemble. Il intervient dans la formation des tissus et organes, y compris :

    • les tendons ;  les ligaments ;   les cartilages ;  la peau ;  les ongles ; les dents ;  les cheveux ;
    • les vaisseaux sanguins ;  les organes internes ;
    • et tous les « tissus conjonctifs », à savoir ceux sont les tissus qui unissent, soutiennent, protègent et isolent les organes du corps.

    Par exemple, le collagène dans vos os et vos dents se lie aux sels minéraux – calcium et phosphate – pour former un matériau composite.

    Le collagène est donc un ingrédient majeur pour conserver la cohésion, l'élasticité et la fermeté du corps. Il permet aussi de régénérer les tissus du corps. Il vient contrer les signes habituels du vieillissement.

    Deux nouvelles épidémies : l'arthrose et l'ostéoporose

    En l'absence de collagène, les phénomènes de dégénérescence tendent à s'intensifier. Or on observe une hausse de l'incidence de l'ostéoporose et de l'arthrose, même chez les jeunes.

    Comment en est-on arrivé là ? Vous trouverez la réponse plus bas.

    En principe, le corps produit son propre collagène pourvu qu'il ait les ingrédients à disposition : acides aminés, silicium, vitamines et autres oligo-éléments. Avec l'âge, la synthèse de collagène se complique et demande plus d'effort. Même en fournissant à votre corps les vitamines et oligo-éléments nécessaires des fruits et légumes, vous risquez de manquer de collagène.

    Il faut donner un coup de pouce à votre organisme en lui apportant du collagène bio-disponible et assimilable.

    Où est passé le collagène ?

    Pour régénérer vos tissus, il faut sélectionner des aliments riches en collagène. Ce n'est pas un bol de riz complet, de la salade ou des haricots verts qui suffiront à refaire vos stocks. Vous trouverez plus de collagène dans un hot-dog ou une entrecôte frite !

    Mais les plats vraiment riches en collagènes sont tombés en désuétude pour la plupart. Ils ne correspondent plus aux standards de l'alimentation équilibrée.

    C'est la cuisine riche et consistante des plats en gelée. La gélatine naturelle est une forme de collagène. Aujourd'hui, tous les plats réputés riches en collagène sont consommés de façon exceptionnelle : l'os à moelle, le bouillon, les poissons entiers, la tête de veau, le pied de cochon, la poule au pot, les tripes, l'andouillette…

    Les jeunes générations sont devenues douillettes : plus question de manger le gras, le cartilage, la peau et les morceaux de viande coriaces qui demandent un tant soit peu à être mastiqués.

    Quant à récupérer les os et la carcasse d'un poulet pour en faire un bouillon afin d'en extraire tous les nutriments précieux, c'est pour eux une attitude de crève-la-faim à laquelle ils refusent de s'abaisser. « Ne te fatigue pas papa, j'ai des pizzas au congélateur ».

    Difficiles à manger, trop riches, trop lourds, hyper-caloriques, pénibles à digérer, les plats riches en collagène appartiennent à une autre époque : celle du travail physique aux champs et à la mine, celle où l'on marchait des heures à pied pour se déplacer, celle des maisons modestement chauffées. Une époque où le mode de vie intense nécessitait de manger beaucoup et d'exploiter les aliments jusqu'au bout pour reconstituer ses forces.

    La solution à cette révolution alimentaire

    L'impact de ce changement de régime sur la réserve de collagène dans le corps est dramatique. Ces nombreux cas d'ostéoporose et d'arthrose observés à tout âge ne surviennent pas par hasard. De même le vieillissement prématuré de la peau et des vaisseaux sanguins nécessite d'être inversé. Il faut que nos populations restaurent urgemment leurs apports en collagène.

    Une solution fiable consiste à prendre un complément pour garantir votre apport en collagène.

    L'utilisation de gélatine contre les problèmes articulaires et les maladies inflammatoires dégénératives est ancienne. De la médecine chinoise à Hildegarde de Bingen au XIIe siècle, on retrouve des remèdes à base de gélatine pour soigner les douleurs articulaires, améliorer la circulation sanguine, stopper les hémorragies [1]. (......)

      Bien à vous,

    Eric Müller  (Neo-nutrition)

      Sources :

    [1] Passeport Santé, Collagène


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  •  Ces aliments qui rendent dépendants (Médisite.fr)

      Chocolat, biscuits, café… difficile de s’arrêter ? Normal, certains aliments agissent comme des drogues… Et cela grâce aux ruses des industriels, qui à coup d’arômes et d’ajouts divers, stimulent insidieusement notre cerveau pour nous rendre accros !

    L’agroalimentaire nous rend accros

       C’est vrai, l’agroalimentaire ajoute à nos aliments des substances, qui bien qu’anodines à première vue... agissent comme de véritables drogues. Ce n’est pas un hasard si les fabricants mettent du sucre là où il ne devrait pas y en avoir : crudités, charcuterie, légumes surgelés préparés, bâtonnets de poissons, pizzas… Ce n’est pas un hasard non plus, s’ils ajoutent du sel et des lipides dans les plats cuisinés, au mépris de notre santé : jusqu’à 2 g aux 100 g (quand nous ne devrions pas dépasser 6 à 8 g par jour). La consommation de sucre stimule les centres du plaisir du cerveau (l’aire tegmentale ventrale et le noyau accumbens). Quant au sel et aux graisses, ils activent les récepteurs des papilles, et augmentent l’intensité du plaisir de manger ! Résultat : on devient dépendants ! 

    On nous mène par le bout du nez !

       L’addiction à un aliment passe aussi par son odeur ! Cette dernière, captée par les neurones olfactifs du nez, est transmise au cerveau (zone de l’hypothalamus latéral lointain), d’où est généré un message de plaisir. Conséquence : les industriels ne se privent pas pour ajouter de nombreux arômes (cuminaldéhyde pour le cumin, 1-octèn-3-ol du champignon, l-menthol de la menthe poivrée) dans les aliments (biscuit salés et sucrés, crudités, boisson, yaourt). Des aliments que l’on retrouve ensuite dans la grande distribution, mais aussi dans la restauration ou chez certains commerçants (boulangerie, charcuterie…). Et pour cause : le cerveau assimile goût et odeur. Résultat : le plaisir attaché à un produit nous revient en mémoire dès que nous humons son parfum.   
     

    Le café, puissant stimulant !

       Parce qu’il est riche en caféine, le café peut entraîner une vraie dépendance. "La caféine a des effets stimulants pour le cerveau", explique le Dr Patrick Serog, nutritionniste. En fait, cette substance de la famille des alcaloïdes (la même que celle de la nicotine et de la théine) active la libération de dopamine. Une molécule à l’origine de la sensation de plaisir. Résultat : plus on boit de café, plus on en a envie ! Quelle est la dose recommandée ? Pas plus de trois tasses de café par jour (Agence française de sécurité sanitaires des aliments).
     
     

    Biscuits et bonbons : pires que la cocaïne ?

       Biscuits et bonbons sont très riches en sucre. Résultat : ils exercent un fort pouvoir addictif sur le consommateur. Selon des chercheurs du CNRS, l’addiction au goût sucré serait même supérieure à celle de la cocaïne ! 94 des 100 rats qu’ils ont testés ont ainsi préféré une boisson sucrée à la drogue. Et le plus étonnant c’est que cette préférence pour le sucre a persisté malgré l’augmentation de la dose de cocaïne et après plusieurs semaines d’exposition. En fait, la consommation de sucre stimule les zones du cerveau associées à la sensation de plaisir, les récepteurs dit "opioïdes" (les mêmes que pour les drogues).

    Chocolat : il rend vraiment dépendant !

      "On peut avoir envie de manger du chocolat parce qu’il fait du bien, qu’il calme les angoisses et les pulsions", explique le Dr Patrick Serog, médecin nutritionniste. Le hic c’est qu’il faut réussir à ne pas dévorer toute une tablette… Parce que plus on en mange, plus notre taux de béta-endorphines (hormones opiacées impliquées dans la sensation de plaisir) augmente. Le chocolat est aussi riche en sucre (surtout celui au lait) et en graisse (surtout le chocolat noir) ce qui lui confère son goût intense et savoureux et renforce son pouvoir addictif ! Enfin, le chocolat contient à de très faibles doses des cannabinoides, des substances chimiques présentes aussi dans le cannabis. 

    Les biscuits apéritifs : irrésistibles !

       95 % des ménages français achètent des biscuits apéritifs à raison de 2 kilos par habitant et par an. Cette consommation en augmentation régulière est préoccupante parce que ces produits sont surtout constitués de sel (parfois jusqu’à 1 g/100 g) et de graisses. Or, "le sel excite l’appétit et favorise la consommation de tous les aliments", explique le Dr Patrick Serog, nutritionniste. Quant aux gras, "il transporte les arômes de l’aliment ce qui renforce la sensation de plaisir", précise le spécialiste. Résultat : quand on met la main dans un sachet de biscuits apéritifs, on a vraiment du mal à s’arrêter !

    Jus de fruits : l’organisme s’y habitue

      Parce qu’ils sont riches en fructose, les jus de fruits peuvent nous rendre accros ! Ce sucre stimulerait les zones du cerveau associées à la récompense et au plaisir. Or "le fructose est encore plus sucrant que le saccharose présent dans les sodas", souligne le Dr Patrick Serog, nutritionniste. Cela signifie-t-il qu’il est encore plus addictif ? "Non, ce sont des addictions différentes. Le goût du fructose n’est pas le même que celui du saccharose", répond le spécialiste. En clair, il y a des accros au saccharose et d’autres au fructose.

    Haro sur la restauration rapide !

      Hamburger, beignets de poulet, frites… Parce qu’ils sont très riches en graisses, en sel, et en sucre, ils peuvent nous rendre accros ! Le Dr John Hoebbel (université de Princeton, Etats-Unis) et la neuroscientifique Ann Kelley (université du Wisconsin, Etats-Unis) ont ainsi démontré que la consommation de ce type d’aliments activait le système dopaminergique, responsable de la sensation de plaisir. Conclusion : plus on en mange, plus on en a envie !    

    Les produits moins chers sont-ils plus addictifs ?

       Un consommateur sur deux estime que les produits "premiers prix" sont de qualité égale à ceux des marques connues (Credoc). Par ailleurs d’après une étude publiée dans les Cahiers de la nutrition et de la diététique (2007), les produits moins chers ne sont pas plus gras ou plus sucrés que les autres (196 produits testés). Certes, mais les informations concernant la qualité des lipides et des glucides des aliments "premier prix" sont souvent imprécises, voire inexistantes… Et n’oublions pas que le prix d’un produit est fixé en fonction de ses ingrédients. Or, il est moins coûteux pour un fabricant d’ajouter des graisses, du sucre ou du sel (qui en excès peuvent entraîner une réelle addiction), plutôt que d’augmenter la quantité de protéines ou de fibres... 

    Pourquoi les sodas font du bien…

       Savez-vous ce que contient une canette de soda ? Environ sept morceaux de sucre et 40 mg de caféine. Or, l’ingestion de ces deux composants favorise comme l’alcool la libération de la dopamine, une molécule responsable de la sensation de plaisir. Résultat : on augmente sa consommation de sodas parce que ça nous fait du "bien" et on devient accro ! Heureusement, comme le souligne le Dr Patrick Serog, nutritionniste, "les gros consommateurs de sodas, c’est-à-dire ceux qui consomment plus de deux litres de sodas par jour, sont rares".   

    Des colorants qui boostent les achats ?

       Du jambon rose, du beurre jaune… Aucune étude n’a prouvé les effets addictifs des colorants, mais il est clair qu’ils influencent nos achats. La vue étant l’un de nos sens les plus développés, il n’y aurait rien d’étonnant à ce que nous achetions des produits attirant davantage l’attention… Les couleurs vives sont immédiatement interprétées par le cortex cérébral et rapprochées des couleurs enregistrées dans l’enfance. On nous apprend petit qu’une cerise est rouge, qu’un abricot est orange… Résultat : quand on choisit une glace à ces parfums, on opte pour la plus rouge ou la plus orange. Ce n’est pas un hasard si, surtout dans la grande distribution, de nombreux aliments sont teintés : pâtes, yaourt, fruits au sirop, plat préparé, biscuit apéritif, confiserie !   

    L’alcool : une double dépendance

       L’alcool est considéré comme une drogue parce qu’il agit comme tel. Il favorise la libération dans le cerveau de la dopamine. Or cette substance chimique est associée à la sensation de plaisir. Elle entraîne donc une dépendance psychique (l’impression passagère de se sentir mieux) et physique (l’arrêt de sa consommation entraîne des tremblements, une augmentation de la sudation…). A noter : l’OMS recommande de ne pas dépasser trois verres d’alcool par jour pour les hommes et deux pour les femmes.

     

    Addiction : il y a des solutions !    

    Le seul moyen de ne plus être accro, c’est de ne pas résister à ses envies ! Surprenant ? Et bien non ! "Pour réussir à se défaire d’une dépendance à un aliment (attention, ça ne marche pas pour l’alcool), il faut ritualiser sa consommation", conseille le Dr Patrick Serog. En clair, pour se défaire par exemple d’une addiction au chocolat, mangez-en une barre individuelle (30 g) tous les jours et suivez cette recommandation à la lettre ! Surtout quand vous n’en avez pas envie ! "L’addiction diminuera petit à petit", confirme le Dr Patrick Serog.

    Sources

    - "Savoir manger, le guide des aliments 2008-2009", Dr Philippe Cohen et Dr Patrick Serog, Flammarion, 2008. - "Comment perçoit-on les goûts et les odeurs des aliments ?", Institut national de la recherche agronomique (INRA), 2007. - "Additifs et arômes alimentaires", Centre national de la recherche scientifique (CNRS). - "Intense Sweetness Surpasses Cocaine Reward", Magalie Lenoir, Fuschia Serre, Lauriane Cantin, Serge H. Ahmed, 2007. - "L’alimentation équilibrée", Vidal, 2008 - Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa).

       

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  •  Voilà le nom que l’on pourrait donner à l’opposé du régime du bonheur.

     

    Le régime de l’agression contient énormément de graisses transformées.

     

    Elles proviennent d’un processus spécial réalisé dans les huiles végétales.

     Ces graisses affectent tout notre organisme, mais elles sont particulièrement dangereuses pour le coeur et pour le cerveau.

     Nous pouvons donc citer les aliments suivants :

     

    -les hamburgers,  les frites, la mayonnaise, les aliments panés, les viennoiseries industrielles, les sucreries industrielles, les produits frits en général, l'alcool, la bière, les boissons gazeuses. 

     

       Autrement dit, il s’agit d’un groupe d’aliments que nous connaissons bien : la malbouffe.

     

    On les retrouve surtout dans les fast-foods, tellement habituels de nos jours, que ce soit chez les enfants ou chez les adultes.

     On parle bien évidemment aussi des plats préparés, que l’on retrouve souvent dans les supermarchés.

     

    Comment ces aliments peuvent-ils nous nuire ?

     

    Tout d’abord, ils font diminuer les taux de sérotonine (un transmetteur du système nerveux), ce qui altère gravement notre cerveau et nos émotions.

     Si on ajoute à cela du stress et un manque d’apport en aliments sains (tels que les fruits et les légumes), le résultat n’est pas beau à voir.

     On décharge le tout sous forme de colère.

     

    Et cela vous est déjà peut-être arrivé ! Après avoir mangé un paquet de chips, vous vous sentez irascible, irritable, frustré(e), et vous avez envie de continuer à manger encore plus de chips.

     Voilà ce que provoquent ces aliments.

     

    Les régimes riches en sucre et en farine blanche favorisent l’agression.

     

    Par exemple, les enfants qui mangent beaucoup de bonbons et de friandises sont ceux qui présentent le pire comportement à l’école.

     D’autre part, un autre sentiment apparaît chez les gens qui consomment ce type d’aliments :

     le sentiment de culpabilité.

     

    En effet, ces aliments provoquent une dépendance au goût, très difficile à supprimer ou modifier.

     

    Bien évidemment, profiter de la nourriture n’est pas mauvais en soi.

     Il faut juste être prudent sur les quantités et sur les ingrédients.

     Vous êtes stressé(e) et vous mangez, vous vous ennuyez et vous mangez, vous êtes triste et vous mangez…

     

    Il faut savoir que la nourriture ne résoudra rien, le problème est souvent ailleurs.

     

       Tout d’abord, il faudra éviter d’avoir recours à ce qu’on appelle la malbouffe, ou réduire au maximum ce type d’aliments.

     Personne ne dit qu’à partir de maintenant, il faut les éliminer totalement de toute notre vie !

     Mais il faudra diversifier votre alimentation avec, par exemple :

      

    - des fruits, des légumes, des légumineuses et des céréales non traitées chimiquement.

     

         Vous pouvez les consommer sous toutes les formes :

     jus, salades, soupes, sautés, crus, cuits, au four, grillés…

     

    Les possibilités sont infinies, de même que les recettes.

     Vous verrez que les résultats vous surprendront rapidement ! Vous vous sentirez mieux avec vous-même,

     vos énergies seront positives, et surtout, vous tomberez bien moins malade !

     

    http://amelioretasante.com/aliments-qui-declenchent-la-mauvaise-humeur/?fb_action_ids=10202798693427225&fb_action_types=og.likes

     Les mots en vert correspondent à des articles dans le site  amelioretasnte.com


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  •   Médicaments : une erreur dangereuse et très répandue

    Chère lectrice, cher lecteur,

    C’est une pratique courante, en particulier lors de soins aux enfants, un peu rebelles aux remèdes, ou aux personnes âgées qui manquent de salive pour déglutir.

    Au lieu de leur donner leur médicament tel qu'il se présente en sortant de la boîte, on le « déconditionne » : on écrase les pilules, on ouvre les gélules, et la poudre médicamenteuse est alors mélangée à un aliment pour la « faire passer ».Cette pratique apparemment anodine recèle des dangers insoupçonnés.

    Baisse de 40 % de l'efficacité

    Une étude du CHU de Rouen fait apparaître qu'elle entraîne une inefficacité pharmacologique dans 40 % des cas.

    En écrasant le médicament, on perd une partie du produit car les molécules actives peuvent être sensibles à l’oxydation ou à la lumière.

    Mais il y a pire : chaque médicament a une « galénique » particulière. La galénique est la science de la présentation et de la diffusion d’un médicament, autrement dit l'apparence sous laquelle ils se présente (forme, taille, substance, couleur) qui influence la façon dont il est absorbé par l'organisme.

    Modifier la galénique, c'est potentiellement changer les effets du médicament. (la suite ci-dessous)

    Quand un geste anodin devient dangereux

    • Les médicaments dits « à libération prolongée » sont conçus spécialement pour ne pas être absorbés d'un coup par l'organisme. Ils sont mélangés à des excipients, c'est-à-dire des produits qui, sans avoir d'effet actif par eux-mêmes, sont capables de modifier la consistance et les caractéristiques physiques du médicament, notamment sa vitesse d'absorption. De plus, l'enrobage du médicament est spécialement conçu pour le libérer à un moment donné : dans la bouche, ou au contraire dans l'estomac. Pilonner le médicament et le consommer en poudre fait agir tout le remède dès la première heure. Il peut alors se retrouver surdosé, puis ne plus faire d'effet par la suite, alors que son efficacité était censée durer plusieurs heures.

    • Il existe aussi des remèdes gastro-résistants : ils sont conçus pour traverser intacts l'estomac très acide, et ne libérer les principes actifs que dans l'intestin. Les prendre sans la coque protectrice, c’est l’assurance de leur inefficacité. .

    • Les capsules molles (qui glissent mal le long de l’œsophage), contiennent des liquides. Certains (huiles de poisson) ont mauvais goût, mais le déconditionnement n’est pas grave. D’autres, par exemple le Mantadix, un antiviral et anti-parkinsonien ne doivent absolument pas être déconditionnés.

    • Les cytotoxiques par voie orale (Endoxan, Chloraminophène, etc.) ne doivent pas non plus être pris à l’état de poudre. Même chose pour la plupart des traitements anti-épileptiques.

    Ces difficultés inavouées rejoignent la polémique sur les génériques : on oblige les labos à des essais thérapeutiques longs et onéreux. Puis on laisse passer des génériques aux qualités aléatoires, le plus souvent dues à une galénique différente.

      A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis, avec Effervesciences

    PS : Saviez-vous que les 5 principaux cancers (sein, prostate, poumon, côlon et rectum) sont aussi les plus faciles à prévenir ! Partant de ce constat, le professeur Joyeux écrit depuis quelques temps une lettre d'information et de prévention afin de partager son expérience de cancérologue renommé avec le plus grand nombre. C'est bien sûr entièrement gratuit et je vous invite à vous y incrire.

      La Lettre Santé Nature Innovation par Jean-Marc Dupuis est un service d'information gratuit sur la santé, la nutrition et le bien-être.


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  •  Si vous ne consommez pas de curcuma, il est temps de vous y mettre

    Consommez-vous du curcuma? Le curcuma est une épice dont les bienfaits pour la santé sont nombreux: il est temps de vous y mettre.

    Le curcuma fait partie de ces aliments que l'on qualifie de "remède naturel". En effet, une alimentation saine privilégie des ingrédients qui sont naturellement bons pour la santé et dont la composition nous aide à prévenir les maladies occidentales.

    Le curcuma possède des bienfaits qu'il serait dommage de ne pas profiter.

    Qu'est-ce que le curcuma?

    Le curcuma est une épice de la famille du gingembre (hé oui!) qui pousse facilement dans les pays d'Asie du Sud (avec un climat toujours très doux et beaucoup de pluie).

    C'est le rhizome que l'on récolte et qui peut se manger frais.

    Néanmoins, dans les pays occidentaux, c'est plutôt de la poudre de curcuma que nous consommons. Cette poudre est obtenue après avoir fait bouillit le rhizome, puis l'avoir fait sécher au four. Ensuite, il suffit de le moudre pour obtenir cette épice jaune-orange, si belle et si parfumée.

    Pourquoi consommer du curcuma?

    Aujourd'hui, nous trouvons du curcuma dans n'importe quel magasin, et c'est tant mieux!

    Le curcuma est un antiseptique et un antibactérien naturels. Il est utile à la fois à la consommation, mais aussi en cataplasme, par exemple pour soigner une coupure qui s'infecte ou bien une brûlure.

    Le curcuma est aussi un puissant anti-inflammatoire. Beaucoup de personnes l'utilisent à la place des médicaments traditionnels anti inflammatoires et constatent que cela marche tout aussi bien... sans effet secondaire.

    Troubles digestifs, problèmes de foie ou difficultés à digérer, le curcuma peut vous aider. certaines études arguent même que le curcuma est un bon moyen (en combinaison avec d'autres) de prévenir le risque cancer.

    Dans quel type de plat mettre du curcuma?

    Le curcuma n'est pas une épice forte, elle donne un léger goût et une légère coloration aux plats. Si beaucoup de curry ont cette couleur orangée, c'est parce que dans la cuisine traditionnelle indienne, on l'utilise abondamment.

    Dans le couscous, dans les poêlées de légumes, avec des viandes et poissons, dans les sauces vinaigrettes, en soupe, dans les quiches, les cakes, en curry... En fait, il n'y a pas de limite à utiliser le curcuma.

    Quand vous faites la cuisine, prenez l'habitude d'en mettre quelques pincées: c'est toujours cela de pris pour le goût et la santé... Un peu comme l'ail ou d'autres remèdes naturels alimentaires.

    Il est probablement inutile de dire que dans la cuisine au wok, le curcuma a plus que sa place!

    Bien entendu, il y a aussi la solution de boire des tisanes à base de curcuma, une solution idéale pour aider à une bonne digestion.

    Bon à savoir

    Savez-vous que le curcuma est un colorant naturel très utilisé dans l'industrie alimentaire?

    De nombreuses personnes sont contre les colorants, sans savoir exactement ce que c'est. Parfois, un colorant peut être naturel et a simplement pour but - comme son nom l'indique) - de donner de la couleur à quelque chose.

    Le code du colorant du curcuma est le E100. Bien entendu, cela ne dit pas si ce curcuma a été traité ou non, s'il est produit de façon équitable ou non... ce qui est une autre affaire...


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