•  Ingrédients

    • 150 gr de chocolat dessert
    • 80 gr de purée de noisette
    • 150 ml de lait de coco
    • 2 c.à soupe de sirop d'agave
      Proposée par Maëlle Feret   sur Féminin bio

    Une pâte à tartiner complètement addictive, très simple, pour garnir vos crêpes... et pour mille autres goûters gourmands !

    Une recette proposée par Maëlle Feret, naturopathe, créatice culinaire et coach en bio-alimentation. 

    Retrouvez Maëlle sur son blog, Permis de gourmandise et les dates de ses prochains ateliers sur FemininBio.

    Préparation

    1. Faire chauffer le chocolat, la purée de noisette et le lait de coco au bain-marie.

    2. Quand vous pouvez mélanger en obtenant une consistance homogène, ajouter le sirop d’agave. Mélanger.

    3. Réserver au frais pendant une heure au moins avant dégustation. Cette pâte à tartiner se conserve une semaine au frais dans un pot hermétique.


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  •  Les espaces verts, source de bien-être pour les citadins et de meilleure santé pour les bébés

     08 octobre 2014,

    espaces verts Paris monde Les espaces verts à Paris sont pris d'assaut lorsque le temps est agréable
    © C. Magdelaine / notre-planete.info

       Alors que les habitants des villes sont désormais majoritaires dans le monde, la présence d'espaces verts au sein du tissu urbain influent directement sur la santé mentale et physique des citadins. C'est le résultat de deux études distinctes publiées dans de prestigieuses revues scientifiques.

      Récemment publiés dans la revue Environnemental science & Technology, les résultats d'une étude britannique intitulée "Longitudinal Effects on Mental Health of Moving to Greener and Less Green Urban Areas" démontrent que les personnes ayant déménagé dans des milieux urbains plus « verts » ont vu leur moral augmenter de manière significative durant les 3 années qui ont suivi leur installation. A l'inverse, les personnes ayant déménagé dans des milieux urbains moins « verts », accusent une baisse de moral, et ce, dès l'année suivant leur nouvelle installation.

      Cette étude souligne également que le bien-être généré par les espaces verts s'avère d'autant plus efficace si ces derniers s'accompagnent de campagnes d'informations, ainsi que d'outils de promotion sur la santé et l'hygiène de vie.

    Des bébés en meilleure santé près des espaces verts

      Une autre étude intitulée "Residential Greenness and Birth Outcomes: Evaluating Correlated Built-Environment Factors", menée par l'université Colombie-Britannique de Vancouver, montre que les bébés sont en meilleure santé lorsque des espaces verts sont situés à moins de 100 mètres autour du domicile des parents. Ces travaux de recherche publiés dans la revue Environmental Health Perspective, montrent que le niveau de végétation dans l'environnement de la mère est corrélé avec la santé de la mère et celle de son enfant pendant la grossesse. En effet, les chercheurs ont en effet constaté que lorsque l'indice du taux de végétation d'une zone urbaine augmente de 0,1, le nourrisson pèse en moyenne 20,6 grammes de plus et a moins de risque de naître prématurément.

      Ces résultats confirment ceux d'une autre étude intitulée "Green spaces and adverse pregnancy outcomes", publiée un mois plus tôt par des chercheurs israéliens et espagnols dans la revue Occupational and Environmental Medicine. Celle-ci montre également que les mères habitant à proximité d'espaces verts ont tendance à accoucher de bébés au poids significativement supérieur que celles vivant dans des environnements moins verdoyants. Toutefois, les chercheurs israéliens n'établissent pas de relation de causalité entre proximité des espaces verts et poids à la naissance. Ce qui n'est pas le cas des chercheurs canadiens, pour qui la bonne santé des bébés est bien liée au taux de végétation et non à "une bonne qualité de vie globale dont les espaces verts ne seraient que le reflet".

      Ces résultats montrent combien nous sommes intimement liés à la "nature", et que l'artificialisation et la stérilisation à outrance de nos lieux de vie affecte directement notre bien-être au lieu de l'améliorer.

      A ce titre, n'hésitez pas à donner votre avis sur la qualité de vie dans votre ville sur notre site : ville-ideale.com

    Auteur    Christophe Magdelaine / notre-planete.info - Tous droits réservés


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  •  Publié le par AriH

    Cet article est publié dans Brèves, marqué avec Education/scolarité, Santé.(Beurk.com)

      Télévision, ordinateur, console de jeux, smartphone, tablette… les enfants sont inondés d’appareils électriques. La National Sleep Foundation alerte sur les effets néfastes des écrans sur le sommeil des enfants.

    Le sommeil des enfants dénaturé par trop d'écrans

    À minuit, deux heures, trois heures du matin, le téléphone vibre, un message. L’adolescent en alerte tend son bras et se reconnecte pour répondre. Captivé par le jeu, les heures passent et le lendemain, le réveil est un cauchemar.

    Les chiffres de l’étude de la National Sleep Foundation sont alarmants :

    « Près de trois quarts des enfants dorment au moins avec un appareil électrique dans leurs chambres ».

    Un article du journal le monde explique qu’au moment du coucher, « 54 % des adolescents utilisent leur portable et un tiers répond à un message ».

    Sylvie Royant-Parola, présidente du réseau Morphée :

    « Ces données sont très inquiétantes et montrent le changement de comportement des très jeunes avec les écrans, ce qui amène un grand nombre d’enfants à dormir moins de six heures par nuit ».

    L’étude de la National Sleep Foundation démontre que les enfants trop connectés perdent trente minutes de sommeil. Les conséquences d’une hyper exposition aux appareils connectés a un impact sur le développement cognitif de l’enfant. Les champs les plus affectés sont : « la réussite scolaire, le langage, l’attention, le sommeil et l’agressivité. »

    Les docteurs Bruno Harle et Michel Desmurget citent dans leur rapport « Effets de l’exposition chronique aux écrans sur le développement cognitif de l’enfant », une étude américaine du cabinet Nielsen : « Les adolescents américains échangent chaque mois, à toute heure du jour et de la nuit, plus de 3 800 textos. L’ampleur du phénomène devrait nous inciter à la réflexion ».

    Le sommeil des enfants :

    • Les enfants de 10-11 ans ont besoin de 9 heures de sommeil
    • Les adolescents de 12-15 ans ont besoin de 8 heures de sommeil
    Le sommeil des enfants dénaturé par trop d'écrans

    Source : www.sciencepresse.qc.ca

    Orfeu Buxton M., de la National Sleep Foundation :

    « Pour assurer un meilleur sommeil à leur enfant, les parents peuvent limiter l’utilisation des technologies dans leur chambre avant et pendant l’heure du coucher. »

     

    Sources :
    > medecine.unige.ch - Effets de l’exposition chronique aux écrans sur le développement cognitif de l’enfant
    > sleepfoundation.org - Electronics in the Bedroom: Why it’s Necessary to Turn off Before You Tuck in
    > sciencepresse.qc.ca - Écrans et adolescents : le calvaire du sommeil
    > lemonde.fr - Les adolescents, connectés même la nuit

     


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  •   Textile : du blanc et du bio pour mon bébé

    Publié Le 21 Janvier 2014
     
       Parce qu'il est plus doux, plus souple, anallergique pour sa peau fragile et surtout sans produits chimiques donc bon pour sa santé, choisissez le coton bio pour votre bébé ! Voici une sélection shopping de linge et de vêtements en coton bio autour du blanc. Vous allez craquer !

    Chemise Croisée Layette Bébé en coton Bio Ecru Living Crafts.

       La chemise Croisée Layette Bébé Ecru en Coton Bio Living Crafts est un vêtement cocon très confortable, chaud, doux et...100% bio !
       Sa forme croisée est idéale pour garder le ventre de bébé au chaud. Elle s'accorde avec le Pantalon Layette Bébé Ecru en Coton Bio.

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    Une sélection shopping de Jeannine Czech pour Bioaddict.fr

     


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  •   Maïlou Tradition : peluches et doudous made in Bretagne

    Maïlou Tradition, peluches et doudous "made in France"

      Que font les fabricants de jouets ou de peluches une fois les achats de Noël terminés ? Ils attendent le Noël suivant. Soit, mais en attendant, il faut bien vivre ! Heureusement que les enfants ont la bonne idée de naître tous les jours, toute l’année.
      Parmi ces fabricants, il y a Maïlou Tradition, un tout petit atelier implanté en Bretagne, à Chateaubourg, qui ne compte que quatre salariées et travaille à « l’ancienne ». Les finitions y sont encore faites à la main.
      Créée par une ancienne de chez Nounours, un important fabricant breton de peluches qui a mis la clé sous la porte en 2008, Maïlou Tradition fabrique de petites séries de peluches, doudous, tours de lit et autres « douillettes », également appelées turbulettes, ou gigoteuses… Côté doudous et peluches, on remarque le Doudoubreizh, une « bestiole à grandes oreilles qui affiche son identité bretonne et arbore fièrement un triskell. Il y a aussi de bien sympathiques vaches, des ours et plein de jolis lapins, tantôt assis, tantôt allongés.
      Maïlou Tradition n’a pas pour ambition d’inonder le marché de ses productions made in Bretagne. Non, les couturières de chez Maïlou Tradition veulent uniquement « qu’on leur fasse une petite place ». Ce qui devrait tout de même être possible. A condtion de penser à elles lors de la prochaine naissance, par exemple…

    Site Internet
    Maïlou Tradition : peluches, doudous et articles de puériculture made in France


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  •   Publié le 23 octobre 2013 - Mis à jour le 24 octobre 2013

    Lingettes et laits de toilette pour bébé : l'enquête UFC Que Choisir dénonce les substances toxiques

    L'UFC Que Choisir enquête sur le nettoyage des fesses de bébé dans son numéro de novembre 2013 : les laits de toilette et lingettes bébé vendus en grande distribution contiennent des produits toxiques comme des parabènes, des produits allergisants et perturbateurs endocriniens. Quelles alternatives sans danger existent ?

      
    1Carrefour - Lingettes Baby Fresh

    Elles contiennent des parabens et du phénoxyéthanol.

    Pour plus d'informations, découvrez tous les résultats de l'enquête dans le magazine UFC-Que Choisir de novembre 2013.

    > Découvrez notre sélection de nettoyants bébé bio et sans produits toxiques.  (sur femininbio.com)

    La parution de cette nouvelle enquête de l'UFC Que Choisir a fait l'effet d'une bombe : 32 des 34 références de laits de toilettes et lingettes bébés analysés par un laboratoire contiennent au moins un composant indésirable.

    >> Découvrez notre sélection de lingettes et laits pour bébé sans composants toxiques et labellisés bio

    Mention spéciale pour le lait de toilette bio Natessance (Groupe Léa Nature) qui ressort sans surprise en haut du classement avec sa formule labellisée Ecocert, donc sans parabènes, phenoxyethanol, isothiazolinones ou allergènes.

    Les fesses de bébé, une zone à risques

    • La peau de bébé est souvent irritée sous les couches (le problème est moins fréquent avec les couches lavables) et donc fragilisé. La barrière qu'est l'épiderme est alors moins efficace pour empêcher les substances toxiques de passer dans le sang.
    • Plus bébé est petit, plus il est changé souvent, jusqu'à 10 fois par jour au début de sa vie. Autant choisir un mode de nettoyage non agressif pour sa peau.
    • Les produits que l'on applique pour le change de bébé ne sont pas rincés, ils restent donc en contact avec la peau, et "macèrent" dans la couche. Un bon cocktail toxique pour la peau.
    • Enfin, les papiers toilettes impregnés n'ont vraiment aucun intérêt, d'autant qu'ils présentent des compositions louches avec des molécules qui seraient toxiques en milieu aquatique. Très problématique puisqu'on les jette dans les toilettes !

    Parabens, phénoxyethanol, isothiazolinones et allergènes dans les produits bébé

    Pour son enquête, UFC-Que Choisir a fait analyser par un laboratoire quatre types d'ingrédients jugés "à risque".

    • Parabens, et plus précisément ceux à longue chaîne (Propylparaben et Butylparaben) : faut-il encore présenter ces conservateurs perturbateurs endocriniens ? Heureusement, la majorité des produits pour bébé n'en contiennent plus, mais ils ressortent tout de même dans 5 types de lingettes testées par UFC-Que Choisir (plutôt des marques de distributeurs et premiers prix).
    • Phénoxyethanol : encore un conservateur dangereux. A des concentrations trop élevées, il est toxique pour le foie. La concentration maximale autorisée dans les produits cosmétiques est aujourd'hui de 1%, mais devant les possibles effets dangereux de ce composant, l'ANSM a recommandé une restriction à 0,4% de la concentration du phénoxyethanol dans les produits destinés aux enfants de moins de 3 ans. La recommandation n'étant pas obligatoire, les fabricants ne se privent pour l'instant pas de ce conservateur dans leurs formulations. Le taux mesuré par UFC-Que Choisir va même jusqu'à atteindre les 0,9% pour les lingettes Klorane vendues en pharmacie !
    • Isothiazolinones : les parabens étant de plus en plus pointés du doigt, l'industrie les remplace souvent par les isothiazolinones. Problèmes : ils sont allergisants et ont tendance à provoquer des eczémas.
    • Allergènes : une liste de 26 allergènes d'étiquetage obligatoire est disponible. On peut citer le linalol, le citronellol, le limonène par exemple. L'enquete rêvèle que non seulement certains de ces allergènes sont bien présents dans les produits pour bébés, mais que certains ne sont pas indiqués sur l'étiquette. Mensonges !

    Lingettes bébé, laits de toilette et papier toilette imprégné : attention aux étiquettes !

    Le problème c'est que le marketing se joue de nous en apposant des mentions "hypoallergénique", "testé sous contrôle dermatologique", "protectrice" ou même "recommandé par les pédiatres"... Sachez que ces mentions sont totalement dénuées de règlementation et ne garantient en rien l'absence de substances toxiques.

    Les marques leaders de la grande distribution épinglées par UFC-Que Choisir pour leurs produits bébé toxiques

    Les lingettes et/ou laits de toilettes Pampers, Biolane, Nivea, Mixa, Huggies ou encore Klorane contiennent des produits toxiques dénoncés dans l'enquête d'UFC-Que Choisir.

    Pourquoi ne pas utiliser du savon de Marseille (le vrai!) ou du savon d'Alep recommandé pour les peaux sensibles? C'est simple et économique.


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  •  En famille et à l'école

    L'autorité à la rescousse  par Juliette Labaronne

    Parents et profs n'ont plus de repères, ne sachant pas où se situer entre autoritarisme et laxisme.

     

    Fais pas ci, fais pas ça, viens ici, mets-toi là, attention, prends pas froid, ou sinon gare à toi ! » chantait Jacques Dutronc en… mars 68. Deux mois plus tard, la rue bousculait en profondeur les hiérarchies en place, notamment en ce qui concerne l’éducation. Quarante-cinq ans plus tard, l’influence de ce printemps brûlant où il fut soudainement interdit d’interdire est encore palpable. Mais le dogme a vécu. Après avoir expérimenté, négocié, joué la carte séduction, parents et éducateurs de tous bords se disent inquiets et perdus. En deux mots, c’est la chienlit. Aurait-on fait fausse route ? Encouragé la médiocrité par trop de permissivité ? Appelé à la rescousse, le mot « autorité » est de nouveau dégainé.

     

    Où placer le curseur ?

     

    En trente ans de pratique, Françoise Bodin-Charpentier, psy­cho­thérapeute spécialiste de la famille, a constaté comme un « glissement » dans son cabinet parisien. Des parents prêts à d’incroyables contorsions pour éviter tout pleur de leur fille de 2 ans ; des pères qui regrettent d’avoir fait la morale à leur fille après avoir découvert un joint… Elle ne compte plus les exemples illustrant la douce confusion qui règne en matière éducative, de la part des parents et, plus largement, de la société. Où placer le curseur ? Comment éduquer, enseigner sans casser ni abandonner le navire ? « Si l’on ne se posait pas assez de questions hier, on négocie trop aujourd’hui, par fatigue, flemme ou même, fait nouveau, de peur d’être jugé par ses enfants », constate la psychothérapeute. La perte de repères est généralisée même si certains parents, au clair avec eux-mêmes, savent faire preuve de courage. Et l’opération séduction se révèle bien souvent une bombe à retardement une fois l’adolescence venue. Car jusqu’où repousser des limites jamais posées ? Jusqu’à la mise en danger ?

    Du côté des profs, on constate la même mutation, mais le retour aux coups de règle sur les doigts n’est pas à l’ordre du jour. Tant mieux, car céder à la tentation répressive serait une confusion quant à la notion subtile d’autorité. Selon la philosophe Hannah Arendt, spécialiste du totalitarisme, « s’il faut vraiment définir l’autorité, ce doit être en l’opposant à la fois à la contrainte par la force et à la persuasion par arguments ». Malgré tout, confondu avec l’autoritarisme primaire, le concept même d’autorité fait encore souvent figure d’épouvantail, à rebrousse-poil des valeurs triomphantes d’épanouissement personnel et de plaisir immédiat.

    Pour Philippe Watrelot, prof en lycée et formateur à l’IUFM, l’autorité est pourtant un des thèmes plébiscités par les futurs enseignants. Un sujet sensible pour ces jeunes diplômés qui ont parfois du mal à se poser en adultes face à des élèves à peine plus jeunes. Selon le pédagogue, recourir à la séduction comme principal outil éducatif serait un leurre. Pire, « une perversion de ce que devrait être un juste enseignement ». A ses étudiants, il explique que l’autorité ne doit pas se confondre avec le pouvoir ou l’emprise. Que ce n’est pas non plus un don, mais qu’elle se gagne par l’expertise professionnelle, par les contenus et le savoir-faire pédagogiques.

     

    La société se complique

     

    « Souvent, je ne me trouve pas devant un

    enfant problématique, mais devant deux parents, ou plutôt deux copains, incapables de s’imposer face à leur enfant, indique la psychothérapeute Françoise Bodin-Charpentier. On nage en plein chantage affectif même si, souvent, les mères finissent par réagir quand le quotidien devient infernal. » Selon elle, de nombreux parents attendent son feu vert pour dire non à leurs enfants. Ces adultes ne se sentent-ils donc pas légitimes dans leur rôle parental ? Dans une société qui valorise à l’extrême la jeunesse et verse dans la drague à tous les étages – politique (le story­telling), économique (la publicité) – singer les jeunes au point de ne plus se sentir à sa place en posant jalons et interdits est un piège qui s’est refermé sur nombre d’adultes. Ils sont eux aussi victimes de l’envie de (se) plaire, de la peur de renvoyer une image de has been.

    Mais ne sombrons pas dans un « adulte bashing », un dénigrement à tous crins aussi stérile qu’injuste. Ils n’ont certes plus le pied très sûr, mais à leur décharge, ça tangue fort. Horaires décalés, chômage, parents isolés ou séparés, « notre société se complique », reconnaît Françoise Bodin­-Charpentier. Et au rayon tracas parentaux, trônent désormais les nouvelles technologies. Interdire ? Limiter ? Contrôler ? Les parents (et même les profs) sont tous en plein questionnement.

    Eux-mêmes en apprentissage, les adultes ne savent plus à quel saint se vouer. Ni vers quel prophète pédagogique se tourner. Même l’héritage de Françoise Dolto, figure emblématique de la psychologie de l’enfant depuis les années 1970, est sur le grill. Dans son pamphlet « Génération Dolto » (Odile Jacob, 2008), le psychothérapeute Didier Pleux juge ainsi que sa pédagogie aurait accouché d’une génération d’enfants-rois et de parents inopérants. Sans aller jusque-là, de nombreux psys reconnaissent que les travaux de la pédiatre ont souvent été mal interprétés. « Dolto disait : “L’enfant est une personne”, mais trop ont compris : “L’enfant est une GRANDE personne”, ce qui est presque l’inverse. On a dévoyé son message », défend Françoise Bodin-Charpentier.

    Même la définition de l’enfant se floute : « Quand on me parle d’un “pré-ado” pour un enfant de 9 ans, je dis stop. Les choses ne vont-elles pas déjà assez vite pour vouloir les faire grandir en accéléré ? » Quant à la sortie d’adolescence, là aussi, c’est à géométrie variable. A 19 ans, selon les sources, on est post-ado, adulescent ou jeune adulte. Plus tard, devenus parents à leur tour, se questionneront-ils autant ?

       Clés

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  • Mis à jourle dimanche 25 août 2013  (Rue 89)
    A la demande (justifiée) d'un riverain, changement du mot e-mail pour courriel.
     

           Un Rubik’s Cube (Micosil/Flickr/CC)

    Le livre « Les Enfants les plus intelligents du monde (et comment ils y parviennent ) » n’est pas, selon le New York Times, un énième bouquin dans la veine des masochistes « Pourquoi les Françaises ne grossissent pas » ou « Pourquoi les mères chinoises sont supérieures aux autres ».

    Je ne l’ai pas lu. Sa recension publiée dans l’International Herald Tribune de ce week-end m’a tout de même semblé utile à partager. Car depuis quelques jours, on reçoit à Rue89 des courriels désespérés de futurs profs n’ayant toujours pas reçu leur affectation et n’ayant surtout jamais reçu de formation pour enseigner à des élèves.

    Finlande, Corée du Sud et Pologne


    Capture d’écran de l’article du  New York Times

    L’ouvrage a été écrit par une journaliste, Amanda Ripley, collaboratrice du Time magazine et du site The Atlantic.

    Pour comprendre pourquoi les écoliers finlandais (champions d’Europe tout terrain), sud-coréens et polonais avaient les têtes mieux faites que celles des petits américains, selon les enquêtes internationales, elle s’est appuyée sur trois de ses concitoyens scolarisés dans ces pays.

    Elle a aussi rencontré les responsables et les acteurs des différents systèmes éducatifs. Mais l’immersion par des « agents de terrain » pouvant comparer deux formes d’enseignement est sans doute le côté le plus intéressant de son travail. On oublie toujours de demander aux premiers concernés ce qu’ils en pensent.

    1 Kim en Finlande 

    Kime est une adolescente « agitée » de 15 ans, originaire d’un coin rural de l’Oklahoma. De la Finlande, elle ne connaissait que les « châteaux de neige ». Elle découvre le vrai pays de Ari Vatanen dans une petite ville, Pietarsaari, et une école sans iPad ni tableau électronique interactif aux murs. Plutôt des rangées de bureaux et un tableau à la craie, mais « des enseignants brillants, talentueux, extrêmement bien formés et qui aiment leur métier ».

    Plutôt que de s’appuyer sur un système complexe de performances, d’évaluations et d’analyses des données, « comme nous le faisons », explique l’auteure, « la Finlande sélectionne ses meilleurs étudiants pour les former à l’enseignement, créant ainsi un cercle vertueux : mieux préparés, mieux formés, ces enseignants jouissent d’une grande autonomie et ils sont heureux ».

    Sentant bien que l’ambiance dans son école finlandaise n’avait rien à voir avec ce qu’elle avait connu, Kim s’est risquée un jour à demander à ses camarades pourquoi ils s’investissaient autant dans leur scolarité :

    « Ben, c’est l’école, quoi. Comment tu veux faire autrement pour avoir ton diplôme, aller à la fac et avoir un bon boulot ? »

    Eric en Corée du Sud 

    Eric, qui vient du Minessota où il était scolarisé dans une excellente école privée, a été extrêmement choqué de voir ses voisins de classe apporter leur oreiller et piquer des petites siestes en cours. Puis il a compris pourquoi ils étaient si fatigués : ils avaient passé la nuit à étudier dans les « hagwons », ces cours privés où les enfants coréens « apprennent réellement ».

    En Corée du Sud, la pression académique est totalement hors contrôle, explique Amnada Ripley, et les familles se saignent pour que leurs enfants puissent intégrer les universités ultra-sélectives, censées leur ouvrir une vie prospère.

    Les écoliers se retrouvent prisonniers de « la roue du hamster » qui, selon elle, crée autant de problèmes qu’elle apporte de bienfaits. Mais à choisir, elle préfère encore ce système à celui américain, qu’elle compare à un trampoline gonflable, ludique, chatoyant :

    « C’est excessif et implacable, mais plus honnête. Dans les pays “roues à hamster”, les enfants savent ce que cela implique de jongler avec des idées complexes et de penser hors de leur zone de confort. Ils comprennent la valeur de la persévérance, ils savent ce que c’est d’échouer. »

    3 Tom en Pologne 

    Comme en Finlande et en Corée du Sud, les enseignants polonais seraient excellents, mais pour Tom, un ado cultivé originaire de Pennsylvanie et lycéen à Wroclaw, la principale différence entre les deux systèmes, c’est... le sport.

    Dans sa ville natale, le sport était au cœur de l’institution. A Wroclaw, il n’y a pas de sport dans l’emploi du temps du lycée. « Et pourquoi en serait-il autrement ? », approuve la journaliste. « Il n’y a pas de tromperie sur ce que doit être l’école, ce qui compte réellement pour l’avenir des enfants. »

    La France, pays où les élèves sont le plus stressés

    Il s’agit donc d’un regard américain, de comparaison avec l’éducation aux Etats-Unis. Le même exercice est aisément transposable.

    Selon le programme Pisa (qui compare les performances de différents systèmes éducatifs en évaluant les compétences acquises par les élèves en fin d’obligation scolaire (15 ans), la France arrive à la 22e place en mathématiques (les Etats-Unis à la 30e), 27e en sciences (les Etats-Unis à la 23e) et 22e en lecture (les Etats-Unis à la 17e).

    Au-delà de ce classement, qui n’est pas parfait, la partie réservée à la France note que ce pays consacre à l’éducation un montant moyen, comparable à ceux de pays proches économiquement. Il est surtout « le pays où les élèves sont “ les plus stressés ”, et se sentent peu soutenus par leurs enseignants. »

    Heureusement, lors de son discours de clôture de l’Université d’été du parti socialiste à la Rochelle, le premier ministre a promis que « Les professeurs auront des moyens supplémentaires mais en même temps la belle mission de réussir l’éducation de la jeunesse française. »


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  •  Votre enfant n'aime pas la grammaire?

    Quelle qu'en soit la raison, une série de petites vidéos pleines d'humour

      sur youtube.com signées par Didier Labille

          le réconciliera avec cette discipline fondamentale.

                Pourquoi ne pas essayer?

     Professeur de français au collège Léon-Jouhaux de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), Didier Labille enseigne la grammaire "vivante" à l'aide de BD et de marionnettes. Féru de jeux de mots, il a créé "Mamie Grammaire" une méthode ludique pour enseigner cette discipline. "J'ai voulu donner vie aux mots, représenter de manière non rébarbative la grammaire"

     Après 10 ans d'exercice, Didier Labille fait une rencontre décisive: celle de Daniel Duprez, formateur alors à la Mafpen (Mission Académique à la formationdes personnels de l'Education nationale) de Créteil. "Ce spécialiste de l'orthographe avait créé un jeu visuel permettant d'orthographier facilement les mots. Son dynamisme m'a donné envie d'innover aussi et en 15 minutes j'ai inventé Mamie grammaire!"

     D'après un article paru dans Liaisons le magazine des Sociétaires de la CASDEN (avril 2013)


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  • Quel est le concept des petits champions de la lecture ?

    Les enfants en classe de CM2 sont invités à lire à voix haute un court texte de leur choix pendant Les petits champions de la lecture3 minutes maximum. Le meilleur lecteur peut participer à l’étape suivante du jeu ; le jeu « Les petits champions de la lecture » comprend quatre étapes.

    Les finalistes sont invités à Paris, avec un accompagnateur, pour une grande finale nationale qui se déroulera à la Comédie française en présence des parrains de l’opération, Daniel Pennac et Guillaume Gallienne le 29 mai !

    Le partage du plaisir du lire est au cœur des petits champions : ainsi les champions permettent également à leur groupe ou à leur classe de remporter des prix.

    Si vous êtes un enseignant de classe de CM2, un libraire, un bibliothécaire ou un médiateur du livre, vous pouvez organiser facilement un premier tour en vous inscrivantsur le site.

    Nous vous invitons également à participer à l’organisation d’un second tour en vous inscrivant sur le site.

    Vous rejoindrez le comité local d’organisation chargé de mettre en place la finale au niveau départemental. L’association Les petits champions de la lecture communiquera  ce à comité local la Les petits champions de la lectureliste des participants à votre finale ainsi que toutes informations utiles.

    Consultez la brochuretout sur le jeu , la boite à questions, comment participer pour en savoir plus !

    Soutenez et faites connaître Les petits champions de la lecture en nous rejoignant sur les réseaux sociaux:  Twitter, Facebook, Youtube, et Google +

    >> Antoine Gallimard, président des petits champions de la lecture vous souhaite la bienvenue.

      Pour en savoir plus: lespetitschampionsdelalecture.fr


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