Ce n’est plus vraiment une surprise : les jeunes boivent. Pourtant, les chiffres sur les adolescents et l’alcool dévoilés dans le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire donnent le vertige. Un collégien sur six et trois lycéens sur cinq reconnaissent avoir déjà été ivres. Si 7% des élèves de 6e font cet aveu, le taux atteint 69% en terminale !
Plus inquiétant encore, les ados ne se contentent pas d’une cuite de temps à autres. En classe de 4e, soit à l’âge de 13-14 ans, 3% des élèves font un usage régulier d’alcool – au moins 10 fois au cours du mois écoulé. En terminale, à l’âge de 17-18 ans, cette proportion passe à 24%.
« Les usages s’intensifient après la 4e, avec une forte progression en troisième, suggérant de cibler prioritairement des interventions et actions de prévention dans ces classes », soulignent les auteurs de l’étude. Une certaine habitude de l’alcool, donc, qui laisse craindre le pire pour la santé des jeunes.
En début d’année, une étude menée par des chercheurs de l’Inserm démontrait que les ados exposés de manière précoce à l’alcool avaient plus de risques de devenir dépendants plus tard. D’ores et déjà, les services d’urgences des hôpitaux voient régulièrement défiler des jeunes en état d’intoxication éthylique aiguë. Selon le BEH, en 2011, 17% des cas sont survenus chez des patients âgés de 15 à 24 ans.
Quand les plus de 40 ans et les 25-39 ans en état d’ébriété arrivent aux urgences respectivement aux environs de 20 heures et 23 heures, les moins de 24 ans, eux, sont envoyés à l’hôpital sur les coups de 3 heures du matin, essentiellement les week-ends mais de façon constante tout au long du mois.
Deux pics de recours aux urgences pour intoxication éthylique aiguë sont constatés : l’un en juin (mois des vacances scolaires, de la fin des examens et de la Fête de la musique) et l’autre en octobre (correspondant à la rentrée universitaire et aux week-ends d’intégration pour les plus âgés).
La bière reste la boisson la plus consommée par les jeunes hommes (39,3%), suivie des alcools forts (29,5%), du vin (22,4%) et des autres alcools (9%). Chez les jeunes femmes, le vin est la boisson la plus courante (14,3%) devant les alcools forts (11,1%), la bière n'arrivant qu'en troisième position.
En France, chaque année, l’alcool tue 49000 personnes et est considéré comme la deuxième cause de décès évitable, juste après la cigarette. D’après une étude menée par l’institut Gustave-Roussy et publiée au mois de mars dernier, 22% des décès de 15-34 ans sont attribuables à l’alcool, soit un jeune sur cinq. Sans compter toutes les pathologies associées.
Plus inquiétant encore, les ados ne se contentent pas d’une cuite de temps à autres. En classe de 4e, soit à l’âge de 13-14 ans, 3% des élèves font un usage régulier d’alcool – au moins 10 fois au cours du mois écoulé. En terminale, à l’âge de 17-18 ans, cette proportion passe à 24%.
« Les usages s’intensifient après la 4e, avec une forte progression en troisième, suggérant de cibler prioritairement des interventions et actions de prévention dans ces classes », soulignent les auteurs de l’étude. Une certaine habitude de l’alcool, donc, qui laisse craindre le pire pour la santé des jeunes.
En début d’année, une étude menée par des chercheurs de l’Inserm démontrait que les ados exposés de manière précoce à l’alcool avaient plus de risques de devenir dépendants plus tard. D’ores et déjà, les services d’urgences des hôpitaux voient régulièrement défiler des jeunes en état d’intoxication éthylique aiguë. Selon le BEH, en 2011, 17% des cas sont survenus chez des patients âgés de 15 à 24 ans.
Quand les plus de 40 ans et les 25-39 ans en état d’ébriété arrivent aux urgences respectivement aux environs de 20 heures et 23 heures, les moins de 24 ans, eux, sont envoyés à l’hôpital sur les coups de 3 heures du matin, essentiellement les week-ends mais de façon constante tout au long du mois.
Deux pics de recours aux urgences pour intoxication éthylique aiguë sont constatés : l’un en juin (mois des vacances scolaires, de la fin des examens et de la Fête de la musique) et l’autre en octobre (correspondant à la rentrée universitaire et aux week-ends d’intégration pour les plus âgés).
La bière reste la boisson la plus consommée par les jeunes hommes (39,3%), suivie des alcools forts (29,5%), du vin (22,4%) et des autres alcools (9%). Chez les jeunes femmes, le vin est la boisson la plus courante (14,3%) devant les alcools forts (11,1%), la bière n'arrivant qu'en troisième position.
En France, chaque année, l’alcool tue 49000 personnes et est considéré comme la deuxième cause de décès évitable, juste après la cigarette. D’après une étude menée par l’institut Gustave-Roussy et publiée au mois de mars dernier, 22% des décès de 15-34 ans sont attribuables à l’alcool, soit un jeune sur cinq. Sans compter toutes les pathologies associées.