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Editions Bioviva : des jeux écolos et rigolos !
Nom d'une purée d'OGM, on s'est quand même bien marrés ces dernières années, non ?
La planète entière comme terrain de jeu, ni plus ni moins ! On est vraiment des dingues dès qu'il s'agit de rigoler !
On a fait turbiner à fond les ballons les centrales nucléaires aux 4 coins du monde pour illuminer nos villes de jour et de nuit, faire fonctionner nos 3 télés, nos ordinateurs, nos lave-tout... et on a tous parié sur celle qui allait faire le plus beau feu d'artifice en explosant !
Et vous vous rappelez aussi de ce défi « fais-moi la plus grosse île en un temps record »? Hé bien on a finalement gagné à ce jeu-là : en un peu moins de 50 ans de consommation effrénée on a réussi à créer une île flottante de déchets couvrant 600 000 km2 de l'océan Pacifique ! Délire, non ?
En joueurs infatigables, on s'est également lancé d'autres challenges tout aussi fous !
Faire fondre les glaces des pôles, par exemple. Alors pour celui-là, tout le monde s'est donné au maximum ! Vas-y que ça a balancé des tonnes de fumées polluantes, des COV dans l'air etc… on n'a pas lésiné sur le toxique !
On a aussi facilement raflé la mise à « faire disparaître près d'un tiers des espèces vivantes de la planète » ! Incroyable ! C'est parti dans tous les sens à grands coups de déforestation, de surpêche, de braconnage, etc. Quelques gros gamers ont même réussi à bousiller une partie des éco-systèmes ! Balaises les mecs !
Non vraiment on a été hyper créatifs et on s'est bien fendu la poire dans ce jeu grandeur nature ! Et on aimerait vraiment continuer à rigoler comme ça si c'était possible, d'autant qu'on s'est pas encore donné à fond en génétique et en nucléaire. Bon, on a bien réussi à lâcher dans la nature deux/trois espèces modifiées et faire péter quelques bombes, l'air de rien…. mais maintenant il paraît qu'on ne peut plus jouer, faute de terrain de jeu viable ! :(Alors on réfléchit… Y a pas une autre planète pas trop loin... ? Non ?
Du coup, on a du se creuser les méninges pour trouver une alternative de jeu et c'est alors qu'on est tombés sur Bioviva Editions. Le contre-pied total de notre précédent délire ! Incroyable !
Eux, leur dada c'est de créer des jeux de société à la fois amusants, originaux et éducatifs qui permettent de sensibiliser le grand public au respect de notre planète.
Au début, on s'est dit « Rho n'importe quoi ! Ça à l'air trop ennuyeux, trop cheap ! »… et en fait on s'est aperçus que les mecs, ils étaient aussi dingues que nous, donc intéressants, alors on y a regardé de plus près !
A l'origine de la création de Bioviva Editions, deux mordus d'écologie qui, dans un souci de cohérence, ont mené une importante réflexion quant au mode de fabrication de leur jeu avec comme objectif d'allier le fond et la forme : faire un jeu qui permette de découvrir les richesses de notre planète, tout en étant fabriqué dans le respect de celle-ci.
Challenge invraisemblable à l'époque, complètement avant-gardiste, et les gars ils y ont cru et ils ont foncé dans le tas !
Près de 15 ans plus tard le défi est réussi, la victoire écrasante ! Bioviva c'est une maison d'édition qui crée et fabrique en France des jeux écolos mais finalement ni des jeux écolo-chiants, ni écolo-chers, ni écolo-toc !
Aujourd'hui leur gamme comporte une quarantaine de jeux, traduits en sept langues et distribués dans le monde. Et pour en arriver là, ils se sont bien marrés, peut-être même plus que nous !
Et le pire c'est que ça continue ! Leur volonté : faire partager une expérience de jeu unique et inoubliable.
Et nous du coup, « Échec et Mat » ! On est conquis.
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Consommer davantage de fibres permettrait de réduire leur risque de maladies cardiovasculaires, d'obésité, de diabète et de cancer colorectal, selon un bilan de l'étude NutriNet-Santé présenté jeudi.
On les trouve dans les fruits et les légumes, le pain, mais aussi les légumes secs, les pâtes et le riz complets. Mais les Français, et surtout les Françaises, consomment insuffisamment de fibres, connues pour réduire le risque de certaines maladies, a révélé un bilan d'étape de l'étude NutriNet santé qui s'appuie sur les témoignages de centaines de milliers d'internautes volontaires. Un constat «préoccupant sur le plan de la santé publique», estime le Pr Serge Hercberg (Inserm-Inra-Cnam-université Paris13), qui coordonne l'étude.
Globalement, la consommation quotidienne de Français - 20 g/j chez les hommes, et 18 g/j chez les femmes - est nettement en deçà des recommandations. «Un homme sur cinq (22 %) et une femme sur dix (12 %) seulement atteignent le seuil de 25g/j, le minimum recommandé, ce qui est préoccupant sur le plan de la santé publique», constate le Pr Hercberg. Parmi eux, seuls 10 % des hommes et 4 % des femmes atteignent le seuil recommandé de 30 g/j. Or la consommation régulière de fibres alimentaires permet de réduire la mortalité de 22 % en réduisant les risques de maladies cardio-vasculaires, de diabète, de cancer du côlon ou d'obésité.
Où les trouver?
«Cinq fruits et légumes (environ 400 g/j) apportent déjà en moyenne entre 16 et 20 g de fibres, le pain complet 5 à 6 g de fibres pour 100g ; ajouter des légumes secs, des pâtes ou du riz complet, trop peu consommés en France, permet d'arriver au seuil des 30 grammes quotidiens de fibres», explique Serge Hercberg.
Pour le spécialiste de la nutrition, le pain, mangé en grande quantité par les Français, pourrait être un support efficace pour augmenter la consommation nationale de fibres, à condition d'enrichir sa composition. Il appelle à une réglementation imposant de passer, pour le pain blanc le moins cher comme la baguette, de la farine de type 55 raffinée utilisée actuellement à une farine 80 plus complète. «Cela fait des années qu'on en parle, mais rien ne bouge», déplore le Pr Hercberg, qui veut «remettre sur le tapis cette bataille du pain».
Avec les légumes (21 %), le pain (et biscottes) fait partie des groupes d'aliments qui contribuent le plus à l'apport de fibres dans l'alimentation des Français.
Disparités
En dehors des différences entre hommes et femmes, on retrouve des «inégalités sociales», comme dans d'autres domaines de la santé, les apports en fibres augmentant avec l'âge et le revenu. Les agriculteurs, les cadres et les titulaires d'un bac + 2 en consomment plus que les employés, les ouvriers, les titulaires d'un bac professionnel et les personnes sans diplôme. Les apports en fibres sont par ailleurs moins élevés chez les hommes en surpoids ou obèses, alors qu'ils varient peu chez les femmes quel que soit leur poids. En revanche, les variations régionales sont «minimes», avec des consommations relativement plus faibles dans le Nord, l'Est et le bassin parisien, et relativement plus élevées dans le Centre-Est.
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Interview par Terre Vivante
Comment en êtes-vous venu à vous intéresser à l'écologie en général et aux thématiques que vous traitez en particulier
Je cultive depuis l'enfance une passion conjuguée pour l'environnement, les sciences sociales, l'informatique, la construction.... Enfant, je lisais l'encyclopédie Cousteau, la collection « Anarchitecture » tout en participant à des travaux agricoles ainsi qu'aux nombreuses constructions / réhabilitations familiales.
Géographe de formation, j'ai longtemps travaillé dans l'observation de la terre depuis l'Espace et me suis ensuite orienté vers la construction écologique. J'y ai trouvé à la fois un moyen « d'être utile » et un lieu d'expression fécond pour les relations entre environnement et humanité. En effet, la construction écologique est à la fois ancienne, novatrice et fortement ancrée dans la réalité. Elle n'insulte pas l'avenir ce qui est très rare pour une activité humaine contemporaine. L'écologie se décline de nombreuses manières, la construction en paille en prouve l'applicabilité pour tous dans les conditions économiques et sociales de notre temps.Pour chacun des livres écrits à Terre vivante, quelle a été votre motivation pour le sujet ? Quelles ont été les expériences qui vous ont permis de nourrir les thèmes abordés ?
Les bâtiments et leurs usages ont un impact considérable sur l'environnement ainsi que sur nos conditions de vie. La construction écologique permet de conjuguer bien être individuel et collectif avec respect de la planète et des générations suivantes. La construction en paille est adaptée à l'édification ou la réhabilitation d'un grand nombre de bâtiments. J'ai voulu avec ce livre, expliciter et formaliser les différentes techniques de conception et de construction disponibles tout en illustrant la variété et la richesse d'expériences concrètes.
Ainsi, les maitres d'ouvrages publics (collectivités locales, Etat) ou privés (particuliers, bailleurs sociaux, agriculteurs, industriels...) pourront voir comment leurs homologues ont commandé, construit ou réhabilité avec de la paille. Les concepteurs (architectes, maitres d'œuvres, bureaux d'étude) pourront y puiser des sources d'inspiration et des informations techniques. Par ailleurs, les problématiques réglementaires et normatives, les contextes environnementaux et agronomiques et les dimensions économiques de la construction en paille sont abordées. Je me suis donc efforcé de rédiger un livre qui prenne du recul tout en restant pratique, les lecteurs jugeront !Etre édité par Terre vivante, cela a peut-être pour vous un sens particulier ?
Terre vivante fait partie des éditeurs engagés au côté des acteurs du « développement durable ». Certaines de ses publications sont devenues des ouvrages de référence et toutes sont à la fois riches et originales. J'ai donc eu beaucoup de plaisir et de fierté à avoir la chance d'être édité dans la collection « Techniques de pro » dont j'apprécie particulièrement la qualité.
Que ce soit dans les gestes quotidiens de votre vie professionnelle ou de votre vie personnelle, pouvez-vous nous donner quelques exemples de ce que vous faites en matière d'écologie qui pourrait intéresser nos lecteurs ?
J'ai réhabilité ma maison ancienne de terre crue avec de nombreux matériaux écologiques (copeaux de bois, cannes de tournesol, paille terre ...) et construit une grande salle de répétitions et de stages pour ma compagne (Pascale Bravo) qui est chorégraphe et danseuse. Le confort thermique, acoustique et olfactif ressenti dans cet espace est remarquable et unanimement apprécié.
Je me déplace beaucoup en train et à vélo (y compris pour de longues distances) et apprécie particulièrement les WE et les vacances en famille à bicyclette. Je milite au sein d'associations (ARESO, RFCP) et m'efforce d'économiser l'énergie et les ressources quotidiennement.Avez-vous des projets en cours à présenter à nos lecteurs ? Si oui, lesquels ?
Je participe actuellement à la maitrise d'œuvre de plusieurs bâtiments en paille (bureaux à énergie positive, pôle scolaire, logement sociaux...) et vient de créer une nouvelle société « Digital-Builders » qui propose des logiciels pour mieux concevoir et construire les bâtiments. Avec le RFCP je participe aux nombreux travaux de l'association pour promouvoir la construction écologique.
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Les dispositifs de mesure de l'alcoolémie peuvent se révéler toxiques en cas d'usage impropre, que ce soit par ingestion ou en laissant des enfants jouer avec.
«Un homme de 27 ans ayant croqué et avalé un éthylotest sans précision de marque présentait une amnésie des faits en lien avec l'imprégnation éthylique»… «Un homme a appelé en état d'ébriété après avoir avalé un éthylotest»… Un enfant de 6,5 ans a été blessé à l'œil «suite à la manipulation d'un éthylotest par son père»… Ce sont quelques-uns des 157 cas recensés par les centres antipoison de France entre janvier 1999 et juin 2012 qui ont étudié les différents cas de brûlures, irritations, céphalées, conjonctivite…
Relativement faible en valeur absolu, ce chiffre peut néanmoins être considéré comme important. Durant cette période en effet les automobilistes n'étaient pas censés comme actuellement avoir au moins deux éthylotests disponibles dans leur voiture. Une obligation qui pourrait faire augmenter le nombre d'accidents. C'est une des craintes de l'association Robin des Bois qui a multiplié les communiqués pour demander le retrait du décret éthylotest adopté par le précédent gouvernement.
Des produits cancérogènes et corrosifs
Pour l'heure, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, a seulement reporté au 1er mars 2013 au lieu du 1er novembre 2012, la date à laquelle les automobilistes pourront être verbalisés faute de pouvoir présenter les appareils, compte tenu des difficultés d'approvisionnement. Mais il a également précisé que ce délais sera mis à profit pour «évaluer l'intérêt du dispositif». Une excellente initiative estiment les représentants de l'association qui estiment que les éthylotests présentent des risques. «Ils contiennent du dichromate de potassium, une substance cancérogène et toxique pour l'environnement et la faune aquatique», rappelle Charlotte Nithart, de l'association Robin des Bois, «mais également de l'acide sulfurique qui peut provoquer des brûlures».
Sans compter des éthylotests vendus sur internet ou à la sauvette dont on ne sait pas exactement ce qu'ils contiennent, en dehors des filières et entreprises agréées. «Récemment les douanes en ont saisi 24.000 qui ne respectaient même pas les normes minimales en vigueur» poursuit la représentante de l'association.
Outre les risques liés aux conducteurs ivres comme évoqués ci dessus ou aux enfants qui peuvent être tentés de jouer avec, il existe un risque environnemental certain. Robin des Bois a également demandé au ministère de l'Écologie de prévoir une filière de recyclage mais, pour le moment, sa requête est restée lettre morte. Outre les éthylotests usagés qu'il faut absolument éviter de jeter dans la nature il y a également les millions de produits qui n'auront jamais servi mais devront être éliminés une fois périmés. «Nous sommes favorables et nous réfléchissons à la création de cette filière de recyclage» souligne Guillaume Neau, directeur marketing de l'entreprise Contralco, leader mondial en matière d'éthylotest. «Mais dans deux ans environ nos produits ne contiendrons plus de chrome» ajoute-t-il.
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À l'approche de l'hiver, les agences humanitaires des Nations Unies ont entamé vendredi la distribution d'articles de première nécessité – couvertures, vêtements chauds et kits d'hygiène –auprès de milliers de familles syriennes, qu'elles soient déplacées dans leur propre pays ou réfugiées dans la région.
En Syrie même, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a déjà distribué des fournitures à 60.300 familles, soit plus de 300.000 personnes, à Alep, Hassakeh, Homs et Damas, a annoncé vendredi son porte-parole, Adrian Edwards, lors d'un point de presse donné à Genève.
« L'objectif est de fournir une assistance à 100.000 familles, soit plus de 500.000 personnes, d'ici la fin de l'année », a précisé M. Edwards en ajoutant que chaque colis contenait 42 kilos de fournitures.
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a de son côté distribué plus de 160.000 couvertures et de 100.000 kits vestimentaires pour les enfants syriens déplacés et réfugiés.
« Les températures ont rapidement chuté, elles oscillent actuellement entre 0 et 5 C° », a précisé la représentante adjointe de l'UNICEF en Syrie, Ettir Higgins. « Nous avons besoin d'urgence de vêtements et d'autre fournitures essentielles pour les enfants les plus vulnérables, où qu'ils se trouvent ».
L'UNICEF est très préoccupé par l'impact du froid sur la santé des enfants, avec des risques accrus de problèmes respiratoires. Nombre d'entre eux ont du quitter leur foyer avec seulement des vêtements d'été et ils se trouvent déjà dans une situation difficile.
L'entrepôt central de l'UNICEF à Copenhague, au Danemark, a dispatché des médicaments et des articles de santé auprès de 225.000 enfants syriens, ainsi que des fournitures scolaires.
« La collecte de fournitures dans le monde entier et leur acheminement vers la Syrie n'est qu'une partie de la solution », a souligné Mme Higgins, en expliquant que l'UNICEF avait besoin de toute urgence d'une contribution financière additionnelle de 79 millions de dollars pour financer ses opérations humanitaires en Syrie, en Iraq, au Liban, en Jordanie et en Turquie.
« Nous faisons face à d'énormes défis sur le terrain en raison de l'insécurité, mais grâce à notre réseau de partenaires dévoués, nous ferons tout notre possible pour veiller à ce que les enfants aient des vêtements chauds et des couvertures pour l'hiver », a affirmé Mme Higgins.
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Le fruit magique contre le vieillissement cellulaire
Vous entendez beaucoup parler des « radicaux libres », ces molécules agressives qui attaquent vos cellules, et même votre ADN. Ils accélèrent le vieillissement et contribuent à déclencher de nombreuses maladies liées à l'âge, comme l'athérosclérose, les problèmes de vue, les démences, et le cancer.
D'où viennent les radicaux libres ? De la pollution, des produits chimiques, de la cigarette, mais également du fonctionnement normal de vos cellules.
Pour fonctionner, vos cellules ont besoin de brûler un combustible (le glucose), dans de petites usines électriques appelées mitochondries. C'est cela qui leur fournit de l'énergie pour, par exemple, se contracter dans le cas des cellules musculaires, ou émettre des signaux électriques pour communiquer, dans le cas des cellules nerveuses.Vos cellules fument
Tout comme un moteur émet toujours un peu de fumée, même s'il est bien réglé, vos cellules « fument » et émettent des radicaux libres lorsqu'elles travaillent, même si vous vivez sainement.
Plus vous faites de sport, plus vous utilisez votre cerveau, plus vous éprouvez d'émotions, bref, plus vous vivez intensément, plus vous fabriquez de radicaux libres.
Et il n'existe qu'un seul moyen, dans l'état actuel des connaissances, d'éliminer les radicaux libres : les antioxydants, des substances qui sont naturellement présentes dans votre corps et dans les fruits et légumes frais, surtout colorés.
Le problème est que vos cellules n'absorbent pas facilement les antioxydants que vous mangez. La plupart restent à l'extérieur de vos cellules et sont éliminés de votre organisme sans avoir détruit le moindre radical libre.
Comment faire pour aider les antioxydants que vous manger à pénétrer dans vos cellules ?Les prodigieux effets des graisses
Il existe un moyen simple d'augmenter considérablement votre taux d'absorption des antioxydants : manger vos fruits et légumes avec un corps gras. Pas nécessairement du beurre ou de la charcuterie : de nombreux aliments contiennent de bonnes graisses et vous pouvez facilement les manger avec vos fruits ou ajouter à vos plats de légumes : il s'agit des fruits à coque (noix, amandes, noisettes...), de l'avocat (ou l'huile d'avocat), des olives, ainsi que toutes les graines (courge, graines de lin broyées, graines de tournesol).
Dans une étude réalisée avec de l'avocat, les chercheurs ont constaté qu'en consommer en même temps que des crudités dans une salade multiplie : (1)- le taux d'absorption du lycopène par 4 (le lycopène est un antioxydant que l'on trouve dans les tomates) ;
- le taux de bêta-carotène par 2,6 (le bêta-carotène est un précurseur de la vitamine A que l'on trouve en abondance dans les carottes et dans une moindre mesure dans les légumes verts à feuille).
L'avocat est très riche en acides gras, mais ce sont de bons acides gras, nécessaires à votre santé.
Lorsque c'est de l'huile d'avocat qui a été ajoutée aux crudités, ils ont constaté une multiplication :- du taux d'alpha-carotène par 7,2 ;
- du taux de bêta-carotène par 15,3 ;
- du taux de lutéine par 5,1 (la lutéine est un antioxydant rouge-orangé que l'on trouve dans le jaune d'œuf, le maïs, les carottes, les épinard et l'oseille, et qui protège en particulier la rétine).
Un avocat au petit-déjeuner
Les avocats sont aussi une puissante source d'acides gras mono-insaturés qui contribuent à :
- contrôler la glycémie (sucre sanguin) ; (2)
- entretenir la paroi des artères ; (3)
- réduire l'hypertension artérielle. (4)
J'aime manger un bon avocat au petit-déjeuner. Assaisonné d'un jus de citron et d'un filet d'huile d'olive, avec un œuf à la coque cuit à basse température (eau à 80 °C, pour qu'ils devienne crémeux et non caoutchouteux), une tranche de jambon de pays ou un filet de maquereau, une tasse de thé (sans sucre et sans lait), quelques amandes, noix de Grenoble et une salade de fruits rouges et noirs, cela fait un petit-déjeuner consistant qui me permet de me sentir bien et plein d'énergie toute la journée, en faisant des repas modérés le midi et le soir.
Si vous n'avez pas gros appétit ou si vous faites peu d'activité physique, vous pouvez bien sûr vous contenter d'un demi-avocat le matin, c'est déjà très nourrissant.Truc pour que vos avocats soient toujours bons
Lorsque vous achetez des avocats dans le commerce, ils sont en général durs comme du bois. Bien sûr, vous parvenez à les faire ramollir en les laissant trainer dans votre corbeille à légumes. Mais la cruelle réalité est qu'alors, bien souvent, d'affreuses tâches noires auront colonisé la tendre chair de l'avocat le jour où vous l'ouvrez. Des fils noirs et filandreux se seront formés à l'intérieur, et ce qui reste de chair sera aqueux et insipide. Rien à voir, donc, avec la texture d'un beau vert amande, onctueuse et fondante, de l'avocat mûr à point qui en fait une des plus grandes merveilles de la Création.
Pour éviter cette déception, il existe un truc simple : emballez vos avocats dans du papier journal dès votre retour du supermarché, et mettez les dans un tiroir ou une armoire bien obscure. Attendez deux ou trois jours et vous aurez le plaisir de manger des avocats comme si vous les aviez cueillis sur l'arbre au bon moment.
Cela paraît tout simple mais il y a une difficulté majeure : ne pas oublier vos avocats. Une fois qu'ils sont bien cachés au fond d'un placard, le risque est de ne remettre la main dessus que... 6 mois plus tard, et croyez-moi, ils ne seront plus bons à manger.Autres avantages des avocats
A noter que les avocats sont pleins de vitamines très importantes :
- la vitamine K est importante pour la coagulation du sang. Elle contribue aussi à la solidité de vos os ;
- Les folates, ou vitamine B9, sont importantes pour une bonne reproduction cellulaire et le développement de vos tissus ;
- La vitamine E protège les tissus contre les radicaux libres et peut protéger le cœur ;
- La lutéine est nécessaire pour protéger les yeux et la peau ;
- La vitamine C renforce le système immunitaire et neutralise les radicaux libres ;
- La vitamine B6 renforce elle aussi le système immunitaire, aide aux fonctions nerveuses et à la synthèse des globules rouges. (5)
Sources :
(1) http://jn.nutrition.org/content/135/3/431.full
(2) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8026287
(3) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15661480
(4) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15814269
(5) http://www.avocado.org/avocado-nutrients/
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis (Santé et Nutrition )
votre commentaire - le taux d'absorption du lycopène par 4 (le lycopène est un antioxydant que l'on trouve dans les tomates) ;
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Une espèce de tortue, réputée éteinte, refait surface en Equateur
L'archipel équatorien des Galapagos a annoncé mercredi 21 novembre 2012 la découverte de tortues d'une espèce qui était réputée éteinte, depuis la mort d'un animal centenaire en juin dernier.
La disparition de Georges le Solitaire, en photo ci-dessus, avait semblé sonner le glas de l'espèce Geochelone Abigdoni, dont il était considéré comme l'unique survivant, au sein de cette réserve naturelle isolée dans l'océan Pacifique, à 1.000 kilomètres des côtes de l'Equateur.
Mais sa mort ne représente pas la fin de cette espèce de tortues géantes, a finalement indiqué dans un communiqué la direction du Parc national des Galapagos, à la suite d'une étude scientifique qui a mis en évidence l'existence de nouveaux spécimens.
Cette étude, réalisée avec la collaboration de l'Université américaine de Yale, démontre l'existence de 17 tortues de la même ascendance, après l'analyse de 1.600 échantillons, a-t-on précisé de même source.
Ces nouvelles tortues ont été découvertes sur un volcan dans l'île Isabela, qui appartient à l'archipel équatorien, tout comme l'île Pinta où est décédé Georges le Solitaire.
L'étude, qui sera publiée prochainement dans la revue Biological Conservation, a permis d'identifer neuf femelles, trois mâles et cinq jeunes tortues, dont le sexe n'a pas encore été identifié, dotés des mêmes gènes que la tortue centenaire.
Selon l'étude, cette découverte marque un premier pas vers la récupération de l'espèce 'Geochelone Abigdoni', à travers un programme de reproduction et d'élevage en captivité.
Georges le Solitaire s'était éteint de cause naturelle, après plusieurs tentatives infructueuses de reproduction, dans un centre d'élevage.
Considéré comme un symbole de la lutte pour la protection de l'écosystème, il avait été inscrit en juillet dernier par le gouvernement équatorien au patrimoine national.
Entre 30.000 et 40.000 tortues représentant une dizaine d'espèces différentes vivent dans les îles Galapagos.
Cet archipel, classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis trois décennies, est célèbre pour avoir inspiré la théorie de l'évolution des espèces au naturaliste britannique Charles Darwin.
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Des opposants à la pêche japonaise à la baleine et au dauphin ont annoncé des manifestations à Tokyo et dans huit autres grandes villes du monde pour samedi 24 novembre 2012.
Les organisateurs appellent les Japonais à cesser les subventions publiques aux campagnes de chasse à la baleine dans l'Antarctique et à stopper les massacres de dauphins dans la baie de Taiji (ouest du Japon).
Outre Tokyo, des rassemblements sont prévus à Canberra, Londres, Los Angeles, Miami, Milan, Sao Paulo, Vancouver et dans une grande ville du Texas, a expliqué jeudi à l'AFP Hideaki Nagai, porte-parole de l'association Action pour les mammifères marins.
Les baleiniers nippons tuent chaque année des centaine de cétacés dans l'Antarctique, en vertu d'une tolérance envers la pêche scientifique de la Commission baleinière internationale, qui proscrit toute chasse commerciale.
La bourgade portuaire de Taiji a pour sa part été rendue célèbre par le documentaire The Cove, la baie de la honte. Ce film, récompensé par un Oscar en 2010, a dénoncé la capture sur place chaque année de dizaines de dauphins, envoyés dans des parcs d'attraction, et le massacre de centaines d'autres pour la consommation de leur viande.
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L'Organisation internationale du travail (OIT) a désigné jeudi l'Argentine, le Cambodge, l'Éthiopie, Fidji et le Pérou – sur une liste de 32 pays examinés – comme ceux où la liberté syndicale est la plus gravement bafouée.
Cette décision a été rendue publique par le Comité de la liberté syndicale de l'OIT, qui a examiné des plaintes concernant les droits des employés et des syndicats en matière d'association, de négociation collective et de dialogue social.
L'organe de contrôle de l'OIT a s'est penché sur les meurtres de quatre travailleurs et les violences exercées à l'encontre de deux autres en Argentine. Ces meurtres se sont produits pendant l'évacuation de plus de 500 travailleurs qui réclamaient des logements décents sur un site en construction à Mar del Plata, en 2009.
Le Comité a rappelé l'importance de diligenter une enquête judiciaire immédiate et indépendante sur ces affaires afin de déterminer les responsabilités, de punir les responsables et de prévenir que de tels actes se reproduisent. Il a demandé au gouvernement de lui communiquer les résultats des enquêtes judiciaires en cours.
Le Comité a également examiné les meurtres de trois dirigeants syndicaux, Chea Vichea, Ros Sovannareth et Hy Vuthy, perpétrés au Cambodge entre 2004 et 2007. Une fois encore, il a fortement incité le gouvernement à mener des investigations indépendantes sur les assassinats de ces leaders syndicaux, à punir les parties coupables et à mettre un terme au climat d'impunité qui règne dans le pays.
Quant à l'Éthiopie, le Comité a regretté que, quatre ans après sa demande d'enregistrement, le Syndicat national des enseignants (SNE) ne soit toujours pas enregistré officiellement. Il a donc prié instamment le gouvernement de veiller à ce que les autorités concernées enregistrent le SNE afin de garantir pleinement les droits syndicaux des fonctionnaires, y compris ceux des enseignants des écoles publiques.
Le Comité a également demandé au gouvernement de Fidji de discuter rapidement du retour d'une mission de contacts directs de l'OIT dans le pays. En septembre dernier, il avait empêché l'OIT de poursuivre sa mission de vérification des plaintes relatives au manque de liberté syndicale au niveau local.
Le Comité a par ailleurs exigé du gouvernement qu'il ouvre des enquêtes indépendantes sur les allégations d'agression physique, de harcèlement et d'intimidation à l'encontre des dirigeants et membres des organisations syndicales.
S'agissant du Pérou, le Comité s'est penché sur les allégations de meurtre d'un leader syndical en 2008 lors de heurts avec la police au cours d'une manifestation dans le secteur minier. Comme il n'a pas été possible d'identifier les auteurs de l'acte, le Comité a demandé des investigations supplémentaires afin de clarifier les faits.
Enfin, l'organe de contrôle de l'OIT a passé en revue les mesures prises par le gouvernement du Belarus pour mettre en œuvre les recommandations de 2004 formulées par une commission d'enquête de l'OIT. Le Comité a profondément regretté que le gouvernement ait une nouvelle fois échoué à répondre aux précédentes recommandations de l'OIT et aux nouvelles allégations de violations de la liberté syndicale. Il a pressé le gouvernement de se montrer plus coopératif à l'avenir.
L'organe de l'OIT a examiné 29 autres cas et noté avec satisfaction que ses recommandations avaient été suivies d'effet dans des cas relatifs à la réintégration de syndicalistes en Colombie et au Pérou, ainsi qu'à l'enregistrement d'un syndicat en Algérie.
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Victimes de saisies de terres abusives, les villageois de Wukan devenaient, il y a un an, le symbole de la lutte du «petit peuple» contre l'arbitraire. Retour sur l'expérience de démocratie locale la plus poussée que la Chine ait jamais connue.
Sur le mur repeint, à l'entrée du siège de la Commission du village, une lettre ouverte est placardée. Elle est datée du 21 octobre, et signée de Zhuang Liehong. Ce jeune homme de 29 ans était l'un des «7» membres de l'organe dirigeant de Wukan, ce petit village de pêcheurs niché au creux d'une baie de mer de Chine du Sud. Avec des mots chargés d'émotion, celui qui avait été élu au printemps dernier présente sa démission et ses excuses à ses concitoyens. «Je suis dans l'incapacité de vous donner satisfaction, incapable de résoudre vos problèmes, écrit-il, et je me retire attristé, tout en restant au service de tous.» Le geste serait banal, s'il n'était le symbole des impossibles réformes politiques dans le système chinois actuel.
Il y a un an, le nom du modeste port de pêche devenait plus célèbre dans le monde que celui de bien des mégapoles chinoises. En Chine, il s'imposait comme le symbole de la lutte du «petit peuple» contre l'arbitraire. On ne parle désormais plus que du «modèle de Wukan», l'expérience de démocratie locale la plus poussée que le pays ait connu. Ce titre a été conquis de haute lutte. Pendant onze longues journées, cette bourgade de 8 000 habitants a été soumise à un siège tragique, isolée du monde et menacée d'un violent assaut des forces spéciales de la Police armée populaire (PAP). Depuis longtemps déjà, les villageois s'insurgeaient contre des saisies de terres abusives, avec des compensations indécentes. La routine sociale chinoise. Mais Wukan s'était embrasé après le décès d'un manifestant, Xue Jinbo, incarcéré dans un commissariat. Officiellement mort d'une «défaillance cardiaque», mais la population accusait les policiers de l'avoir battu à mort.
Un printemps sans lendemain
Les autorités locales ayant promis une répression impitoyable des meneurs, les émeutiers en avaient appelé au «gouvernement central», pour les protéger des officiels locaux corrompus. Après des jours de long suspense, les autorités avaient reconnu que les protestations des villageois étaient «légitimes». Elles condamnèrent les cadres locaux pour leurs malversations. Quelques mois plus tard, pour la première fois en Chine, les habitants élisaient au suffrage universel leurs représentants. «C'était incroyable, des gens de toute la Chine voulaient venir observer ce que nous faisions alors que nous n'avions aucune expérience, se souvient Hong Tianbin, qui à 60 ans présidait la commission des élections, le taux de participation a dépassé les 80 %. Les gens ont découvert que leur voix pouvait compter. Rappelez-vous que si nous en sommes arrivés à cette colère, c'est parce que jamais nos demandes ou pétitions n'avaient été entendues.»
Le printemps démocratique de Wukan a mal résisté à l'automne. Fin septembre, les villageois ont pour la première fois manifesté de nouveau leur colère. Zhuang Liehong le démissionnaire exprime leurs désillusions. «Finalement, nous n'avons pas obtenu ce pour quoi nous nous battions, la récupération de nos terres. Notre action n'était pas une révolte, juste une tentative de défendre nos droits», dit le jeune homme qui, après être parti ouvrir une boutique de chaussures à Canton, est revenu s'essayer à la pêche au village. Il pointe du doigt l'obstruction du gouvernement de Lufeng et de Shanwei, la ville et le district dont dépend Wukan. «Si on compte sur eux, il n'y a aucun espoir, poursuit-il, ils ne peuvent enlever la pierre pour écraser leurs pieds, car ce sont eux qui ont vendu nos terres.»
Des terres non récupérées
Chef adjoint de la nouvelle commission du village, Yang Semao est conscient que la lune de miel avec ses administrés est terminée. «Il y a une pression très forte, car les masses sont très pressées de récupérer leurs terres, mais cette impatience ne correspond pas la réalité», reconnaît cet homme de 45 ans, qui avait été un meneur de la fronde. «Les villageois veulent récupérer 100 % des terres, mais c'est impossible, car il y a des strates de problèmes laissés par l'histoire. Le gouvernement ne peut se gifler lui-même alors qu'une partie des terres confisquées ont déjà été vendues à des promoteurs.» En Chine, les gouvernements locaux se financent principalement par ce biais. Au passage, les cadres se mettent souvent de belles fortunes dans la poche.
Sur les plus de 400 hectares à récupérer, 215 l'ont déjà été selon Yang Semao. «Mais maintenant, il va falloir faire des compromis, et peut-être n'en obtenir que 70 hectares de plus», dit celui à qui l'exercice du pouvoir a fait réaliser les limites des réformes dans le système actuel. Les blocages des «groupes d'intérêts» et des mafias locales n'arrangent rien. Pour calmer la situation à Wukan, la province a lancé des projets d'infrastructures, dont huit routes, une bibliothèque, un port refuge pour les barques de pêche en cas de cyclone. Malgré les déceptions, ni Hong Tianbin ni Yang Semao, pas même le jeune Zhuang, ne regrettent l'aventure. «C'est une expérience unique de démocratie à la base, disent-ils en chœur, et concrètement, si on ne nous rend pas toutes nos terres, on ne peut plus nous en confisquer d'autres…»
À Wukan, l'histoire s'est donc écrite différemment que pour les milliers de jacqueries de ce genre qui secouent la Chine chaque année. Sans nul doute parce que le village d'irréductibles est situé dans la province du Guangdong, et que Wang Yang en est le patron. L'homme est un grand baron du Parti communiste, connu pour sa sensibilité réformiste et soutenu par le premier ministre Wen Jiabao. Il espérait obtenir un siège au sein du Comité permanent du Politburo, le vrai cœur du pouvoir chinois dont la composition est dévoilée ce jeudi. À Wukan, Wang Yang avait voulu créer un modèle de gestion des conflits sociaux et un laboratoire de démocratisation locale. Cela ne lui a pas valu que des amis. Dans les modestes barcasses des pêcheurs du grand Sud, on n'était pas si loin des allées du pouvoir pékinois.
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