• Hyperactivité et troubles du comportement

    TDAH, hyperactivité et troubles du comportement : la solution est peut-être dans l’assiette

    Hyperactivité et nourriture

       « Ne tient pas en place », « turbulent », « gère mal ses émotions », « perturbe ses camarades » ou bien à l’opposé : « distrait », « timide », « dans la lune », « tête en l’air », « n’arrive pas à se concentrer », etc. Si vous retrouvez ces remarques dans son bulletin, cherchez dans son assiette, vous y trouverez des éléments de réponse. Une étude faite sur des enfants prouve que les additifs alimentaires nuisent à leur santé, et plus particulièrement sur leurs comportements. Preuve en images.

     

    Docteur Jekyll & Mister Hyde

    En 1941 sort aux écrans un film d’épouvante : Docteur Jeckyll et Mister Hide, une adaptation filmographique d’une courte nouvelle écrite soixante ans plus tôt par Robert Louis Stevenson. Aujourd’hui, on en rigolerait. Mais à l’époque, elle marqua de nombreuses âmes sensibles. Et ma mère en fît partie. Et pourtant elle l’a vu trente ans plus tard, soit dans les années soixante-dix.

    Ce film raconte l’histoire d’un médecin (Dr Jekyll) qui, à cause d’un breuvage de son invention, se transforme en monstre (Mister Hide) d’une sauvagerie incontrôlable qui arpente « tous les soirs les ruelles mal famées de Londres, heureux de satisfaire ses instincts violents »1

    Quand je vois le comportement de certains enfants, je ne peux m’empêcher de penser à cette histoire.

    Lorsque j’ai commencé, par exemple, à exercer en cabinet, une mère est venue consulter pour le comportement particulièrement difficile de sa fille. Elle avait quatre ans, ne tenait pas en place, n’écoutait personne, brutalisait les objets, provoquait sa mère, rentrait dans des colères phénoménales, se roulait par terre en hurlant à la moindre contrariété, et rien, absolument rien, ne la calmait. Il y avait une telle tension intérieure, une telle agressivité, qu’il fut impossible de la mettre en maternelle. Le maîtresses abandonnèrent.

    On aurait dit qu’un sort avait été jeté, que la cigogne s’était trompée en livrant l’enfant à une mauvaise adresse tellement le contraste entre la mère – douce et calme – et l’enfant était choquant. Mais la mère, aujourd’hui, arrivait au bout de ses limites. Elle n’arrivait plus à gérer sa fille.

    Il me fut d’ailleurs impossible de l’ausculter. Je dus me battre pour qu’elle ne sorte pas de la pièce !

    Devant ma difficulté à la cadrer, je fis appelle à une collègue, chez qui nous nous étions tous donnés rendez-vous. Je pressentais que la séance allait être difficile.

    Cette dernière se plaça à la tête pendant que j’occupais la petite pour la faire rester sur la table d’auscultation. Elle se débâtit, hurla comme si on l’égorgeait, me frappa et tira sur ma chemise si fortement que j’ai cru qu’elle allait me la déchirer.

    Nous avions testé si la présence de la mère changeait quelque chose. Rien. Au final, devant notre échec, ma collègue reconduisit le rendez-vous, en demandant d’arrêter tout produit laitier.

    La mère, pour la première fois, nota un petit changement. Ma collègue avait trouvé la brèche, s’y engouffra et aida la mère à libérer sa fille.

    J’ai rarement rencontré des cas aussi extrêmes, mais c’était la première fois que je voyais combien un aliment pouvait rendre fou. Finalement, peut-être que ce dangereux breuvage inventé par Dr Jekyll existe vraiment ? D’ailleurs, on sait depuis longtemps que lait, gluten et sucre peuvent engendrer chez des individus sensibles de graves troubles neurologiques. Il est dit d’ailleurs dans le reportage sur le jeûne que les médecins russes virent des schizophrènes guérir après des restrictions alimentaires. Mais ceci ne veut pas dire que le jeûne guérit tous les schizophrènes !

    Heureusement, tout le monde n’est pas sensible à ce point, mais ces aliments ne sont pas anodins. Quand on les supporte moyennement, les signes restent discrets et ressemblent à un autre tableau : quand l’origine, elle, est émotionnelle.

    Une tension interne qui ne s’évacue pas

    Contre une émotion refoulée, j’ai une recette d’enfer : un oignon. Oui, un oignon ! C’est dingue, mais ça marche ! J’ai trouvé cette recette par hasard (voir mon article sur le sujet), après avoir analysé le comportement d’un jeune enfant tombé d’un caddy, dont l’attitude avait radicalement changé après la chute. En fait, il n’avait pas pu pleurer car il eut le souffle coupé. En clair, l’émotion n’avait pas pu s’extérioriser. Alors me vint l’idée d’utiliser un oignon, car après tout, quand on le coupe, ça fait couler les larmes. Et les résultats furent spectaculaires.

    J’étendis la recette aux enfants turbulents, qui sont comme des piles sur pattes, me demandant s’il n’y avait pas derrière des émotions difficiles inexprimées. Je les imaginais comme une flamme qu’on bloque et qui se tord dans tous les sens pour emprunter un chemin – celui de moindre résistance – pour s’échapper. De la même manière, l’enfant « bouillonne » de l’intérieur et ne tient pas en place. Il provoque ses camarades et a tout le temps besoin d’être en mouvement, ce qui rend la sociabilisation difficile et l’apprentissage périlleux.

    Quel ne fut pas la surprise de découvrir que l’application hebdomadaire de ce bulbe sur le sternum est réellement une aide chez certains de ces enfants. Des « mamans » de familles d’accueil utilisent même cette astuce et ont des résultats, sans pour autant connaître l’histoire de l’enfant qu’elles accueillent.

    Sortir les émotions néfastes, c’est se libérer de ses démons. L’avantage de cette technique, c’est qu’il n’est pas besoin de connaître l’émotion à l’origine de cette agitation.

    Pourtant cette recette a des limites : 1) quand le traumatisme émotionnel est grave et 2) quand la cause est ailleurs. Dans ce dernier cas, l’enfant semble perpétuellement en présence de quelque chose qui le perturbe. Ce peut être une parasitose (un parasite dans l’organisme), mais le tableau est différent : grognon lorsqu’il a le ventre vide (et donc désagréable au saut du lit), toujours faim, avec des moments de fatigue anormale.

    Et puis il y a un autre type d’agitation : celle où l’enfant ne s’arrête jamais. Il est soit comme une pile, soit anormalement en retrait. Cerise sur le gâteau, vous trouverez toujours un fond anxieux. Et c’est là, que la piste alimentaire devient intéressante.

    La réponse est dans l’assiette

    Ce dont on se rend compte, c’est que quelque chose semble perturber l’organisme de l’enfant. Quelque chose l’irrite intérieurement et « tape » sur son système en continu. Ce qui se passe, c’est que le corps est agressé et cela se reflète sur son comportement.

    J’ai longtemps accusé le sucre et les produits raffinés, mais aujourd’hui, j’ai une grosse remise en question car je découvre qu’il y a peut-être pire, et que je n’en cernais pas l’ampleur : les additifs alimentaires. 

    Parents : ce n’est pas contre vos enfants que vous luttez, mais contre le pouvoir pernicieux de substances chimiques qu’ils ingurgitent sans que vous ne vous en rendiez compte.

    Quelles substances éviter ?

    L’association de Sue Dengate – la détective en nutrition qui mène l’expérience dans le reportage – s’appelle Food Intolerance Network2. C’est une association australienne indépendante qui regroupe plus de dix milles familles éparpillées en Australie, en Nouvelle Zélande, en Amérique et en Europe.

    Cette association alerte les parents et diffuse une plaquette pour informer des additifs à fortement éviter.

     Ces additifs sont répartis en 3 classes :

    Article Blog_Enfants hyperactifs_LES ADDITIFS

    La plupart de ces additifs sont soit allergisants, soit neurotoxiques, soit les deux. Le E280 (l‘acide propionique) est, par exemple, fortement impliqué dans certaines formes d’autisme. Un documentaire est d’ailleurs passé sur ARTE le 13 juin 2012 (l’énigme de l’autisme : la piste bactérienne) et le dénonce.

    Sur le site de Sue Dengate, vous trouverez un tas de références scientifiques. Malheureusement, la plupart des études sont en anglais. Toutefois ce n’est pas très handicapant dans la mesure où ce n’est pas sur les textes qu’il faut avoir les yeux rivés, mais sur le comportement de votre enfant. Même si aucune étude ne vient prouver vos observations, faites confiance à vos propres constations.

    Enfin, vous trouverez bon nombre d’informations complémentaires en français sur le site Food Info3.

    Les symptômes qui doivent alerter

    La tension interne de l’enfant peut s’exprimer soit vers l’extérieur, soit vers l’intérieur. Dans le premier cas, l’enfant sera dans l’opposition, dans le second, il sera en retrait. Mais dans un cas comme dans l’autre, on notera toujours un fond anxieux.

    Voici les signes qui doivent retenir votre attention :

    Provocant ou oppositionnel

    • perd son sang-froid, se dispute fréquemment,
    • refuse toutes les demandes, défie les règles,
    • ennuie exprès les autres, blâme les autres,
    • est délicat ou est facilement ennuyé,
    • se fâche et montre du ressentiment.

    Inattentif ou soucieux

    • capacité à se concentrer courte, rêveur ou léthargique,
    • soucieux, déprimé ou a des assauts de panique,
    • grognon, humeur misérable,

    Anxieux et inquiet

    • irritable, inquiet, facilement égaré,
    • exige de l’attention, facilement ennuyé, bruyant, fait des bruits bêtes,
    • s’endort difficilement ou se réveille souvent la nuit.

     Troubles cognitifs

    • Perte de mémoire, mémoire difficile,
    • compréhension et assimilation pénible.

    A ces signes, il peut s’ajouter des symptômes physiques. Normal : ces substances perturbent les cellules et ont donc des répercussions biologiques. On trouvera chez l’enfant, ou dans la famille, certains symptômes révélateur 

    • des troubles cutanés : éruptions cutanées, eczéma, dermite,
    • des maux de tête, des migraines, des acouphènes,
    • des troubles digestifs : estomac sensible, coliques, reflux, aphtes récurrents, diarrhée (chez le bébé), ballonnements, difficultés pour aller aux selles,
    • des troubles respiratoires : , asthme, toux du soir, otite à répétition, oreille bouchée, grippe chronique, se mouche souvent, etc.

    Si un de ces symptômes physiques est présent,  il est plus que probable que votre enfant soit affecté par ce qu’il mange, tout comme les adultes peuvent l’être d’ailleurs !

    Pourquoi tout le monde ne réagit pas de la même manière ?

    D’abord ce n’est pas si certain. Je pense que tout le monde y réagit en des proportions variables et qu’on accusera des tas de choses avant d’arriver sur la nourriture : l’éducation, les professeurs, les camarades de classe, le cartable, la pollution de l’air, le lit, une maladie, etc.

    En fait, toute la population est touchée par cette pollution alimentaire. Du coup, le niveau de stress global augmente et la norme de ce qu’on considère comme normal avec. Maintenant, un enfant calme, quelque part, c’est même « anormal ».

    Ensuite, nous sommes tous uniques. Nous n’avons pas tous la même constitution. Chacun a des points faibles. Si quelqu’un présente en plus des intolérances et/ou des allergies aux produits qu’il ingère, cela peut devenir catastrophique.

    Ce n’est pas le cas de tout le monde. Mais ça peut être le cas de votre enfant. Ne perdez pas de temps : inspectez s’il vous plaît la piste alimentaire.

    Enfin, le corps accumule et s’encrasse au fil des années et perd ainsi sa résistance. Si vous portez 50 kilogrammes sur les épaules, tant que vous êtes debout, ça va. Mais avec un genou à terre, c’est une autre histoire : la situation devient bigrement plus compliquée. C’est un peu pareil avec le cumul des agressions du corps : avec le temps, cela nuit à sa résistance, d’autant que certaines erreurs ne pardonnent pas (excès de sucre, alimentation industrielle, carences en minéraux, intoxication diverses, etc.) Et il arrive un moment, où il ne se relève plus aussi facilement.

    Quel rapport avec l’enfant ? me direz-vous.

    Eh bien le corps du bébé grandit dans le ventre de la mère. Il se nourrit de son sang et malgré le filtre placentaire, il n’est pas exempt des troubles hématologiques du milieu maternel dans lequel il évolue. D’autant que ce petit corps en construction est comme une éponge. Il ne nait donc pas immaculé et vierge, mais porte déjà les traces de la pollution accumulées indirectement par la mère. On sait par exemple qu’une mère intoxiquée aux métaux lourds intoxique son enfant. C’est pourquoi, certains sont dès le départ plus fragiles et plus sensibles que d’autres.

    Que font ces additifs ?

    Ce qu’on remarque, c’est une certaine instabilité de l’humeur. Parce qu’ils agressent. Le corps se sent donc en danger et le comportement s’en ressent. En clair, quelque chose dérange, mais comme il semble n’y avoir aucune raison, le lien de cause à effet ne se fait pas.

    Si vous buvez du café et que vous vous sentez à cran dans la demi-heure qui suit, alors vous pouvez supposer que cet énervement intérieur inhabituel provient du café.

    Mais si vous n’avez pas conscience d’avaler quelque chose qui est susceptible de porter atteinte au fonctionnement de votre organisme, alors vous ne pourrez en définir la cause. A moins, de remettre justement en cause certains préceptes, et notamment celui que l’on peut manger n’importe quoi sans en subir les conséquences (si vous croyez que les autorités protègent votre santé, c’est faux).

    En revanche, mes observations montrent une chose surprenante : il y a de très fortes chances que ce que vous aimez le plus est justement votre poison.

    Dans ce cas, personnellement, je ne conseille jamais de le supprimer, parce que je pars du principe que le corps n’est pas idiot et que s’il le cherche, c’est qu’il a plutôt une raison que j’ignore. Mes recommandations sont donc à contre-sens : de ce que le corps réclame, cherchez en la meilleure qualité du monde.

    Enfin, vous ne pourrez passer brutalement d’un produit de basse qualité à un produit de haute qualité. D’abord à cause du goût : il faut le rééduquer. Ensuite à cause de l’état du tube digestif qui vous pousse à manger toujours la même chose. En changeant vos habitudes alimentaires, vous aurez l’impression qu’il vous manque quelque chose. A moins d’avoir un mental en béton, vous devrez faire une transition progressive.

    Comment faire avec les enfants ?

    Les produits transformés (souvent bourrés d’additifs) détériorent les papilles. Ils envahissent la bouche et saturent le goût. Il va donc falloir redécouvrir les vraies saveurs des aliments naturels et ce n’est pas gagné. Il est possible de palier à cela en s’aidant des épices, mais ce n’est pas concevable avec les enfants. Alors comment faire ?

    • Si vous êtes perdus en cuisine, démarrez par des compotes pour vos enfants. C’est simple et c’est une bonne manière de mettre le pied à l’étrier et débuter en cuisine. Et si vous êtes attentifs à la production exagérée des déchets, achetez des gourdes réutilisables. Dans le genre simple : faites des frites au four maison. Epluchez des pommes de terres, coupez-les en forme de frites, mélangez à un peu d’huile et mettez-les au four pour 45 minutes. Un régal !
    • Embellissez les assiettes. Dessinez des visages rigolos. Faites des paysages avec les aliments. L’autre jour, j’ai fait des bateaux avec des moitiés d’avocats, quelques cure-dents et du papier. C’était extra !
    • Faites des petites portions. Si vous remplissez son assiette, vous l’écoeurez d’avance. Or le but n’est pas de le gaver, mais de lui donner le plaisir de manger. Mettez-en peu et laissez-le vous en redemander.
    • Enfin, souvenez vous que les enfants imitent les adultes. Si vous appréciez les choses naturelles, ils l’apprécieront aussi.

    L’astuce avec les bambins, c’est de rendre la cuisine plaisante et d’en faire un jeu, de faire participer les enfants et de rendre l’assiette appétissante. Ceci suppose que l’adulte s’investisse en cuisine et mette la main à la pâte.

    La façon la plus simple d’éviter les additifs

    Préparez vous-mêmes vos repas. Supprimez la cuisine trop facile (toute faite) et gardez en tête cette règle : VVVC-I

    Vivant, Végétal, Varié, Complet et non-Industriel

    • Manger sainVégétal. Votre alimentation principale doit être végétale. Fruits, légumes, céréales, légumineuse, etc. Plus vous consommez de produits carnés (animal) comme le lait, la viande, les oeufs et les poissons, plus votre corps s’encrasse et s’épuise à se dépolluer. Ceci ne veut pas dire qu’il ne faut pas en manger ! Mais que votre alimentation principale soit d’abord végétale, avant d’être animale.
    • Vivant. Cela signifie deux choses : des produits frais à date de péremption courte, mais également le fait de les manger crus. Les fruits et légumes crus n’ont pas leurs équivalents cuits. Or il y a dans ces produits crus des micronutriments qui activent nos enzymes digestives, indispensables à la digestion. Votre panier doit contenir plus de fruits et légumes qu’autre chose. N’achetez que des fruits et des légumes mûrs (il n’y a rien de pire que des tomates cueillies vertes et mûries pendant le transport. En plus d’être fades, c’est un poison). De ces bons produits, mangez-en cru (vivants).
    • Varié. Si votre alimentation est prioritairement végétale, vous pouvez alors faire des exceptions. Sans ça, c’est la vie qui devient fade.
    • Complet. C’est dans les produits complets qu’il y a le plus de minéraux et de vitamines. Mais il faut savoir les cuire. Ce n’est pas la même préparation que les produits raffinés. Commencez par du riz et des pâtes semi-complets (passer tout de suite au complet intégral est difficile). Vous testerez les produits intégraux plus tard, avec plus de temps et d’expérience.
    • Non-industriel. Les produits raffinés, en plus d’être des bombes insuliniques, sont des produits morts qu’il faut bourrer d’additifs pour redonner l’aspect du vivant. Or nous l’avons vu plus haut, ces additifs vont à l’encontre de votre biologie.

    Ce sont les bases. Mais Il existe encore d’autres recommandations :

    • Optez pour des produits « bio ». Ils contiennent peu, voire aucun additif douteux (ceci ne veut pas pour autant dire que tous les produits biologiques sont bons. Il existe en fait plusieurs niveaux de qualité dans le bio. Néanmoins vous y trouverez moins de cochonneries que dans les produits qui ne le sont pas. C’est un bon début).
    • Choisissez les huiles en fonction de leur utilisation : beurre clarifié ou huile de noix de coco pour les cuissons à hautes températures (ce sont des graisses saturées stables dont la structure ne change pas à haute température), beurre et huile d’olive pour la cuisson à température modérée, et les huiles «première pression à froid» (dont l’huile d’olive) pour les assaisonnements.
    • Préférez le lait entier, c’est paradoxalement plus digeste. Bio sans discussion !
    • Evitez tout ce qui est gras le soir (lait, beurre, fromage, yaourt). C’est une recommandation importante que je détaillerai dans un autre article.

    C’est une question de survie

    Vous savez à présent que les additifs ne sont pas inoffensifs. Certains nuisent à notre santé. Vous savez aussi, dorénavant, que notre humeur et notre comportement sont des traductions psychiques de réactions qui se passent au sein de notre propre corps. On est irritable lorsque quelque chose irrite l’organisme. On est dans l’agressivité lorsqu’il lutte contre quelque chose, pour repousser l’agresseur. Ou bien on se replie sur soi-même lorsque le corps ne peut y faire face. C’est le sentiment de désespoir, de mur infranchissable et de découragement.

    Sachant que ces additifs sont capables de bloquer le fonctionnement des cellules du corps, il ne fait aucun doute qu’ils n’ont rien à faire dans nos assiettes. Maintenant, si votre santé ne vous inquiète pas, bouchez-vous les oreilles, continuez à croire les pubs et bourrez-vous de médicaments. Comme ça, vous pourrez continuer à manger comme d’hab. sans être dérangé par les symptômes qui vous avertissent de l’état déplorable de votre organisme.

    Soyons clairs : vous êtes un chasseur-cueilleur. Certes, vous vous promenez armé d’une carte de crédit et non plus d’une lance, mais ne vous y trompez pas : votre mission consiste à survivre ! Malheureusement, notre paysage alimentaire est à l’image d’une terre désertique, et se résume à des supermarchés, des commerces de proximité, des fast-foods, des chaînes de restaurants, des gares, des aéroports, des aires de repos sur les autoroutes et votre cuisine.3

    Dr Mark HYMAN, TROP DE SUCRE

    C’est également ma philosophie. Notre but à chacun est de survivre dans un monde où les tentations pour la facilité et le plaisir effréné du goût sont omniprésents, d’autant que TOUT LE MONDE s’est laissé prendre à ce jeu. Dorénavant, après la lecture de cet article, vous aurez sans doute un petit temps d’hésitation avant d’acheter n’importe quoi. C’est ici que commence le véritablement changement. De votre décision dans ce bref instant, vous pourrez ou non transformer radicalement l’atmosphère qui règne dans votre petite famille.

    Si vous ne deviez retenir qu’une chose de tout cet article

    Angoisse + dépressif ou caractériel => allez voir dans son assiette

    Enfin, pour les allergies – qui peuvent rendre le tableau surréaliste – je vous prépare toute une formation pour vous montrer comment je les cible et comment je corrige (j’ai vérifié par prise de sang). Vous saurez qu’il existe plusieurs origines. Que les poly-allergies (nombre important d’allergènes) n’ont pas la même cause que les oligo-allergies (peu d’allergènes). Qu’il y a un versant mécanique et un autre émotionnel et qu’il est possible de les traiter quand on comprend le pourquoi du comment. Vous verrez aussi que les tests cutanés ne sont pas valables et ne suffisent pas à déterminer les allergènes.  Je prépare tout ça et vous tiens informé.

    Wladislas BARATH

    Sources :

    1 Docteur Jekyll et M. Hyde (film, 1941) sur Wikipédia

    2 Association Food Intolerance Network de Sue Dengate

    3 Site d’information sur ce qu’on trouve dans notre alimentation : food-info.net

    4 TROP DE SUCRE, du Docteur Mark Hyman, aux éditions Marabout, édition 2013, p.193

    Dossier n°31 d’Avril 2014 de Santé & Nutrition, de Thierry Souccar


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