• TDAH, hyperactivité et troubles du comportement : la solution est peut-être dans l’assiette

    Hyperactivité et nourriture

       « Ne tient pas en place », « turbulent », « gère mal ses émotions », « perturbe ses camarades » ou bien à l’opposé : « distrait », « timide », « dans la lune », « tête en l’air », « n’arrive pas à se concentrer », etc. Si vous retrouvez ces remarques dans son bulletin, cherchez dans son assiette, vous y trouverez des éléments de réponse. Une étude faite sur des enfants prouve que les additifs alimentaires nuisent à leur santé, et plus particulièrement sur leurs comportements. Preuve en images.

     

    Docteur Jekyll & Mister Hyde

    En 1941 sort aux écrans un film d’épouvante : Docteur Jeckyll et Mister Hide, une adaptation filmographique d’une courte nouvelle écrite soixante ans plus tôt par Robert Louis Stevenson. Aujourd’hui, on en rigolerait. Mais à l’époque, elle marqua de nombreuses âmes sensibles. Et ma mère en fît partie. Et pourtant elle l’a vu trente ans plus tard, soit dans les années soixante-dix.

    Ce film raconte l’histoire d’un médecin (Dr Jekyll) qui, à cause d’un breuvage de son invention, se transforme en monstre (Mister Hide) d’une sauvagerie incontrôlable qui arpente « tous les soirs les ruelles mal famées de Londres, heureux de satisfaire ses instincts violents »1

    Quand je vois le comportement de certains enfants, je ne peux m’empêcher de penser à cette histoire.

    Lorsque j’ai commencé, par exemple, à exercer en cabinet, une mère est venue consulter pour le comportement particulièrement difficile de sa fille. Elle avait quatre ans, ne tenait pas en place, n’écoutait personne, brutalisait les objets, provoquait sa mère, rentrait dans des colères phénoménales, se roulait par terre en hurlant à la moindre contrariété, et rien, absolument rien, ne la calmait. Il y avait une telle tension intérieure, une telle agressivité, qu’il fut impossible de la mettre en maternelle. Le maîtresses abandonnèrent.

    On aurait dit qu’un sort avait été jeté, que la cigogne s’était trompée en livrant l’enfant à une mauvaise adresse tellement le contraste entre la mère – douce et calme – et l’enfant était choquant. Mais la mère, aujourd’hui, arrivait au bout de ses limites. Elle n’arrivait plus à gérer sa fille.

    Il me fut d’ailleurs impossible de l’ausculter. Je dus me battre pour qu’elle ne sorte pas de la pièce !

    Devant ma difficulté à la cadrer, je fis appelle à une collègue, chez qui nous nous étions tous donnés rendez-vous. Je pressentais que la séance allait être difficile.

    Cette dernière se plaça à la tête pendant que j’occupais la petite pour la faire rester sur la table d’auscultation. Elle se débâtit, hurla comme si on l’égorgeait, me frappa et tira sur ma chemise si fortement que j’ai cru qu’elle allait me la déchirer.

    Nous avions testé si la présence de la mère changeait quelque chose. Rien. Au final, devant notre échec, ma collègue reconduisit le rendez-vous, en demandant d’arrêter tout produit laitier.

    La mère, pour la première fois, nota un petit changement. Ma collègue avait trouvé la brèche, s’y engouffra et aida la mère à libérer sa fille.

    J’ai rarement rencontré des cas aussi extrêmes, mais c’était la première fois que je voyais combien un aliment pouvait rendre fou. Finalement, peut-être que ce dangereux breuvage inventé par Dr Jekyll existe vraiment ? D’ailleurs, on sait depuis longtemps que lait, gluten et sucre peuvent engendrer chez des individus sensibles de graves troubles neurologiques. Il est dit d’ailleurs dans le reportage sur le jeûne que les médecins russes virent des schizophrènes guérir après des restrictions alimentaires. Mais ceci ne veut pas dire que le jeûne guérit tous les schizophrènes !

    Heureusement, tout le monde n’est pas sensible à ce point, mais ces aliments ne sont pas anodins. Quand on les supporte moyennement, les signes restent discrets et ressemblent à un autre tableau : quand l’origine, elle, est émotionnelle.

    Une tension interne qui ne s’évacue pas

    Contre une émotion refoulée, j’ai une recette d’enfer : un oignon. Oui, un oignon ! C’est dingue, mais ça marche ! J’ai trouvé cette recette par hasard (voir mon article sur le sujet), après avoir analysé le comportement d’un jeune enfant tombé d’un caddy, dont l’attitude avait radicalement changé après la chute. En fait, il n’avait pas pu pleurer car il eut le souffle coupé. En clair, l’émotion n’avait pas pu s’extérioriser. Alors me vint l’idée d’utiliser un oignon, car après tout, quand on le coupe, ça fait couler les larmes. Et les résultats furent spectaculaires.

    J’étendis la recette aux enfants turbulents, qui sont comme des piles sur pattes, me demandant s’il n’y avait pas derrière des émotions difficiles inexprimées. Je les imaginais comme une flamme qu’on bloque et qui se tord dans tous les sens pour emprunter un chemin – celui de moindre résistance – pour s’échapper. De la même manière, l’enfant « bouillonne » de l’intérieur et ne tient pas en place. Il provoque ses camarades et a tout le temps besoin d’être en mouvement, ce qui rend la sociabilisation difficile et l’apprentissage périlleux.

    Quel ne fut pas la surprise de découvrir que l’application hebdomadaire de ce bulbe sur le sternum est réellement une aide chez certains de ces enfants. Des « mamans » de familles d’accueil utilisent même cette astuce et ont des résultats, sans pour autant connaître l’histoire de l’enfant qu’elles accueillent.

    Sortir les émotions néfastes, c’est se libérer de ses démons. L’avantage de cette technique, c’est qu’il n’est pas besoin de connaître l’émotion à l’origine de cette agitation.

    Pourtant cette recette a des limites : 1) quand le traumatisme émotionnel est grave et 2) quand la cause est ailleurs. Dans ce dernier cas, l’enfant semble perpétuellement en présence de quelque chose qui le perturbe. Ce peut être une parasitose (un parasite dans l’organisme), mais le tableau est différent : grognon lorsqu’il a le ventre vide (et donc désagréable au saut du lit), toujours faim, avec des moments de fatigue anormale.

    Et puis il y a un autre type d’agitation : celle où l’enfant ne s’arrête jamais. Il est soit comme une pile, soit anormalement en retrait. Cerise sur le gâteau, vous trouverez toujours un fond anxieux. Et c’est là, que la piste alimentaire devient intéressante.

    La réponse est dans l’assiette

    Ce dont on se rend compte, c’est que quelque chose semble perturber l’organisme de l’enfant. Quelque chose l’irrite intérieurement et « tape » sur son système en continu. Ce qui se passe, c’est que le corps est agressé et cela se reflète sur son comportement.

    J’ai longtemps accusé le sucre et les produits raffinés, mais aujourd’hui, j’ai une grosse remise en question car je découvre qu’il y a peut-être pire, et que je n’en cernais pas l’ampleur : les additifs alimentaires. 

    Parents : ce n’est pas contre vos enfants que vous luttez, mais contre le pouvoir pernicieux de substances chimiques qu’ils ingurgitent sans que vous ne vous en rendiez compte.

    Quelles substances éviter ?

    L’association de Sue Dengate – la détective en nutrition qui mène l’expérience dans le reportage – s’appelle Food Intolerance Network2. C’est une association australienne indépendante qui regroupe plus de dix milles familles éparpillées en Australie, en Nouvelle Zélande, en Amérique et en Europe.

    Cette association alerte les parents et diffuse une plaquette pour informer des additifs à fortement éviter.

     Ces additifs sont répartis en 3 classes :

    Article Blog_Enfants hyperactifs_LES ADDITIFS

    La plupart de ces additifs sont soit allergisants, soit neurotoxiques, soit les deux. Le E280 (l‘acide propionique) est, par exemple, fortement impliqué dans certaines formes d’autisme. Un documentaire est d’ailleurs passé sur ARTE le 13 juin 2012 (l’énigme de l’autisme : la piste bactérienne) et le dénonce.

    Sur le site de Sue Dengate, vous trouverez un tas de références scientifiques. Malheureusement, la plupart des études sont en anglais. Toutefois ce n’est pas très handicapant dans la mesure où ce n’est pas sur les textes qu’il faut avoir les yeux rivés, mais sur le comportement de votre enfant. Même si aucune étude ne vient prouver vos observations, faites confiance à vos propres constations.

    Enfin, vous trouverez bon nombre d’informations complémentaires en français sur le site Food Info3.

    Les symptômes qui doivent alerter

    La tension interne de l’enfant peut s’exprimer soit vers l’extérieur, soit vers l’intérieur. Dans le premier cas, l’enfant sera dans l’opposition, dans le second, il sera en retrait. Mais dans un cas comme dans l’autre, on notera toujours un fond anxieux.

    Voici les signes qui doivent retenir votre attention :

    Provocant ou oppositionnel

    • perd son sang-froid, se dispute fréquemment,
    • refuse toutes les demandes, défie les règles,
    • ennuie exprès les autres, blâme les autres,
    • est délicat ou est facilement ennuyé,
    • se fâche et montre du ressentiment.

    Inattentif ou soucieux

    • capacité à se concentrer courte, rêveur ou léthargique,
    • soucieux, déprimé ou a des assauts de panique,
    • grognon, humeur misérable,

    Anxieux et inquiet

    • irritable, inquiet, facilement égaré,
    • exige de l’attention, facilement ennuyé, bruyant, fait des bruits bêtes,
    • s’endort difficilement ou se réveille souvent la nuit.

     Troubles cognitifs

    • Perte de mémoire, mémoire difficile,
    • compréhension et assimilation pénible.

    A ces signes, il peut s’ajouter des symptômes physiques. Normal : ces substances perturbent les cellules et ont donc des répercussions biologiques. On trouvera chez l’enfant, ou dans la famille, certains symptômes révélateur 

    • des troubles cutanés : éruptions cutanées, eczéma, dermite,
    • des maux de tête, des migraines, des acouphènes,
    • des troubles digestifs : estomac sensible, coliques, reflux, aphtes récurrents, diarrhée (chez le bébé), ballonnements, difficultés pour aller aux selles,
    • des troubles respiratoires : , asthme, toux du soir, otite à répétition, oreille bouchée, grippe chronique, se mouche souvent, etc.

    Si un de ces symptômes physiques est présent,  il est plus que probable que votre enfant soit affecté par ce qu’il mange, tout comme les adultes peuvent l’être d’ailleurs !

    Pourquoi tout le monde ne réagit pas de la même manière ?

    D’abord ce n’est pas si certain. Je pense que tout le monde y réagit en des proportions variables et qu’on accusera des tas de choses avant d’arriver sur la nourriture : l’éducation, les professeurs, les camarades de classe, le cartable, la pollution de l’air, le lit, une maladie, etc.

    En fait, toute la population est touchée par cette pollution alimentaire. Du coup, le niveau de stress global augmente et la norme de ce qu’on considère comme normal avec. Maintenant, un enfant calme, quelque part, c’est même « anormal ».

    Ensuite, nous sommes tous uniques. Nous n’avons pas tous la même constitution. Chacun a des points faibles. Si quelqu’un présente en plus des intolérances et/ou des allergies aux produits qu’il ingère, cela peut devenir catastrophique.

    Ce n’est pas le cas de tout le monde. Mais ça peut être le cas de votre enfant. Ne perdez pas de temps : inspectez s’il vous plaît la piste alimentaire.

    Enfin, le corps accumule et s’encrasse au fil des années et perd ainsi sa résistance. Si vous portez 50 kilogrammes sur les épaules, tant que vous êtes debout, ça va. Mais avec un genou à terre, c’est une autre histoire : la situation devient bigrement plus compliquée. C’est un peu pareil avec le cumul des agressions du corps : avec le temps, cela nuit à sa résistance, d’autant que certaines erreurs ne pardonnent pas (excès de sucre, alimentation industrielle, carences en minéraux, intoxication diverses, etc.) Et il arrive un moment, où il ne se relève plus aussi facilement.

    Quel rapport avec l’enfant ? me direz-vous.

    Eh bien le corps du bébé grandit dans le ventre de la mère. Il se nourrit de son sang et malgré le filtre placentaire, il n’est pas exempt des troubles hématologiques du milieu maternel dans lequel il évolue. D’autant que ce petit corps en construction est comme une éponge. Il ne nait donc pas immaculé et vierge, mais porte déjà les traces de la pollution accumulées indirectement par la mère. On sait par exemple qu’une mère intoxiquée aux métaux lourds intoxique son enfant. C’est pourquoi, certains sont dès le départ plus fragiles et plus sensibles que d’autres.

    Que font ces additifs ?

    Ce qu’on remarque, c’est une certaine instabilité de l’humeur. Parce qu’ils agressent. Le corps se sent donc en danger et le comportement s’en ressent. En clair, quelque chose dérange, mais comme il semble n’y avoir aucune raison, le lien de cause à effet ne se fait pas.

    Si vous buvez du café et que vous vous sentez à cran dans la demi-heure qui suit, alors vous pouvez supposer que cet énervement intérieur inhabituel provient du café.

    Mais si vous n’avez pas conscience d’avaler quelque chose qui est susceptible de porter atteinte au fonctionnement de votre organisme, alors vous ne pourrez en définir la cause. A moins, de remettre justement en cause certains préceptes, et notamment celui que l’on peut manger n’importe quoi sans en subir les conséquences (si vous croyez que les autorités protègent votre santé, c’est faux).

    En revanche, mes observations montrent une chose surprenante : il y a de très fortes chances que ce que vous aimez le plus est justement votre poison.

    Dans ce cas, personnellement, je ne conseille jamais de le supprimer, parce que je pars du principe que le corps n’est pas idiot et que s’il le cherche, c’est qu’il a plutôt une raison que j’ignore. Mes recommandations sont donc à contre-sens : de ce que le corps réclame, cherchez en la meilleure qualité du monde.

    Enfin, vous ne pourrez passer brutalement d’un produit de basse qualité à un produit de haute qualité. D’abord à cause du goût : il faut le rééduquer. Ensuite à cause de l’état du tube digestif qui vous pousse à manger toujours la même chose. En changeant vos habitudes alimentaires, vous aurez l’impression qu’il vous manque quelque chose. A moins d’avoir un mental en béton, vous devrez faire une transition progressive.

    Comment faire avec les enfants ?

    Les produits transformés (souvent bourrés d’additifs) détériorent les papilles. Ils envahissent la bouche et saturent le goût. Il va donc falloir redécouvrir les vraies saveurs des aliments naturels et ce n’est pas gagné. Il est possible de palier à cela en s’aidant des épices, mais ce n’est pas concevable avec les enfants. Alors comment faire ?

    • Si vous êtes perdus en cuisine, démarrez par des compotes pour vos enfants. C’est simple et c’est une bonne manière de mettre le pied à l’étrier et débuter en cuisine. Et si vous êtes attentifs à la production exagérée des déchets, achetez des gourdes réutilisables. Dans le genre simple : faites des frites au four maison. Epluchez des pommes de terres, coupez-les en forme de frites, mélangez à un peu d’huile et mettez-les au four pour 45 minutes. Un régal !
    • Embellissez les assiettes. Dessinez des visages rigolos. Faites des paysages avec les aliments. L’autre jour, j’ai fait des bateaux avec des moitiés d’avocats, quelques cure-dents et du papier. C’était extra !
    • Faites des petites portions. Si vous remplissez son assiette, vous l’écoeurez d’avance. Or le but n’est pas de le gaver, mais de lui donner le plaisir de manger. Mettez-en peu et laissez-le vous en redemander.
    • Enfin, souvenez vous que les enfants imitent les adultes. Si vous appréciez les choses naturelles, ils l’apprécieront aussi.

    L’astuce avec les bambins, c’est de rendre la cuisine plaisante et d’en faire un jeu, de faire participer les enfants et de rendre l’assiette appétissante. Ceci suppose que l’adulte s’investisse en cuisine et mette la main à la pâte.

    La façon la plus simple d’éviter les additifs

    Préparez vous-mêmes vos repas. Supprimez la cuisine trop facile (toute faite) et gardez en tête cette règle : VVVC-I

    Vivant, Végétal, Varié, Complet et non-Industriel

    • Manger sainVégétal. Votre alimentation principale doit être végétale. Fruits, légumes, céréales, légumineuse, etc. Plus vous consommez de produits carnés (animal) comme le lait, la viande, les oeufs et les poissons, plus votre corps s’encrasse et s’épuise à se dépolluer. Ceci ne veut pas dire qu’il ne faut pas en manger ! Mais que votre alimentation principale soit d’abord végétale, avant d’être animale.
    • Vivant. Cela signifie deux choses : des produits frais à date de péremption courte, mais également le fait de les manger crus. Les fruits et légumes crus n’ont pas leurs équivalents cuits. Or il y a dans ces produits crus des micronutriments qui activent nos enzymes digestives, indispensables à la digestion. Votre panier doit contenir plus de fruits et légumes qu’autre chose. N’achetez que des fruits et des légumes mûrs (il n’y a rien de pire que des tomates cueillies vertes et mûries pendant le transport. En plus d’être fades, c’est un poison). De ces bons produits, mangez-en cru (vivants).
    • Varié. Si votre alimentation est prioritairement végétale, vous pouvez alors faire des exceptions. Sans ça, c’est la vie qui devient fade.
    • Complet. C’est dans les produits complets qu’il y a le plus de minéraux et de vitamines. Mais il faut savoir les cuire. Ce n’est pas la même préparation que les produits raffinés. Commencez par du riz et des pâtes semi-complets (passer tout de suite au complet intégral est difficile). Vous testerez les produits intégraux plus tard, avec plus de temps et d’expérience.
    • Non-industriel. Les produits raffinés, en plus d’être des bombes insuliniques, sont des produits morts qu’il faut bourrer d’additifs pour redonner l’aspect du vivant. Or nous l’avons vu plus haut, ces additifs vont à l’encontre de votre biologie.

    Ce sont les bases. Mais Il existe encore d’autres recommandations :

    • Optez pour des produits « bio ». Ils contiennent peu, voire aucun additif douteux (ceci ne veut pas pour autant dire que tous les produits biologiques sont bons. Il existe en fait plusieurs niveaux de qualité dans le bio. Néanmoins vous y trouverez moins de cochonneries que dans les produits qui ne le sont pas. C’est un bon début).
    • Choisissez les huiles en fonction de leur utilisation : beurre clarifié ou huile de noix de coco pour les cuissons à hautes températures (ce sont des graisses saturées stables dont la structure ne change pas à haute température), beurre et huile d’olive pour la cuisson à température modérée, et les huiles «première pression à froid» (dont l’huile d’olive) pour les assaisonnements.
    • Préférez le lait entier, c’est paradoxalement plus digeste. Bio sans discussion !
    • Evitez tout ce qui est gras le soir (lait, beurre, fromage, yaourt). C’est une recommandation importante que je détaillerai dans un autre article.

    C’est une question de survie

    Vous savez à présent que les additifs ne sont pas inoffensifs. Certains nuisent à notre santé. Vous savez aussi, dorénavant, que notre humeur et notre comportement sont des traductions psychiques de réactions qui se passent au sein de notre propre corps. On est irritable lorsque quelque chose irrite l’organisme. On est dans l’agressivité lorsqu’il lutte contre quelque chose, pour repousser l’agresseur. Ou bien on se replie sur soi-même lorsque le corps ne peut y faire face. C’est le sentiment de désespoir, de mur infranchissable et de découragement.

    Sachant que ces additifs sont capables de bloquer le fonctionnement des cellules du corps, il ne fait aucun doute qu’ils n’ont rien à faire dans nos assiettes. Maintenant, si votre santé ne vous inquiète pas, bouchez-vous les oreilles, continuez à croire les pubs et bourrez-vous de médicaments. Comme ça, vous pourrez continuer à manger comme d’hab. sans être dérangé par les symptômes qui vous avertissent de l’état déplorable de votre organisme.

    Soyons clairs : vous êtes un chasseur-cueilleur. Certes, vous vous promenez armé d’une carte de crédit et non plus d’une lance, mais ne vous y trompez pas : votre mission consiste à survivre ! Malheureusement, notre paysage alimentaire est à l’image d’une terre désertique, et se résume à des supermarchés, des commerces de proximité, des fast-foods, des chaînes de restaurants, des gares, des aéroports, des aires de repos sur les autoroutes et votre cuisine.3

    Dr Mark HYMAN, TROP DE SUCRE

    C’est également ma philosophie. Notre but à chacun est de survivre dans un monde où les tentations pour la facilité et le plaisir effréné du goût sont omniprésents, d’autant que TOUT LE MONDE s’est laissé prendre à ce jeu. Dorénavant, après la lecture de cet article, vous aurez sans doute un petit temps d’hésitation avant d’acheter n’importe quoi. C’est ici que commence le véritablement changement. De votre décision dans ce bref instant, vous pourrez ou non transformer radicalement l’atmosphère qui règne dans votre petite famille.

    Si vous ne deviez retenir qu’une chose de tout cet article

    Angoisse + dépressif ou caractériel => allez voir dans son assiette

    Enfin, pour les allergies – qui peuvent rendre le tableau surréaliste – je vous prépare toute une formation pour vous montrer comment je les cible et comment je corrige (j’ai vérifié par prise de sang). Vous saurez qu’il existe plusieurs origines. Que les poly-allergies (nombre important d’allergènes) n’ont pas la même cause que les oligo-allergies (peu d’allergènes). Qu’il y a un versant mécanique et un autre émotionnel et qu’il est possible de les traiter quand on comprend le pourquoi du comment. Vous verrez aussi que les tests cutanés ne sont pas valables et ne suffisent pas à déterminer les allergènes.  Je prépare tout ça et vous tiens informé.

    Wladislas BARATH

    Sources :

    1 Docteur Jekyll et M. Hyde (film, 1941) sur Wikipédia

    2 Association Food Intolerance Network de Sue Dengate

    3 Site d’information sur ce qu’on trouve dans notre alimentation : food-info.net

    4 TROP DE SUCRE, du Docteur Mark Hyman, aux éditions Marabout, édition 2013, p.193

    Dossier n°31 d’Avril 2014 de Santé & Nutrition, de Thierry Souccar


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  • Commentaire. Le fromage est aussi addictif que la drogue. C’est la caséine, protéine du lait, qui est ici concernée. Elle se transforme au cerveau en caséomorphine. La caséine parle de la relation à la mère. Et, donc, de son addiction. Le fromage parle du besoin de changer sa mère, d’avoir une mère meilleure ou différente de celle que l’on a eu. Vaste programme aurait dit De Gaulle qui disait aussi «comment voulez vous gouverner un pays qui a plus de 500 fromages ? »

    L’ARTICLE :

    Selon une étude récente de l’Université du Michigan, l’addiction au fromage est une réalité comparable à celle aux drogues, au tabac, à l’alcool.

    Il ne s’agit pas vraiment d’une surprise tant ceux qui aiment le fromage ne peuvent tout simplement pas résister à l’envie de finir le morceau ou pire le plateau devant leurs yeux. Il s’agit d’une addiction qui parfois tourne à l’obsession. Il suffit de constater la déception quand à la fin du repas… il n’y a pas de fromage. Pour la première fois, la science confirme le rapport passionnel que certains d’entre nous ont avec le fromage. Selon une étude récente de l’Université du Michigan, l’addiction au fromage est une réalité comparable à celle aux drogues, au tabac, à l’alcool. Seule différence, elle est moins nocive, même si elle ne fait pas du bien à notre système cardio-vasculaire.

    L’étude, publiée par la U.S. National Library of Medicine, montre pourquoi certains types de nourriture deviennent addictifs et pas d’autres et quels sont les mécanismes chimiques et biologiques derrière cette dépendance.

    L’étude a été réalisée à partir des comportements alimentaires de 500 étudiants. Il en ressort que l’aliment qui les rend le plus dépendant est la pizza. Pourquoi? Parce qu’elle contient beaucoup de fromage…

    L’addiction alimentaire est notamment la conséquence de comportements inscrits dans nos gènes et qui pendant des dizaines de milliers d’années et pour des raisons de survie nous ont fait préférer, par exemple, les aliments comprenant des quantités importantes de graisses d’origine animale. Le fromage est d’autant plus addictif expliquent les chercheurs de l’Université du Michigan qu’il comprend une protéine que l’on trouve dans tous les produits laitiers, la caséine. Pendant la digestion, la caséine a un effet sur notre organisme comparable à celui des opiacés via un composant chimique appelé casomorphine. Or la caractéristique du fromage est d’être un concentré de lait et de contenir une quantité importante de caséine.

    L’agence européenne de protection alimentaire a d’ores et déjà menée une étude sur les effets sur la santé des casomorphines. Cette étude n’est pas conclusive. La question sans réponse reste notamment de savoir si une quantité importante de casomorphines traverse la paroi intestinale pendant la digestion se répand dans le système sanguin et parvient ainsi au cerveau.

    Donc pas de panique pour le moment. Mais le fromage est vraiment une drogue… vous êtes prévenus.

    http://m.slate.fr/story/108879/fromage-aussi-addictif-drogue

    Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 89


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  •  Martinez claoudia "Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime!"

    Relation entre les émotions et certaines maladies   Toutes les émotions que vous refoulez à l'intérieur de vous-même parce que vous ne pouvez pas ou ne voulez pas les verbaliser, peuvent se cristalliser dans différentes parties de votre corps.

      Les émotions génèrent des symptômes physiques, par exemple LA PEUR, L'ANGOISSE donnent des palpitations cardiaques, vertiges, sueurs, tremblements, mains moites.

      LA PANIQUE peut provoquer des diarrhées.

      LA COLERE retenue, LA RANCUNE : une crise de foie.

      LA DIFFICULTE A TROUVER OU A PRENDRE SA PLACE peut provoquer des infections urinaires à répétition.  

      Relation entre les émotions et certaines maladies QUELQUE CHOSE QU'ON NE VEUT PAS ENTENDRE OU QUAND ON NE VEUT PAS S'ECOUTER, des otites, douleurs d'oreilles.

      QUELQUE CHOSE QU'ON N'A PAS OSE DIRE, QU'ON A RAVALE, une angine, des maux de gorge.

      UN REFUS DE CEDER, DE PLIER, D'OBEIR OU DE SE SOUMETTRE, des problèmes de genoux.

     Relation entre les émotions et certaines maladies PEUR DE L'AVENIR, PEUR DU CHANGEMENT, PEUR DE MANQUER D'ARGENT, des douleurs lombaires. 

     INTRANSIGEANCE, RIGIDITE, douleurs cervicales et nuque raide.

      CONFLIT AVEC L'AUTORITE, douleurs d'épaules.

      TOUT PRENDRE SUR SOI, également douleurs d'épaules, sensation d'un fardeau.

     Relation entre les émotions et certaines maladies SERRER LES DENTS POUR AFFRONTER QUELQU'UN OU UNE SITUATION SANS RIEN DIRE...douleurs dentaires, aphtes, abcès.

      PEUR DE L'AVENIR, DIFFICULTES A ALLER DE L'AVANT, OU BESOIN DE "LEVER LE PIED" : douleurs dans les jambes, les pieds, les chevilles.

      Bien sûr, il ne faut pas généraliser, ça peut être tout simplement un problème mécanique, faux mouvement, coup de froid....mais si vous ne trouvez pas d'explications, essayez de réfléchir à ce qui se passe dans votre ressenti. Au besoin, faites la thérapie par l'écriture, écrivez ce qui vous préoccupe, et brûlez ou déchirez. Ça permettra à l'émotion de s'évacuer. source


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  •   Lorsque le malade croise les bras et adopte une attitude passive face à la vie et à la maladie, c'est qu'il est touché par le syndrome de l'auto-stop : « Je m'asseois dans le siège (du malade) et je me laisse conduire sans rien faire (par le médecin) ».


    On s'aperçoit aujourd'hui que cette attitude est la pire que vous puissiez adopter face à la maladie, et en particulier face au cancer. Elle réduit de façon catastrophique vos chances de guérison.

    Un nombre croissant de médecins reconnaissent aujourd'hui que l'effet de leurs traitements médicaux classiques ne représente qu'un tiers de la guérison. Le deuxième tiers dépend de l'hygiène de vie du patient : alimentation, respiration, détoxication. Le dernier tiers dépend de l'état émotionnel du patient : stress, angoisses, choc émotionnel non digéré [3].

    Vous soucier de ce deuxième et de ce troisième tiers vous permettra d'assainir votre terrain, et de diminuer fortement votre risque de récidive.

    Malheureusement, 85 à 90 % des malades du cancer ont le syndrome de l'auto-stop. Ils se laissent totalement prendre en charge par la médecine. Et le problème, c'est que la médecine officielle actuelle ne leur indique en général rien, ou très peu, sur ce qu'ils peuvent faire d'efficace sur les deux facteurs de prévention et de guérison essentiels qui dépendent d'eux (le second et le troisième tiers).

    Il est possible de réduire fortement son risque de cancer, à condition d'être prêt à :

    • Arrêter de fumer (pour les fumeurs réguliers)
    • Limiter sa consommation des nourritures et boissons qui n'existaient pas il y a mille ans : sucre, sodas, céréales raffinées, acides gras trans, bonbons, biscuits salés et sucrés en tout genre, plats préparés
    • Sortir et prendre quotidiennement le soleil, pour optimiser son taux de vitamine D, s'aérer l'esprit et s'oxygéner les tissus
    • Manger des produits achetés sous forme non transformée, de saison, et si possible locaux, en évitant les cuissons à haute température (surtout le barbecue et les fritures). Privilégier les légumes frais, en particulier les légumes verts et colorés, ainsi que les petits fruits rouges et noirs
    • Éviter au maximum les contacts avec les produits chimiques, que ce soit dans l'environnement (épandages d'herbicides et pesticides, pollution atmosphérique), dans la nourriture et les vêtements, dans vos intérieurs (vernis, détergents, parfums chimiques, peintures…)
    • Limiter votre exposition aux ondes du téléphone portable, du wifi, et le temps passé devant votre ordinateur et la télévision, surtout en position assise
    • Optimiser vos apports en oméga-3, magnésium, potassium, vitamines, antioxydants, oligo-éléments
    • Veiller à la qualité de votre digestion et à avoir un tube digestif sain, en consommant des fibres prébiotiques et des probiotiques (aliments fermentés)
    • Apprendre à respirer profondément : réduisez votre niveau de stress, vivez au calme et pratiquez une activité physique régulière en plein air et au soleil (marche en montagne, en forêt, bains de mer si vous pouvez)
    • Soigner son moral : faites des choix de vie conjugaux, familiaux, éducatifs, professionnels qui vous apportent un réel équilibre sur le long terme. Ayez des activités sociales, artistiques, spirituelles qui vous épanouissent intérieurement
    • Cultiver son esprit, en choisissant des lectures et des émissions de qualité ; travaillez à accomplir votre grand rêve de jeunesse si vous en avez un
    • Entretenir votre réseau d'amis : soignez vos relations avec les membres de votre famille, rendez vous aimable avec vos voisins, invitez régulièrement des personnes chez vous et faites tout votre possible pour bien les accueillir afin de leur donner envie de revenir, pour faire de votre foyer un lieu vivant où l'on se sent bien, et où vous vous sentez bien
    • Cultivez un jardin ou des fleurs sur votre balcon, occupez vous bien de votre animal domestique si vous en avez un (achetez par exemple des livres pour mieux le connaître)

    Il s'agit de toute une philosophie de la vie qui a fait ses preuves. On sait que les peuples dont le mode de vie tend vers cet équilibre ont moins de cancer – et d'ailleurs moins de maladies en général car ces mesures réduiront aussi votre risque cardiaque, votre risque de diabète, d'arthrose, de dépression, etc.

    À votre santé !

    Jean-Marc Dupuis (Santé Nature Innovation)


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  • Vous aimez les pâtisseries mais vous faites attention à votre ligne ?
     
     

    Comment s’est passée votre rencontre ?
    sans sucre
    Anne-Sophie Lévy-Chambon : C’était à la fin de 2014, je tournais mon documentaire [J'arrête le sucre, 52 minutes, diffusion le 23 juin à 20h30 sur France 5] et je consultais des nutritionnistes, des diabétologues, des médecins… J’avais fait une croix sur le sucre, mais je ne voulais surtout pas renoncer à la gourmandise. Pour résoudre cette équation, j’étais persuadée que Philippe Conticini, dont je connais par cœur toutes les créations, était l’homme de la situation…
    sans sucre
    sans sucrePhilippe Conticini : Le premier contact fut surprenant. Je vois arriver Anne-Sophie, caméra braquée sur moi, qui me lance un défi, au débotté: "Est-ce que vous pourriez me faire un bon gâteau sans ajouter de sucre?" Je démarre au quart de tour et je me mets à réfléchir à une recette, de A à Z. Spontanément, j’ai pensé à la carotte. Je me suis souvenu de l’histoire du carrot cake anglais, qui est en fait un gâteau du Moyen Age auquel, pendant la dernière guerre, les ménagères ont ajouté de la carotte, non pour son goût, mais simplement comme un édulcorant, car le sucre manquait. J’ai ajouté des poires et des pommes en faisant réduire leur pulpe, puis j’ai structuré leur goût avec de la vanille et de la fleur de sel. J’ai appelé mon atelier pour lui confier la recette et, une heure plus tard, le résultat de cette improvisation était là, plus que concluant…

     

    Pourquoi avez-vous décidé d’écrire un livre ?
    sans sucre
    A.-S. L.-C. : Je rêvais de gâteaux délicieux pour le quotidien et pour les occasions spéciales, j’ai donc proposé à Philippe d’aller au bout de la démarche, d’élaborer des recettes vraiment bonnes, réalisables à la maison sans ajout de sucre.
    sans sucre
    P. C. : J’ai pris ce défi technique comme un jeu, un exercice de style très stimulant. Il n’était pas question d’utiliser du sucre blanc, ni des sucres naturels comme le miel, le sirop d’agave ou le sucre de canne complet. Et il était impensable de passer par des édulcorants de synthèse. J’ai beaucoup lu et entendu sur le sujet, et j’ai de bonnes raisons de penser qu’ils sont dangereux pour la santé. Il a donc fallu chercher les sucres naturellement présents dans tous les ingrédients: les fruits, bien sûr, mais également le lait, la farine, la crème.

      Quelles stratégies avez-vous inventées pour apporter de la douceur à vos gâteaux ?
    sans sucre
    P. C. : Tout d’abord, j’ai mis en valeur des ingrédients naturellement sucrés, comme la carotte, la betterave, la grenade, le pois chiche, la farine de châtaigne… J’ai ensuite structuré leur goût. Un exemple: quand j’utilise de la vanille, ce n’est pas pour avoir le goût de la vanille, c’est pour arrondir et adoucir la composition. C’est ce que j’appelle l’"assaisonnement": utiliser chaque ingrédient non pour son propre goût mais pour la note qu’il va apporter à la recette. Ensuite, j’ai mis au point ce que j’ai appelé des "couleurs de goûts", dont la fonction est de condimenter, d’assaisonner les gâteaux. J’ai travaillé sur des concentrations de fromages blancs, des pâtes de raisins chasselas ou de cerises, des réductions de crème et de lait, des caramels de pommes. J’ai même créé des recettes de base, déclinables pour de nombreux desserts, comme une crème pâtissière vanillée et une pâte à tarte qui n’utilisent que le sucre naturel des fruits.
    sans sucre
    A.-S. L.-C. : Philippe Conticini aurait pu se contenter de faire des desserts aux fruits: ses barres d’ananas glacé ou son accord betterave-framboise sont des desserts délicieux, mais je me fais aussi plaisir avec son gâteau à la noisette, et son gâteau marbré au chocolat me rappelle celui que ma mère me préparait quand j’étais enfant. Cependant, ces gâteaux sont bien meilleurs d’un point de vue nutritionnel.

     

    Quelle est la différence entre un gâteau classique au sucre blanc et un gâteau sans sucres ajoutés ?
    sans sucre
    sans sucreA.-S. L.-C. : En concoctant ces gâteaux "alternatifs", on s’est rendu compte d’à quel point le sucre blanc masque tous les autres goûts. On a découvert de nouvelles saveurs, de nouvelles associations… En faisant ce livre et en travaillant de cette façon on avait le sentiment, avec Philippe, d’être les pionniers d’une nouvelle forme de gourmandise, plus du tout liée à la quantité de sucre ajouté. D’un point de vue nutritionnel, en utilisant les sucres naturellement présents dans les fruits, les farines, le lait, la crème, on utilise également les fibres, les minéraux, l’eau et les nutriments qui vont avec eux. Le problème des aliments transformés, raffinés (sucre ou farine) est qu’ils sont justement pauvres en nutriments, on peut en manger des quantités importantes sans être rassasié. C’est pour cette raison que les médecins parlent de "calories vides". Nos gâteaux à nous sont pleins de fibres, de vitamines, d’eau, de minéraux et de glucose, fructose et saccharose. Quand j’en mange, je ne me sens pas lourde, je digère facilement et je ne ressens aucun coup de pompe.
    sans sucre
    P. C. : On s’est rendu compte, également, que les sucres extraits des ingrédients offrent des sensations plus fortes, et on a tendance à en réduire les proportions par rapport à leur équivalent en sucre blanc.

     

    Anne-Sophie, qu’est-ce qui vous a décidée à arrêter le sucre ?
    sans sucre
    A.-S. L.-C. : Cela a commencé comme un jeu. Moi qui adore le sucre depuis toujours, je voulais savoir si je pouvais décrocher pendant un jour, une semaine, quinze jours, un mois. La question me turlupinait depuis un moment. Chaque fois que je consommais du sucre, je me sentais lourde, fatiguée, sans énergie. Je me suis lancée dans une cure sans sucres ajoutés. Plus de gâteaux industriels ou de pâtissiers, plus de sucre roux sur les fraises, plus de sodas ni de glaces, même pas de miel… Au bout d’un an, j’étais désintoxiquée, et je revis: j’ai appris à découvrir le sucre naturel des endives ou du fenouil, à apprécier un chocolat 100% cacao, j’ai redécouvert la faim et la soif, bref, je me sens plus vivante! Moi qui pensais arrêter le sucre pour quelques mois, je me suis dit : « Pourquoi recommencer alors que je sens tellement mieux sans !

    François-Régis Gaudry
    pour l’Express

    Une recette de pâtisserie sans sucre, de Philippe Conticini
    Le clafoutis mi-cuit
    Ingrédients (pour 6 personnes) pissenlit

    pissenlit
    18 cerises
    30 g de noix de coco râpée
    28 g de farine T55
    1 pincée de fleur de sel
    70 g de pâte de cerises [*]
    1 gousse de vanille
    1,5 œuf (75g)
    50 g de lait demi-écrémé
    35 g de lait de coco
    100 g de crème épaisse
    Préparation
    Coupez les cerises en deux et dénoyautez-les.
    Dans un grand saladier, mélangez à l’aide d’un fouet la noix de coco râpée, la farine, la fleur de sel, la pâte de cerises et les graines de la gousse de vanille fendue et grattée.
    Ajoutez l’œuf et demi, le lait demi-écrémé, le lait de coco et la crème épaisse,
    Finissez de mélanger, toujours à l’aide du fouet.
    Dans 6 ramequins, partagez les demi-cerises de façon équitable, puis versez par-dessus l’appareil.
    Faites cuire les ramequins entre 12 et 15 minutes au four à 160 °C (th. 5/6).
    [*] Pour 150 g de pâte de cerise :
    Enlevez les queues et dénoyautez 450 g de cerises.
    Placez les cerises dans une casserole.
    Filmez celle-ci et faites compoter à feu moyen pendant 10 minutes.
    Mixez au mixeur plongeant.
    Faites réduire cette pâte pendant 15 minutes jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau de végétation.

     

    Pour appliquer ce nouveau concept de Philippe Conticini :
    sans sucre
    Gâteaux et gourmandise sans sucre éd. First, de Philippe Conticini et Anne-Sophie Lévy-Chambon
    sans sucre
    sans sucreLes Français sont de grands consommateurs de sucre. Face aux délicieuses pâtisseries dont nous avons le secret, il est en effet difficile de résister ! Pourtant, l’excès de sucre est à l’origine de nombreux problèmes de santé ; il apparaît donc nécessaire de manger plus équilibré et moins sucré. Amateurs de notes sucrées, suivez le chef Philippe Conticini pour un voyage culinaire hors normes ! Éclairs et bûches au chocolat, tartes aux pommes, biscuits parsemés de raisins secs, d’amandes et de noisettes : rien ne laisse penser que les douceurs de Philippe Conticini ne contiennent aucun sucre… et pourtant ! Il n’y a aucun sucre ajouté dans ses recettes, pas d’édulcorant, ni même ces nouveaux sucres tendance : stevia, sirop d’agave… Réduction ou caramel de jus de fruit, tout le goût sucré viendra des fruits et seront naturels. Un vrai défi que le chef pâtissier relève avec talent et avec l’aide d’Anne-Sophie Chambon. Découvrez 70 recettes plus gourmandes les unes que les autres et faciles à faire !
    Quelques exemples de recettes : • Crème renversée à l’ananas • Crumble de blé noir aux poires • Yaourt mousseux, melon, menthe et citron vert • Gâteau au yaourt, parfum de réglisse • Tajine de fruits • Gâteau au chocolat • Biscuit de cuillère, café et fleur d’oranger • Capuccino à l’estragon, grenade et litchi.

      Energie-Santé


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  •   Transpirer est un phénomène naturel, cependant certaines personne sont atteintes de transpiration excessive. Dans ce cas, les différents déodorants ne sont d’aucune aide, heureusement il existe plusieurs remèdes naturels pour diminuer considérablement la transpiration excessive.

    Contre la transpiration excessiveLe corps humain sécrète près de 4 millions de glandes sudoripares. Ce sont des glandes qui permettent de réguler la température corporelle. La transpiration est le phénomène naturel qui permet à la peau de se refroidir.

    Pour éviter une trop forte transpiration, la plupart des personnes utilisent des déodorants, cependant pour de la transpiration excessive les déodorants ne sont pas du tout efficace.

    En effet, la transpiration excessive également appelée l’hyperhidrose est due à la suractivité des glandes en dehors de tout effort physique. Elle apparaît le plus souvent au niveau des aisselles, des plis du genou, des pieds ou des paumes de mains.

                                                       Se laver quotidiennement est capital pour contrôler les odeurs.

    Attention ! Petit rappel : quel que soit le cas de transpiration, la transpiration n’a pas d’odeur.

    Tout d’abord, pour limiter la transpiration excessive et ainsi lutter contre les mauvaises odeurs, il faut suivre quelques consignes :

    • Se laver quotidiennement est capital pour contrôler les odeurs. En cas de transpiration excessive il est conseillé de se laver le matin et le soir.
    • S’épiler toutes les semaines permet de réduire la prolifération des bactéries donc réduit les odeurs.
    • Privilégier le lavage avec une serviette savonneuse. Elle est beaucoup plus efficace que vos mains.
    • Porter des vêtements amples et aux fibres naturels comme le coton, la soie ou la laine ce qui va permettre à la peau de mieux respirer.
    • Faire attention à son alimentation. En effet certains aliments comme l’oignon, l’ail, la bière ou les épices piquantes favorisent les odeurs.

    Pour affronter la transpiration excessive, il existe toutes sortes de remèdes naturels, à appliquer ou à avaler tous sont efficaces.

    • Le jus de citron bloque l’apparition d’odeurs et aide à réduire la sudation excessive. Coupez le citron en deux ou en rondelles et frottez-le sur vos aisselles.
    • Le concombre a un effet astringent et resserre les pores ce qui réduit la production de transpiration. Coupez le concombre en rondelle et frottez-les sous vos aisselles. Il faut attendre plusieurs jours pour constater une baisse de la transpiration.
    • Le persil peut soulager la transpiration excessive. En effet la chlorophylle aide à absorber les odeurs corporelles. Mâchez donc des feuilles de persil durant la journée.
    • L’eau de fleur d’oranger avec ses vertus apaisantes et relaxantes luttent contre les mauvaises odeurs lorsqu’elle est appliquée localement.
    • Le vinaigre de cidre réduit la transpiration. Ses propriétés astringentes régularisent la sudation et ses vertus antiseptiques neutralisent la prolifération des microbes. Appliquez le vinaigre sur vos aisselles avant de dormir et laissez-le sécher.
    • L’aloe vera a elle aussi un effet astringent capable de resserrer les pores. Elle freine également le développement des bactéries ce qui empêche les mauvaises odeurs et une transpiration excessive. Elle aide également à rééquilibrer le pH de la peau.
    • Le bicarbonate de soude ou de sodium absorbe la sueur et tue les bactéries. Vous pouvez y ajouter des huiles essentielles pour en faire un désodorisant.
    • Le talc, cette poudre naturelle absorbe et diminue la macération sous les aisselles. Il est recommandé de l’appliquer sur une peau propre, épilée et sèche.
    • La sauge aide à réguler la transpiration. Préparez une tisane de sauge et buvez-en plusieurs fois par jour. La sauge est très efficace contre la transpiration excessive.

    Vous pouvez également vous faire des bains ou tremper vos pieds dans des recettes spéciales pour diminuer votre transpiration excessive.

    • Le jus de tomate permet de contrôler la sudation excessive. Vous pouvez ajouter deux tasses de jus de tomate dans votre bain ou alors appliquez de la tomate directement sous vos aisselles pendant 15 minutes et rincez abondamment avec de l’eau. Il faut le faire tous les jours pour obtenir des résultats positifs au bout de 2 semaines.
    • Le thé noir est très efficace face à la transpiration excessive. En effet, faites trempez vos pieds dans du thé noir (tiède ou froid) pendant 20 minutes 2 fois par semaine et l’acide tannique présent dans le thé noir va vous permettre de lutter contre cette sudation excessive.

    La transpiration excessive vient parfois du stress. Dans ce cas, vous pouvez également essayer toutes les techniques de relaxation telles que le yoga ou la méditation ou encore les médecines douces. Il est également important de faire des pauses afin de vous détendre lors de vos journées de travail.

    Il existe aussi des cosmétiques bio pour vous aider face à la transpiration excessive, comme un déodorant bio ou encore une crème pour les pieds.

    La transpiration excessive est un handicap pour beaucoup de personnes. Ces remèdes naturels ne vont certes pas supprimer complètement votre sudation excessive mais, ils vont considérablement la diminuer et ainsi vous permettre de retrouver une meilleure qualité de vie.

    Alegre Lucie  pour Féminin bio

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  •   Un peu de botanique
     
    bourracheDe tailles moyenne, la bourrache est une plante annuelle. Les tiges sont recouvertes de poils blancs raides et peuvent atteindre 50 cm. Les feuilles comme les tiges sont recouvertes de poils.
     
    La floraison est extraordinaire par sa durée (juin à octobre), sa couleur et par la quantité de fleurs produites ce qui fait d’elle une plante très décorative.

    Les fleurs un peu penchées sont groupées en inflorescences lâches de type cyme (pédoncules secondaires sont plus longs que le principal). Leurs pédoncules et leurs 5 sépales rouges pourprés contrastent bien avec les couleurs des autres pièces. La corolle forme un tube court terminé par 5 lobes triangulaires bleu vif qui alternent avec la pointe des sépales. De la gorge blanche de la corolle, bordée par 5 écailles à nectar, émergent 5 étamines dont les anthères (partie terminale renflée d’une étamine qui produit et libère le pollen) brun-noir-bleuté sont accolées en cône ; les grains de pollen sont blancs.

    Mais la bourrache a bien d’autres vertus que sa beauté. Ses fleurs et ses feuilles sont comestibles et la sommité fleurie a des propriétés médicinales. De plus, c’est une plante mellifère. Il ne faut donc pas hésiter à en semer quelques graines en bordure du potager elle a en plus des propriétés répulsives envers les limaces ce qui n’est pas pour déplaire aux jardiniers.

    Les propriétés thérapeutiques de la Bourrache

    La Bourrache est une plante médicinale dont toutes les parties peuvent être utilisées. Elle est reconnue pour ses nombreuses vertus. Les vertus de cette plante ne s’exercent que lorsqu’elles est utilisée fraîche.

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  •   Chère lectrice, cher lecteur,  (Lettre Santé, Nature, Innovation)

    Les allergies sont provoquées par une réaction excessive du système immunitaire.

    Convaincu qu'il est attaqué par de dangereux microbes, notre corps fait tout ce qu'il peut pour s'en débarrasser : il nous fait éternuer pour nettoyer nos poumons et nos fosses nasales, il produit du mucus qui s'écoule abondamment par notre nez, il nous fait pleurer pour nettoyer nos yeux, provoque une inflammation entraînant des rougeurs sur la peau et de la conjonctivite (yeux qui grattent) pour détruire les agents étrangers.

    Ces réactions sont provoquées par un puissant cocktail d'histamines, de leucotriènes et de prostaglandines fabriquées par les mastocytes, des cellules du système immunitaire qui se trouvent sur nos muqueuses et qui servent à détecter les agents étrangers.

    Mais nos mastocytes se trompent ! Nous ne sommes pas attaqués par un dangereux microbe, mais par d'innocents grains de pollen, poils de chats ou autres poussières.

    Pour lutter contre les allergies, notre corps doit donc apprendre à distinguer les corps étrangers dangereux de ceux qui ne le sont pas.

    Or, il ne peut apprendre que s'il est souvent confronté à une grande diversité de microbes.

    L'hygiène excessive le prive d'occasions nécessaires de s'exercer.

    C'est là une raison possible de la forte augmentation des allergies dans les sociétés industrialisées. À force de vouloir tout nettoyer, désinfecter, stériliser, nous avons déboussolé notre système immunitaire.

    Alors qu'arrive le printemps et que s'annoncent les premières vagues de pollen, voici quelques découvertes récentes tout à fait passionnantes qui vous aideront à mieux lutter contre les allergies.

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  •  Le périnée, ce muscle aux multiples facettes

    Le périnée, ce muscle aux multiples facettes
               Barbara Meyer      
       Auteur de J'arrête d'être débordée #stopdebordee et de Ma forme au naturel #Conciliation vie pro vie perso, exConsultante RP. Coach sportif spécialiste du Pilates.

      Le périnée est l’ensemble des parties molles qui s’étend de la symphyse pubienne au coccyx. Il comprend 2 régions : en avant la région vaginale et en arrière la région anale. Il soutient les organes pelviens : vessie, rectum et utérus et permet d’augmenter le plaisir lors des relations sexuelles.

      Dans la vie d’une femme, le périnée est souvent mis à mal. Grossesses, accouchements, vieillissement, exercices pour les abdominaux mal réalisés...

      Les conséquences d’un périnée endommagé sont nombreuses et sérieuses. Fuites urinaires à l’effort (activité physique, toux, éternuements,…), fuites urinaires ou bruits vaginaux lors des rapports sexuels, sensations de pesanteur dans le bas ventre, ou même descente d’organes.
    Dès le moindre signe d’incontinence ou de gêne parlez en avec votre médecin ou gynécologue qui pourra, si besoin, vous prescrire un bilan urodynamique.

      Comme tout autre muscle, le périnée doit être contracté pour être tonifié, quelque soit votre âge et votre histoire de femme.

      N’attendez pas d’avoir eu des enfants pour prendre conscience et travailler votre périnée. On pense trop souvent que seules les femmes qui accouchent par voie basse ont besoin de rééducation du périnée. C’est oublier que le seul poids d’un bébé pendant plusieurs mois altère le périnée.

      Voici donc quelques exercices en fonction de votre âge et de votre histoire.

    Jeune femme (sans enfants)

    Prenez conscience de votre périnée. Assise les pieds à plat espacés de la largeur d’un poing. Tenez vous droite, grandissez vous, contracter vos 2 sphincters (retenez vous d’uriner et d’émettre des gaz). Vos 2 fesses se rapprochent et cela vous grandit un petit peu plus. Vous devez aussi ressentir une petite contraction dans le bas-ventre. C’est votre muscle transverse qui se co-contracte avec le périnée. Ce muscle attire le nombril vers l’intérieur.
    Tenez cette position aussi longtemps et aussi souvent que possible, vous renforcerez votre périnée pour mieux appréhender les prochaines étapes de votre vie de femme.
    Vous renforcerez aussi vos muscles profonds de votre posture pour plus d’élégance !

    Jeune maman

    Rééduquer votre périnée.

    • Allongée sur le dos, jambes tendues. Dans un premier temps lorsque vous contractez votre périnée, tous vos sphincters vont se contracter. L’anus, l’urètre et le vagin. Les muscles du plancher pelvien formant un panier tissé dans votre bassin, lorsqu’ils se contractent vous ressentez les tissus de votre panier se resserrer et monter à l’intérieur du bassin.
    • Puis cherchez à contracter le vagin sans l’anus. Lorsque vous maîtrisez cette contraction, maintenez là 10 sec relâchez 10 sec. Après une dizaine de de « séances maison », maintenez 30 sec et relâchez 10 sec. Répétez ces contractions 20 fois de suite chaque jour.
    • Lorsque vous maîtrisez la phase précédente vous pouvez aussi le faire allongée sur le dos, les genoux fléchis, pieds au sol. Cela vous permettra d’augmenter l’intensité de travail sur votre périnée et vous assurer un bon placement pour travailler vos abdominaux.
    • Placez une bouteille d’eau en plastique, un gros coussin ou un petit ballon entre vos genoux. Basculez votre bassin d’arrière en avant pour trouver la neutralité du bassin. Dans cette position, vous avez le sacrum (grand os en bas de la colonne vertébrale jusqu’au coccyx) au sol et le creux lombaire respecté (vos lombaires ne touchent pas le sol). Inspirez en gonflant votre ventre et votre poitrine puis expirez en réduisant la circonférence abdominale et de votre poitrine. Tandis que votre taille s’affine votre creux lombaire se réduit.
    • Sur chaque expiration, serrez votre ballon (sans lever les fesses du sol) et contractez votre périnée. Tous ces muscles sont synergiques, concentrez vous pour les sentir se contracter ensemble : les adducteurs (intérieur des cuisses), le périnée et transverse (muscle profond des abdominaux).

    Maintenez 30 sec relâchez 10 sec. Répétez ces contractions 20 fois de suite chaque jour.

    Femme ménopausée

    Le relâchement musculaire dû à l’âge, s’applique également au périnée, ce relâchement est d’autant plus important si vous n’avez pas fait de rééducation du périnée après vos grossesses.
    Selon l’importance de vos fuites (urinaires ou anales) consultez votre médecin qui après un examen physique jugera du type de rééducation à adopter.
    S’il vous préconise des exercices à faire vous-mêmes vous pouvez reproduire les exercices de la jeune maman décrits ci-dessous.
    Si vous suivez des séances chez un kinésithérapeute, complétez les avec l’exercice de jeune femme décrit ci-dessous.

    Une petite aide

    Les boules de geisha, jouet sexuel, a toute son utilité dans la rééducation du périnée. Placez les dans le vagin et faites votre ménage ou marchez. Augmentez le temps de maintien des boules de keisha dans votre vagin jusqu’à atteindre 30 sec.

    Plus d'infos sur www.barbarameyer.fr   (publié par Fémininbio)


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  •   Un mélange doux pour de beaux rêves... Taoto maitai comme disent les Tahitiens !

    Une recette beauté qui arrive de Polynésie française. Taoto Maitai ! (bonne nuit en tahitien)

      Proposée par Sim Mélawen Glog

    Taoto Maitai   Sim vit à Tahiti en Polynésie française depuis de nombreuses années. Elle est passionnée de littérature, de médecines naturelles et de philosophies orientales. Elle aime préparer ses cosmétiques maison et partage avec vous ses recettes beauté.

      Sim est aussi une excellent cuisinière. Découvrez ses recettes sur FemininBio et retrouvez-la sur Facebook à sa page Vegan Tahiti Cooking !

      Ingrédients

    • 10 cl de monoï de tahiti
    • 6 gouttes d'huile essentielle de lavandin
    • 12 gouttes d'huile essentielle de nard jatamansi (de l'himalaya)
    • 12 gouttes d'huile essentielle d'orange douce
    • 6 gouttes d'huile essentielle de bois de hô
    • 3 gouttes de patchouli (facultatif, pour le côté mystique)
    Préparation

    1. Stériliser le flacon et verser le monoï, ajouter les huiles essentielles, secouer le flacon énergiquement pour bien mélanger (huile dans huile, il faut secouer avant emploi!)

    2. Appliquer le soir avant d'aller se coucher sur le visage et le haut du corps.

    3. Bon à savoir :
    Le lavandin favorise un sommeil réparateur, le Nard apaise les émotions en calmant les pulsations cardiaques, l'orange douce favorise l'endormissement et permettrait d'éviter les cauchemars ( ?), le bois de Hô calme les angoisses. Le monoï est sensuel, mais aussi réparateur et nourrissant pour la peau.

    4. NB : cette l'huile se fige en dessous de 20 °C, il faudra simplement la déposer dans de l'eau chaude dix minutes et la couleur sera moins marquée que sur la photo car j'ai utilisé un monoï fabriqué ici, au rea Tahiti (ou curcuma).  (Publié par Fémininbio)


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