•   SRI LANKA : L'ARMÉE SPOLIE DES FAMILLES DE LEURS TERRES AU PROFIT DES TOURISTES

       "APRÈS AVOIR ÉTÉ CHASSÉES DE LEURS VILLAGES, LES POPULATIONS SE RETROUVENT SANS ABRI ET SANS AUCUNE SOURCE DE REVENU" Le Vénérable Chandrarathana Théro du temple de Paanama

     

      Les faits

       Plus de trois cent cinquante familles de pêcheurs et de paysan-ne-s privées de cinq cents hectares de terres ancestrales, des maisons brûlées : depuis 2010 les forces de sécurité s'attaquent à des villages du district d’Ampara, sur la côte Est du Sri Lanka et privent arbitrairement ses habitant-e-s de leurs maisons et de leur unique moyen de subsistance.

      La raison : Un projet d'établissement d’un camp militaire et la construction d’un complexe touristique hôteliers.

      En 2013, ils-elles ont déposé un recours devant la Cour suprême pour attaque physique, incendie de maisons et de biens, expulsion forcée, accaparement de terres, destruction des moyens de subsistance, menace et intimidation.
       Mais, les juges ne sont toujours pas saisis de cette affaire.

      L’armée semble bénéficier d’une complète impunité.

        Allez sur le site Peuples Solidaires pour signer une pétition afin de les soutenir.

       Ne faites pas de tourisme dans des lieux volés à leurs habitants.


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  •  Cyber @ction N° 551 : Pour rendre l'obsolescence programmée obsolète

    La cyber @ction est signable en ligne
    http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/rendre-obsolescence-programmee-obsolete-630.html
     

    Le projet de loi sur la consommation sera débattu en première lecture à l'Assemblée nationale à compter du 25 juin. Attendues les « actions de groupe à la française » devraient enfin voir le jour, mais l’obsolescence programmée et les impacts environnementaux, sociaux ou même financiers pour le consommateur de la courte durée de vie de nos produits continuent d’être ignorés.

    Alors que Benoît Hamon annonçait vouloir lutter contre l’obsolescence programmée en septembre dernier, le texte qu’il a présenté en Conseil des ministres le 2 mai se caractérisait par l’absence de mesures pour allonger la durée de vie des produits.

    Fin avril au Sénat, la proposition de loi sur l’obsolescence programmée et l’allongement de la durée de vie des produits a reçu un bon accueil : les sénateurs de tous bords politiques ont très bien compris l’intérêt économique et écologique que représente l’allongement de la durée de vie des produits partout sur le territoire français. Moins de déchets à collecter et à traiter, et plus d’emplois dans le secteur de la réparation et de l’économie sociale et solidaire.

    A partir du 25 juin et jusqu’au 27 ou 28, les députés débattront et voteront le projet de loi consommation. Pour orienter nos modes de production et de consommation vers un mode de vie plus sobre en ressources naturelles, et ainsi mieux protéger le consommateur de l’augmentation inexorable du prix des matières premières et donc des produits de consommation, des mesures s’imposent et notamment notamment :

    - l'ouverture des actions de groupe non seulement aux associations de consommateurs mais aussi aux associations de protection de l'environnement et de la santé publique".

    - l’extension de la durée de garantie à 10 ans de tous les biens de consommations

    - la création d’un délit d’obsolescence programmée

    - le soutien du secteur de la réparation

    Nous vous demandons donc d'interpeller votre député pour que nos demandes soient entendues et qu’enfin nous cessions de subir les dommages écologiques des sites industriels ou la baisse continue de notre pouvoir d’achat en raison de la faible durée de vie de nos biens.

    Camille Lecomte Chargée de campagne Modes de production et de consommation responsables Les Amis de la Terre France
    Alain Uguen Association Cyber @cteurs


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  •   Accord transatlantique : fin de l’exception démocratique

    Communiqué de presse commun Attac – Aitec (15/06/13)

    Les ministres européens du commerce ont donné mandat à la commission européenne pour négocier un partenariat avec les États-Unis, portant sur le libre-échange des biens, des services des capitaux, et surtout sur la suppression des normes et réglementations qui porteraient préjudice au commerce et à l’investissement des entreprises. La France a porté le principe de l’exception culturelle, qui pour l’instant et de manière très confuse, se trouve exclue des négociations, avec possibilité de rouvrir le dossier. Le processus est donc lancé.

    Les gouvernements ont accepté de négocier leurs choix agricoles et alimentaires, les services publics, les droits sociaux, les normes financières, les choix énergétiques et climatiques. Ils ont accepté de renoncer à la capacité politique de construire démocratiquement des normes, des règlements, et de la transférer aux entreprises et aux tribunaux ad hoc qui jugeront des litiges entre les entreprises, les États et les collectivités territoriales.

    Comme nous avons su le faire au moment de l’Accord Multilatéral de l’investissement, au moment de l’ACTA, nous refusons l’engagement dans un tel processus, et nous appelons à une mobilisation très large des mouvements sociaux et des élus, parlementaires et élus locaux, pour faire connaître ce processus qui se réalise dans l’opacité sur la plus totale et pour l’arrêter. Nous travaillons dans le même sens avec nos réseaux européens et internationaux.

    Attac France et AITEC,

    A Paris, le 15 juin 2013

    Adhérez, réadhérez à Attac : http://www.france.attac.org/adherer

      [ Si ce n'est pas une perte de souveraineté au profit des transnationales, de l'argent facile, des paradis fiscaux, et autres, qu'est-ce que c'est?

     La dérèglementation qui a fait tant de mal va être poussée encore plus loin, toujours au profit des mêmes.

     L'Europe va-t-elle se laisser déposséder du peu de souveraineté qui lui reste (et qu'elle bafoue allègrement en se laissant guider par les lobbyistes de tout poil) tout à fait officiellement? ]

      lavieenvert


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  • 5.07.2013

    C’est l’été, sortez vos feuilles d’eau !

    A vos feuilles d'eau!

     Cet été, pensez à la feuille d’eau pour vous hydrater dans tous vos déplacements : au bureau, sur la route, en voyage, à la plage, en soirée …

    Grâce à sa forme, elle trouve facilement sa place dans une poche !

    Créée par Philippe Starck pour France Libertés, la feuille d'eau est utile, pratique, économique, et permet de boire de l’eau partout, en préservant les ressources et l’environnement, en limitant les déchets non recyclables, en affichant sa sensibilité aux enjeux de l’eau dans le monde.

    La feuille d'eau, il y en a pour tous les goûts !

    Une feuille d'eau, quatre messages différents, que vous pouvez retrouver sur notre boutique en ligne.

    En achetant la feuille d'eau, vous devenez Porteur d'eau. Rejoindre la communauté des Porteurs d'eau, c’est nous aider à défendre l'eau comme bien commun de l'Humanité. L'accès à l'eau est un droit humain. Essentielle à la vie, l'eau ne doit pas être une marchandise.

    Où que vous soyez, prenez votre feuille d'eau en photo et partagez-là autour de vous pour passer le message : l'eau, bien commun de l'Humanité.

    En envoyant votre photo à France Libertés, vous contribuerez à agrandir notre base d’images collaborative. Vos illustrations nous permettrons d’appuyer nos prochaines campagnes de plaidoyer et de communication.

    Philippe Starck, Mélanie Laurent, agnès b, le Dalai Lama, Yann-Arthus Bertrand, Marianne Denicourt, Yannick Noah, Manu Chao, Tchéky Karyo, Jane Birkin, Titouan Lamazou, Dominique Issermann, Bertrand Delanoë, Marc Jolivet, Akhenaton, et 3 000 autres personnes en France…sont Porteurs d'eau.

    Rendez-vous sur notre boutique en ligne ! (sur le site de France Libertés)


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  •  Qui surveillera les surveillants ?

    La dernière édition des Big Brother Awards France a eu lieu le 26 Juin 2013 à la Parole Errante

    Lors de cette soirée, les Prix Orwell 2013 sanctionnant les pires atteintes à la vie privée et aux libertés ont été dévoilés. Les gagnants de l’année sont :

    Orwell Localité
    Le Conseil général de Seine-Saint-Denis pour le recueil décomplexé de données personnelles des « usagers » qui se présentent au service social.

    Orwell Exécuteurs des basses oeuvres
    Deux candidats ex aequo. La Direction centrale de la police aux frontières pour l’expulsion des jeunes étrangers sur la base de tests osseux humiliants, discriminatoires et invalidés par le corps médical. Jean-François Cordet, ex-directeur général de l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) pour un tri sélectif qui ne laisse pas d’empreintes.

    Mention spéciale Bentham
    Paul Landauer, un artisan zélé de l’urbanisme et de l’architecture sécuritaires.

    Orwell Novlang
    Orange Préférences pour avoir voulu mettre en place des outils de DPI (Deep Packet Inspection) de surveillance des activités internet privées de ses abonnés, sous couvert de leur proposer de meilleures publicités ou services.

    Orwell Entreprise
    Le GIE cartes bancaires pour avoir sciemment laissé un système non sécurisé NFC sur nos cartes bancaires.

    Mention spéciale “Flicage des Salariés”
    Conforama, Ikea, Castorama et Elior pour le flicage, plus ou moins inventif, de leurs salariés.

    Orwell Etat & Elus
    Marielle Gallo, députée UE, pour son acharnement à faire passer les entreprises avant nos données personnelles.

    Voltaire
    Isabelle de Léon, agent au Pôle Emploi pour refus de participer à une formation au contrôle des papiers d’identité des demandeurs d’emplois.

    Orwell Ensemble de son oeuvre
    Philipe Vannier, PDG de Bull, et son associé Stéphane Saliès, pour disséminer des technologie de surveillance de masse dans des pays qui peuvent ainsi réprimer leurs populations.

    Le Prism du Jury
    A la dernière minute, le dossier PRISM, très discuté, a été disqualifié pour dopage.

    Le jury, cette année, était composé de :
    - Christine Tréguier, journaliste à Politis.fr
    - Jérémie Zimermann, co-fondateur et porte-parole de La Quadrature du Net
    - Françoise Martres, présidente du syndicat de la magistrature
    - Fabrice Epelboin, journaliste à Reflets.info
    - Jean-Marc Manach, rédacteur en chef de l’émission le Vinvinteur (France 5)
    - Pascal Schmitt, co-fondateur du collectif d’artistes les Virtualistes
    - Xavier de La Porte, producteur de l’émission Place de la toile (France Culture)
    - Jérôme Thorel, journaliste à Reflets.info et auteur d’ "Attentifs ensemble !"
    - Benjamin Bayart, président de la Fédération FDN French Data Network

    Les Big Brother Awards sont organisés par l’association Privacy France  et parrainés par l’ONG Privacy International. Chaque année des Big Brother Awards sont décernés dans une dizaine de pays (voir ici la liste des prochaines cérémonies).

     Pour aller plus loin, procurez-vous notre ouvrage collectif paru en octobre 2008, "Les surveillants surveillés" (éditions Zones / La Découverte).

    Pour rester informé régulièrement : abonnez-vous à la newsletter des BBA France et/ou à la revue de presse quotidienne "informatique & surveillance" animée par les membres de Privacy France.

    Pour toute demande vous pouvez nous joindre en utilisant notre nouvelle adresse électronique (mailto:contact (at) bigbrotherawards.fr ou par courrier postal (Privacy France, 12 r. Riquet, 75019 Paris).


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  •   Benjamin, 25 ans : ma vie 100% made in France pendant 9 mois

    Ma vie made in France DR

    Depuis Arnaud Montebourg et sa marinière en Une du «Parisien Magazine», produire dans l'Hexagone est devenu le nouveau paradigme des politiques et un filon marketing. Crash-test de la marque France.

    Par

    Benjamin Carle, 25 ans, a décidé de vivre made in France pendant neuf mois. Le règlement que s'est fixé le cobaye enquêteur est tyrannique : son appartement doit peu à peu se vider de tout ce qui n'est pas produit dans l'Hexagone. Si l'origine du produit n'est pas précisée, il dégage. S'il n'existe rien pour le remplacer, on s'en passe. But de l'opération : arriver à 100% en mars 2014. Son salaire de 1 800 euros net par mois doit suffire. Tout sera filmé dans le cadre d'un documentaire, diffusé sur Canal+ au printemps prochain. Une démonstration par l'absurde inspirée du personnage exclusivement nourri au McDo de « Super Size Me », le film américain qui dénonçait la malbouffe et l'industrie des fast-foods.

    La semaine dernière, un expert du label Origine France Garantie a passé son appartement de Belleville au scanner. Il lui a posé la question qui tue : « Est-ce que votre peinture est made in France ? » Après son passage, exit la glycéro des murs, le super vélo anglais remplacé par une vieille Motobécane, la machine à laver et le reste de l'électroménager, les trois quarts de ses fringues, ses provisions. Restent dans les placards des verres Duralex, une veste militaire confectionnée à Lille, une paire d'espadrilles qui fera l'été. Mais son quotidien risque de changer : « Les courses au supermarché vont être interminables. Je vais éplucher les étiquettes, traquer les AOC. Fini les séries américaines, vive les vieux tubes de la chanson française et les groupes locaux comme Granville. On va devoir faire les lessives dans le couloir car les rares machines à laver françaises sont à chargement par le dessus, ce qui n'est pas pratique dans notre cuisine. Et qui sait peut-être un soir quand ma copine rentrera, le lit Ikea sera parti ! »

    Cette expérience de croisé du local « c'est un fil rouge pour illustrer les difficultés du made in France dans un contexte marqué par les fermetures d'usines », explique l'intéressé. « Ce sera une plongée dans le patrimoine industriel. Une manière de parler des chiffres de l'Insee sans être barbant. » Benjamin ne veut pas que sa penderie se transforme en dressing du cocardier mais préfèrerait garder son style. « On trouve des peignoirs mais le bon tee-shirt simple, ça c'est autre chose. J'ai déniché une entreprise familiale bordelaise qui produit à Roubaix l'un des derniers jeans français. J'ai aussi un haut, Mon Petit Polo français, je suis sauvé. »

    Dix ans après la vague verte et la mode bio, le made in France est devenu la nouvelle manne marketing. Chaises, vodka, crèmes de beauté, et même caviar, les marques apposent des fanions bleu-blanc-rouge partout. Le marché semble coupé en deux : des petites marques locales qui reprennent le créneau terroir et cocardier pas toujours très folichon, et des griffes plus branchées, créées par de jeunes créateurs web 2.0. Sans parler des grandes marques de renommée internationale, qui conservent quelques pépites faites en France et délocalisent le reste de leur production. Devant cet éventail très large, le consommateur se débrouille comme il peut.

    Pourtant il en veut ce consommateur. Selon un sondage de janvier dernier réalisé par l'Ifop pour l'opticien Atoll, 77% des Français estiment que le made in France est un critère suffisamment important pour justifier un prix plus élevé. Reste à trouver le mode d'emploi. « Il faudrait être sûr qu'au moins 50% de la production soit réellement produite en France. Il y a de très beaux projets comme la marque parisienne Bleu de Paname, qui fabrique même ses tissus en France, ou La Botte Gardiane. Le vrai point commun avec le bio, c'est l'importance de la traçabilité », explique Sébastien Kopp, de la marque de baskets écolo Veja, créateur de la boutique Centre commercial, vitrine originale de la jeune création, notamment française.

    Il y a un problème d'échelle. Difficile de comparer une entreprise industrielle comme Petit Bateau, qui a pu conserver son usine historique de Troyes où travaillent 1 100 personnes (sur les prototypes, la recherche développement, les séries limitées) parce qu'elle délocalisait le reste de sa production au Maroc et en Tunisie, et les petits ateliers familiaux, qui rendent possible le succès de jeunes griffes de niche comme Le Slip français. Jean-Marc Gaucher, le PDG de Repetto qui a doublé la superficie de son usine de Dordogne et ouvert une école, explique : « 90% de son chiffre d'affaires sort de notre site de production. Toutes les opérations manuelles sont faites surplace, mais vu les quantités produites, il arrive que le cuir de chèvre ne soit pas disponible en quantité suffisante ici et qu'on aille le chercher en Italie». Il trouve particulièrement injuste le procès fait récemment à Hermès par « Envoyé spécial », qui montrait qu'une petite série de la ligne de porcelaine prétendument réalisée en France avait été délocalisée. Injuste parce que c'est grâce aux maisons comme Hermès, Vuitton ou Chanel que restent ouvertes les dernières usines. « Au contraire, je tresserais des lauriers à des gens comme eux qui donnent le bon exemple », rétorque le PDG de Repetto. Espérons que Benjamin, le cobaye télévisé du made in France, trouvera pour son quotidien de petits fournisseurs plus accessibles. Sinon son salaire 100% made in France risque de fondre en deux jours.

      P.S.: lavieenvert félicite Benjamin et lui signale qu'il existe un site intitulé La Fabrique Hexagonale qui répertorie le "made in france" qui est peut-être un peu plus important que ce que l'on croit et ne concerne pas uniquement les produits de luxe.


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  •  Nous sommes les Anciens des Masaï de Tanzanie, l’une des plus anciennes tribus d’Afrique. Le gouvernement vient d'annoncer qu’il prévoyait d’expulser des milliers de familles de nos terres pour permettre aux touristes de tuer lions et léopards. Les expulsions peuvent commencer d'un instant à l'autre.
    Soutenez les Masai
    L’an dernier, lorsque nous avons entendu parler de ce projet pour la première fois, près d’un million de membres d’Avaaz s'étaient mobilisés pour nous aider. La tempête médiatique que vous avez créée a forcé le gouvernement à abandonner ses projets pendant plusieurs mois. Mais le président a attendu que l’attention des médias retombe pour relancer ce projet qui vise à nous déposséder de nos terres. Aujourd’hui encore, nous avons besoin de votre aide de toute urgence.

    Le président Kikwete ne se soucie pas de nous, mais on a vu qu'il était sensible à la pression médiatique et citoyenne -- la votre! Nous n'avons peut être que quelques heures. S’il vous plaît, nous avons besoin de votre mobilisation à nos côtés pour défendre nos terres, notre peuple et nos majestueux animaux. Parlez-en autour de vous avant qu’il ne soit trop tard. Cet appel représente notre dernier espoir:

    http://www.avaaz.org/fr/avec_les_masai_b_fr/?bvVpjbb&v=23511

    Notre peuple vit sur ces terres en Tanzanie et au Kenya depuis des siècles. Nous respectons les animaux et vivons dans le respect de notre délicat écosystème. Mais depuis des années, le gouvernement cherche à gagner de l’argent en mettant nos terres à la disposition des émirs et des rois du pétrole pour qu’ils y organisent leurs safaris meurtriers. En 2009 déjà, les autorités ont tenté de nous expulser pour faire place à ces expéditions de chasse. Nous avons résisté. Nous avons été arrêtés et brutalisés par centaines. L’an dernier des princes fortunés ont tiré sur des oiseaux depuis des hélicoptères. Ces crimes vont à l’encontre des valeurs de notre culture.

    Aujourd’hui, le gouvernement annonce qu’il va raser une grande partie de notre terrain pour créer un soi-disant « corridor biologique pour la faune sauvage », mais nous ne sommes pas dupes: il s’agit d’une ruse pour sacrifier nos majestueux animaux aux entreprises qui organisent les chasses pour touristes fortunés. Le gouvernement prétend que ces nouvelles dispositions sont un compromis, mais leurs conséquences sur le mode de vie de notre peuple seront désastreuses. Nous serons déplacés par centaines, et nous perdrons nos maisons et les terres sur lesquelles vivent nos animaux.

    Le président Kikwete sait que cette affaire pourrait susciter la controverse chez les touristes qui se rendent en Tanzanie et représentent une source de revenus essentielle. Il craint donc pour l’image de son pays. Si nous pouvons organiser une mobilisation mondiale plus forte encore que l’an dernier, si nous mettons la Tanzanie sous le feu des médias, il devra réfléchir à deux fois. Soutenez-nous maintenant pour demander à Jakaya Kikwete d’arrêter de vendre son pays:

    http://www.avaaz.org/fr/avec_les_masai_b_fr/?bvVpjbb&v=23511

    Cette spoliation de nos terres pourrait signifier la fin des Masaï dans cette partie de la Tanzanie. Nombreux sont ceux qui déclarent préférer mourir plutôt que d’être déracinés. Au nom de notre peuple et des animaux qui paissent sur nos terres, soutenez-nous pour faire changer d’avis notre président.

    Avec espoir et détermination,

    Les Anciens Masaï du district de Ngorongoro

    SOURCES

    Vous ne partirez plus en safari (Courrier International)
    http://www.courrierinternational.com/article/2010/02/11/vous-ne-partirez-plus-en-safari

    Chassés de leurs terres, les Masaï de Tanzanie sont menacés (Rue89)
    http://www.rue89.com/2010/06/27/chasses-de-leurs-terres-les-masai-sont-menaces-156143

    Des Maasai expulsés et incarcérés pour faire place à des concessions de chasse (Survival France)
    http://www.survivalfrance.org/actu/4887">http://www.survivalfrance.org/actu/4887">http://www.survivalfrance.org/actu/4887


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  •  Orru et Bennahmias plaident pour le " produire local "

    En pleine affaire Spanghero, Serge Orru, ancien directeur général du WWF, et Jean-Luc Bennahmias, député européen MoDem, dressent un constat alarmant sur la réglementation alimentaire et s’entendent pour la création d’un nouveau pacte agricole qui passe par une relocalisation des productions et un développement des circuits-courts.


    Serge Orru (à gauche), Jean-Luc Bennahmias (à droite), lors de l'Assemblée organisée par Marianne, à Nice, le 16 février - Andy Calascione
    Serge Orru (à gauche), Jean-Luc Bennahmias (à droite), lors de l'Assemblée organisée par Marianne, à Nice, le 16 février - Andy Calascione
    > Les articles couvrant l'Assemblée de Marianne sont rédigés par les étudiants de l'Ecole de journalisme de Nice (EDJ)

    Invités à débattre par Marianne, Serge Orru et Jean Luc Bennahmias sont tombés d’accord sur un point : l’affaire du « chevalgate », c’est d’abord la faute à la déréglementation du secteur agricole. L’élu centriste confie d'ailleurs son inquiétude : « A chaque étape de la chaîne, il y a un maillon faible. Plus personne n’a la maitrise de quoi que se soit. » Serge Orru est lui aussi affligé par cette « cupidité, dit-il, qui réglemente ».

    La solution envisagée par les deux hommes passe par la relocalisation des productions et la mise en place de circuits-courts entre le producteur et le consommateur. Sans cette réforme, les problèmes s’entasseront les uns après les autres.

    Il est indispensable de créer un pacte agricole en France pour rendre ce secteur prospère mais aussi, et surtout, pour que les consommateurs retrouvent confiance en ce qu’ils mangent. « C’est notre demande prioritaire quand on s’adresse à l’Union européenne et aux chefs d’Etats », explique le député européen Jean-Luc Bennahmias qui compte sur les prochains débats parlementaires sur la politique agricole commune (PAC) pour obtenir gain de cause.

    Les eurodéputés parviendront-ils à tordre le bras aux groupes de l’industrie agro-alimentaire dont on sait l’influence à Bruxelles ? C’est une nécessité pour ce proche de François Bayrou, qui estime que l’on « fait marche arrière sur le maintien du monde rural ». Serge Orru, lui, s’attarde sur le besoin d’autonomie, l’eurodéputé le rejoint : « Je suis pour l’autosuffisance alimentaire. Chaque euro-région devrait être indépendante ».

    Le « chevalgate » accélèrera-t-il les choses ? La prise de conscience est forte, mais, trop souvent, une affaire en chasse une autre…
      Marianne (17/02/2013)
     
      Mangez local! Les choses ne changeront que si le citoyen de base se prend en charge. Mangez simple si vous n'avez pas le temps de faire une cuisine compliquée, c'est tout aussi bon. (lavieenvert)

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  •   http://www.amnesty-informations.be/p_v.php?mi=1071&nl=26&ei=mj.besson%40voila.fr

    Nouvelle action Site isavelives.be
       

    L'héritage toxique de Dow Chemical ternit encore Londres 2012

    Alors que Londres se prépare à accueillir les Jeux olympiques, Amnesty International examine ses liens avec l'une des plus grandes catastrophes industrielles de l'histoire.

    En plein cœur de l'est londonien, au milieu d'un mélange incongru de tours en verre étincelantes et de bâtiments industriels, se dresse le stade olympique. C'est un cercle blanc parfait, si grand qu'il ressort nettement sur Google Earth. Cette arène de 80 000 places, considérée comme le joyau du village olympique de Londres, est entourée d'une bannière en tissu coûtant 7 millions de livres sterling fournie par l'un des premiers fabricants mondiaux de produits chimiques, Dow Chemical.

    Il y a près de 30 ans, en décembre 1984, la ville indienne de Bhopal a été le théâtre de l'une des plus grandes catastrophes industrielles de l'histoire, provoquée par une fuite de gaz toxique à l'usine de pesticides Union Carbide. Entre 7 000 et 10 000 hommes, femmes et enfants ont trouvé la mort immédiatement après cette fuite, environ 15 000 autres décès sont survenus dans les années qui ont suivi, et plus de 100 000 personnes continueraient de souffrir de graves problèmes de santé liés à la catastrophe.

    Depuis 2001, Dow possède la totalité des parts d'Union Carbide Corporation (UCC), société dont la filiale indienne possédait et exploitait l'usine responsable de la catastrophe de Bhopal en 1984. Union Carbide a quitté Bhopal sans décontaminer le site, sans révéler la nature exacte du gaz échappé de son usine et sans indemniser les victimes de manière satisfaisante. Malgré cela, UCC et sa maison-mère, Dow, nient toute responsabilité dans la tragédie qui se poursuit à Bhopal. [Plus d'information...]

     

     
    Agissez maintenant
     
     

    Très important : merci de transférer cet appel par email à un maximum de personnes susceptibles d'être intéressées.

     

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  •   Sauvons la Forêt (Rettet den Regenwald e.V.)
    info@sauvonslaforet.org
    www.sauvonslaforet.org

    IKEA, bien pire qu'un marchand de meubles

    Pour 99 euros, IKEA propose la table JOKKMOKK et ses quatre chaises en « pin massif, un matériau naturel qui embellit avec l'âge ». Pour assumer une vente annuelle mondiale de 100 millions de meubles, l'entreprise suédoise a des besoins gigantesques en bois : 12 millions de mètres cubes par an ! La nature en paie le prix.

    Prix bas pour les meubles, coûts élevés pour la nature

    Une grande partie des bois utilisés dans les meubles d'IKEA proviennent de l'extrême nord de la Russie, comme le révèlent leurs très fines cernes / fins anneaux de croissance. Dans le froid climat subarctique, les arbres poussent très lentement. La filiale d'IKEA Swedwood possède un bail en République de Carélie (Russie) sur 300.000 hectares de forêts naturelles, dont certaines zones encore vierges.

    Des arbres plusieurs fois centenaires abattus en quelques secondes : à la cadence de 800 arbres par jour, les abatteuses coupent, ébranchent et empilent les troncs d'arbres avant leurs transport vers l'usine de meubles. Du haut de leurs pneus gigantesques, les machines sillonnent les marais. Ils leurs faudra des décennies pour s'en remettre. Jour après jour, IKEA détruit de nouvelles forêts primaires et leurs riches écosystèmes. Les coupes rases ne cessent de s'étendre.

    Coupes à blanc certifiées par le FSC

    IKEA considère la destruction de la taïga (ou forêt boréale) comme manifestement responsable, puisque cette zone de Carélie a reçu le label FSC (Forest Stewardship Council). Les organisations écologistes condamnent depuis longtemps la supercherie de la certification par le FSC.

    Soutenons les revendications des associations Protect the Forest et Spok. IKEA doit cesser immédiatement la destruction des forêts naturelles.

    Début de l'action: 2 juil. 2012


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