• Et si c'était le gluten?

      Le gluten selon Marion Kaplan contact@marionkaplan.fr

    Gluten

    Pourquoi guérir alors qu’on peut prévenir ?

    Je vous ai préparé un petit questionnaire qui, si vous avez plus de cinq des symptômes évoqués de façon chronique, vous avez des chances d’être intolérants au gluten. Car ce n’est pas parce qu’on le digère, qu’on le tolère !

    Quelles sont les maladies associées au gluten ?

    On retrouve beaucoup de maladies auto-immunes comme les lymphomes, la sclérose en plaques, le diabète de type I, la Thyroïdite d’Hashimoto, la spondylarthrite ankylosante, le syndrome sec de Gougerot Sjoren, toutes les pathologies de l’intestin comme la constipation, les diarrhées, le syndrome de l’intestin irritable, la maladie de Crohn, la Rectocolite hémorragique, mais aussi les cancers du colon, les maladies neurologiques comme la dépression, les migraines, l’hyperactivité, la schizophrénie, l’autisme, et la maladie de Parkinson et bien sûr l’obésité.

    Les statistiques

    - 1 milliard de fumeurs dans le monde.
    - 6 millions de décès dans le monde dus au tabac dont 600 000 exposés involontairement.
    Selon l’OMS :
    - l’alcool tue 5 millions de personnes par an dans le monde.
    - en France il y aurait 2 millions de diabétiques, 8 millions d’obèses.
    - Aujourd’hui 80 % des aliments que nous avalons sont industriels : trop gras, trop salé, trop sucré, bourré de chimie.
    - La malbouffe c’est aussi 500 000 insuffisants cardiaques graves en France.
    - La malbouffe est un désastre nutritionnel longtemps caché par les autorités sanitaires.

    Aujourd’hui on sait !

    On ne peut plus porter d’œillères ! Je ne veux pas vous faire peur, mais si je vous en parle c’est que j’ai moi même eue la chance d’en prendre conscience grâce à ma rencontre avec des experts.

    Je ne dis pas que j’ai la science infuse, mais je vous fais une proposition, une proposition qui peut changer votre vie. Vous avez le droit de continuer à manger ce que vous mangiez, mais si vous êtes touchés par un des symptômes que j’ai évoqués, ce serait dommage de ne pas l’essayer.

    Cela devient votre choix de changer ou non. Je ne vais pas vous saouler avec des détails scientifiques et grâce à Internet vous aurez accès à toutes les informations. Mais vous ne pourrez plus dire « je ne savais pas » !

    Vous avez bien vu, on écrit de plus en plus gros sur les papiers de cigarettes que FUMER TUE, et pourtant il y a presque autant de fumeurs qu’il y a 10 ans. On est ainsi fait. On a tendance à bouger que quand on est au pied du mur.

    Mais il y a aussi ce qu’on ne savait pas : par exemple on a mis 30 ans admettre que le conservateur E 128, qui est un colorant utilisé pour les saucisses industrielles, attaquait les cellules du colon chez l’homme le rat et la souris. Il y a eu aussi les scandales du distilbène, des statines, du médiator, des margarines bourrées de d’acides gras trans, mais aussi de l’amiante et il y en aura encore plein d’autres. On admet aujourd’hui que cette nouvelle alimentation n’est plus adaptée à nos gênes. L’alimentation est de moins en moins naturelle, et est de plus en plus technique, et on a mis au point des aliments inventés par l’homme.

    On ne prend même pas de recul : il suffit d’observer les statistiques qui nous prouvent que des maladies qui étaient rares il y a encore 60 ans comme la sclérose en plaques, les allergies, le cancer ou le diabète, sont devenues des maladies émergentes aujourd’hui. Leur nombre s’accroît de façon exponentielle et commencent à préoccuper nos gouvernements.

    Mais il y a aussi de nouvelles maladies qui apparaissent : la fibromyalgie, la maladie de Lyme, la fatigue chronique etc…

    Pourquoi cette émergence ? Et si c’était le gluten ?

    Tout le monde a entendu parler de la maladie cœliaque : chez les cœliaques l’ingestion du gluten provoque une réaction anormale du système immunitaire qui se retourne contre la personne et provoque la destruction des villosités de sa paroi intestinale. Il semble que les molécules de gluten, composées de deux familles de protéines, les gliadines et les gluténines pour le blé, soient mal découpées par leurs enzymes digestives, ainsi les fragments non digérés (des molécules assez grosses) arrivent dans l’intestin grêle passent la barrière intestinale et migrent dans le sang.
    Comment est-ce possible ? À cause de l’attaque de la paroi de l’intestin, celui-ci devient poreux. Normalement, la paroi intestinale est légèrement poreuse, c’est-à-dire qu’elle ne laisse passer que des toutes petites molécules : pour prendre une image on pourrait dire qu’elle fait passer du sable, mais que l’attaque du gluten détruit les villosités intestinales et des trous se forment laissant passer des cailloux, voire des pierres et ces cailloux vont migrer dans le sang et vont circuler dans tout le corps et notamment dans le cerveau. Il s’ensuit une réponse inflammatoire et une réaction immunitaire, qui du fait de l’abrasion des villosités intestinales, entraîne une malabsorption des nutriments. Cela explique pourquoi les malades cœliaques souffrent de nombreuses carences.

    Le seul remède pour ces malades est l’arrêt total du gluten. Le moindre écart et le processus d’attaque contre la muqueuse intestinale se réenclenche.
    On commence à comprendre que les malades cœliaques ont une prédisposition génétique, mais on ne comprend toujours pas pourquoi la maladie se déclenche : on peut supposer que l’absence d’allaitement maternel, ou l’exposition trop précoce au gluten, ou l’abus l’antibiotique, le stress intense, les métaux lourds, les gastro-entérites, certains vaccins, les pesticides, et la mutation du blé prédisposent à cette intolérance.

    Mais ce qu’on ne vous dit pas, c’est qu’on n’est pas fait pour manger des céréales tout court !

    Car à l’échelle de l’humanité, le blé n’est pas si vieux que ça! il n’a que 12 000 ans. Quand on sait que l’humanité, d’après nos dernières statistiques, aurait de 4 à 6 millions d’années, qu’est-ce que 12 000 ans à cette échelle ! Le blé d’il y a 12 000 ans contenait 14 chromosomes ! Aujourd’hui, avec toutes les manipulations et ce qu’on appelle les rétro croisements, il en aurait plus de 42 ! Quand on sait que nous avons 22 paires de chromosomes, plus 2 chromosomes sexués XX, X Y et qu’il suffit d’un chromosome pour être trisomique, ça laisse rêveur !

    Les blés d’aujourd’hui ont tous étés créés par la main de l’homme notamment dans les années 60. Ce sont des mutants. Leurs modifications sont telles, qu’ils ont un rendement plus faible que les blés naturels en l’absence de produits fertilisants et il est probable que leur survie dans la nature sans la présence humaine serait impossible. On joue aux apprentis sorciers. Aujourd’hui en 2014 un consortium mondial tente de décrypter le génome des blés modernes. Il faut dire qu’avec plus de 90 000 gènes contre seulement 30 000 chez l’homme, la tâche est ardue et on navigue à l’aveugle.

    Un peu d’histoire

    Pendant la majeure partie de l’histoire de l’humanité, les hommes vivaient en symbiose avec les animaux et les végétaux. Les ruminants mangeaient ce qu’on ne pouvait manger – la cellulose, et la transformait en ce que l’on pouvait manger – des protéines et des graisses. Ces animaux n’étaient pas faits pour manger des céréales. En effet l’équilibre bactérien de leur panse va devenir acide au contact des céréales et s’infecter. Les ruminants ont évolué pour manger de l’herbe. Ils disposent d’un rumen (d’où leur nom de ruminants) qui est le premier d’une série de plusieurs estomacs qui jouent le rôle de cuve de fermentation. Le cycle est ainsi fait que les bactéries mangent l’herbe et l’animal mange les bactéries. En revanche les animaux carnivores et les êtres humains ne disposent pas d’un système digestif de ruminants. Nous n’avons aucun mécanisme permettant de digérer la cellulose.
    En plus, les plantes produisent des bloqueurs d’enzymes qui agissent comme des pesticides contre les insectes et autres animaux, nous y compris.

    On a compris que le travail de notre tube digestif est ardu : il doit faire le tri d’une énorme quantité de substances étrangères,- les choses que nous avalons-, et décider ce qui va être un nutriment et ce qui constitue un danger. Les dits nutriments doivent être décomposés en éléments les plus petits possibles et ensuite être absorbés. Ce travail est si intensif, que vos intestins mesurent 6 m et couvrent la surface de 300 m². En plus, pour accroître ce travail, les intestins sont repliés en fronce compacte qu’on appelle des villosités. C’est la zone où les enzymes digestives décomposent les protéines en acides aminés, et les amidons en sucre. Une fois que la nourriture est complètement décomposée, la paroi de l’intestin laisse passer les nutriments dans la circulation sanguine. C’est à ce niveau que les substances sont, soit absorbées, soit rejetées.
    Si à force de manger trop de gluten, trop de sucre, et trop de nourriture néfaste, nos intestins vont instaurer une défense immunologique et ce sera l’inflammation.

    Donc manger des céréales quelles qu’elles soient pose 3 problèmes : le premier est qu’une alimentation à base de céréales surtout comprenant du gluten, contient trop d’amidons et de sucres ce qui surcharge les intestins. L’intestin à son tour les transmettra non digérés au colon et cela va fermenter. Cette fermentation entraînera une réponse inflammatoire qui va attaquer les micros villosités, compromettre la bonne digestion et la bonne absorption et on va rentrer dans un cercle vicieux.

    La flore intestinale : la clé de votre santé

    Quelqu’un en bonne santé n’a jamais de maux de ventre, de flatulences, de ballonnements, il a un bon transit intestinal, il a la pêche, il dort bien, il n’a jamais de coups de barres après les repas, bref tout va bien. Si vous êtes dans ce cas, vous n’êtes pas concerné.

    Pour les autres, peut-être vous plaignez-vous de troubles digestifs (ballonnements, diarrhées, constipation, digestion difficile, douleurs abdominales, reflux gastro-œsophagien), mais aussi peut-être avez-vous pris du poids surtout au niveau du ventre, peut-être êtes-vous dépressif avez-vous mauvaise haleine, vous dormez mal ou en tout cas vous avez un sommeil qui n’est pas réparateur, vous avez des troubles articulaires voire des troubles de la mémoire.

    Peut-être également, hélas pour vous, vous avez déjà une maladie auto-immune comme la polyarthrite, ou de l’hypertension, du cholestérol ou du diabète, vous n’avez peut-être pas associé ces signes à votre alimentation. Et pourtant ça a commencé par une inflammation au niveau de vos bactéries intestinales qui sont en excès et qui fermentent. Cette fermentation créé de l’alcool et des graisses qui vont apparaître au niveau viscéral. J’ai même vu des personnes maigres avoir un foie gras. C’est ce qu’on appelle l’inflammation hépatique. Cette inflammation est la 2e cause de mortalité car elle entraîne du surpoids, du cholestérol, de l’hypertension, le diabète, on appelle cela le syndrome métabolique. Les bactéries en surnombre produisent des toxines, on les appelle des exotoxines, qui provoquent la perméabilité intestinale. Des fragments d’aliments et de bactéries s’infiltrent entre les entérocytes (cellules gardiennes de la barrière digestive) et vont favoriser l’auto immunité et vont faire baisser l’immunité anti-virale ou anti-tumorale. Cette perméabilité entraîne de nombreuses maladies comme le cancer mais aussi va affecter vos méninges et favoriser des problèmes neurologiques. Il faut savoir également que certaines bactéries consomment beaucoup de tryptophane, vous savez cette molécule qui se transforme en sérotonine dans votre intestin, et qui est donc le gardien de votre bonne humeur et de votre sommeil. Vous aurez beau prendre des antidépresseurs ou des somnifères, vous irez de plus en plus mal.

    On dit de notre intestin qu’il est le 2ème cerveau, moi je dirais plutôt qu’il est le premier cerveau. D’ailleurs dans le ventre de notre mère nous n’étions-nous pas nourris de cordon à cordon c’est-à-dire là, au niveau de notre ombilic ? On parle de cerveau entéral. Il faut savoir que 95 % de vos neurotransmetteurs se fabriquent dans votre intestin : la sérotonine, la dopamine etc. donc votre caractère et vos réactions dépendent du bon fonctionnement de vos intestins.

    La génétique

    Depuis les années 80, notre prix Nobel Jean Dausset, a découvert que même si on était du même groupe sanguin et du même Rhésus on pouvait être incompatible pour donner un de ses organes. Il a déterminé des sous-groupes tissulaires qu’il a appelés HLA, (Human leucocyte antigène), et grâce à pas mal d’études médicales et anthropologiques, on a déterminé que certains allèles (comme on parle de groupes sanguins A, B O avec des Rhésus positifs ou négatifs, ici on parle des allèles A, B,CW, DQ ,DR) pouvaient prédisposer à un certain nombre de maladies. Ces maladies ont été répertoriées et regroupées. La prédisposition la plus connue est le HLA DQ2 et HLADQ 8. Nous en avons découvert neuf autres qui seraient impliqués dans l’intolérance au gluten et la maladie cœliaque. Si on faisait la comptabilité de tous ces allèles, on s’aperçoit que 70 % des caucasiens seraient prédisposés à être intolérants au gluten. Il faudra juste la conjugaison de plusieurs facteurs pour déclencher la maladie : stress psychologiques, grossesse, adolescence, ménopause, vaccins, alimentation trop riche en gluten, métaux en bouche, intoxication médicamenteuse et problématique avec le fer.

    Quelles mesures prendre pour prévenir plutôt que guérir ?

    La première chose c’est de savoir s’écouter. Savoir écouter son intestin est très subtil. Vous devriez repérer chaque fermentation, chaque ballonnement car il indique qu’il y a une malabsorption à un sucre tel que le lactose, sucre du lait, mais aussi au fructose, sucre des fruits ou au gluten. Je vous conseille pendant 1 mois, 3 mois si vous avez le courage, d’arrêter strictement le gluten, les produits laitiers, les sucres, et une grande quantité de fruits.

    Dans quoi trouve-t-on le gluten ?

    Pensez à SABO : S seigle, A avoine, B blé, O Orge,
    mais aussi le kamut, l’épeautre, et le petit épeautre sont à bannir pendant cette expérience.
    Vous avez compris, que si vous mangez beaucoup de pain, de pâtes, de pizzas et autres viennoiseries vous allez me dire, mais qu’est-ce que je vais manger ?

    Plein de choses ! Beaucoup d’aliments ! Toutes les viandes, tous les poissons, tous les légumes de saison, du citron, toutes les noix, amandes, noisettes etc… que vous pouvez consommer selon vos envies. Vous pouvez même manger du cassoulet, de la choucroute de poissons, des magrets de canard, du caviar, du foie gras (âmes sensibles se retenir). Vous pourrez faire des pains sans gluten avec de la farine de sarrasin, de riz, quinoa. Vous pourrez faire des crêpes au sarrasin. Il existe maintenant beaucoup d’aliments sans gluten dans tous les supermarchés. Il y a 10 ans c’était encore difficile à trouver. Aujourd’hui c’est chose facile.

    Bon appétit !


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