•   Journée mondiale de la santé : 1 milliard d’hypertendus !

    Créé le 05-04-2013
    Joël Ignasse   Par Joël Ignasse   Sciences et Avenir

    À l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, ce dimanche 7 avril, l’Organisation mondiale de la Santé appelle à redoubler d’efforts pour prévenir et combattre l’hypertension artérielle.

    Un tensiomètre vendu en pharmacie. AFP

          Un tensiomètre vendu en pharmacie. AFP

     

    DÉPISTAGE. L’OMS estime qu’au niveau mondial plus d’un adulte sur trois est hypertendu à partir de l’âge de 25 ans. C’est donc un problème qui concerne un milliard de personnes environ.

    En conséquence, l’organisation appelle tous les adultes à faire contrôler leur tension par leur médecin ou pharmacien afin de dépister un éventuel problème. L’hypertension (HTA) est en effet une maladie avec très peu de symptômes et encore ceux-ci ne se manifestent qu’en cas d’HTA sévère.

    Facteur de risque pour le cœur et le cerveau

    L’hypertension artérielle est l’un des principaux facteurs de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux – des affections qui, réunies, constituent la première cause de décès prématuré et de handicap dans le monde. D’après les chercheurs, l’hypertension contribue chaque année à la survenue de près de 9,4 millions de décès par maladie cardiovasculaire. Elle accroît également le risque de souffrir d’autres problèmes de santé tels que l’insuffisance rénale ou la cécité.

    SODIUM. Les facteurs favorisants l’hypertension sont nombreux et pas tous connus encore. Il est en un bien identifié : l’excès de sel alimentaire. Au-delà de 6g par jour, les médecins font état de risques pour la santé. L’un des problèmes lié au sel tient au fait que la consommation quotidienne de chlorure de sodium est en grande partie involontaire. Le recours à la salière ne représente que 10% des apports et l’essentiel du sel provient des aliments transformés : le pain (25%), les sandwiches et gâteaux (8%), les charcuteries (11%), les plats cuisinés (9%) à quoi il faut ajouter fromages, pizzas, soupes.

    Même si la consommation de sel a tendance à diminuer ces dernières années en France, des efforts sont encore nécessaires. Quelques conseils pour éviter d’ingérer du sel en excès : préférer l’eau plate à l’eau gazeuse, ne pas mettre de salière à table, ne pas ajouter de sel aux aliments préparés et préférer le pain artisanal au pain industriel.

    Joël Ignasse, Sciences et Avenir, 05/04/2013

    A LIRE AUSSI : SALT, limiter le sel dans nos assiettes 


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  •  De nombreux décès dus au sel et aux boissons sucrées 

     (femininbio.com)   4 avril 2013

    De nombreux décès dus au sel et aux boissons sucrées
    Une étude américaine démontre les dangers du sel pour la santé

    Deux études américaines récentes dénoncent les effets délétères du sel et des boissons sucrées. Ces deux ingrédients de notre quotidien feraient des millions de morts chaque année. Quelles sont les alternatives ? Comment les remplacer sans perdre leur bon goût ?

    L'info a été relayée par l'ASEF : à deux jours d'intervalles, l'American Heart Association publie deux études dont les résultats ont de quoi faire froid dans le dos : des millions de morts chaque année seraient directement causées par l'ingestion de sel et de boissons sucrées.

    Une trop grande consommation de sucre dans les pays à revenus faibles

    La première étude concerne le sucre. On lui attribuerait plus de 180 000 morts pour surconsommation de jus de fruits de grande distribution, de sodas ou de boissons énergisantes. L'étude de l'American Heart Association dresse un constat alarmant, 133 000 morts du diabète, 44 000 décès dû à des maladies cardiovasculaire et 6 000 dû à un cancer seraient en fait directement liés à la consommation excessive de ces boissons "hyper-sucrées.

    En revanche cette étude ne tient pas compte de ce que les personnes ont consommé en plus de ces sodas et autres jus sucrés.

    Cette étude démontre aussi que ces décès concernent en majorité les pays à faibles revenus, l’Amérique Latine, Les Caraïbes et les États-Unis sont les plus touchés par le phénomène. En Europe, 11 000 personnes seraient décédés en raison d'une consommation trop forte de ces boissons sucrées.

    Comment remplacer le sucre ?

    Il existe des alternatives aux sucres et à ces boissons sucrées.

    - Bannissez le sucre blanc raffiné

    - Mieux vaut tout simplement éviter les sodas et vous tourner vers des boissons plus saines, comme cet élixir fleuri aux bulles écarlates, ou ce sirop de fruits rouges à l'hibiscus.

    - Si vous ne pouvez vous en passer, confectionnez vous même vos propres jus gazeux aromatisés grâce à la machine Sodastream.

    - Sélectionnez vos articles au supermarché en fonction de leur composition, et de la teneur en sucre des aliments : s'il apparait dans les 3 premiers ingrédients, c'est que cet aliment en contient trop !

    - Remplacez le sucre de votre thé, café ou de vos pâtisseries par une des nombreuses variantes existantes comme : le xylitol de bouleau, le sirop d’érable, le sirop d'agave, le rapadura, la stévia ou encore le miel.

    5 grammes de sel maximum selon l'OMS

    Quant au sel, facteur de risque dans les maladies cardio-vasculaires, il causerait près de 2,3 millions de morts chaque année dans le monde.

    Pourtant, le sel est omniprésent de l'alimentation industrielle qui remplit les rayons de nos grandes surfaces. Tous les plats préparés, presque sans exception, ont une teneur en sel beaucoup trop élevée, puisqu'il intervient dans le processus de conservation. Malheureusement, les plats préparés bio n'échappent pas à la règle.

    Les pays de l'est sont les plus touchés et montre le plus fort taux de mortalité liés à cet excès de sodium. En revanche les Émirats Arabes Unis, le Kenya ou le Qatar représentent les pays les moins atteints par cette trop grande consommation de sel.

    L'American Heart Association préconise d'ingérer moins d'1,5g de sodium par jour, quand l'OMS place la barre à 2g, soit environ 5 grammes de sel.

    Abusez des épices et remplacez le sel par la sauce de soja

    Là encore, c'est le sel raffiné qui est mauvais pour la santé et il existe des solutions pour éviter de manger trop salé.

    - Limitez l’achat des plats préparés

    - Faites votre pain maison : il contribue à 30% de nos apports quotidiens en sel. Et les boulangers bio suivent la tendance pour plaire à nos palais.

    - Privilégiez les fruits et légumes frais et de saison et cuisinez les vous-mêmes.

    - la sauce soja est une bonne alternative car elle contient des minéraux et oligo-éléments (à consommer aussi avec modération).

    - Ne salez pas un plat avant de le goûter, vous pourriez être surpris de découvrir le vrai goût des aliments !

    - Redécouvrez les épices que vous avez sans doute au fond de vos placards comme le sel de céleri, les poivres, les herbes fraîches, le cumin, la noix de muscade ou encore le paprika + le livre passionnant et très coloré d'Amandine Geers et Olivier Degorce "J'épice ma cuisine", éditions Terre Vivante.


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  •  Dermato Mis à jour le 3 avril 2013 (fémininbio.com)

    Les solutions naturelles pour traiter l'eczéma ou dermatite atopique

    Les solutions naturelles pour traiter l'eczéma ou dermatite atopique
    Des traitements naturels
    existent en homéopathie, compléments alimentaires et probiotiques
    Dr Paul Dupont
    Dermatologue, ancien Chef de Clinique en Endocrinologie-Nutrition, le docteur Paul Dupont est l'auteur de nombreux ouvrages en relation avec une approche scientifique et documentée de la Médecine Naturelle.

    L'eczéma ou dermatite atopique se manifeste par des plaques rouges sur la peau chez l'enfant ou l'adulte. Souvent héréditaire, il est causé par des allergènes qui traversent les barrières naturelles de la peau. Une bonne hygiène, des compléments alimentaires, des probiotiques, de l'homéopathie et des crèmes adaptées sont utiles pour soigner l'eczéma.

    De manière tout à fait succincte on peut dire que l’eczéma atopique a surtout pour origine un déséquilibre des barrières de l’organisme. Le problème majeur n’est pas l’allergie mais plutôt le fait que la peau, les muqueuses, l’intestin se laissent traverser par des substances qui normalement ne devraient pas le faire.

    L'eczéma est héréditaire

    Il s’agit là d’un terrain héréditaire de carences en enzymes participant au métabolisme des acides gras essentiels. Ainsi dès la naissance les bébés ont une peau très sèche et une hyperréactivité des muqueuses notamment intestinales. Si on prend en charge rapidement leurs carences, ces enfants peuvent être débarrassés de ce problème mais il faut agir très tôt, parfois même si on connaît le risque familial pendant la vie intra utérine en supplémentant la mère. Si le terrain atopique nutritionnel n’est pas corrigé, alors peuvent apparaître des allergies et de l’eczéma.

    Farine, poussière, pollen, banc d'oeuf et lait de vache sont les allergènes les plus fréquents

    De nombreuses molécules sont capables de traverser les barrières. Les allergènes les plus fréquentes sont les dermatophagoïdes (acariens de la farine ou de la poussière), les pollens, le blanc d’œuf, la protéine du lait de vache. Ils vont alors provoquer des cascades de réactions d’abord au niveau intestinal puis au niveau cutané. Pour aboutir le plus souvent à des irritations sèches au niveau des plis de flexion et parfois du visage.

    Ne pas négliger la composante psychologique de l'eczéma

    Le facteur psychologique est également très important à considérer. Les enfants porteurs de ce déséquilibre adoptent un comportement particulier qui va induire une aggravation notable de la maladie et déclencher des poussées. C’est ce qui entretient l’eczéma.

    Ces enfants sont très sensibles, ont la peur de ne pas être aimés, qu’on les abandonne. Ils ne supportent souvent pas la moindre contrariété. Enfin, tout comme leur peau se laisse traverser par des allergènes, leur psychisme, lui-même, devient perméable aux ambiances.

    Toutes ces réactions d’ordre moral ont une conséquence physiologique : une hypersudation des plis ; et comme le terrain est acide, des lésions liées à la sueur.

    Eczéma de l'enfant et du bébé : attention à la surinfection

    Lorsque l’enfant sue, toute sa peau le démange et elle devient vite rouge, brûlante et prurigineuse lorsque sa sueur acide ou sa salive (chez le bébé aux joues et au cou) touche sa peau, celle-ci. Il se gratte et des lésions apparaissent aux plis qui peuvent facilement se surinfecter.

    Fort de ces constatations, il est possible de proposer une conduite à tenir efficace pour changer le terrain métabolique et limiter les phénomènes allergiques et irritatifs.

    Traiter l'eczéma grâce à l'huile d'onagre en cure pendant 6 mois

    Les huiles végétales agissent sur les deux facteurs principaux : l’hydratation et l’inflammation.

    • L’huile d’onagre (à condition qu’ele soit biologique et protégée par des vitamines E naturelles) favorise l’hydratation de la peau et des muqueuses.
    • L’huile de bourrache : Parfois encore préconisé, cette dernière étant trop fragile, elle pourrait en fait avoir un effet néfaste sur le foie en raison de sa tendance à l’oxydation. Elle est donc fortement déconseillée dans l’atopie.

    Dans l’eczéma atopique déclenché, il faut à la fois un apport interne d’huile d’onagre riche en oméga 6 et un apport externe d’oméga 3. L’application locale d’huiles végétales de 1ère pression à froid riches en oméga 3 végétaux favorise ainsi l’hydratation et calme l’eczéma. Il est souvent utile de compléter par l'application d'une capsule de OEMINE BIO ONAGRE sur les plaques. Il faut au minimum 6 mois d’onagre pour obtenir une bonne réhydratation complète.

    Probiotiques pour soigner l'eczéma

    L’action préventive du Lactobacillus rhamnosus dans l’allergie est aujourd’hui bien documentée. Pour expliquer cet effet favorable, on évoque une meilleure tolérance intestinale aux aliments ingérés. La réponse allergique est en effet liée non seulement à l’hyperperméabilité de la barrière intestinale mais aussi à l’absence de maturité du système immunitaire digestif. Ceci rend compte de l’intérêt pour ces enfants de conserver une lactation maternelle suffisamment longue. Rien ne remplace le lait maternel. Il faut éviter chez l’atopique une diversification alimentaire trop rapide et surtout le lait de vache dont les protéines perturbent l’immunité intestinale. Le Lactobacillus rhamnosus agit favorablement sur ces deux facteurs.

    D’autres probiotiques agissent aussi favorablement sur l’atopie en diminuant la pullulation microbienne source d’inflammation de la muqueuse et en permettant une meilleure tolérance aux antigènes alimentaires. C’est le cas du Bifidobacter qui peut être donné pour contrebalancer la flore pathogène. Une autre probiotique, le Lactobacillus acidophilus agit aussi sur colon irritable. Diverses études récentes confirment bien que ces probiotiques protègent l'allergique en améliorant le phénomène de barrière. Il est conseillé de donner des probiotiques dès les premiers mois de la vie dans les familles à risque d'atopie mais également pendant la grossesse.

    Hygiène : adopter les bonnes pratiques pour éviter l'eczéma

    Pour la toilette :

    • Eviter les bains prolongés et préférer la douche qui dessèche moins la peau.
    • Bien sécher de suite après car en s’évaporant l’eau du bain attire celle de la peau.
    • Préférer un savon surgras.
    • Après la douche faire une application d’huile de bain surgraissante.
    • Eviter les vêtements synthétiques et acryliques.
    • Préférer le coton avec des vêtements amples et légers.
    • Eviter les assouplissants et l'eau de javel.
    • Choisir plutôt le savon de Marseille paillette pour laver les sous-vêtements.

    Produits d'hygiène recommandés pour soigner l'eczéma

    Nettoyer les plaques avec LINIMENT ECZEBIO puis essuyer

    Pour la toilette utiliser le savon ECZEBIO au karité.

    Bien manger pour éviter l'eczéma

    Eviter les aliments qui fermentent ou sont histamino-libérateur : Fromages fermentés, yaourts, charcuterie, poissons en boites.

    Homéopathie pour hydrater la peau

    Pour l'hydratation de la peau : NATRUM MUR 4CH et CALCAREA CARBONICA 4CH 5 granules de chaque tous les matins.

    Compléments alimentaires pour soigner l'eczéma

    OEMINE BIO ONAGRE : 2 capsules par jour (huile d’onagre biologique associé aux 4 vitamines E vénétales)

    OEMINE PROBIOTIQUE : 2 gélules aux 2 repas (à base de L. Rhamnosus, bifido baterium, L.acidophilus)

    Ce soin doit être maintenu environ 6 mois pour obtenir les meilleurs résultats

    Des soins pour la peau anti-eczéma

    La gamme ECZEBIO aux omégas 3 végétaux : cette gamme comporte un cérat hydratant et un topique à base d’huiles de cumin noir, de fenugrec et de vitamines E végétales. Le TOPIQUE ECZEBIO s’applique sur la peau après la douche et le CERAT ECZEBIO sur les zones sèches le soir.

    Crises de dermatite atopique, les traitements locaux et en homéopathie

    Lors des crises il faut alcaliniser les plis. On peut faire des bains ou des lotions avec la POUDRE PSORIACALM (bain marin alcalin magnésien).

    Appliquer CERAT ECZEBIO CALM : cérat hydratant à base de camomille.

    En homéopathie :

    • si cela démange APIS mellifica 15 CH 5 granules 3 fois par jour.
    • s’il y a des rougeurs très importantes 5 gran de PIX LIQUIDA 4 CH.
    • si cela brûle 5 gran URTICA URENS 15CH.

    Sur le plan nerveux :

    • si colère NUX VOMICA 15CH
    • si nervosité IGNATIA 15CH
    • si anxiété STAPHYSAGRIA 15CH 5 granules à la demande

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  •  30/03/2013 

    De Naples à Paris, la généreuse coutume du « café en attente »

    Sophie Caillat | Journaliste Rue 89
     
     

    Grâce à un post sur la page Facebook des Indignés, la tradition du café de la solidarité, partie de Naples, pourrait se développer dans la capitale française.

    A Paris, cette histoire ressemble à une légende urbaine. A Naples, elle a existé. Comme une tradition venue du temps où la solidarité irriguait les ruelles.

    Cette semaine, la page Facebook des Indignés de France a lancé un buzz avec cette histoire qui « vous réchauffera mieux qu’un café dans une froide journée d’hiver » :

    « – Cinq cafés, s’il vous plaît. Deux pour nous et trois “ en attente ”.

    Ils paient pour leur commande, prennent les deux cafés et partent. Je demande à mon ami :

    – C’est quoi ces cafés “en attente” ?

    – C’est simple : les gens paient à l’avance pour prendre un café destiné à quelqu’un qui ne peut pas se permettre une boisson chaude. La tradition des cafés “ en attente ” (suspended coffee) a commencé à Naples, mais s’est répandue partout dans le monde et dans certains endroits, vous pouvez commander non seulement un café, mais aussi un sandwich ou un repas complet. »

    Les « like » se multiplient sur la page des Indignés, sans que l’on sache si le phénomène se développe « in real life », comme on dit.

    Une tradition de Naples                   

     

    En retrouvant une dépêche AFP intitulée « La tradition italienne du café suspendu arrive en Bulgarie », on comprend mieux l’origine de ce que j’ai pris pour une rumeur (démontée depuis par le site spécialisé Hoaxbuster, dans la foulée de Snopes, son équivalent américain). A Sofia, 150 cafés ont annoncé y participer.

    Et à Paris ? Rien n’indique que le phénomène soit en train de devenir une des facettes de l’économie de la débrouille à l’ère de la crise. Rien n’empêche chacun de le pratiquer... en accord avec le cafetier.

    « Accidental tourist »

    Initialement, l’anecdote avait été racontée par un touriste anglo-saxon sur un blog. Charmé par cette tradition dans une ville trop connue pour ses montagnes de poubelle ou sa mafia, il avait été impressionné par le geste d’un homme de 80 ans, portant un élégant chapeau Borsalino et une canne.

    Naples est le berceau de cette pratique, indique la dépêche. Dans cette ville pauvre du sud de l’Italie, la tradition a bien existé, mais elle est « éteinte », nous indique Annamaria, riveraine italienne.

    Au point que le maire de la ville a décide d’instaurer Giornata del Caffè Sospeso (Journée du café suspendu) en décembre 2011, raconte la fiche Wikipedia nouvellement créée.

    Quand quelqu’un a plus d’argent que nécessaire...

    Pourquoi Naples ? Parce que « le café est une tradition très importante à Naples, bien plus que dans le reste de l’Italie », poursuit la riveraine italienne.

    « Le café, ça veut dire se retrouver avec des amis au bar et parler de n’importe quoi. On le prend à toute heure, même à la fin de la soirée, aussi bien à 18 heures qu’à 4 heures du mat’. »

    Animatrice d’un réseau d’artistes, l’écrivain Nathalie de Saint Phalle habite le vieux centre historique de Naples, là où grouillent ses cafés typiques :

    « J’ai constaté cette pratique en arrivant à Naples en 1993. C’est une ville très inégalitaire, féodal et clanique, il y a peu de classe moyenne. Dans les mêmes maisons, peuvent encore cohabiter les deux extrêmes de la société.

    Prenez le propriétaire d’un palais, il loue des pièces à des familles pauvres. Lorsqu’il faisait installer l’électricité, dans les années 1920, il ne demandait qu’une facture, à son compte. Le café en attente, c’est pareil : quand quelqu’un a plus d’argent que nécessaire pour survivre, il redistribue. »


    Une rue du vieux centre de Naples (Sophie Caillat/Rue89)

    Le vrai café napolitain, au comptoir

    Avec l’arrivée de l’euro et de l’afflux de touristes, cette coutume ancestrale s’est peu à peu perdue. Comme le linge que les Napolitaines ne laissent plus pendre aux fenêtres du rez-de-chaussée, la disparition du « sospeso » est le signe d’une entrée de la ville dans la mondialisation.

    Nathalie de Saint Phalle raconte ce qu’est le vrai café napolitain, avalé sitôt posé sur le comptoir, lui aussi en voie de raréfaction :

    « Un café est un endroit tout petit, où l’on ne vient pas pour s’asseoir mais pour boire un ristretto. D’ailleurs, les restaurants ne servaient ni café ni dessert il y a dix ans, car chacun son métier, et ç’aurait été voler le boulot des autres.

    Ça n’a pas du tout plu aux touristes, donc les restaurants ont passé des accords avec les bistros et pâtisseries d’à côté, et le serveur ramenait le café et le dessert. Chacun y trouve son compte.

    Et puis, pour les touristes, se sont créés des cafés à l’européenne, avec des tables, où les gens restent plus longtemps, ce qui est économiquement moins rentable. »

    Du « like » à la vraie vie

    Et à Paris, le café en attente va-t-il devenir une mode ? Les cafetiers engagés peuvent toujours mettre un pic sur le comptoir, un tableau en liège avec des aiguilles. Il faudra alors lui faire confiance pour qu’il ne garde pas l’argent pour la caisse, mais le remette en circuit.

    En Italie, le ticket de caisse est mis sur un pic [les mêmes qu’on voit encore chez le boucher, ndlr], et le pauvre rentre en lançant : « Qu’y a-t-il en attente ? ». Le cafetier lui dit si c’est un panino, une eau minérale ou un café. Celui qui avait la noblesse de faire ce geste payait double ce qu’il consommait, il ne laissait pas un café en attente alors qu’il s’était gavé de pâtisseries. Un pour un, en quelque sorte.

    Le pauvre n’est alors pas un moins que soi à qui on condescend un geste de charité, mais un alter ego moins bien doté. Un peu comme cette tradition chrétienne de la « place du pauvre » à table, que certains voudraient réhabiliter.

    Cette générosité là peut-elle passer par des « like » sur Facebook ? Peut-être, mais à condition de ne pas s’en contenter. Nathalie voit mal comment la tradition pourrait prendre à Paris, où « la charité est peut-être aussi en voie disparition ».


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  •   Lapeyre, ou comment allier grande distribution et fabrication française
    http://www.lafabriquehexagonale.com/2013/04/lapeyre-ou-comment-allier-grande-distribution-et-fabrication-francaise/

    Lapeyre, tout le monde connaît : 135 points de vente, un slogan fort et facile à retenir — "Lapeyre, y en a pas deux !" —, ça marque… Mais qui sait que Lapeyre, c'est aussi une entreprise qui fabrique en France ?

     Enceintes acoustiques Quellis-Audio : exceptionnelles et made France
    http://www.lafabriquehexagonale.com/2013/03/enceintes-acoustiques-quellis-audio-exceptionnelles-et-made-france/

    Quellis-Audio est une marque française de haute-fidélité. Sa spécialité :des enceintes acoustiques exceptionnelles, imaginées, développées et fabriquées intégralement dans le nord de la France. Pour les passionnés qui ont quelques moyens…

     Véhicules et économie d’énergie : la France innove 

     

    © Renault

                         © Renault

     

    Qu’ont en commun la Zoe, le Tri’Ode et le TaxiBot ? Tout d’abord, ce sont trois véhicules. Ensuite, ils ne sont pas comme les autres… La Zoe est la première vraie Renault électrique, conçue et construite pour ne fonctionner qu’avec cette énergie. Après plusieurs reports, Renault a donc fini par commercialiser ce nouveau modèle, qui ne ressemble pas à une mini-voiture pour la ville comme nombre de ses concurrents, mais bien à une véritable auto. Confort, performances et finitions semblent ainsi au rendez-vous, si l’on en croit les premiers essais. Problème : l’autonomie, qui limitera l’utilisation de la Zoe à des déplacements urbains et périurbains. Les citadins apprécieront en tout cas, fatigués qu’ils sont par les nuisances générées par le moteur à explosion. Malheureusement, les infrastructures de recharge des batteries sont encore embryonnaires en France.

    © Véléance

    © Véléance

    Le Tri’Ode, de Véléance,  est quant à lui un petit engin à trois roues. Electrique lui aussi, il est spécifiquement destiné aux livraisons. Avec ses petits 80 centimètres de largeur, le Tri’Ode est idéal pour se faufiler en ville en toute sécurité , grâce à son système de contrôle d’inclinaison intelligent. Et cela tout en transportant jusqu’à 60 kg (ou 100 litres) de charge utile.

     

       Ce poids, important pour ce petit trois-roues, est ridicule pour le TaxiBot, de TLD . Cet engin d’aéroport est en effet le premier à pouvoir tracter les gros porteurs, réacteurs éteints, grâce à sa seule puissance. Les pilotes de ligne n’auront plus à jouer avec la puissance des réacteurs pour se déplacer, au ralenti, jusqu’à la piste d’envol. Ils piloteront en revanche le TaxiBot à distance , jusqu’au décollage. Il sera alors temps de lancer les réacteurs. Ce nouveau mode de taxiing devrait permettre d’économiser jusqu’à 8% de carburants !

    © TLD-GSE

                     © TLD-GSE

    Ces engins d’un genre nouveau ont un troisième point commun : ils ont été développés en France. Il y sont également fabriqués : la Zoé en Ile-de-France, le Tri’Ode dans les Ardennes. Quant au Taxibot, TLD a décidé de construire spécialement une nouvelle usine en Touraine pour le produire. Comme quoi tout ce qui roule ne va pas forcément mal dans l’Hexagone.

     

    La Fabrique Hexagonale


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  • Anti- stress : choisir les bons extraits de plantes par le Dr Eric Lorrain

    Anti-stress : choisir les bons extraits de plantes par le Dr Eric Lorrain
    L'aubépine est cardio-tonique, cardio-protectrice et sédative
    Audrey Etner
    Curieuse de tout piquée d'écriture. Responsable édito @femininbio, blogueuse empathique aimant raconter la vie des autres @parisbylight.

    Les principes actifs naturels des plantes peuvent nous aider à lutter contre le stress. Encore faut-il choisir la bonne plante... et le bon extrait, comme nous l'explique le Dr Eric Lorrain.

    Les propriétés des plantes sont connues depuis des millénaires. Pourtant aujourd'hui, les vrais traitements qui marchent, à base de plantes, sont bien loin des remèdes de grands-mères. Le Dr Eric Lorrain, phytothérapeute, insiste sur l'importance de choisir le bon extrait de plantes, afin que les molécules y soient présentes et actives.

    L'avènement, depuis environ 15 ans, des Extraits de Plantes fraiches Standardisés (EPS) ou Phytostandards, a révolutionné la phytothérapie : "On est passé de la "plante tisane" à la "plante médicament" dans laquelle les principes actifs sont tous représentés, bio-disponibles et exercent leur plein effet." indique le Dr Lorrain. Car il ne s'agit pas de vouloir éviter les "vilaines molécules de synthèse" à tout prix, mais bien de les remplacer par des principes actifs et utiles de plantes, qui donnent des résultats reproductibles et standardisés.

    Cette démarche est celle de la phythothérapie clinique individualisée. Les Phytostandards sont disponibles en pharmacie avec la garantie du respect de la réglementation et du conseil du pharmacien associé. À ce jour, 55 plantes sont disponibles sous forme d'EPS.

    Ces EPS existent :
    - Liquides, dans une solution glycérinée qui contient les principes actifs
    - En gélules ou comprimés, avec les mêmes extraits.

    La bonne plante, le bon effet

    Afin de définir le traitement qui vous est adapté, analysez d'abord la nature de vos troubles.

    Vous avez des troubles anxieux

    - Aubépine : cardio-tonique, cardio-protectrice et sédative. Elle est efficace lorsque les somatisations concernent le cœur (palpitations).

    - Passiflore : sédative. Lorsque les somatisations sont généralisées.

    - Valériane : anxiolytique, hypnotique, myorelaxante. Efficace contre les contractures musculaires, l’angoisse et les états de rumination anxieuse.

    - Mélisse : antispasmodique de la sphère abdominale (intestinale notamment), sédative. Très utile en cas de symptômes digestifs.

    - Griffonia : précurseur de la sérotonine. On l'utilise dans les états nerveux de fin de journée avec problèmes d'endormissements. Associée à la passiflore, elle aide les hyperactifs qui ont envie de sucre le soir, besoin excessif de faire du sport, qui ont des dépendances (alcool, tabac, troubles du comportement alimentaire, jeux etc.).

    Vous avez des troubles du sommeil depuis quelques jours

    - Passiflore : plante d'entrée de l'anxiété. Elle est très indiquée pour l'hyperactif anxieux qui extériorise sous forme d'hyperactivité. Ce type de personnes a souvent des problèmes d'endormissement qui mènent à l'épuisement.

    - Aubépine : on l'utilise pour un stress réactionnel, récent, qui est lié à l'hyperémotivité et qui se traduit par des palpitations, des oppressions thoraciques.

    Ces deux plantes peuvent être prises séparément ou en association (existe sous forme de comprimés prêts à l'emploi).

    Pour les enfants, dès la naissance, les EPS sont bien adaptés car ils ne contiennent ni sucre, ni alcool. On retient l'association Passiflore-Mélisse, véritable "Spasfon® naturel", très efficace dans le traitement des coliques du nourrisson et dans les états anxieux de l'enfant.

    Vous avez des troubles du sommeil depuis longtemps

    - Valériane : indiquée dans les troubles du sommeil avec rumination anxieuse.

    - Eschscholtzia : LA plante du sommeil. Associée à la valériane, elle rééduque le sommeil grâce à son action sédative.

    Vous avez des troubles de l'humeur

    - Griffonia : pour tous les troubles de l'humeur, c'est une plante généraliste.

    - Millepertuis : c'est l'antidépresseur le plus connu. À utiliser uniquement sur prescription médicale et pour une dépression significative. Son usage peut être contre-indiqué en association avec d'autres médicaments.

    - Mucuna : précurseur de la dopamine, cette plante est reconnue pour aider au traitement des dépressions dopaminergiques, du syndrome des jambes sans repos, dans le TDAH (Trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité), et dans la maladie de Parkinson.

    - Rhodiole : plante adaptogène et antidépressive, elle est conseillée pour le syndrome d'épuisement en agissant sur la dopamine, et améliore les troubles cognitifs.

    Vous avez des troubles de l'adaptation

    - Ginseng : antiasthénique, stimule les capacités physiques et intellectuelles. C'est LA plante adaptogène. Elle améliore l'adaptation physique et psychique, renforce le système immunitaire et le métabolisme.

    - Cassis : anti-inflammatoire, chondroprotecteur, participe à la relance surrénalienne. Utile en cas de grand épuisement, d'exposition à des stress répétés.

    - Gingko : vasodilatateur et neuroprotecteur. Le gingko régule l'axe corticotrope et agit sur les conséquences cognitives de l'humeur et de la dépression (problème de mémoire et de concentration). Il améliore la protection vasculaire et oxygène le cerveau.

    - Réglisse : véritable "cortisol naturel", la réglisse prolonge la durée de vie du cortisol fabriqué par les glandes surrénales. Cette plante est indiquée en cas de tension très basse, dans les états inflammatoires.

    Le bon dosage

    Il y a 3 niveaux de posologies possibles :

    - En traitement d'entretien en cas de stress chronique : 1 à 2 cuillères à café par jour (1 à 2 ml / 10 kg / jour chez l'enfant). Ce traitement peut durer 2 ou 3 mois.

    - En traitement d'attaque pour des symptômes plus forts : 3 à 4 cuillères à café par jour (3 à 4 ml / 10 kg / jour chez l'enfant). Ce traitement dure 8 à 15 jours maximum.

    - En traitement de charge pour les troubles anxieux sévères et en sevrage des somnifères : 5 à 6 cuillères à café par jour (5 à 6 ml / 10 kg / jour chez l'enfant). Ce traitement est à prendre pendant 2 à 4 jours maximum.

    Important : les situations complexes nécessitent une évaluation des besoins par un professionnel de santé formé à la phythothérapie. Pour plus d'informations, contactez l'IESV.

    Le Dr Eric Lorrain est président de l'IESV , phytothérapeute et chargé d'enseignement DIU Phythothérapie de Clermont-Nantes, et de Lyon-Marseille.

    Auteur de "Cent questions sur la Phytothérapie", à paraitre aux éditions La Boétie (4 avril 2013)

     


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  •  Red Bull, Burn, Monster : donnent-ils des ailes ou des malaises?

    Un petit coup de mou ? Et votre main se tend vers une boisson énergisante. Au mieux, vous n'aurez qu'un shot de caféine. Mais risquez bien pire si vous êtes en plein effort physique ou déjà bien imbibé d'alcool. Explications.

      Un Napoléon, la main sous le plastron, qui dégomme une canette et peut quitter l’île d’Elbe par les airs ; un accusé assoiffé, sauvé par la boisson. « Red Bull vous donne des ailes », disent-ils. Vraiment ? Peu de chance qu’une boisson énergisante – puisque c’est d’elle qu’il s’agit – vous aide à voler. Mais de l’excitation, du tonus, de la Boissons énergisantesnervosité, pour sûr, vous en aurez. Dans une canette de Red Bull, Burn ou Monster Energy, vous trouverez généralement de la caféine, de la taurine, du D-glucuronolactone, du guarana parfois, du sucre toujours. Pour quels dangers ?

    Suite au signalement de deux décès par crise cardiaque (13 cas de pathologies « probablement » ou « possiblement » liées à ces boissons ont été officiellement reconnues), l’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a lancé, en juin dernier, un appel aux professionnels de santé. Ceux-là sont appelés à transmettre tous les effets néfastes qu’ils auraient observés chez leurs patients après la consommation de ces produits. En attendant, elle ne souhaite pas s’exprimer sur la question.

    Tentons d’y voir plus clair. Et reprenons la composition de notre canette. La taurine ? Un acide aminé présent dans les produits d’origine animale (viandes, poissons, fruits de mer, produits laitiers…). Le glucuronolactone ? Un composant produit par le foie lors de la dégradation des sucres. Le guarana ? Une plante à la forte teneur en caféine. « Ces produits ne sont pas forcément dangereux pris isolément, explique Frédéric Maton, président de la Société française de nutrition du sport (SFNS.) C’est l’association de ces substances aux propriétés excitantes qui peut l’être en modifiant le comportement du consommateur. »

    Un shoot de caféine

    D’abord, la caféine. Dans une canette de Red Bull, on en trouve 80 mg soit l’équivalent d’un expresso. Il est conseillé, pour un adulte, de ne pas dépasser 400 mg de caféine par jour. Ouf, on est sauvé. Sauf que « la caféine est présente dans de nombreux produits consommés en parallèle, avec un risque de surdosage », précise un document (en PDF publié par deux médecins et paru dans la revue Nutrition et pédiatrie en 2010). Pis, « pour certaines personnes qui ont une maladie du cœur ou des reins, la caféine, même à petites doses, peut entraîner des palpitations, une perte de connaissance », souligne Philippe Arvers, addictologue de la région grenobloise.

    Mais il n’y a pas que de la caféine dans une canette. Et les teneurs des autres molécules ne sont pas anodines. La taurine est par exemple présente à hauteur d’un gramme, soit l’équivalent de cinq jours de consommation via les aliments quotidiennement ingérés, souligne un avis de l’Anses publié en novembre 2006 (voir le PDF. « Est-ce qu’elle a des effets nocifs pour la santé ? Nous ne sommes pas sûrs à 100%. Ce qui est sûr, c’est que l’argument annoncé par les fabricants comme quoi elle aurait des propriétés anti-oxydantes n’est pas vrai à de telles doses », explique Frédéric Maton. Selon un avis de son institut publié en janvier, se shooter à forte dose à la taurine ne sert tout bonnement à rien : « Les apports alimentaires en taurine dans le cadre d’une alimentation diversifiée équilibrée, associés à sa fabrication endogène, suffisent à couvrir les besoins, même semble-t-il lors d’une pratique physique intense. » Idem pour le glucoronolactone consommé, dans une canette, à des quantités 500 fois plus importantes que l’apport naturel journalier : « Les doses importantes rencontrées dans certaines boissons énergisantes ne semblent présenter aucun intérêt ni justification nutritionnel. »

    Mauvais choix pour le sportif

    Mais le risque réel dépend en fait du contexte dans lequel vous risquez de siroter ces liquides. « Un sportif de haut niveau ou même un sportif du dimanche s’expose à un danger cardiaque s’il a une augmentation de sa fréquence cardiaque dans un contexte qui sollicite déjà le cœur. Ça peut être une source de troubles du rythme cardiaque qui peut potentiellement déboucher sur une mort subite », explique Frédéric Maton. Problème : les sportifs confondent souvent ces produits avec les boissons énergétiques alors que seules ces dernières « répondent à un décret européen conçu pour l’être humain à l’effort » .

    « La caféine des boissons énergisantes est un puissant diurétique, elle accélère la déshydratation. C’est un paradoxe que les sportifs en boivent ! Elle entraîne aussi une fuite minérale de phosphore, le potassium, le calcium. Chez le consommateur habituel, elle risque d’entraîner une carence en potassium et d’augmenter le risque cardiaque », ajoute le médecin. Le souci c’est que c’est justement dans ce cadre-ci que les industriels semblent encourager la consommation de ces liquides. C’est le cas de Red Bull qui joue franchement la carte du sport sur son site Internet : « Dans toutes les disciplines où les athlètes ont besoin d’aile, Red Bull répond présent : ski, snowboard, escalade, surf, moto, football ou encore Formule 1 (…) mais aide aussi les sportifs passionnés de tous les âges à établir leur propre record. »

    Vodka-Red Bull : le dangereux cocktail

    Autre cible des industriels : les jeunes fêtards. « L’après-midi ou en soirée, en club ou à la maison, faire la fête ou simplement prendre du bon temps dans vos endroits préférés demande beaucoup d’énergie. C’est pourquoi toute une génération survole la nuit avec une canette de Red Bull comme partenaire sur le dancefloor, ou comme invité privilégié des soirées à la maison (…) Et à la fin de la soirée, une canette bien fraîche de Red Bull est un excellent compagnon avant de rentrer », précise encore Red Bull sur son site.

    Sauf que l’’industriel oublie un détail : si Red Bull il y a, c’est souvent plongé dans un verre d’alcool. Selon l’Anses, « 27% des consommateurs de moins de 35 ans associent, au moins de temps en temps, ces produits à l’alcool ». Or, « la caféine de ces boissons vient contrebalancer les effets de l’alcool, entre autres une certaine somnolence. On a alors l’impression qu’on tient mieux l’alcool, on consomme davantage et de façon plus fréquente. Et ça conduit à des prises de risque », souligne Philippe Arvers. Dans une étude menée en 2012 sur des universitaires grenoblois, le médecin a mis en évidence une plus grosse occurrence d’accidents, de bagarres et de rapports sexuels non protégés chez les jeunes ayant consommé le joli cocktail.

    Faut-il bannir ces boissons ? Non, pour la Société française de nutrition du sport (SFNS.) qui plaide pour « une consommation éclairée ». « Il faut qu’un sportif sache qu’il risque un trouble du rythme cardiaque comme un fumeur sait qu’il risque un cancer. Après il décidera de prendre ce risque ou pas. »


    Red Bull : une image cool gagnée grâce au sport

    Ses canettes ont beau être contre-indiquées pendant un effort physique, la marque ne cesse de s’associer à des compétitions sportives, élaborant une image jeune, branchée, limite casse-cou. Selon Les Echos, Red Bull consacrerait 30% de son chiffre d’affaires (4,2 milliards d’euros en 2012) au marketing et à la communication, notamment via le sponsoring sportif. Ne la cherchez pas, elle est partout : F1, football, surf, « mountain bike », ski et se pique même de créer de nouvelles disciplines : patinage de descente extrême, plongeons extrêmes. C’est même eux qui ont sponsorisé le saut le plus haut du monde de l’Autrichien Felix Baumgartner, en octobre dernier. Et ça paye. La marque aurait vendu 4,6 milliards de canettes en 2011.

     La rédactrice :  Karine Le Loët

           Rédactrice en chef à « Terra eco"   mars 2013


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  •  31/03/2013 

    Chez la fille de Pierre Rabhi, une école où l’adulte s’adapte à l’enfant

    Laurent Hazgui | Photojournaliste (Rue 89 )
     

    Au cœur d’un écovillage auto-construit, une école et un collège proposent un projet éducatif original inspiré de Montessori et d’autres méthodes alternatives.

    L’histoire de l’établissement sonne comme un conte pour petits et grands. Le projet de Sophie Rabhi, fille du spécialiste mondial d’agronomie biologique et pionnier de l’écologie humaniste Pierre Rabhi, prend forme en 1999.

    Film
    Rue89 est partenaire du documentaire « Pierre Rabhi, au nom de la terre », de Marie-Dominique Dhelsing, sorti ce mercredi 27 mars. Vous pouvez gagner des places pour une projection en envoyant un e-mail.

    La maternité et ses convictions écologiques l’amènent à créer la Ferme des enfants, une école maternelle et primaire, d’abord à Montchamp (Ardèche) chez ses parents. En 2008, elle est transférée au Hameau des buis, un écovillage pédagogique et intergénérationnel, fondé dès 2002 avec son compagnon Laurent Bouquet et construit de toutes pièces par ses habitants et des bénévoles sur un plateau de l’Ardèche méridionale.

    En contrebas, la rivière Chassezac, ses gorges et ses campings, où les touristes s’ébrouent l’été. En haut, et en pleine nature, l’école, entourée d’une cour de récréation, de balançoires, d’un jardin et d’une ferme pédagogique. Aujourd’hui, les deux classes de maternelle et de primaire accueillent cinquante élèves, tandis que le collège – ouvert en 2011 – reçoit 16 adolescents.

    L’influence de Montessori, Freinet, Steiner, Krishnamurti, Alice Miller et Dolto

    L’originalité du projet éducatif de la Ferme des enfants tient en une idée : changer le comportement des adultes face aux enfants. Pour y parvenir, l’équipe d’enseignants (10 personnes) est influencée par la pédagogie Montessori, mais aussi par Freinet, Steiner, Krishnamurti, Alice Miller ou encore par l’école de Neuville (Dolto). Sophie Rabhi explique :

    « On ne respecte pas vraiment l’enfant car on ne respecte pas ses besoins. En y arrivant, on favorise l’émergence d’un être humain accompli. Montessori a trouvé un certain nombre d’activités qui sont en résonance avec l’enfant, période après période, pour répondre à ses besoins naturels. On n’agit pas sur lui, on agit sur son environnement. D’où l’idée de le mettre dans la ferme et la nature. »

    Le système classique de notes et de compétitivité sur l’apprentissage est abandonné. Le petit nombre d’élèves permet un suivi personnalisé. Les activités manuelles (ferme aux animaux, jardinage…) sont aussi importantes que les apprentissages « intellectuels ». Le rôle des adultes est bien défini. Sophie Rabhi raconte :

    « Le plus important, c’est l’attitude des adultes : comment est-ce qu’on règle les problèmes ? Comment éviter les situations de domination ? Comment abandonner les situations de récompense, de punition ? La bienveillance est centrale, c’est elle qui apporte la liberté et la fluidité. »

    Lutter contre le « formatage émotionnel »

    L’adulte qui s’adapte à l’enfant. Stéphane Villoud, ex-chef d’entreprise, et sa femme ont quitté la ville (Grenoble) pour changer de vie et d’offrir une éducation à leurs enfants plus conforme à leurs souhaits. Stéphane pointe :

    « L’école publique inflige des douces violences à nos enfants. Il y a un formatage émotionnel réel, une pression des adultes et des valeurs de performance qui ne nous conviennent pas. Notre démarche est de critiquer notre éducation en gardant le positif. On ne veut pas de rupture. On apprend tous les jours, mais on se questionne aussi beaucoup ».

    Le choix concerté de l’école et de changement de mode vie avec ses enfants est assumé par toute la famille, mais n’est pas sans créer des ajustements :

    « C’est un lieu où les enfants expérimentent l’indépendance. La difficulté pour nous, parents, réside dans le décalage avec nos règles familiales. »

    Les programmes de l’Education nationale pas toujours suivis

    Las, cette école n’est pas accessible à toutes les bourses. Les frais scolaires s’élèvent à 2 600 euros par an et par élève. L’inspection académique a donné le feu vert à la rentrée 2011 pour que l’école primaire de La Ferme des enfants passe sous contrat.

    L’école et le collège sont soumis à l’obligation scolaire du socle de compétence, mais les programmes de l’Education nationale ne sont pas forcément suivis. L’objectif est d’offrir un enseignement au plus près des envies de l’enfant. Rodolphe Herino, coresponsable du collège, explique :

    « On a rencontré les parents et les ados pour connaître leurs projets à la rentrée. Pour ceux qui veulent passer le brevet, on va coller au programme de l’Education nationale. Pour ceux qui veulent une insertion professionnelle rapide, on va cibler le socle commun et les apports de base, etc. »

    Que deviennent les enfants qui retournent dans le public ? Rodolphe Herino et sa femme Claire, qui dirigent le collège depuis son ouverture, admettent qu’ « on manque de recul », mais ont une certitude :

    « On fait le pari qu’un ado ayant les connaissances de base, qui est bien dans ses baskets, qui sait s’exprimer et dire ses émotions, aura les ressources pour se préparer et faire face à ces situations. »


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  •   Par quoi je remplace le sucre en cuisine ?

    Le sucre, un ami qui devient vite un ennemi ! Difficile pourtant de s’en passer, dans les recettes de cuisine comme dans nos habitudes. Des alternatives existent, qui sont autant de nouveautés pour nos papilles gourmandes .

    Le miel
    Connu depuis l’Antiquité, le miel a longtemps été le seul produit sucrant à disposition. Il a été détrôné lorsque l’homme a découvert comment faire du sucre en quantité, avec les betteraves et la canne à sucre. Il est grand temps de le redécouvrir. Sa force réside dans sa diversité : il y a autant de miels que de fleurs à butiner ! Le délicat équilibre entre glucose et fructose, qui rend le miel plus ou moins épais, dépend des plantes que les abeilles ont butinées.
    Le miel remplace facilement le sucre dans les recettes de cuisine, y compris les glaces. Mais il faut réduire les quantités. Pour 250 ml de sucre blanc, 180 ml de miel suffisent. Pensez aussi à baisser légèrement la température du four, car le miel brunit plus rapidement que le sucre lors de la cuisson.

    La stévia
    La France découvre depuis quelques années cette petite plante sud-américaine. L’extrait de stévia se révèle être un édulcorant très efficace : il a un pouvoir sucrant près de 300 fois supérieur au à celui de la saccharose. Avec un petit arrière-goût d e réglisse, l’extrait de stevia présente un autre intérêt : il est sans calorie ! En vente sur Internet et dans les magasins spécialisés.

    Le Rapadura
    Extrait 100% naturel de la canne à sucre, le rapadura est un sucre complet : il provient de l’évaporation du jus de la canne à sucre, et c’est tout ! La mélasse est donc conservée. De se fait, le rapadura n’a pas qu’un pouvoir sucrant. Il est riche en sels minéraux, vitamines et acides aminés, contrairement au sucre raffiné.
    Les grains, foncés, n’ont pas une très jolie couleur et ont tendance à s’agglomérer car c’est un sucre non cristallisé. Il a un goût caractéristique, qui fait penser au caramel et au réglisse. Sa composition, sa saveur et sa couleur varient selon la qualité de la canne à sucre dont il est issu et du lieu de production. Connu sous des noms divers selon les région du monde, il s’utilise en cuisine comme le sucre blanc. On le trouve dans les magasins bios et de diététique, mais aussi dans certaines grandes surfaces et bien sûr sur Internet.

    Le sirop d'agave
    Extrait d’un cactus mexicains, le sirop d’agave est composé à près de 80% de fructose. Il a donc un pouvoir sucrant beaucoup plus fort que le sucre, il faut donc l’utiliser à petites doses. Plus doux que le miel, il est bien moins calorique que le sucre.
    Avec son goût plutôt neutre, il s’utilise partout en cuisine : desserts, glaces… Comptez globalement la moitié des quantités indiquées pour le sucre. Un détail important, il ne supporte pas les températures trop élevées. On le trouve aujourd’hui facilement en grande surface.

    Le sirop de riz
    Moins connus du grand public, le sirop de riz est issu de la fermentation de grains de riz. Il existe un sirop de riz brun, issu pour sa part de la fermentation de grains de riz et d’orge. Le sirop de riz est intéressant sur le plan nutritionnel car il est composé à la fois de sucres lents et de sucres simples (maltose et glucose).
    Avec son goût doux et raffiné, le sirop de riz a un fort pouvoir sucrant. Sa texture est un peu plus épaisse que le miel et il a une couleur plus foncée. Dans vos recettes, revoyez les proportions de sucre en les divisant par deux pour éviter des desserts trop sucrés.

    Claire Sejournet (Fémininbio.com )

    Envie de cuisiner équilibré avec des produits de saison ? Suivez les recettes de Laurence Salomon et sa méthode de coaching Le coach minceur bio.


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  •  Créé le 27-03-2013

    Elena SenderPar Elena Sender  Sciences et Avenir
     

    Le manque d’intensité lumineuse pourrait expliquer 1/3 des cas de trouble de l’attention et de l’hyperactivité (TDHA) chez l’enfant et jusqu’à 57 % chez l’adulte.

    Telle est l’incroyable découverte qu’ont faite des chercheurs de l’université de Utrecht University, du Research Institute Brainclinics, de la Leiden University, et de l’Ohio State University publiée dans la revue Biological Psychiatry. Les chercheurs ont comparé la carte de prévalence du TDHA (chez les enfants) et celle de l’intensité solaire mesurée sur le territoire des États-Unis.

    « Nous avions un modèle théorique, selon lequel les patients hyperactifs qui souffrent pour beaucoup de difficultés d’endormissement, étaient influencés par le

     Ensoleillement: orange: 6,78 kwh/jour à vert:3 kwh/jour (environ)

    rythme circadien (correspondant à un cycle de 24 heures), explique Martjin Arns chercheur au Research Institute Brainclinics. Nous avons eu alors l’idée de comparer les deux cartes de 2003 et 2007 et nous avons constaté une parfaite correspondance. » De fait, vous pouvez constater (... ) que les images correspondent parfaitement !

     

    Les conséquences néfastes de la lumière bleue, émise par les portables et les tablettes...

    Les chercheurs ont alors procédé à la même comparaison dans neuf autres pays où de telles données étaient disponibles (France, Allemagne, Belgique, Hollande, Italie, Colombie, Mexique, Espagne, Liban). Et là, encore, les courbes de données se superposent, chez l’enfant et chez l’adulte !

    Pourcentage d'enfants entre 4 et 17 ans présentant des troubles du comportement ou une hyperactivité: bleu pâle:5,6% à 7,9 %; noir:14% à15,9 %.

    « Aujourd’hui la corrélation est claire. Les gens qui bénéficient d’une haute intensité lumineuse ont une prévalence moindre de TDHA, ils sont comme protégés. » - Martjin Arns, chercheur au Research Institute Brainclinics.

    Selon Martjin Arns le TDAH serait lié, pour un sous-groupe du moins, à des troubles du sommeil générant des difficultés de vigilance et de concentration diurnes, liés eux-mêmes à un manque de lumière naturelle. En effet, « on voit s’accroître deux phénomènes. Tout d’abord on sort de moins en moins dehors la journée. Et le soir, on utilise de plus en plus des outils modernes comme les tablettes, les ordinateurs ou les smartphones, qui émettent une lumière bleue. Or cette lumière bleue (de longueur d’ondes entre 464 et 484 nanomètres très présentes dans les LED), on le sait, perturbe l’horloge biologique. »

    Les auteurs proposent alors un antidote simple pour améliorer le sommeil et les symptômes du TDHA. « Il faut s’exposer davantage à la lumière naturelle matinale (comme sortir le chien, aller à l’école à pied, favoriser les jeux dehors). Et le soir réduire les écrans ou réfléchir à des solutions de changements de couleur d’écran grâce à un utilitaire gratuit comme f.lux ».

    Elena Sender, Sciences et Avenir, 27/03/13


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