•    Pétition mise en ligne le 16/07/2012

    Elle prendra fin le : 31/12/2012

    La Biodiversité sacrifiée sur l'autel de la productivité La Cour de Justice de l'Union Européenne désavoue Kokopelli et son avocat général

    Plus d'infos

    La Cour de Justice, par sa décision rendue le 12 juillet 2012 dans l'affaire Kokopelli c. Baumaux, vient de donner un satisfecit intégral à la législation européenne sur le commerce des semences.

    Pourtant, le 19 janvier dernier, son Avocat Général nous donnait entièrement raison, en estimant que l'enregistrement obligatoire de toutes les semences au catalogue officiel était disproportionné et violait les principes de libre exercice de l'activité économique, de non-discrimination et de libre circulation des marchandises. (V. ses conclusions)

    Ce changement de cap absolu ne manque pas de nous surprendre et de nous interroger.

    ../...
    La France, dans ce cadre, joue un rôle particulier. Le Ministère de l'Agriculture a dépêché l'une des collaboratrices du GNIS [2], Mme Isabelle Clément-Nissou, auprès de la Commission Européenne (DG SANCO), afin de rédiger le projet de loi ! Mais les conflits d'intérêt, inadmissibles, ne semblent choquer personne au niveau des institutions européennes...

    Ainsi, l'étau se resserre et les perspectives pour la biodiversité n'ont jamais été aussi sombres.

    Et l'Association Kokopelli, qui depuis 20 ans veille avec passion à la préservation du patrimoine semencier européen, bien commun de tous, sans la moindre subvention publique, pourrait donc bien disparaître demain, car son activité, qui gêne l'une de nos sociétés commerciales les mieux installées, ne présente pas d'intérêt pour une "productivité agricole accrue". Cette décision nous sidère, autant qu'elle nous indigne.

    Plus que jamais, Kokopelli a besoin du soutien moral de la population. Car il n'est pas admissible que les variétés anciennes, héritage de nos grands-parents, soient interdites de cité !
    Nous en appelons également à notre gouvernement. La gauche, sous les précédents gouvernements de droite, nous a dit pouvoir compter sur son soutien à de nombreuses reprises. Il est temps maintenant qu'elle transforme ses promesses en actes (en commençant par retirer son mandat à Mme CLEMENT-NISSOU) !

    L'intégrale sur le blog
    http://www.cyberacteurs.org/blog/?p=223

    Texte de la pétition

    Plus que jamais, les sous-signés réitèrent à Kokopelli leur soutien moral. Car il n’est pas admissible que les variétés anciennes, héritage de nos grands-parents, soient interdites de cité !
    Nous en appelons également à notre gouvernement. La gauche et les écologistes , sous les précédents gouvernements de droite, nous ont dit pouvoir compter sur leur soutien à de nombreuses reprises. Il est temps maintenant que la majorité transforme ses promesses en actes (en commençant par retirer son mandat à Mme CLEMENT-NISSOU) !


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    Non aux plantations d'hévéa et de palmiers au Gabon
    Les nouvelles autorités gabonaises, devenus des hommes d'affaires au sommet de l'Etat sont en train de concéder d'énormes superficies à l'entreprise singapourienne Olam pour les monocultures sur les terres ancestrales des populations. En même temps qu'elles font le tour du monde pour parler de Gabon vert, les terres gabonaises sont bradées en violation des droits des populations. Nous disons non à cette nouvelle colonisation de nos terres par ceux qui ont causé des degats en indonésie et en Malaysie avec ces mêmes monocultures.
    Signez la pétition

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    Un « rassemblement pour la planète » pour porter l'enjeu santé environnement

    Publié le 04-07-2012

     


    Alors que la Conférence environnementale annoncée par François Hollande doit se tenir en septembre et qu'elle associe les ONG environnementales, sept d'entre elles se sont regroupées pour que la thématique « santé environnement » fasse partie des sujets abordés.

    Alors que les modalités de la conférence environnementale – qui se tiendra en septembre sur 2 jours-doivent être définies dans les jours prochains, les ONG s’organisent pour peser de tout leur poids dans les négociations. Sept d’entre elles, le Réseau santé environnement, Générations futures (pesticides, etc.), Robin des Toits (ondes electromagnétiques), Ecologie sans frontière (pollution de l’air et gouvernance environnementale), Respire (pollution de l’air), Sea Shepherd (biodiversité, océans) et Green Cross France et territoires (plaidoyer et projets) ainsi que de nombreuses autres petites associations expertes et spécialisées ont ainsi décidé de se regrouper dans une nouvelle fédération intitulée « Rassemblement pour la planète ». « Beaucoup de petites associations spécialisées étaient frustrées de n’avoir pu participer au Grenelle alors qu’elles ont une expertise indispensable. Nous avons donc décidé de laisser la place que nous occupons (au Conseil national du développement durable et du Grenelle de l’environnement, ndlr) à cette nouvelle fédération, pour qu’elle pèse davantage face aux lobbies », explique ainsi Franck Laval, le président d’Ecologie sans frontière. La place des petites associations étant d’autant plus menacée que, pour pouvoir participer aux instances consultatives comme le CNDDGE ou le Haut conseil des biotechnologies, celles-ci doivent désormais justifier d’un certain nombre d’adhérents et de donateurs pour justifier de leur légitimité…(voir article lié)

    L’objectif du Rassemblement pour la planète : faire émerger la thématique « santé environnement » dans la conférence environnementale -car « cette thématique a été largement oubliée dans le Grenelle de l’environnement » estime Nadine Lauverjat, sa présidente (Générations futures)- mais aussi sociale car les thèmes de la santé, de l’environnement et du social sont « intrinsèquement liés » souligne André Cicolella du Réseau santé environnement : « par exemple, définir un âge de la retraite sans parler de la baisse de l’espérance de vie en bonne santé est une absurdité ».

    Une philosophie fixée dans un manifeste: « La crise écologique qui s’est développée à travers ces trois composantes, réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles et chute de la biodiversité doit aujourd’hui être complétée par une quatrième, présentant les mêmes caractéristiques : la crise sanitaire. (...) Répondre cette crise sanitaire c’est une façon de répondre aux trois autres crises écologiques en même temps qu’à la crise sociale, en évitant que la réponse à l’une d’elle se fasse en aggravant les autres », y expliquent-ils.

    La fédération, qui a déjà rencontré la nouvelle ministre de l’Ecologie Delphine Batho et qui doit bientôt présenter ses positions à Matignon (le 18 juillet), porte aussi une proposition de loi en 25 points pour réformer la sécurité sanitaire. Proposition qu’elle avait présentée le 16 avril aux candidats à la présidentielle. Par ailleurs elle demande toujours au gouvernement, parallèlement à son recours déposé devant le conseil d’Etat en septembre dernier, de revoir le nouveau régime du « super agrément » des associations. Celui-ci crée selon elles « une barrière administrative à l’accès au débat public en matière d’environnement ». Un point sur lequel la ministre s’est d’ores et déjà montrée ouverte.

    Actualisation 3 juillet 2012. Après le discours de politique générale du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le "Rassemblement pour la planète" a dit « vivement regretter» que la question de la santé environnementale soit totalement absente de son intervention. « Même si il prend acte de la nécessité de s’adapter aux grands enjeux en matière de santé et aux maladies chroniques, il ne fait jamais le lien avec les facteurs environnementaux au sens large comme pouvant impacter la santé.(...) Nous regrettons qu’il n’ait pas pris en compte la demande des ONG du CNDDGE de faire de la question ‘Environnement-santé’ une question centrale au même titre que celles de l’énergie et de la biodiversité » explique le collectif dans un communiqué.

    Béatrice Héraud
    © 2012 Novethic - Tous droits réservés

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  • Pour se nourrir, ils ont besoin d'eau potable


    Bonjour,

    Effectivement, c'est déconcertant, mais sans eau, on peut mourir de faim.

    Ainsi, au Tchad, outre le manque de pluie et la sécheresse qui ont entraîné deux mauvaises récoltes consécutives, les familles, pour leur consommation d’eau, puisent les eaux stagnantes de mares ou de puits non couverts. Les bactéries présentes dans ces eaux entraînent des diarrhées, notamment chez les jeunes enfants.

    Or, quand un enfant en souffre de manière récurrente, son organisme ne peut pas retenir les nutriments et se retrouve très vite menacé de malnutrition. Et inévitablement, quand un enfant est malnutri, il est beaucoup plus fragile face aux bactéries présentes dans l’eau, tel le vibrion choléra.

    C’est un cercle vicieux, et l’approvisionnement en eau de bonne qualité est une solution qui permet d’en sortir.

     Expertes dans ce domaine, les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL sur le terrain ont identifié des solutions. Pour les mettre en place nous avons besoin de votre soutien !

    Grâce à vos dons, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL peut aider les populations sur plusieurs fronts :

    En leur assurant au préalable un accès à l’eau potable qui, nous venons de le voir, garantit l’assimilation des denrées alimentaires distribuées. La réhabilitation de puits et la promotion à l’hygiène permettront à 4000 familles de se prémunir contre les maladies hydriques.

    En poursuivant des distributions alimentaires jusqu’aux prochaines récoltes grâce aux foires alimentaires : un dispositif local et innovant qui permet de préserver la dignité de ces familles et de respecter leurs habitudes alimentaires.

    Enfin, la distribution de semences permettra aux populations de relancer l’agriculture dès la prochaine saison des pluies.

    Pour vous informer, n’hésitez pas à lire les témoignages en provenance du terrain, révélateurs de la situation sur place.

    Je vous remercie de votre soutien à nos côtés !
    Sincèrement,

     

    C
    ette information est susceptible d'intéresser vos proches. Partagez la sur Facebook et Twitter

    SOLIDARITÉS INTERNATIONAL - Association loi 1901 - 50 rue Klock, 92110 CLICHY LA GARENNE - Tél : (0)1 80 21 05 05
     

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  • Le zoo de la honte à Riyad

    ans une cage guère plus grande qu’un placard à balais, deux lions faméliques gisent dans leurs excréments. Trois hyènes dans leur minuscule prison tournent inlassablement en rond : l’enfermement et la promiscuité les ont rendu folles. Un bébé babouin aux yeux d’une tristesse infinie est attaché par une ficelle de 10 cm à un barreau de sa cage. Quand au grizzli qui a miraculeusement atteint l’âge de dix ans sans jamais quitter sa geôle de 3 m2, la mort seule sera pour lui une libération.

    Ce spectacle épouvantable, on peut le découvrir dans l’une des villes les plus riches au monde, à Riyad, la capitale de l’Arabie Saoudite. Le parc d’attraction Fantasy Land abrite le zoo «Hadiqat Abu Jarra», un sinistre mouroir où des dizaines d’animaux sauvages, maigres, malades, édentés, pouilleux sont livrés aux regards indifférents des rares visiteurs. Indifférents ? Pas tous: Leylah, une Finlandaise qui vit en Arabie Saoudite, a pris fait et cause pour les prisonniers du zoo de l’horreur rapporte le site de France 24.

    L’Arabie Saoudite ne dispose d’aucunelégislation réprimant les mauvais traitements aux animaux

    La jeune femme a fait parvenir ses photos et ses vidéos du parc à un groupe de défense des animaux qui, à son tour, a demandé aux autorités saoudiennes d’intervenir pour que cet enfer soit fermé et ses pensionnaires transférés dans des zoos dignes de ce nom. La requête n’a suscité aucune réaction de la part des autorités. Un mutisme qui n’a rien d’étonnant puisque l’Arabie Saoudite ne dispose d’aucune législation spécifique réprimant les mauvais traitements infligés aux animaux.

    Une pétition a donc été lancée sur Internet qui a recueilli 1678 signatures en dix jours. Elle est adressée à la municipalité de Riyad et à son altesse, le prince Bandar, ministre en charge de la vie sauvage. Dans le texte de cet appel, il est rappelé que si la loi saoudienne est muette sur la souffrance des bêtes, le trafic d’espèces menacées est prohibé. Et surtout, souligne la pétition, il est d'autres lois en vigueur dans le royaume qui interdisent de maltraiter les animaux : celles de l’Islam.Point final

    L'article original avec plein de photos est sur:

    http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Le-zoo-de-la-honte-a-Riyad-404589/

    Pour signer la pétition:

     http://www.change.org/petitions/minister-of-wildlife-hrh-prince-bandar-and-riyadh-city-municipality-shut-down-fantasyland-zoo-relocate-and-treat-the-rescued-animals

    Je suggère aux plus courageux d'entre vous, d'envoyer une lettre au prince. il y a un modèle en anglais sur la droite de la pétition ainsi que l'adresse du prince.

    Merci de diffuser le plus largement possible cette pétition: via email à vos amis, sur vos blogs etc...




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  • Exigez un désarmement nuléaire total

    5 euros, 2012, ed Stock

    Au moment où la question du nucléaire civil devrait occuper une place de choix dans la campagne électorale, elle n'est pas vraiment débattue par les principaux candidats. Or, à celle-ci est étroitement liée la question du nucléaire militaire, qui, loin d'être une réflexion réservée aux stratèges, nous concerne tous. Stéphane Hessel et Albert Jacquard conjuguent leur voix pour lancer un appel au désarmement nucléaire total, en complément d'un état des lieux établi avec l'Observatoire des armements. Parce que l'existence de ces armes menace le destin de l'Humanité. Parce que les arsenaux du monde entier contiennent l'équivalent de 600 000 bombes de la puissance de celle d'Hiroshima. Parce que le Pakistan, Israël et la Corée du Nord détiennent ces armes dans un contexte géopolitique d'une extrême fragilité. Parce que l'avènement de l'ère nucléaire militaire, toute force de dissuasion, tout équilibre de la terreur, sont devenus de tragiques illusions. Parce qu'il n'est pas trop tard, et qu'une prise de conscience et une sensibilisation du public s'imposent.


    Stéphane Hessel est un diplomate et militant politique français. Ancien élève de l’École normale supérieure, résistant, déporté à Buchenwald et Dora, il survit miraculeusement et entre au quai d’Orsay en 1945. Homme de gauche et européen convaincu, il est connu pour ses prises de position engagées et pour son dialogue permanent avec les jeunes générations.

    Albert Jacquard, polytechnicien et généticien de formation, lutte par ses écrits et ses propos pour l’édification d’une société différente, adulte et lucide, ayant compris que la générosité n’est pas seulement une vertu mais la condition de sa survie. Il a publié entre autres Dieu ? (Stock, 2003), Tentatives de lucidité (Stock, 2004), Mon utopie (Stock, 2006) et, avec Fadela Amara, Jamais soumis, jamais soumise (Stock, 2007).


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  • GOUVERNANCE MONDIALE

    L'Organisation mondiale de l'environnement, ce ne sera certainement pas pour cette fois. Portée par la France, soutenue par l'Union européenne et l'Afrique, cette proposition visant à transformer le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) en agence onusienne à part entière a disparu du projet de déclaration finale. Celui-ci se contente de préciser que les pouvoirs et les moyens dont dispose le PNUE seront "renforcés".

    Par ailleurs, la gouvernance mondiale du développement durable, en déshérence, pourrait être confiée au Conseil économique et social des Nations unies, qui élargirait ainsi ses prérogatives à l'environnement.

    ÉCONOMIE VERTE

    Poussé par le PNUE et la Banque mondiale, combattu par les pays émergents, qui y voient un frein possible à leur développement, et une partie des organisations non gouvernementales, qui estiment qu'il ne consiste qu'à "repeindre en vert" le modèle économique existant, le principe d'une "économie verte dans le contexte du développement durable et de l'éradication de la pauvreté", qui devait être l'un des grands thèmes de la conférence de Rio, a fait long feu.

    Dans les derniers "drafts" de la déclaration finale, ce principe n'est plus qu'un outil parmi d'autres pour atteindre les objectifs de développement durable.

    OBJECTIFS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

    Un accord de principe sur la création d'Objectifs du développement durable destinés à prendre le relais des Objectifs du millénaire pour le développement, qui arrivent à échéance en 2015, a été scellé à Rio. Ce sera sans doute un des principaux acquis de la conférence. Reste à définir le processus qui leur permettra de voir le jour et surtout à en préciser le contenu. Les pays du Sud n'ont pas voulu aller plus loin tant que leurs homologues du Nord ne prenaient pas des engagements précis de financement de ces objectifs.

    OCÉANS

    Un accord a été obtenu sur la nécessité de mettre en place une gouvernance internationale de la haute mer, insuffisamment protégée par les conventions existantes alors qu'elle est le cadre d'activités économiques de plus en plus importantes.

    Les Etats-Unis et le Canada y étaient au départ opposés. L'un des rares sujets sectoriels sur lequel des avancées ont été enregistrées.

     


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  •   Arrêtez l'accaparement des terres: la vie, la terre et de la justice en Ouganda.

    Published: 23 Apr 2012     Posted in: FOEI | Uganda
       
      
    Friends of the Earth | le 22 avril 2012

    par FriendsoftheEarthInt  (lesamisdelaterre)

    John Muyiisha et les communautés de Kalangala, en Ouganda, ont perdu leurs terres. Un jour, la compagnie kenyane BIDCO est venu et leur a dit que la terre ne leur appartenait plus. Ils sont venus avec des bulldozers et aplatie de la forêt ancienne et des plantations de café lui John. S'il vous plaît soutenir John (un parmi les centaines de  milliers et peut-être plus de ceux qui sont dépossédés de leur terres à travers le monde.) Agissez dès maintenant! http://www.foei.org/landgrab

    Cette vidéo a été produite par http://www.thesourcefilm.org pour les Amis de la Terre International. Musique: Gary Morris Reuben - http://www.hoorayface.bandcamp.com  Vous pouvez la visionner sur farmlandgrab.org. C'est très émouvant.

    Source: FOEI

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  •   02.04.2012

    Le recyclage, source de croissance pour l’emploi

    Le recyclage, source de croissance pour l’emploi

    Crise économique internationale oblige, le monde voit l’avenir plutôt en gris… sauf pour ceux engagés dans l’environnement pour qui l’avenir s’annonce vert ! Selon le dernier rapport de l'Agence Européenne de l'Environnement (AEE), le recyclage crée des emplois et stimule l'économie verte. Ce rapport, intitulé Gains, emplois et innovations : le rôle du recyclage dans l'économie verte, met en évidence tous les bénéfices de ce secteur économique et encourage son développement. Entre 2004 et 2008 les activités de recyclage ont progressé de 100%. Un dynamisme qui se traduit par de nombreuses embauches : les emplois dans cette branche suivent en moyenne une augmentation de 11% par an. Les effectifs sont passés de 422 personnes par million d'habitants en 2000 à 611 en 2009. Mais le principal bénéfice du recyclage reste la diminution de la pression sur les ressources naturelles. Entre 2004 et 2009 le volume des sept catégories principales de déchets a progressé de 15% par an. Les auteurs de ce rapport appellent les états membres de l'Union Européenne à augmenter leur capacité de recyclage pour mieux répondre à une demande de plus en plus conséquente. Les consommateurs peuvent donc aussi favoriser la création d’emplois… en recyclant leurs déchets au quotidien !

     


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  •  Manger autant de viande est une aberration pour l'environnement et la santé   18 août 2011,

    viande biologique !Il faut manger moins de viande et préférer celle issue de l'agriculture biologique !
    © C. Magdelaine / notre-planete.info

    Autrefois l'apanage des pays riches, la consommation de viande ne cesse d'augmenter dans le monde. L'élévation du niveau de vie dans les pays en voie de développement amplifie les effets déjà catastrophiques, mais peu évoqués, d'une surconsommation de viande non soutenable et inutile.

    En moyenne, un être humain consomme 100 g de viande par jour. Dans les pays développés, la consommation est supérieure à 200 g par jour alors que dans les pays en développement elle est de 47 g, avec de fortes disparités régionales.

    Alors que la consommation individuelle de viande en France a diminué depuis 1998, elle est de nouveau en hausse en 2010 avec une augmentation de 1%(1). En moyenne, un Français mange près de 88 kg de viande par an(2) (contre 81,9 kg en moyenne dans l'Union européenne), soit plus de 240 g par jour : l'équivalent de 5 tranches de jambon ! Cela représente, pour notre pays, l'abattage de 1,1 milliard d'animaux par an (60 milliards à l'échelle mondiale(3)).

    Une pression sur la surface agricole disponible

    La production mondiale de viande a quintuplé entre 1950 et 2000. Elle était de 283,9 millions de tonnes en 2009(4) et pourrait atteindre 465 millions de tonnes en 2050 tandis que la production de lait passerait de 702,1 millions de tonnes à 1043 millions de tonnes sur la même période au regard de la croissance démographique et de l'évolution des habitudes alimentaires(3). Or, pour nourrir le bétail, la demande en céréales augmente de manière considérable, les céréales étant de plus en plus l'aliment de base du bétail, au détriment de l'herbe des pâturages.

    C'est pourquoi, selon les prévisions de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), il serait nécessaire de doubler la production agricole d'ici à 2050. En effet, pour produire un kilo de viande, il faut 7 kilos de céréales. Pour répondre à cette demande, il est possible d'augmenter la surface des terres cultivées, mais à quel prix ? Déforestation, monocultures intensives, utilisation de pesticides, d'OGM, destruction d'écosystèmes et perte de biodiversité...

    L'élevage extensif et le soja exporté comme aliment du bétail sont la première cause de la déforestation selon Alain Karsenty, économiste au Centre de coopération internationale pour le développement et expert auprès de la Banque mondiale. Après une enquête de 3 ans publiée en juin 2009, Greenpeace affirme que l'élevage bovin est responsable à 80% de la destruction de la forêt amazonienne(5)...

    L'UE, dont la superficie des forêts augmente, est le 4e importateur de bovins derrière les USA, la Russie, et le Japon. En outre, 80% des importations de bovins de l'UE viennent d'Amérique du Sud. Or, la France est le premier consommateur européen de viande bovine. Ainsi la consommation de viande en Europe et en France est une cause de la déforestation en Amérique du Sud.

    Surfaces de sol nécessaires par aliment

    Enfin, n'oublions pas de mentionner la concurrence de plus en plus accrue des agrocarburants et bientôt des bioplastiques pour l'utilisation des surfaces agricoles.

    Élevage et émissions de gaz à effet de serre

    En 2006, un rapport de la FAO soulignait que l'élevage était responsable de 18 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre (GES) dans le monde(6), plus que l'ensemble du secteur des transports... Mais de nouveaux calculs effectués en 2009 par deux experts des questions environnementales auprès de la Banque mondiale démontreraient que l'élevage représenterait en réalité plus de la moitié des émissions mondiales de GES !

    En France, l'élevage est le deuxième secteur d'émissions anthropiques de gaz à effet de serre(7) (10 %), derrière le premier contributeur : le résidentiel (13%). Ce secteur participe donc massivement au réchauffement climatique alors que son impact n'est jamais souligné ni même évoqué par les décideurs...

    Le rapport de Foodwatch propose une illustration de l'effet sur le climat de 3 types de régimes alimentaires. Une alimentation sans produits animaux émet de 7 à 15 fois moins de GES qu'une alimentation qui contient de la viande et des produits laitiers.

    Effet de serre selon l'alimentation

    Les conséquences environnementales de l'élevage intensif

    L'augmentation constante des élevages intensifs en France et surtout en Bretagne a des conséquences directes sur l'apparition des marées vertes. Ce phénomène se manifeste par la pullulation de certaines algues vertes qui envahissent le littoral au point de dégager de fortes concentrations d'hydrogène sulfuré (H2S). Or, ce gaz est toxique lorsqu'il est inhalé et peut être mortel lorsque l'exposition est importante comme en témoigne la mort de nombreux animaux aquatiques et de quelques animaux terrestres (animaux domestiques, sangliers...). L'élevage y contribue de façon directe par les rejets de lisiers et indirecte par l'excès d'engrais apportés aux cultures de céréales destinées à nourrir le bétail.

    De plus, la gestion des déjections animales dans les élevages intensifs provoque le lessivage des nitrates et des agents pathogènes dans la nappe aquifère, qui met souvent en péril les réserves d'eau potable.

    Au niveau de l'eau, environ 5 000 litres d'eau sont nécessaires pour produire 1 000 kcal d'aliments d'origine animale contre 1 000 litres si l'origine est végétale. En effet, l'élevage nécessite des quantités colossales d'eau : pour produire 1 kg de boeuf, il faudra utiliser 15 500 litres d'eau contre seulement 900 litres pour 1 kg de pommes de terre ! Un gâchis irresponsable alors que la demande et la mauvaise qualité de l'eau en France sont devenues inacceptables. Mais ce n'est pas tout, l'élevage est la plus grande source sectorielle de polluants de l'eau : principalement les déchets animaux, les antibiotiques, les hormones, les produits chimiques des tanneries, les engrais et les pesticides utilisés pour les cultures fourragères, et les sédiments des pâturages érodés.

    Besoin en eau des aliments

    Enfin, selon la commission européenne, l'élevage est responsable de 64% des émissions d'ammoniac (NH3)(8), une des principales causes des pluies acides. Les précipitations s'acidifient au contact de l'ammoniaque présent dans l'air (gaz très soluble dans l'eau), perturbent la photosynthèse et détruisent les éléments nutritifs du sol causant le dépérissement forestier et l'altération des systèmes hydrologiques où on observe une réduction et une disparition d'espèces aquatiques, très sensibles au changement d'acidité.

    Les conditions de l'élevage intensif et la souffrance animale

    Considérés comme de simples protéines sur pattes dans l'élevage intensif, les animaux souffrent comme jamais. Rien n'est venu enrayer l'extension de ce modèle et la toute puissance des filières agroalimentaires qui le portent.

    Les conditions d'élevage, de transport et d'abattage, souvent méconnues du grand public, sont bien souvent inacceptables et les associations qui luttent pour le respect des animaux et la transparence se heurtent à de puissants intérêts financiers qui méprisent le bien-être animal et dupent les consommateurs. Aujourd'hui, l'éthique passe après la viande ; la souffrance et l'environnement après les intérêts économiques. Ce système industriel perdure contre toute logique et contre l'opinion publique, en bénéficiant largement de l'argent des contribuables et de la complicité des pouvoirs publics.

    Il est impossible de produire une telle quantité de viande sans entasser les animaux, les adapter de force par des mutilations à des conditions de vie qui limitent drastiquement leurs comportements. Étendre les ailes, se dresser, fouiner, ronger, explorer, élever ses petits, se déplacer, prendre l'air... La liste des comportements entravés est longue dans la plupart des élevages. Les sélections génétiques se sont faites au détriment des animaux et poussent les organismes au maximum.

    En France, plus de 80% des animaux sont élevés en bâtiments fermés, parqués en cage ou sur des caillebotis sans accès à l'extérieur. Les poissons d'élevage sont maintenus à des densités inouïes.

    Ainsi, 82% des 700 millions de poulets de chair sont élevés sans accès à l'extérieur ; 81% des 47 millions de poules pondeuses sont élevées en batterie de cages ; 99% des 40 millions de lapins sont élevés en batterie de cages ; 90% des 25 millions de cochons sont élevés sur caillebotis en bâtiments...

    Or, il est illusoire d'espérer améliorer le sort d'un si grand nombre d'animaux, nécessairement confinés dans des espaces restreints, et « traités » par un nombre réduit de travailleurs. Il faut donc diminuer significativement sa consommation de produits animaux, tout en se tournant vers les produits français issus de l'agriculture biologique.

    Élevage, viande et santé humaine

    L'élevage est en soi un facteur de risque pour notre santé. Les systèmes industriels de production sont depuis longtemps la norme dans les pays développés et deviennent de plus en plus répandus dans les pays en développement. Le nombre énorme d'animaux élevés en confinement, dotés d'une variabilité génétique très pauvre, et soumis à une croissance rapide, crée des conditions idéales pour l'émergence et la propagation de nouveaux pathogènes.
    Sans oublier les scandales qui ont éclaboussé l'industrie agro-alimentaire : vache folle (encéphalopathie spongiforme bovine), hormones de croissance, grippe aviaire, fièvre aphteuse...

    Ainsi, les systèmes modernes d'élevage sont des incubateurs à virus, listeria monocytogènes, salmonelles, campylobacters, E. coli, et autres promoteurs de « grippes » en tout genre. Comme l'indique un rapport de la FAO : « il n'est pas surprenant que les trois-quarts des nouveaux pathogènes ayant affecté les humains dans les dix dernières années proviennent des animaux ou des produits animaux ».

    La surconsommation de viande a pour effet d'augmenter la prévalence des affections suivantes : cancers (colon, prostate), maladies cardio-vasculaires, hypercholestérolémie, obésité, hypertension, ostéoporose, diabète (type 2), altération des fonctions cognitives, calculs biliaires, polyarthrite rhumatoïde.

    Contrairement à une idée reçue, les produits animaux ne sont pas indispensables à la santé humaine. La position conjointe des diététiciens américains et canadiens, émise en 2003, a formulé un bon résumé de cette réalité. Ces deux organisations, qui regroupent 70 000 diététiciens, ont endossé le fait que « les régimes végétariens (y compris le végétalisme) menés de façon appropriée, sont bons pour la santé, adéquats sur le plan nutritionnel et bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies ». Cette position de l'Association américaine de diététique a été réaffirmée en 2009.
    De surcroît, la tertiarisation de nos sociétés et notre mode de vie de plus en plus sédentaire ne justifie plus cette surconsommation de viande.

    C'est dans les pays riches que la consommation de produits animaux est la plus forte, un état de fait qui ne répond à aucune nécessité nutritionnelle et cause des dommages environnementaux catastrophiques. Or, l'élevage y est soutenu par des aides publiques conséquentes...

    Notes

    1. En 2010, la consommation de viande se porte mieux - Agreste Synthèses ; octobre 2010
    2. La consommation française de viandes. Évolutions depuis 40 ans et dernières tendances - FranceAgriMer ; septembre 2010
    3. Moins de viande, moins de chaleur : Impacts de l'élevage sur le changement climatique - GIEC ; août 2008
    4. FAOSTAT - FAO
    5. En Amazonie - Greenpeace
    6. 9 % du CO2, 37 % du CH4 et 65 % du N2O émis dans l'atmosphère
    7. Substances relatives à l'accroissement de l’effet de serre - CITEPA ; avril 2011
    8. La volatilisation des déjections des animaux en stabulation constituent la principale source d'émission de NH3.

    Source   Copenhague 2009 Et la viande ? - www.viande.info

    Auteur  avatar Christophe Magdelaine / notre-planete.info ; date originale : 04 décembre 2009 - Tous droits réservés


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