•  Les espaces verts, source de bien-être pour les citadins et de meilleure santé pour les bébés

     08 octobre 2014,

    espaces verts Paris monde Les espaces verts à Paris sont pris d'assaut lorsque le temps est agréable
    © C. Magdelaine / notre-planete.info

       Alors que les habitants des villes sont désormais majoritaires dans le monde, la présence d'espaces verts au sein du tissu urbain influent directement sur la santé mentale et physique des citadins. C'est le résultat de deux études distinctes publiées dans de prestigieuses revues scientifiques.

      Récemment publiés dans la revue Environnemental science & Technology, les résultats d'une étude britannique intitulée "Longitudinal Effects on Mental Health of Moving to Greener and Less Green Urban Areas" démontrent que les personnes ayant déménagé dans des milieux urbains plus « verts » ont vu leur moral augmenter de manière significative durant les 3 années qui ont suivi leur installation. A l'inverse, les personnes ayant déménagé dans des milieux urbains moins « verts », accusent une baisse de moral, et ce, dès l'année suivant leur nouvelle installation.

      Cette étude souligne également que le bien-être généré par les espaces verts s'avère d'autant plus efficace si ces derniers s'accompagnent de campagnes d'informations, ainsi que d'outils de promotion sur la santé et l'hygiène de vie.

    Des bébés en meilleure santé près des espaces verts

      Une autre étude intitulée "Residential Greenness and Birth Outcomes: Evaluating Correlated Built-Environment Factors", menée par l'université Colombie-Britannique de Vancouver, montre que les bébés sont en meilleure santé lorsque des espaces verts sont situés à moins de 100 mètres autour du domicile des parents. Ces travaux de recherche publiés dans la revue Environmental Health Perspective, montrent que le niveau de végétation dans l'environnement de la mère est corrélé avec la santé de la mère et celle de son enfant pendant la grossesse. En effet, les chercheurs ont en effet constaté que lorsque l'indice du taux de végétation d'une zone urbaine augmente de 0,1, le nourrisson pèse en moyenne 20,6 grammes de plus et a moins de risque de naître prématurément.

      Ces résultats confirment ceux d'une autre étude intitulée "Green spaces and adverse pregnancy outcomes", publiée un mois plus tôt par des chercheurs israéliens et espagnols dans la revue Occupational and Environmental Medicine. Celle-ci montre également que les mères habitant à proximité d'espaces verts ont tendance à accoucher de bébés au poids significativement supérieur que celles vivant dans des environnements moins verdoyants. Toutefois, les chercheurs israéliens n'établissent pas de relation de causalité entre proximité des espaces verts et poids à la naissance. Ce qui n'est pas le cas des chercheurs canadiens, pour qui la bonne santé des bébés est bien liée au taux de végétation et non à "une bonne qualité de vie globale dont les espaces verts ne seraient que le reflet".

      Ces résultats montrent combien nous sommes intimement liés à la "nature", et que l'artificialisation et la stérilisation à outrance de nos lieux de vie affecte directement notre bien-être au lieu de l'améliorer.

      A ce titre, n'hésitez pas à donner votre avis sur la qualité de vie dans votre ville sur notre site : ville-ideale.com

    Auteur    Christophe Magdelaine / notre-planete.info - Tous droits réservés


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  •   Vaccin Gardasil ( témoignage d'une maman )
    À : contact@ipsn.eu

    Bonjour,

    C'est en tant que maman que je vous envoie ce mail de colère contre ce vaccin qui aurait pu tuer ma fille.

    Sur les recommandations de mon gynécologue et médecin, j'ai fait vacciner ma fille de 15 ans avec le vaccin Gardasil en pensant que c'était bien. Malheureusement, au bout de la deuxième injection dans l'épaule, ma fille a commencé à se plaindre qu'elle avait mal dans tout le bras droit et les douleurs descendaient dans la main au point de ne plus pouvoir écrire.

    Elle avait atrocement mal et personne ne comprenait. Elle fut paralysée des deux bras et mains et le pire c'est que lorsque nous sommes allés sur l'hôpital Necker ils n'ont pas expliqué ce phénomène et nous ont laissés démunis sans aide. Ma fille n'avait pas le moral et a passé son brevet des collèges sur ordinateur. En tant que parent ça a été très difficile et ne sachant plus que faire nous sommes allés consulter un ostéopathe qui l'a remise sur pied avec des compléments alimentaires qui viennent d'un laboratoire de Montpellier. Elle est suivie tous les 6 mois et elle réécrit. Par contre, elle a toujours le vaccin en elle.

    J'en veux à la terre entière, aux médecins qui n'ont pas su soigner ma fille et à l'hôpital Necker.

    Ne pas vacciner ses enfants même si votre médecin insiste.

    Mme D.
    28190 Fontaine-La-Guyon

      Publié par Institut de la Protection de la Santé Naturelle (ipsn)  11/10/2014

       Notre pétition au sujet des vaccins contre les papillomavirus circule désormais dans toute l'Europe !

    Nous avons déjà « explosé » notre objectif, avec plus de 315 000 signatures en moins de quinze jours, un succès COLOSSAL.

    Les Autorités de Santé sont tétanisées face à ce raz-de-marée. C'est le moment de continuer notre assaut avec plus de détermination que jamais !

    Continuez à faire circuler l'appel à pétition du Pr Henri Joyeux partout autour de vous. Et bien sûr, merci de signer vous-même si vous ne l'avez pas encore fait.

    Pour encourager vos amis indécis, transférez-leur ce nouveau témoignage que nous recevons à l'instant.

    Le mur du mensonge est en train de se fissurer !! Aidez-nous à jeter la pleine lumière sur ce qui pourrait être le futur « scandale des vaccins contre le papillomavirus ».

    Et dans tous les cas, protégez les enfants dont vous avez la responsabilité. Votre médecin vous proposera, ou à votre enfant peut-être, de vous faire vacciner. Et il n’est jamais facile de répondre à un thérapeute qui sait se faire convaincant, par exemple en vous culpabilisant.

    C’est pourquoi je vous invite à lire et à garder le dossier que propose le Pr Henri Joyeux sur le sujet. C’est un document de 9 pages, très bien fait, qui explique clairement les données du problème et répondra certainement à beaucoup de vos questions.

    C’est un dossier qu’il propose gratuitement en raison de l’importance et de l’urgence du sujet. Je profite donc de ce mail pour le remercier du fond du cœur pour ce texte et son engagement courageux.

    Vous trouverez le document sur le blog du Professeur Joyeux

    Bien à vous,

    Augustin de Livois  (ipsn)


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  •     C'est la rentrée ! Vous avez peut-être fini l'école mais pas de parfaire votre culture ! Voici quelques bonnes astuces qui vous aideront à stimuler vos neurones. (Medisite)

    Un carnet et un crayon dans la poche !

     

      On n'a jamais fini d'apprendre ! Et le meilleur moyen de retenir tout ce qu'on découvre dans une journée, c'est de le prendre en note. Une astuce fournie, parmi tant d'autres, sur le site de questions/réponses Quora.fr.

                   Trouver une passion que les proches n'ont pas

     

      Cinéma, art, littérature... L'idéal c'est d'avoir des connaissances dans un domaine que peu de gens connaissent. Cela fera de vous le spécialiste et le plus intelligent en la matière.

    Toujours un bon magazine sous le coude !

     

       Pas la peine de lire la biographie de Freud, lire quotidiennement garde le cerveau en activité constante et améliore ses fonctions cognitives.

     

     S'entourer de personnes intelligentes

     

     

       On apprend beaucoup des autres, plus qu'on ne le croit. En vous entourant de personnes cultivées, vous pourrez améliorer votre propre intelligence.

     

    Consulter des sites intelligents

     

       Internet, ce n'est pas seulement les réseaux sociaux et les photos de chats ! Il y a énormément de sites où l'on peut parfaire sa culture.

     

                        Essayer les échecs

     

     

       Le Scrabble®, les dames, le Puissance 4® ... Il existe pleins de façons ludiques de faire travailler sa mémoire et sa réflexion.

     

    Se mettre à l'anglais

     

      De nombreux sites internet proposent d'apprendre une langue étrangère rapidement et gratuitement. Lancez-vous ! Parler une autre langue vous obligera à vous intéresser à la culture d'autres pays et à renforcer vos connaissances générales.


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  •   « À consommer de préférence avant » un grand gâchis alimentaire

       La mention « À consommer de préférence avant » incite les consommateurs à jeter facilement des aliments qui sont loin d’être périmés. Pour éviter ce gaspillage alimentaire, les ministres de l’agriculture de l’Union européenne se sont engagés le 19 mai 2014, à ne plus étiqueter la mention sur l’emballage des produits tels que le riz, les pâtes ou le café.

    «À consommer de préférence avant»  un grand gâchis alimentaire beurk.com 14/08/14)
    « À consommer de préférence avant », la grande confusion

       La mention « À consommer de préférence avant » indique la date limite d’utilisation optimale (DLUO).

       Elle est apposée sur l’emballage des aliments dits stables (secs, fumés, stérilisés, lyophilisés, congelés, surgelés…). Manger un aliment au-delà de cette date n’est pas un risque sanitaire seule la qualité des produits s’altère au fil du temps (saveur, texture, apports nutritionnels…).

       Par manque d’information, les consommateurs confondent souvent la DLUO (date limite d’utilisation optimale : « À consommer de préférence avant le… suivi d’une durée plus ou moins longue en fonction du type d’aliments ») avec la DLC (date limite de consommation : « À consommer jusqu’au… suivie de l’indication précise du jour et du mois. ») attribuée aux aliments très périssables (poisson, viande, produit laitier…).

    Olivier Andrault, chargé de mission alimentaire à l’UFC-Que choisir sur Europe 1:

    « En anglais, il n’y a aucune confusion entre deux mentions très différentes. ‘Use by’ représente la date limite et ‘best before’ celle après laquelle le produit est moins bon. En France, les autorités ont malheureusement choisi deux mentions très similaires. »

    Le grand gaspillage alimentaire mondial

    Le 27 février 2014, la Banque Mondiale dans son rapport trimestriel Food Price Watch dénonce ce grand gâchis.

    Jim Yong Kim, le président du Groupe de la Banque mondiale :

    « C’est une honte de gâcher autant de nourriture. Des millions d’êtres humains se couchent chaque soir avec la faim au ventre et pourtant, des millions de tonnes de nourriture finissent à la poubelle ou s’abîment pendant leur transport jusqu’aux marchés. Si nous voulons améliorer la sécurité alimentaire et mettre fin à la pauvreté, nous devons prendre ce problème à bras le corps, partout ».

    Selon ce rapport

    « Entre un quart et un tiers de toutes les denrées alimentaires produites dans le monde et destinées à la consommation humaine sont perdus ou gaspillés. »

    Dans les pays en sous alimentation le gaspillage alimentaire est de 400 ou 500 calories par personne et par jour. Dans les pays développés, il atteint 1 520 calories.

    La suppression de la mention « À consommer de préférence avant » en Europe

    Dans l’Union Européenne, 89 millions de tonnes de nourriture sont gaspillés tous les ans. Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, six membres de l’UE (Suède, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Danemark, et Luxembourg) se sont engagés à supprimer les mentions « À consommer jusqu’au… » ou « À consommer avant fin … ») sur les produits comme le sucre, le vinaigre, le riz, les pâtes, le café…

    Sharon Dijksma, ministre néerlandais de l’Agriculture :

    « Ce serait formidable si les produits tels que le café, les pâtes et le riz resteraient dans les placards des cuisines européennes jusqu’à ce qu’ils soient consommés, et non pas jeter à la poubelle sans aucune raison valable.

    Remédier aux pénuries alimentaires sera de plus en plus un défi de taille en raison de la croissance démographique mondiale. Il est donc important d’agir maintenant. »

    L’université de Liège a listé les produits consommables au delà de la date limite d’utilisation optimale : Alimentation : Consommer malin ! Conservation après DLUO

    Sources :
    > government.nl : Europe wants to extend list of products without mandatory best-before date
    > banquemondiale.org : Les pertes et le gaspillage alimentaires font obstacle à la réduction de la pauvreté
    > europe1.fr : Nous gaspillons à cause d’un problème… de traduction


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  •   Eloge de la lucidité : Une mise au point éclairante - 1

     

    Écrit le 8 juillet 2014 par Matthieu Ricard dans sa newsletter hebdomadaire.

    A l’occasion de la parution dÉloge de la lucidité, le dernier ouvrage d’Ilios Kotsou, préfacé par notre ami commun Christophe André, j’ai moi-même ajouté une petite pierre à ce bel édifice sous la forme d’une postface, dont voici une version légèrement modifiées.

    La lecture rafraîchissante et ô combien instructive de cet Éloge de la lucidité, permet à tous ceux qui aspirent à s’épanouir dans l’existence de comprendre, grâce aux analyses perspicaces d’Ilios, qu’il importe de ne pas se laisser fasciner par le miroir aux alouettes d’un « bonheur en boîte », par les vaines promesses d’une félicité « facile, rapide et bon marché », par le fast-food de la « méditation 3G », et par l’épuisante poursuite d’une « euphorie perpétuelle » démystifiée par ailleurs par Pascal Bruckner. Personne ne se lève le matin en souhaitant souffrir toute la journée et, si possible, le restant de ses jours, mais sachez-le, si vous courez à la poursuite d’un bonheur « clés en mains », vous lui tournez le dos et ne faites que nourrir obstinément les racines mêmes de vos souffrances.

    La recherche de paradis artificiels mène le plus souvent au purgatoire du désenchantement, ou pire aux enfers de la dangereuse illusion individualiste de se croire unique, hors d’une société que l’on rejette mais, qu’à sa manière, l’on fait si bien fonctionner. Mimer le bonheur ne fait que renforcer le mal-être. « Tout homme veut être heureux ; mais, pour parvenir à l’être, il faudrait commencer par savoir ce que c’est que le bonheur, » écrivait Jean-Jacques Rousseau.

    Si tous les hommes recherchent, à leur façon, à éviter le malheur et à mener une existence dont ils estiment qu’elle vaut la peine d’être vécue, il y a loin de l’aspiration à la réalisation. Les moyens mêmes de pallier la souffrance servent souvent à l’alimenter. Comment cette tragique méprise peut-elle se produire ?

    La première illusion consiste à chercher le bonheur comme s’il constituait une sorte d’entité autonome semblable au gros paquet cadeau que les enfants attendent avec impatience à l’approche de Noël. Or le bonheur n’est pas une « chose », mais un processus dynamique, un fruit qui mûrit grâce à une myriade de causes et de conditions, un sentiment de plénitude et d’accomplissement qui émerge d’un ensemble de qualités dont certaines dépendent des conditions extérieures, tandis que d’autres résultent de vertus que nous avons — à des degrés divers — la faculté de cultiver : la liberté intérieure, la force d’âme, la bienveillance, ainsi qu’un ensemble de capacités, de ressources intérieures qui nous permettent de gérer les hauts et les bas de l’existence.

    Il y a beaucoup de naïveté, en particulier, à s’imaginer que seules les conditions extérieures vont assurer notre bonheur. On pourrait s’attendre à ce qu’une gloire ou une richesse soudaine exauce tous nos souhaits, mais il arrive le plus souvent que la satisfaction procurée par de tels événements soit de courte durée et n’augmente en rien notre bien-être. Une étude a montré par exemple que la majorité des gagnants à la loterie ont connu une période de jubilation à la suite de leur bonne fortune, mais qu’un an plus tard ils étaient retombés à leur degré de satisfaction habituel, voire plus bas.

    À suivre...

    Ilios Kotsou (2014). Éloge de la lucidité. Robert Laffont

     


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  •   L'art de marier vin et chocolat

    Le vin et le chocolat sont deux fortes personnalités qui se connaissent sans s'être jamais rencontrées. Ils sont si différents et si complémentaires. Dans votre palais des saveurs, ils s’attendent.

    Ils ont aussi les mêmes valeurs nutritionnelles avec leurs antioxydants, leurs magnifiques tanins.

    Ils subissent les mêmes types de fermentations qui développent naturellement 500 à 800 molécules aromatiques dont les précurseurs de la sérotonine, ce neurotransmetteur qui nous apaise et nous aide à nous endormir après une longue journée.

    Voici comment déguster, amuser, ravir votre palais des saveurs

    Choisissez un bon vin naturel, rouge, blanc, apéritif avec des vins mutés comme le Pineau, Rivesaltes, Maury… ou des alcools fins comme le Cognac, le Calva, ou l’Armagnac lors des grandes fêtes familiales.

    Le verre évidemment doit être bien choisi, adapté au produit en respectant les températures adéquates afin de laisser s'exprimer tous les précurseurs aromatiques du vin. Pour faire cette expérience, il faut très peu de vin et pas plus de chocolat : voilà l’apéritif économique, d'une quintessence surprenante qui met de bonne humeur.

    Remuer délicatement en penchant le verre dans un rayon de soleil, et bien sentir le vin au départ, en humant profondément, les yeux presque fermés. L'expression aromatique ravit déjà vos papilles qui attendent, tandis que vos lobes olfactifs envoient leurs messages à la mémoire de votre hippocampe qu’on imagine contorsionné de plaisir. Les meilleures sensations en bouche vont suivre.

    Au moment de la mise en bouche, groumez le vin, c'est-à-dire faites pénétrer un filet d'air dans la bouche. La petite gorgée de vin est enfin là, dans votre palais si bien préparé. Mâchez doucement, la salive va accroître votre bonheur gustatif, la muqueuse des joues vous dit sa “joue-hissance”. Vous amplifiez les arômes des fruits.

    Les initiés développent rapidement les précurseurs de la sérotonine car leurs neurotransmetteurs fonctionnent correctement. Les neurones s'entretiennent ; c'est comme s’entraîner pour le sport. L'effet plaisir chauffe au niveau des tempes.

    L'alcoolique, lui, ne peut pas capter la sérotonine, il boit trop vite et ses neurocapteurs fonctionnent mal. Il ne ressent ni satiété, ni plaisir de dégustation. Il est trompé de A à Z, le mauvais vin lui suffit.

    C’est aux jeunes qu’il faut apprendre à déguster pour leur santé et à rejeter les habitudes funestes des soirées arrosées qui finissent souvent mal et conduisent à l’escalade des drogues.

    Pour le chocolat, c’est très simple. Prendre un demi carré de chocolat Omégachoco [1] entre 22 et 24°C. C’est la température idéale pour développer tous les arômes naturels du chocolat. Bien le sentir, l’humer lui aussi, puis le mettre en bouche et le garder une bonne minute entre la joue et la gencive pour mieux saliver et préparer le grand mariage du vin et du chocolat. Vous l’amenez ensuite entre les dents antérieures afin de le mettre en pâte délicatement et vous prenez une petite gorgée de vin. Vous mélangez et pétrissez dans votre palais avec le chocolat. Les sensations sont inimitables, faisant sortir tous les arômes fruités. En même temps vous développez deux effets de chauffe sur les tempes de chaque coté. Vous avez capté la sérotonine rapide du vin et la plus lente du chocolat.

    Votre palais est alors à son apogée, il est boosté par le chocolat qui permet de reconnaître le bon vin, de refuser le mauvais, même si l’on n’est pas initié.

    L'Omégachoco amplifie et déstructure les arômes mieux qu’un biochimiste. Vous découvrez que votre palais est un véritable laboratoire. Il vous reste encore à approfondir toutes les nuances des goûts. Plaisirs surajoutés !

    La dernière petite gorgée de vin est là. En passant bien le vin en bouche de haut en bas et sur les côtés afin de mieux apprécier les arômes naturels, puisque votre palais est au top de sa forme et de sa perception, vous ne pouvez plus le tromper !

    Cette explosion en bouche est du jamais vu et les sensations resteront très longtemps. Douce mémoire plus forte que celle de la madeleine de Proust.

    La satiété est conquise, l'envie d'en prendre et reprendre disparaît… c'est l'apothéose !

     Vous avez stimulé vos papilles qui se renouvellent tous les 10 jours et votre odorat tous les 3 mois. Quel bonheur pour votre cerveau, pour votre moral ! Si vous n’abusez pas, expliquez-le à vos enfants. À 15 ans ils sont capables de comprendre, d’appliquer et d’expliquer à leurs amis sans tomber dans les excès.

    Point besoin de coca, soda, redbull… et autres boissons publicitaires qui les anesthésient, les trompent et les abîment.

    Vous comprenez pourquoi vous pouvez renouveler l’expérience au moins 4 fois par an. C’est le chemin de la santé.

    Bonne dégustation

    Professeur Henri Joyeux  (Vous pouvez vous abonner gratuitement à sa lettre en allant sur son site)

      [1] Le maître chocolatier Jean-Claude Berton m'a fait découvrir l'Omégachoco. C'est un chocolat fabriqué selon un procédé du XIXe siècle, quand les pharmaciens étaient les seuls chocolatiers. Il est fait avec 70 % minimum de fèves de cacao (et non de pâte de cacao), du sucre de canne et des graines de lin, tous certifiés issus de la culture biologique. Sa teneur en glucides est plus faible que celle d'un chocolat normal.

    Il a des qualités gustatives exceptionnelles et ses oméga-3 (issus des graines de lin) sont bons pour le cerveau et le cœur. Ils permettent de lutter contre les stress, l'anxiété, ont des effets bénéfiques sur la mémoire et sur de nombreux troubles de l'humeur.

    C’est pourquoi nous avons écrit un livre ensemble, avec passion, le maître Jean Claude Berton et l’élève que je fus : « Le Chocolat et le Chirurgien » aux éditions du Rocher.


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  •   Le gluten selon Marion Kaplan contact@marionkaplan.fr

    Gluten

    Pourquoi guérir alors qu’on peut prévenir ?

    Je vous ai préparé un petit questionnaire qui, si vous avez plus de cinq des symptômes évoqués de façon chronique, vous avez des chances d’être intolérants au gluten. Car ce n’est pas parce qu’on le digère, qu’on le tolère !

    Quelles sont les maladies associées au gluten ?

    On retrouve beaucoup de maladies auto-immunes comme les lymphomes, la sclérose en plaques, le diabète de type I, la Thyroïdite d’Hashimoto, la spondylarthrite ankylosante, le syndrome sec de Gougerot Sjoren, toutes les pathologies de l’intestin comme la constipation, les diarrhées, le syndrome de l’intestin irritable, la maladie de Crohn, la Rectocolite hémorragique, mais aussi les cancers du colon, les maladies neurologiques comme la dépression, les migraines, l’hyperactivité, la schizophrénie, l’autisme, et la maladie de Parkinson et bien sûr l’obésité.

    Les statistiques

    - 1 milliard de fumeurs dans le monde.
    - 6 millions de décès dans le monde dus au tabac dont 600 000 exposés involontairement.
    Selon l’OMS :
    - l’alcool tue 5 millions de personnes par an dans le monde.
    - en France il y aurait 2 millions de diabétiques, 8 millions d’obèses.
    - Aujourd’hui 80 % des aliments que nous avalons sont industriels : trop gras, trop salé, trop sucré, bourré de chimie.
    - La malbouffe c’est aussi 500 000 insuffisants cardiaques graves en France.
    - La malbouffe est un désastre nutritionnel longtemps caché par les autorités sanitaires.

    Aujourd’hui on sait !

    On ne peut plus porter d’œillères ! Je ne veux pas vous faire peur, mais si je vous en parle c’est que j’ai moi même eue la chance d’en prendre conscience grâce à ma rencontre avec des experts.

    Je ne dis pas que j’ai la science infuse, mais je vous fais une proposition, une proposition qui peut changer votre vie. Vous avez le droit de continuer à manger ce que vous mangiez, mais si vous êtes touchés par un des symptômes que j’ai évoqués, ce serait dommage de ne pas l’essayer.

    Cela devient votre choix de changer ou non. Je ne vais pas vous saouler avec des détails scientifiques et grâce à Internet vous aurez accès à toutes les informations. Mais vous ne pourrez plus dire « je ne savais pas » !

    Vous avez bien vu, on écrit de plus en plus gros sur les papiers de cigarettes que FUMER TUE, et pourtant il y a presque autant de fumeurs qu’il y a 10 ans. On est ainsi fait. On a tendance à bouger que quand on est au pied du mur.

    Mais il y a aussi ce qu’on ne savait pas : par exemple on a mis 30 ans admettre que le conservateur E 128, qui est un colorant utilisé pour les saucisses industrielles, attaquait les cellules du colon chez l’homme le rat et la souris. Il y a eu aussi les scandales du distilbène, des statines, du médiator, des margarines bourrées de d’acides gras trans, mais aussi de l’amiante et il y en aura encore plein d’autres. On admet aujourd’hui que cette nouvelle alimentation n’est plus adaptée à nos gênes. L’alimentation est de moins en moins naturelle, et est de plus en plus technique, et on a mis au point des aliments inventés par l’homme.

    On ne prend même pas de recul : il suffit d’observer les statistiques qui nous prouvent que des maladies qui étaient rares il y a encore 60 ans comme la sclérose en plaques, les allergies, le cancer ou le diabète, sont devenues des maladies émergentes aujourd’hui. Leur nombre s’accroît de façon exponentielle et commencent à préoccuper nos gouvernements.

    Mais il y a aussi de nouvelles maladies qui apparaissent : la fibromyalgie, la maladie de Lyme, la fatigue chronique etc…

    Pourquoi cette émergence ? Et si c’était le gluten ?

    Tout le monde a entendu parler de la maladie cœliaque : chez les cœliaques l’ingestion du gluten provoque une réaction anormale du système immunitaire qui se retourne contre la personne et provoque la destruction des villosités de sa paroi intestinale. Il semble que les molécules de gluten, composées de deux familles de protéines, les gliadines et les gluténines pour le blé, soient mal découpées par leurs enzymes digestives, ainsi les fragments non digérés (des molécules assez grosses) arrivent dans l’intestin grêle passent la barrière intestinale et migrent dans le sang.
    Comment est-ce possible ? À cause de l’attaque de la paroi de l’intestin, celui-ci devient poreux. Normalement, la paroi intestinale est légèrement poreuse, c’est-à-dire qu’elle ne laisse passer que des toutes petites molécules : pour prendre une image on pourrait dire qu’elle fait passer du sable, mais que l’attaque du gluten détruit les villosités intestinales et des trous se forment laissant passer des cailloux, voire des pierres et ces cailloux vont migrer dans le sang et vont circuler dans tout le corps et notamment dans le cerveau. Il s’ensuit une réponse inflammatoire et une réaction immunitaire, qui du fait de l’abrasion des villosités intestinales, entraîne une malabsorption des nutriments. Cela explique pourquoi les malades cœliaques souffrent de nombreuses carences.

    Le seul remède pour ces malades est l’arrêt total du gluten. Le moindre écart et le processus d’attaque contre la muqueuse intestinale se réenclenche.
    On commence à comprendre que les malades cœliaques ont une prédisposition génétique, mais on ne comprend toujours pas pourquoi la maladie se déclenche : on peut supposer que l’absence d’allaitement maternel, ou l’exposition trop précoce au gluten, ou l’abus l’antibiotique, le stress intense, les métaux lourds, les gastro-entérites, certains vaccins, les pesticides, et la mutation du blé prédisposent à cette intolérance.

    Mais ce qu’on ne vous dit pas, c’est qu’on n’est pas fait pour manger des céréales tout court !

    Car à l’échelle de l’humanité, le blé n’est pas si vieux que ça! il n’a que 12 000 ans. Quand on sait que l’humanité, d’après nos dernières statistiques, aurait de 4 à 6 millions d’années, qu’est-ce que 12 000 ans à cette échelle ! Le blé d’il y a 12 000 ans contenait 14 chromosomes ! Aujourd’hui, avec toutes les manipulations et ce qu’on appelle les rétro croisements, il en aurait plus de 42 ! Quand on sait que nous avons 22 paires de chromosomes, plus 2 chromosomes sexués XX, X Y et qu’il suffit d’un chromosome pour être trisomique, ça laisse rêveur !

    Les blés d’aujourd’hui ont tous étés créés par la main de l’homme notamment dans les années 60. Ce sont des mutants. Leurs modifications sont telles, qu’ils ont un rendement plus faible que les blés naturels en l’absence de produits fertilisants et il est probable que leur survie dans la nature sans la présence humaine serait impossible. On joue aux apprentis sorciers. Aujourd’hui en 2014 un consortium mondial tente de décrypter le génome des blés modernes. Il faut dire qu’avec plus de 90 000 gènes contre seulement 30 000 chez l’homme, la tâche est ardue et on navigue à l’aveugle.

    Un peu d’histoire

    Pendant la majeure partie de l’histoire de l’humanité, les hommes vivaient en symbiose avec les animaux et les végétaux. Les ruminants mangeaient ce qu’on ne pouvait manger – la cellulose, et la transformait en ce que l’on pouvait manger – des protéines et des graisses. Ces animaux n’étaient pas faits pour manger des céréales. En effet l’équilibre bactérien de leur panse va devenir acide au contact des céréales et s’infecter. Les ruminants ont évolué pour manger de l’herbe. Ils disposent d’un rumen (d’où leur nom de ruminants) qui est le premier d’une série de plusieurs estomacs qui jouent le rôle de cuve de fermentation. Le cycle est ainsi fait que les bactéries mangent l’herbe et l’animal mange les bactéries. En revanche les animaux carnivores et les êtres humains ne disposent pas d’un système digestif de ruminants. Nous n’avons aucun mécanisme permettant de digérer la cellulose.
    En plus, les plantes produisent des bloqueurs d’enzymes qui agissent comme des pesticides contre les insectes et autres animaux, nous y compris.

    On a compris que le travail de notre tube digestif est ardu : il doit faire le tri d’une énorme quantité de substances étrangères,- les choses que nous avalons-, et décider ce qui va être un nutriment et ce qui constitue un danger. Les dits nutriments doivent être décomposés en éléments les plus petits possibles et ensuite être absorbés. Ce travail est si intensif, que vos intestins mesurent 6 m et couvrent la surface de 300 m². En plus, pour accroître ce travail, les intestins sont repliés en fronce compacte qu’on appelle des villosités. C’est la zone où les enzymes digestives décomposent les protéines en acides aminés, et les amidons en sucre. Une fois que la nourriture est complètement décomposée, la paroi de l’intestin laisse passer les nutriments dans la circulation sanguine. C’est à ce niveau que les substances sont, soit absorbées, soit rejetées.
    Si à force de manger trop de gluten, trop de sucre, et trop de nourriture néfaste, nos intestins vont instaurer une défense immunologique et ce sera l’inflammation.

    Donc manger des céréales quelles qu’elles soient pose 3 problèmes : le premier est qu’une alimentation à base de céréales surtout comprenant du gluten, contient trop d’amidons et de sucres ce qui surcharge les intestins. L’intestin à son tour les transmettra non digérés au colon et cela va fermenter. Cette fermentation entraînera une réponse inflammatoire qui va attaquer les micros villosités, compromettre la bonne digestion et la bonne absorption et on va rentrer dans un cercle vicieux.

    La flore intestinale : la clé de votre santé

    Quelqu’un en bonne santé n’a jamais de maux de ventre, de flatulences, de ballonnements, il a un bon transit intestinal, il a la pêche, il dort bien, il n’a jamais de coups de barres après les repas, bref tout va bien. Si vous êtes dans ce cas, vous n’êtes pas concerné.

    Pour les autres, peut-être vous plaignez-vous de troubles digestifs (ballonnements, diarrhées, constipation, digestion difficile, douleurs abdominales, reflux gastro-œsophagien), mais aussi peut-être avez-vous pris du poids surtout au niveau du ventre, peut-être êtes-vous dépressif avez-vous mauvaise haleine, vous dormez mal ou en tout cas vous avez un sommeil qui n’est pas réparateur, vous avez des troubles articulaires voire des troubles de la mémoire.

    Peut-être également, hélas pour vous, vous avez déjà une maladie auto-immune comme la polyarthrite, ou de l’hypertension, du cholestérol ou du diabète, vous n’avez peut-être pas associé ces signes à votre alimentation. Et pourtant ça a commencé par une inflammation au niveau de vos bactéries intestinales qui sont en excès et qui fermentent. Cette fermentation créé de l’alcool et des graisses qui vont apparaître au niveau viscéral. J’ai même vu des personnes maigres avoir un foie gras. C’est ce qu’on appelle l’inflammation hépatique. Cette inflammation est la 2e cause de mortalité car elle entraîne du surpoids, du cholestérol, de l’hypertension, le diabète, on appelle cela le syndrome métabolique. Les bactéries en surnombre produisent des toxines, on les appelle des exotoxines, qui provoquent la perméabilité intestinale. Des fragments d’aliments et de bactéries s’infiltrent entre les entérocytes (cellules gardiennes de la barrière digestive) et vont favoriser l’auto immunité et vont faire baisser l’immunité anti-virale ou anti-tumorale. Cette perméabilité entraîne de nombreuses maladies comme le cancer mais aussi va affecter vos méninges et favoriser des problèmes neurologiques. Il faut savoir également que certaines bactéries consomment beaucoup de tryptophane, vous savez cette molécule qui se transforme en sérotonine dans votre intestin, et qui est donc le gardien de votre bonne humeur et de votre sommeil. Vous aurez beau prendre des antidépresseurs ou des somnifères, vous irez de plus en plus mal.

    On dit de notre intestin qu’il est le 2ème cerveau, moi je dirais plutôt qu’il est le premier cerveau. D’ailleurs dans le ventre de notre mère nous n’étions-nous pas nourris de cordon à cordon c’est-à-dire là, au niveau de notre ombilic ? On parle de cerveau entéral. Il faut savoir que 95 % de vos neurotransmetteurs se fabriquent dans votre intestin : la sérotonine, la dopamine etc. donc votre caractère et vos réactions dépendent du bon fonctionnement de vos intestins.

    La génétique

    Depuis les années 80, notre prix Nobel Jean Dausset, a découvert que même si on était du même groupe sanguin et du même Rhésus on pouvait être incompatible pour donner un de ses organes. Il a déterminé des sous-groupes tissulaires qu’il a appelés HLA, (Human leucocyte antigène), et grâce à pas mal d’études médicales et anthropologiques, on a déterminé que certains allèles (comme on parle de groupes sanguins A, B O avec des Rhésus positifs ou négatifs, ici on parle des allèles A, B,CW, DQ ,DR) pouvaient prédisposer à un certain nombre de maladies. Ces maladies ont été répertoriées et regroupées. La prédisposition la plus connue est le HLA DQ2 et HLADQ 8. Nous en avons découvert neuf autres qui seraient impliqués dans l’intolérance au gluten et la maladie cœliaque. Si on faisait la comptabilité de tous ces allèles, on s’aperçoit que 70 % des caucasiens seraient prédisposés à être intolérants au gluten. Il faudra juste la conjugaison de plusieurs facteurs pour déclencher la maladie : stress psychologiques, grossesse, adolescence, ménopause, vaccins, alimentation trop riche en gluten, métaux en bouche, intoxication médicamenteuse et problématique avec le fer.

    Quelles mesures prendre pour prévenir plutôt que guérir ?

    La première chose c’est de savoir s’écouter. Savoir écouter son intestin est très subtil. Vous devriez repérer chaque fermentation, chaque ballonnement car il indique qu’il y a une malabsorption à un sucre tel que le lactose, sucre du lait, mais aussi au fructose, sucre des fruits ou au gluten. Je vous conseille pendant 1 mois, 3 mois si vous avez le courage, d’arrêter strictement le gluten, les produits laitiers, les sucres, et une grande quantité de fruits.

    Dans quoi trouve-t-on le gluten ?

    Pensez à SABO : S seigle, A avoine, B blé, O Orge,
    mais aussi le kamut, l’épeautre, et le petit épeautre sont à bannir pendant cette expérience.
    Vous avez compris, que si vous mangez beaucoup de pain, de pâtes, de pizzas et autres viennoiseries vous allez me dire, mais qu’est-ce que je vais manger ?

    Plein de choses ! Beaucoup d’aliments ! Toutes les viandes, tous les poissons, tous les légumes de saison, du citron, toutes les noix, amandes, noisettes etc… que vous pouvez consommer selon vos envies. Vous pouvez même manger du cassoulet, de la choucroute de poissons, des magrets de canard, du caviar, du foie gras (âmes sensibles se retenir). Vous pourrez faire des pains sans gluten avec de la farine de sarrasin, de riz, quinoa. Vous pourrez faire des crêpes au sarrasin. Il existe maintenant beaucoup d’aliments sans gluten dans tous les supermarchés. Il y a 10 ans c’était encore difficile à trouver. Aujourd’hui c’est chose facile.

    Bon appétit !


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  •  Le rire peut guérir

    « Un jour, j'avais les pieds nus et aucun moyen d'obtenir des chaussures. J'allai trouver le chef de Kufah, dans un état de grande misère. Et là, je vis un homme qui n'avait pas de pieds. Je me tournai vers Dieu pour lui rendre grâce, repartis, et supportai désormais mes pieds nus avec patience.»

    Golistan de Saadi (poète persan du XIIIe siècle).

      Chère lectrice, cher lecteur,

    De toutes les recherches que j'ai faites sur la capacité de guérison du rire, aucune histoire ne dépasse celle de Norman Cousins.

    D'accord : je sais déjà que certains vont m'écrire pour me dire que cette histoire est anecdotique ou même qu'elle est exagérée.

    N'empêche que cette affaire illustre selon moi un phénomène qui est beaucoup plus courant qu'on ne le dit : un malade décide de se prendre en main et de changer radicalement d'attitude face à la maladie. Et voilà que, solidement installé dans le siège du pilote, tenant enfin les manettes de sa propre vie, il se met brutalement – et inexplicablement – à aller mieux.

    A-t-on besoin de croire aux miracles pour accepter cela ? Je suis persuadé que non.

    C'est pourquoi j'ai décidé de raconter l'histoire de Norman Cousins, selon le récit qu'il en a fait lui-même dans son livre « Comment je me suis soigné par le rire » [1].

    Une maladie « incurable »

    Norman Cousins était un journaliste américain très connu, rédacteur en chef de la Saturday Review.

    En 1964, ses médecins lui apprirent qu'il était atteint de spondylarthrite ankylosante. C'est une maladie incurable de la colonne vertébrale provoquant des douleurs dans le bas du dos et un raidissement articulaire. Tendons, ligaments et articulations se calcifient. À terme, les vertèbres ne forment plus qu'un seul bloc…

    Cette maladie est très douloureuse, mais n'a pas de traitement à part des anti-douleurs, dont les effets secondaires peuvent être redoutables. Norman Cousins raconte même que ses médecins ne lui donnaient pas 1 chance sur 500 de survivre [2].

    Confronté à ce sombre avenir, Norman Cousins se lança dans ses propres recherches. Il avait en effet une formation médicale, ayant été professeur adjoint à l'Ecole de Médecine de l'UCLA [3], et il fit trois choses absolument contraires à l'avis de ses médecins.

    1) Prendre de la vitamine C à haute dose

    La première fut d'étudier à fond tous les médicaments qu'il prenait. Il découvrit que ses traitements épuisaient ses réserves de vitamine C et, sur la base de ses recherches personnelles, parvint à convaincre ses médecins d'arrêter de lui donner plusieurs médicaments, et de lui injecter de très hautes doses de vitamine C, dont il estimait qu'elles étaient son dernier espoir.

    2) Quitter l'environnement anxiogène de l'hôpital

    Ensuite, Cousins décida de quitter l'hôpital et de s'installer dans une chambre d'hôtel. Il estimait que les hôpitaux, avec leur nourriture déplorable, leur hygiène douteuse, leur culture de la surmédicalisation, leur atmosphère de négativité et leur perturbation systématique du rythme du sommeil des patients, n'étaient « pas des endroits faits pour les personnes vraiment malades », selon ses termes.

    3) Regarder des films comiques

    Troisième chose, Cousins se procura un projecteur et un stock de films comiques, dont de nombreuses « Caméras cachées » et des films des Marx Brothers. Durant sa première nuit à l'hôtel, il rit tellement en regardant ces films qu'il parvint ensuite à dormir plusieurs heures sans ressentir de douleur. Le rire avait stimulé sa production d'endorphines, des produits chimiques aux effets anesthésiants fabriqués naturellement par le corps.

    Lorsque la douleur se réveillait, il remettait les films en route et, après avoir bien ri, parvenait de nouveau à s'endormir.

    Il raconte qu'en mesurant sa vitesse de sédimentation, un des examens de routine effectué au cours d'un bilan sanguin et qui permet de mesurer l'inflammation et les infections, il observa que son taux diminuait de 5 points chaque fois qu'il regardait un de ces films.

    Guérison miraculeuse

    Il put bientôt arrêter tous les médicaments, sauf la vitamine C et le rire.

    Il décrivit les semaines qui suivirent comme une longue cure de rire qui le ramena peu à peu à la santé. Il put ainsi reprendre son travail à la Saturday Review, tandis qu'il continuait son traitement original.

    Il est évident que le succès de ce traitement a beaucoup tenu à l'attitude même que Norman Cousins décida d'adopter.

    En plus de garder, et stimuler, sa capacité à rire, c'est un homme qui croyait profondément en l'amour, la foi, et l'attitude positive face à l'existence (il fut un combattant acharné du désarmement nucléaire). Sa force de caractère et sa volonté de vivre contribuèrent certainement à sa guérison miraculeuse.

    Déclencher l'effet placebo volontairement

    Alors qu'il était à l'hôpital, il théorisa le fait que, si les émotions négatives comme la colère et la frustration peuvent nuire à la santé, cela pouvait aussi vouloir dire que, réciproquement, des émotions positives comme la joie et le rire pouvaient avoir l'effet opposé.

    Certains parleront évidemment d'effet placebo. Mais Cousins s'est posé lui-même la question. Il en conclut que la créativité est la cause centrale de l'effet placebo : elle déclenche une chaîne d'événements dans le corps qui rétablit les équilibres (homéostasie) et l'impression de bien-être.

    On peut donc, par l'effet de la volonté, déclencher un effet placebo, entraînant la guérison.

    Relation de confiance avec le médecin

    Il attribua enfin une grande partie de son succès à sa relation très proche et amicale avec son médecin, qui soutenait à deux mains sa démarche et l'encourageait dans son approche expérimentale malgré le fait qu'elle ne correspondait pas aux idées préconçues de la médecine.

    Cette importance capitale de la relation patient/médecin est presque universellement reconnue et vérifiée statistiquement comme le facteur le plus important dans les chances de guérison en psychanalyse. Mais la chose pourrait-elle également être vraie dans le monde de la médecine ? Le cas de Norman Cousins contribue à nous le faire penser.

    L'aspect le plus fascinant de l'histoire de Norman Cousin était sa capacité à rire, malgré des douleurs intenses et, très probablement, une grande angoisse, celle qui s'empare de toutes les personnes à qui l’on annonce qu'elles sont atteintes d'une maladie incurable.

    Mais il mit un point d'honneur à rire jusqu'à se faire mal à l'estomac, de ce rire inextinguible qui allait jusqu'à déclencher un puissant effet antidouleur. Dans son livre, il cite de nombreux penseurs qui, à travers les âges, avaient réalisé comme lui la capacité de guérison du rire, et cette liste inclut le philosophe anglais Francis Bacon, Emmanuel Kant, Sigmund Freud et le Dr Albert Schweitzer. Sans doute cette liste pourrait être beaucoup plus longue.

    Car ultimement, le rire pourrait est un moyen pour l'être humain de sortir de lui-même, de ses limites, et de trouver l'itinéraire qui le ramène à la santé. C'est pourquoi le voyage de Norman Cousins qui, grâce au rire, l'a ramené à la vie, peut être pour nous tous une source d'inspiration.

    À votre santé,

    Jean-Marc Dupuis  "Sante Nature Innovation"

    PS : Saviez-vous que les 5 principaux cancers (sein, prostate, poumon, côlon et rectum) sont aussi les plus faciles à prévenir ! Partant de ce constat, le Professeur Joyeux écrit depuis quelques temps une lettre d'information et de prévention afin de partager son expérience de cancérologue renommé avec le plus grand nombre. C'est bien sûr entièrement gratuit et je vous invite à vous y inscrire sur son blog.  

     Sources :

    [1] http://www.payot-rivages.net/livre_Comment-je-me-suis-soigne-par-le-rire-Norman-Cousins_ean13_9782228897266.html

    [2] À noter que cette information est un peu troublante car la spondylarthrite ankylosante, pour douloureuse qu'elle soit, n'est pas une maladie mortelle.

    [3] Université de Californie à Los Angeles. Voir la fiche Wikipédia de Norman Cousins, http://en.wikipedia.org/wiki/Norman_Cousins


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  • Deepak Chopra : "Qui seriez-vous si vous n'aviez pas ces croyances limitantes ?"

    Deepak Chopra : "Qui seriez-vous si vous n'aviez pas ces croyances limitantes ?"
    Deepak Chopra : "Qui seriez-vous si vous n'aviez pas ces croyances limitantes ?"
    Anne Ghesquière  pour FémininBio (8/04/2014)
    Fondatrice de FemininBio, directrice de collection chez Eyrolles, dingue de bio, folle de nature, de running et par dessus tout de l'évolution de la conscience de l'être humain ;-)

    Classé parmi les 100 personnalités les plus marquantes du siècle par le magazine Time, Deepak Chopra, philosophe américain d'origine indienne, est un médecin endocrinologue et auteur à succès sur les thèmes de la spiritualité et de la médecine alternative. Interview d'un homme de paix qui se réjouit de rencontrer prochainement le public français.

    Deepak Chopra a donné une conférence exceptionnelle à Paris le 19 mai 2014, au Grand Rex.

    Pourquoi une conférence en France ?

    Je suis venu seulement deux fois en France. La première fois, pour une conférence à la Sorbonne il y a très longtemps, la deuxième il y a trois ans. J’aime le public français car je trouve qu'il s’intéresse beaucoup, du moins sur le plan intellectuel, à la nature de la conscience et à notre futur en tant qu’espèce humaine. Les gens ne sont pas crédules et ont une certaine dose de scepticisme, ce qui rend une conférence très saine.

    Pourquoi avoir choisi comme sujet de conférence "l'avenir du bien-être" ?

    C’est ce qui m’intéresse, et lorsque je parle d'avenir du bien-être, tout est inclus. Si nous comprenons le bien-être de façon holistique, comme n’étant pas seulement un bien-être émotionnel, spirituel et physique mais aussi au niveau carrière, profession, communauté, société et finances, celui-ci est en lien avec notre futur. Il y a des manières de le quantifier, et ceci fait, on peut tout prédire, pour un individu, une société, une communauté et même un pays. On peut valider que ce bien-être à un effet, direct ou indirect, sur l’économie, la compétence aux affaires, l’agitation sociale et il détermine la qualité de leadership disponible dans une communauté ou un pays.

    Parmi les thèmes abordés vous évoquez un grand changement de paradigme scientifique...

    Oui, nous sommes au milieu d’un changement de paradigme scientifique majeur où l'on commence à comprendre que la conscience est fondamentale dans l’univers, et que la matière, le monde physique, est un épiphénomène ou un produit dérivé de la conscience.

    Comment voyez-vous cela ?

    Je vois le prochain pas, d’abord comme une évolution à travers la plasticité neurologique et l’épigénétique, ce qui veut dire que nous allons pouvoir nous auto-diriger par transformation logique, et évoluer pour devenir une nouvelle espèce faite de créativité et de bien-être. L'humanité n’a jamais été aussi proche d'un grand bouleversement, mais notre grand problème est le changement climatique. Les meilleures intentions peuvent être mises à mal par le fait que nous sommes en train de créer une planète non viable.

    Alors comment une meilleure compréhension des mécanismes de notre conscience peut-elle améliorer notre destinée ?

    Je pense que si vous vous engagez dans une discipline d’auto-réflexion, de conscience de soi, de plein esprit, de méditation, de transcendance, d’imagination et de créativité, vous réaliserez que le cœur de votre être, le cœur de la conscience, a un potentiel infini.

    Chacun a-t-il une raison d'être, une sorte de mission personnelle dans sa vie ?

    Je pense que chacun a une raison d’être qui, d’une manière ou d’une autre, améliore le bien-être de l’écosystème. Lorsque vous faites des choses qui ont du sens et un but, non seulement vous améliorez la qualité de votre vie, mais aussi celles des autres.

    Et vous, pensez-vous être une personne spéciale ? Chacun peut-il arriver au niveau de conscience où vous vous situez ?

    Au départ je pensais simplement "chanter ma chanson" sans me soucier de ceux qui m’écoutaient et de ce qu’ils en pensaient - vous savez, comme lorsque l'on chante dans sa salle de bain et qu'on ne s’inquiète pas des autres. J'ai réalisé que de nombreuses personnes avaient les mêmes cadres de pensée que moi. J’ai une curiosité intense et une discipline de pratique spirituelle qui me fait penser que toute personne qui a ces mêmes attributs de curiosité et de pratique peut faire la différence.

    Quelle est votre pratique tous les jours et votre degré de régularité pour atteindre cette paix ?

    Je me lève généralement à 4h du matin et pratique mes techniques de méditation pendant à peu près deux heures. Chaque jour, je m’entraine avec mon coach ou je prends des cours de yoga. Les jours d'entrainement intensif, je ne prévois rien pour le reste de la journée. Après avoir accompli les tâches indiquées sur mon planning, je me couche généralement vers 22h, et m'endors en quelques secondes, signe d'une journée bien remplie.

    Quels sont, selon-vous, les principes majeurs de l’abondance ?

    L’abondance est le flot naturel de tout l’univers qui émerge du néant. Le néant doit donc contenir un potentiel infini. Votre état fondamental - qui est le fondement de vous même, qui vous êtes, qui est votre âme - est donc abondance par essence, et c’est vrai pour tout ce qui existe dans la nature. Dans chaque graine existe la promesse de milliers de forêts. De la même manière, dans chacun de vos désirs, existe la promesse de milliers de manifestations. Mais pour le percevoir, il faut être dans cet état fondamental.

    Il ne s’agit pas de pensée positive car ce n’est pas en pensant constamment à quelque chose que vous l’aurez. Vous devez être en contact avec votre potentiel, avec votre fondement, vous devez connaître les mécaniques qui permettent de nourrir votre conscience par l’intention. Vous devez être détaché du résultat, et faire confiance à la créativité de l’univers qui fonctionne à travers ce qu’on appelle la synchronicité.

    Donc si je comprends bien, je dois d'abord retirer mes conditionnements pour accéder à mon potentiel fondamental…

    Oui.

    Et ensuite, lorsque mon intérieur sera plus "clair", je pourrai laisser le flot de l’abondance venir, les inspirations…

    Contacter votre silence intérieur. Si votre mental est tourmenté, vos intentions seront faibles; mais si votre dialogue intérieur est silencieux et immobile, alors vos intentions seront très puissantes. Imaginez : lancez un caillou dans l’eau calme, on voit un schéma se dessiner, mais si vous envoyez le même caillou dans un océan déchainé, on ne voit rien.

    Le problème est la difficulté à atteindre ce point...

    Il suffit simplement de savoir comment le faire et y passer un peu de temps. C'est ce que je fais lorsque j’ai des auditeurs, j’enseigne cela pendant ma session.

    Pensez-vous que l'homme craigne plus sa propre lumière que son ombre ?

    Oui, en effet. Ce n’est pas vraiment la nature intrinsèque de l’esprit humain, mais cela fait partie de l'hypnose de notre mental résultant de nos conditionnements culturels, sociaux et religieux. Je pense qu’il vous faut questionner toutes les croyances limitantes que vous avez. Il faut vous demander si celles-ci sont à 100% vraies. Pourquoi pensez-vous qu’elles soient vraies ? Qui seriez-vous si vous n’aviez pas ces croyances limitantes ?

    Parlez-nous de la relation entre le corps et l’âme. Comment se fait-il que le corps garde des empreintes émotionnelles de tout ce que nous avons vécu ?

    Nous avons trois corps. L’un est le corps physique, qui est matière et énergie. Il y a le corps subtil qui est le mental et les émotions, l’intellect et l’ego. Enfin, il y a le corps causal, qui est l’âme conditionnée, l’âme non conditionnée et la conscience universelle. Ultimement, tout émerge de la conscience universelle, mais en se manifestant dans le domaine physique, cela passe par le processus dont nous avons déjà parlé : le conditionnement - le mental, l’intellect, l’ego, les émotions, les relations, la culture, la religion, l’histoire, l’économie etc. Tout cela compose notre conditionnement individuel. Votre corps est donc une manifestation de tous ces éléments, plus que tout autre chose dans votre vie et dans vos relations.

    Donc il est essentiel de travailler sur le corps émotionnel ?

    Il est important de travailler sur le corps émotionnel pour acquérir ce que l’on appelle la liberté émotionnelle et l’intelligence émotionnelle. L’intelligence émotionnelle est la capacité à ressentir et traiter vos propres émotions, mais aussi à comprendre les émotions des autres afin d’avoir de l’empathie et de la compassion. Il s'agit aussi d’apprendre à communiquer d’une manière qui ne soit jamais menaçante, mais toujours nourricière et créative.

    On parle beaucoup de créer sa réalité. Mais n’y a-t-il rien d'autre à faire que simplement se "laisser être" pour laisser le flot nous pénétrer ?

    Voyez-vous, lorsque les gens disent qu’ils créent leur réalité, c’est à la fois vrai et faux. Vous la créez certes, mais sans le savoir, parce que tout ce que vous considérez être est interdépendant de votre écosystème. En réalité vous êtes inséparable du réseau de relations qui vous entoure et la plupart des gens ne le savent pas. Ils créent leur réalité suivant une manière qui n’est qu’une fonction de ce que l’on pourrait appeler un "robot biologique". Si de cet état de "robot" vous pouvez vous éveiller à votre être fondamental, vous pourrez participer consciemment à changer l’histoire de votre vie. La vie n’est rien d’autre qu’une histoire tissée autour de la mémoire, du désir, des expériences passées, appelée "karma" dans les traditions orientales. Le but est de devenir indépendant du karma.

    Que voulez vous dire par "indépendant du karma" ?

    Que le karma est aussi un conditionnement.

    Vous avez alors le conditionnement de cette vie plus les conditionnements des expériences des vies antérieures. Il faut donc nettoyer ces deux conditionnements avant d’être relié à son être fondamental…

    C’est ce qui fait de la vie une grande aventure !

    Comment nettoyer le karma des expériences précédentes ?

    Il existe de nombreuses façons de le faire. A travers la pratique spirituelle comme je l’ai dit, l’auto-réflexion, la conscience de soi, la méditation, le plein esprit, la transcendance par exemple. Mais aussi, plus vous augmentez votre expérience de l’amour, plus vous augmentez consciemment votre expérience d’aimer sans attendre quoi que ce soit en retour, plus vous nettoyez votre karma. Si vos actions apportent toujours un bénéfice à votre "écosystème", vous nettoyez aussi votre karma.

    Vous pouvez également le faire en comprenant, par l’intellect, que, si vous êtes le spectateur de vos pensées, vous n’êtes pas vos pensées. C’est une très grande révélation que les personnes doivent avoir. Le karma n’est rien d’autre que le filtre de la pensée qui vous empêche de voir la réalité.

    Certaines personnes se placent dans un processus évolutionnaire et cherchent à accéder à une conscience élargie, et pour d'autres cela ne semble pas possible. Pourquoi ?

    C’est le mystère du karma, ne vous en préoccupez pas. Prendre soin de soi-même est déjà un défi, alors pourquoi se préoccuper de changer les autres ?

    Oui c’est un défi car il est difficile de ne pas se préoccuper de changer le monde...

    Mais c’est bien que ce soit un défi, sans cela ce serait tellement ennuyeux !

    Est-ce que l’autre est toujours le reflet de ce que je suis ?

    Si l’autre déclenche en vous une émotion forte, la réponse est oui. Si l’émotion est très positive et forte, ou très négative et forte, l’autre est un miroir. Mais si aucune émotion importante n’est déclenchée, il n'est pas forcément un miroir.


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  •   La parole est aux herboristes !


    Chère amie, cher ami,

    Cette semaine, je vous invite à lire cette interview de Michel Pierre, herboriste de référence en France, membre du comité d’éthique de l’IPSN et auteur de plusieurs ouvrages sur les plantes. Sans doute serez-vous, comme moi, révolté par la façon dont les autorités persécutent ceux qui permettent de soigner par les plantes.

    En bas de ce message, vous trouverez des informations sur le congrès des herboristes qui a lieu les 17 et 18 mai prochains à Lyon (inscriptions, programme, stands).

    Michel Pierre est herboriste depuis plus de 50 ans. Sa boutique, l’Herboristerie du Palais Royal résiste encore et toujours à l’interdiction qui est faite aux herboristes d’exercer depuis la suppression du diplôme en 1941. Mais les temps ont bien changé et le vent tourne. Car malgré une condamnation récente par le tribunal correctionnel de Paris, il sait que de meilleurs jours attendent l’herboristerie. La preuve en est que son livre Les plantes du bien être, publié au mois de mars 2014 aux éditions du Chêne, est déjà un succès en librairie.

    1/ IPSN : Que retenez vous du procès qui vous a condamné simplement parce que vous tenez une herboristerie ?

    Au-delà de l’injustice que représente cette procédure, qui vient me punir après plus de 50 ans de métier sans incidents, sans plainte de qui que ce soit et sans que jamais la clientèle ne faiblisse, je reconnais avoir eu de la chance : pour moi les autorités ont attendu tout ce temps. J’ai vu tous mes camarades se faire attaquer et condamner. Pas un n’y a échappé. C’était mon tour !

    Mais la condamnation ne change rien. Pourquoi changerais-je ma façon de faire alors qu’elle apporte satisfaction au public depuis toujours ? La vérité, c’est que la législation est mal faite. Il n’y a pas de place au plan juridique pour les herboristes, alors que l’attente du public est forte. L’herboristerie appartient théoriquement au monopole pharmaceutique, mais même les pharmaciens ne peuvent pas exercer ce métier : ils ne sont pas formés pour et ils n’ont pas le droit de s’inscrire à l’ordre des pharmaciens en tant qu’herboristes. Cherchez l'erreur… Personnellement, je travaille pour ma part avec une pharmacienne dûment diplômée. Ce qui ne m’a même pas évité la condamnation…

    Ce qu’il faut retenir, c’est le soutien du public. Lui est prêt à voir changer les choses. Les autorités finiront bien par suivre le mouvement. Et faire avancer le débat, c’est aussi un devoir citoyen. Nous devons continuer à nous battre jusqu’au bout pour que cette situation intenable change. Un diplôme d'herboriste doit voir le jour !

    2/ IPSN : Les écoles d’herboristerie font le plein depuis un certain nombre d’années et le public se passionne pour la médecine par les plantes. Il y a donc une relève ?

    Une relève ? Quelle relève ? Il y a des passionnés oui. L’engouement que suscite le congrès des herboristes ou la fête des simples (1) en sont des preuves. Le flot continu de clients dans les différentes herboristeries en France, y compris de médecins et de pharmaciens, en est une autre.

    Mais il n’y a pas de relève. Il ne peut pas y en avoir. Tant que nous n’aurons pas de diplôme, nous n’aurons pas de garantie pour ceux qui veulent exercer ce métier. Il y a des gens qui ont des connaissances sur les plantes. Mais qui souhaiterait ouvrir une boutique en risquant, tout au long de sa vie professionnelle, de passer devant les tribunaux comme un délinquant simplement parce qu’il fait bien son métier ?

    3/ IPSN : En attendant que nous obtenions ce fameux diplôme, que conseillez-vous à ceux qui voudraient s’installer ?

    Il y aurait eu peut être un coup à jouer pour les magasins de diététique s’ils s’étaient positionnés autrement. Mais ils ont raté le coche. Ce qui fait l’herboriste, c’est son amour des plantes, sa capacité à les reconnaître au premier coup d’œil, à les conseiller selon ce qu’il connaît de leurs vertus et de ce qu’en dit la tradition. C’est celui qui est prêt à affronter les stocks de plantes en vrac, les fournisseurs et leurs cahiers des charges. Aujourd’hui, c’est aussi celui qui connaît les compléments alimentaires par le biais desquels on peut vendre davantage de plantes. C’est enfin celui qui connaît la législation et qui a de bons avocats. Vous voulez être herboriste ? Mon conseil est simple : provisionnez pour les procès et les tracasseries administratives. Pour le reste, allez-y, le monde est à vous !

    Congrès des Herboristes : 17 et 18 Mai 2014

    Le congrès des herboristes a lieu cette année à Lyon, au parc de la Tête d’or, les 17 et 18 mai prochains. Il est ouvert à tous professionnels et au grand public. L’objectif est de réunir tous les passionnés des plantes et de débattre sur l’avenir d’un métier qui doit retrouver toute sa place dans la société.

    Vous trouverez le programme sur le site de l'ISPN et vous pourrez vous inscrire.

    Pour les professionnels, il est possible de tenir un stand à l’occasion du congrès. Une salle dédiée est spécialement prévue pour l’exposition des stands. Pour plus d’information contactez nous à l’adresse mail suivante : adelivois@ipsn.eu

    Enfin, nous cherchons encore deux ou trois bénévoles pour tenir l’accueil ou le bar à tisanes. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez (contact@ipsn.eu), vous aussi, être acteur du congrès !

    Bien à vous,

    Augustin de Livois
    Président de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle  

    Source :

    1 La prochaine Fête des Simples aura lieu les 27 et 28 septembre 2014 à Fleury-la-Montagne (71340) en Bourgogne


     Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
            Association sans but lucratif
                    Rue du vieux Marché au grain, 48
                                 1000 BRUXELLES
                                                                                    IPSN


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