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www.notre-planete.info : environnement, développement durable et sciences de la TerreLa supercherie des plastiques dits "biodégradables"Dernières actualitésAlerte mailLes actualités sur votre site
27 mai 2011 ; révision : 15 janvier 2014, (notre-planète.info )
Bien que dégradés, les plastiques dits "écologiques" pourraient bien perdurer longtemps dans l'environnement.
© C. Magdelaine / notre-planete.infoUne ruée vers... Une impasse : les sacs en plastique "biodégradables" n'ont pas les vertus environnementales qu'on leur prête. En effet, la version "écologique" du polyéthylène pourrait se révéler beaucoup plus nocive que prévu.
Les sacs de polyéthylène sont l'un des matériaux les plus couramment utilisés au monde, au point où les déchets de sacs plastiques sont l'un des symboles marquants de l'impact de l'Homme sur son environnement. En réponse à la menace écologique des déchets plastiques, l'industrie surfe sur la mode des plastiques dits "biodégradables".
Le plastique "biodégradable" est un plastique qui, en théorie, peut être détruit par des microorganismes (bactéries ou champignons) dans l'eau, le dioxyde de carbone (CO2) et certains biomatériaux. Mais Attention ! Le plastique biodégradable n'est pas forcément produit à partir de biomasse (comme les plantes). Plusieurs types de plastique "biodégradables" sont fabriqués à partir de pétrole, tout comme le plastique ordinaire.
Si ces sacs plastiques "dégradables" se désagrègent en petits fragments dans l'environnement, ces fragments peuvent perdurer très longtemps et aucune étude sur leur évolution à long terme n'est disponible. En effet, ces produits sont qualifiés de "biodégradables" sans qu'aucune référence ne soit faite au temps nécessaire à leur dégradation biologique complète. Ils auront donc tout le temps d'alimenter les "continents" de déchets flottants dans les océans.
"La littérature sur les polyéthylènes dégradables est certes touffue mais personne n'a démontré de forte dégradation," note Ann-Christine Albertsson, principale contributrice aux études critiques et chercheuse au Swedish Royal Institute of Technology (KTH) sur les polymères à Stockholm. "Ces plastiques se dégradent bien en quelque sorte puisqu'ils perdent une partie de leurs propriétés, mais rien ne prouve que ce processus soit bénéfique pour l'environnement."
Des additifs métalliques de transition comme le fer et le cobalt accélèrent l'oxydation des polymères d'éthylène et la dégradabilité ou biodégradabilité de ces matériaux est volontiers mise en avant sur les emballages alimentaires ou les sacs plastiques. Une étude publiée mi-avril 2011 dans Environmental Science & Technology[1], nous alerte sur le fait que la "dégradabilité des polyéthylènes" est loin d'être établie.
Les pays en développement comme la Chine se mettent aussi au polyéthylène dégradable, relève la chercheuse du KTH. Les pouvoirs publics indiens, intéressés, ont dépêché un de leurs chercheurs confirmés pour travailler aux côtés d'Ann-Christine Albertsson. Certains pays se tournent vers les produits réellement biodégradables à base de polyactides d'amidon, mais leur coût reste un frein.
Les sacs à base de papier, par ailleurs, ne sont pas souhaitables du fait de la déforestation, à moins qu'ils soient issus de fibres recyclées.
Les plastiques oxo-dégradables : une supercherie
Noreen Thomas, spécialiste des matériaux à l'Université britannique de Loughborough a rédigé en 2010 un rapport pour son ministère de tutelle, le UK Department for Environment, Food and Rural Affairs (DEFRA) sur les plastiques oxo-dégradables[2] : polyéthylènes et certains types de polypropylènes.
Les plastiques oxo-dégradables appelée à tort oxo-biodégradables accélèrent leur décomposition lorsqu'ils sont exposés à la chaleur, la lumière ou sous l'effet de contraintes mécaniques.
Noreen Thomas a montré que la vitesse de fragmentation du plastique dépend essentiellement de la chaleur ambiante et de la durée d'exposition à la lumière – et donc des facteurs environnementaux du site où le plastique a été abandonné. Le rapport du Defra indique que les fragments oxo-dégradables abandonnés à l'air libre au Royaume Uni se délitent en petits fragments dans un laps de temps compris entre deux et cinq ans. Après quoi la biodégradation de ces petits fragments est "très lente", observe-t-elle.
"Nous en concluons que les plastiques oxo-dégradables ne présentent aucun intérêt écologique," rapporte Noreen Thomas au magazine Nature.
Ces plastiques ne sont pas compostables car les fragments dénaturent le compost au point de le rendre inutilisable. De plus, ces matériaux ne sont pas recyclables selon la méthode traditionnelle pour les plastiques car les additifs qui favorisent leur délitement corrompent aussi le produit recyclé. Le rapport recommande ainsi de ne pas utiliser ces plastiques dans le recyclage mais de les incinérer ou de les enfouir... Bref, comme les sacs plastiques traditionnels.
La synthèse du rapport préparée par le Defra souligne que "ces deux options de traitement de fin de vie rendent les propriétés 'dégradables' des plastiques oxo-dégradables totalement superflues."
Références
- Roy, P. K., Hakkarainen, M., Varma, I. K. & Albertsson, A.-C. Environ. Sci. Technol. publication en ligne anticipée doi:10.1021/es104042f (2011).
- Thomas, N., Clarke, J., McLauchlin, A. & Patrick, S. Assessing the Environmental Impacts of Oxo-degradable Plastics Across Their Life Cycle (DEFRA, 2010)
Source
Puzzle persists for 'degradeable' plastics - Nature News.
Traduction pour notre-planete.info : Michelle VuillerotAuteur
Christophe Magdelaine / notre-planete.info - Tous droits réservés
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19.08.2013 : Coca-Cola, Pepsi : des ingrédients toxiques révélés :
Au nom du secret industriel, Coca-Cola et PepsiCo refusent toujours de communiquer la liste des extraits végétaux qu’ils utilisent dans la fabrication de leurs produits, dénonce l'Institut national de la consommation et sa revue 60 millions de consommateurs. Au terme d’une enquête, appuyée par l’analyse en laboratoire de 19 marques, le magazine révèle leur composition.
Ils contiennent d'abord, évidemment, énormément de sucre. La moitié des sodas sans édulcorants dépassent les 100g de sucre par litre, soit l'équivalent de 6 morceaux par cannettes, ce qui n'est pas un secret. Les teneurs en caféine sont aussi relativement élevées, notamment pour les enfants, représentant souvent l'équivalent d'une à deux tasses de café par litre.
Mais surtout, les analyses montrent la présence d'allergènes et de produits jugés potentiellement cancérigènes.
Ils contiennent des allergènes connus tels que les terpènes, le safrole et un phénylpropène, rapporte Laurent Chevallier, interrogé par Le Monde. Il est président de la commission alimentation du Réseau Environnement Santé (RES) et a été conseiller pour 60 Millions de consommateurs. "Alors que les allergies alimentaires sont en constante progression, les consommateurs ont le droit de savoir ce que contiennent ces boissons", souligne 60 Millions.
Et, l'analyse montre la présence d’acide phosphorique (E 338), qui peut perturber l'équilibre du calcium dans l'organisme, et du colorant E150d (caramel au sulfite d’ammonium) classé comme potentiellement cancérigène par l’État de Californie en janvier. Coca-Cola et PepsiCo ont modifié la recette de leurs boissons commercialisées aux États-Unis mais, rapporte le magazine, "ils n’envisagent aucun changement pour celles qui sont vendues en Europe !"
Autre substance décelée dans certains colas, "le camphre, pratiquement banni des médicaments à cause de ses effets neurologiques chez les jeunes enfants, notamment ceux aux antécédents de convulsions ou de crises d'épilepsie", précise Laurent Chevallier .
Pour ce qui est de l'alcool, dont la présence faisait l'objet de rumeurs, plusieurs colas, dont Coca-Cola et Pepsi, contiennent de très faibles traces, soit 10 mg par litre (près de 0,001% d'alcool).
Quant aux édulcorants des colas allégés, leur innocuité pose question, rappelle 60 Millions.
S'ajoute à tout cela, faut-il le rappeler aussi, que le revêtement intérieur des cannettes laisse migrer du bisphénol A vers la boisson …
La consommation de boissons gazeuses est liée à des troubles du comportement chez les enfants, selon une étude américaine publiée dans la revue le Journal of Pediatrics.
Shakira Suglia de l'Université Columbia et ses collègues ont mené cette étude avec environ 3000 enfants âgés de 5 ans participant à une cohorte qui a suivi des couples mères-enfants dans 20 villes américaines. 43% des enfants consommaient au moins un soda par jour et 4% en consommaient 4 ou plus.
L'agression, le retrait social et les problèmes d'attention étaient associés à la consommation de soda.
Même après ajustement pour prendre en considération des facteurs sociodémographiques qui pourraient influencer les comportements, tels que la dépression maternelle et la violence dans le couple, toute consommation de boissons gazeuses était associée à un comportement agressif accru.
Les enfants qui prenaient 4 sodas par jour étaient 2 fois plus susceptibles de détruire des choses qui appartiennent à d'autres, de se bagarrer et d'agresser physiquement des personnes. Ils avaient également davantage de problèmes d'attention et de comportement de retrait par rapport à ceux qui n'en consommaient pas. L'agressivité augmentait (en moyenne) avec chaque consommation par jour.
Bien que cette étude ne prouve pas que le lien soit de cause à effet et ne puisse pas identifier la nature de l'association, limiter ou éliminer cette consommation chez l'enfant pourrait réduire les problèmes de comportement, indique la chercheuse.
Des études précédentes avaient aussi établi un lien entre la consommation de boissons gazeuses et l'agressivité, la dépression et les pensées suicidaires chez les adolescents, rapportent les chercheurs.
23.05.2012 : 74.La consommation de sodas augmente les risques d'AVC. Une étude américaine publiée dans la revue "American Journal of Clinical Nutrition", affirme que la consommation régulière de ces boissons conduit à de nombreuses maladies et, en particulier, à l'accident vasculaire cérébral. On les savait déjà responsables de prise de poids et du diabète.
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© C. Magdelaine / www.notre-planete.info
Pourquoi économiser l'électricité ?
- Pour faire des économies, le coût de l'électricité ne cesse d'augmenter tandis que la consommation en électricité spécifique[1] a été multipliée par 2 entre 1985 et 2008 (ADEME).
- Pour limiter les émissions en gaz à effet de serre induites par la production d'électricité, même si, en France, elle majoritairement d'origine nucléaire.
- Pour limiter la construction d'infrastructures dédiés à la fourniture d'électricité qui défigurent les paysages et sont coûteuses.
- Pour limiter les tensions sur la production qui nous obligent à importer de l'électricité à prix fort et/ou utiliser des centrales thermiques polluantes pour subvenir à nos besoins lors de pics de consommation.
© Commission EuropéenneL'éclairage
En général, pour l'éclairage, il faut privilégier tant que possible la lumière naturelle et favoriser son entrée dans les pièces. En ce qui concerne la consommation électrique, il faut la diminuer au maximum.
Veiller à éteindre les lumières inutiles
En effet, l'éclairage représente en moyenne 12,8 % de la facture d'électricité d'un ménage français (CEREN, 2008).
Préférer les ampoules à basse consommation d'énergie
Ces lampes à basse consommation s'inspire des néons sous des tailles plus petites, on les appelle lampes fluorescentes, ou lampes fluorescentes compactes (LFC) ou encore fluo compacte.
Ces ampoules éclairent autant qu'une lampe incandescente classique de 60 W pour une puissance de 11 W avec une durée de vie multipliée par 6. Vous ferez ainsi jusqu'à 80% d'économies pendant sa durée de vie...
En effet, les ampoules classiques, transforment seulement 5% de l'électricité consommée en lumière – le reste s'évapore en chaleur...
Les ampoules à basse consommation d'énergie, qui réclament souvent quelques secondes après l'allumage pour être pleinement efficaces, doivent être installées dans les pièces les plus régulièrement et longtemps éclairées.Attention : n'utilisez pas ce type d'ampoules sur des variateurs de courant.
À des fins de confort et de précaution, il est conseillé de maintenir une distance de 30 cm avec la lampe, lors des utilisations prolongées (par exemple lampe de bureau ou lampe de chevet).
Pas de panique ! Si vous cassez une lampe basse consommation, vous ne courez pas de danger, car elle ne contient que 0,005 % de mercure mélangé au gaz inerte contenu dans le tube. Certaines LBC sont équipées d'un manchon qui évite la dispersion du mercure en cas de casse. Prenez malgré tout quelques précautions : aérez, ramassez les morceaux avec un balai et non un aspirateur, mettez-les dans un sac fermé et portez ce sac en déchèterie.
Depuis septembre 2012, les distributeurs ne peuvent plus se réapprovisionner en lampes à incandescence classiques et en lampes halogènes de classe D à G. Ces lampes ne sont plus fabriquées mais les stocks existants peuvent encore être vendus. Ne subsisteront alors plus que des lampes performantes, classées A (et B ou C pour les halogènes).
Opter pour des lampes de type LED pour les lampes de poche
Les lampes de poche à LED consomment entre 5 et 10 fois moins d'énergie qu'une lampe classique pour une durée de vie comprise entre 50 000 à 100 000 heures. Pensez à vos lampes de poche qui usent les piles en seulement quelques heures et qui sont munies d'une lampe dont la durée de vie ne dépasse pas quelques dizaines d'heures.
Tester les nouvelles lampes LED pour le logement
Encore mieux que les lampes fluorescentes pour léclairage : les lampes LED. Cela fait quelques années que les LED se font discrètement une petite place dans le rayon des lampes. Si les premières étaient assez décevantes avec un éclairage bien trop faible et des prix dissuasifs, les dernières générations de lampes LED sont tout à fait compétitives et ne contiennent pas de mercure. Il existe maintenant des lampes LED dont l'éclairage équivaut à 75 W (1055 lumens) pour une consommation de seulement 12W et une durée de vie de 25 000 heures !
Les LED ont enfin leur place dans nos logements et devraient s'imposer progressivement, notamment parce qu'elles éclairent instantanément avec une belle lumière blanche plus naturelle.Eviter les lampes halogènes
Très à la mode il y a quelques années, elles sont trop gourmandes en énergie (de 25 à 50 fois plus que les lampes basse consommation).
Ne pas abuser pas des abats jours
Leur couleur sombre peut absorber 50 à 80 % de la lumière, obligeant à multiplier les sources lumineuses.
Ne pas oublier la lumière naturelle !
Eviter les rideaux trop occultants ou penser à les ouvrir pour laisser rentrer la lumière naturelle : bonne pour le moral et pour aseptiser une pièce !
Les appareils électroménagers
Consommation moyenne des appareils électroménagers
Voici quelques chiffres sur le coût moyen annuel d'un appareil électrique hors abonnement avec le tarif de base :
Source : SIPPEREC, chiffres 2003 Type d'appareil Coût moyen Cuisson 60 euros Sèche-linge catégorie C 50 euros Réfrigérateur-congélateur catégorie A 33 euros Lave-vaiselle catégorie A 25 euros lave-linge catégorie A 19 euros Téléviseur 17 euros Ordinateur 13 euros Chaîne hi-fi 6 euros Aspirateur 2,3 euros Fer à repasser 4,3 euros
Acheter des appareils mentionnant une étiquette européenne de classe énergétique au moins "A"
Ils sont plus économes et respectueux de l'environnement pour un prix souvent identique. Depuis septembre 1999, les appareils de classe E, F et G sont interdits à la vente. Enfin, des appareils de classe énergétique A++ font leur apparition, réduisant la consommation et donc la facture d'électricité de 20% par rapport à une classe A+, ils sont troutefois beaucoup plus chers à l'achat et donc finalement plus coûteux malgré leur consommation réduite.
Eviter tant que possible le sèche-linge
Cet appareil, qui n'a pas toujours son utilité si vous avez de l'espace pour sécher le linge, consomme deux fois plus d'électricité qu'un lave-linge et a tendance à abîmer le linge. Un essorage, même à 600 tr/mn suffit. En France, plus de 30 % des foyers en possède un aujourd'hui et ce chiffre augmente régulièrement (de 8 % entre 2009 et 2010).
Eviter le lave-vaisselle
Un lave-vaisselle, c'est pratique et c'est facile. Pour autant, il faut souvent rincer une première fois la vaiselle avant de la disposer dans la machine dont l'efficacité est parfois douteuse. Enfin, dans un foyer qui comporte peu de personnes, il s'agit plus d'un gadget dont la fabrication, le transport et la mise en décharge n'est pas sans conséquences sur notre environnement...
Eteindre les appareils électriques qui restent en veille
De plus en plus d'appareils se mettent en veille plutôt que de s'éteindre comme avant. Or, la veille ne sert à rien, si ce n'est à éclairer nos intérieurs la nuit. Vous pourrez tout à fait débrancher TV, radio, magnétoscope, chaine HI-FI, ordinateurs... (par contre, vous pouvez perdre la mise à l'heure de vos horloges intégrées). Ce petit geste vous permettra d'économiser environ 7% du montant de votre consommation électrique (CEREN, 2003).
Le multimédia et les appareils portatifs
© C. Magdelaine / notre-planete.infoEn 2008, l'audiovisuel et l'informatique repésentaient déjà plus d'un tiers de la consommation d'électricité spécifique ! (CEREN, REMODECE)
Pour tous les achats de ce type, la démarche est simple et relève du bon sens. L'achat doit répondre à un vrai besoin et pas seulement à un gain de confort souvent peu significatif.
La consommation d'électricité due aux TIC (technologies de l'information et de la communication) augmente de façon soutenue : 10 % par an environ sur les 10 dernières années.
Eviter les appareils portatifs
Ils ont envahi notre quotidien et remplissent un tas de fonctions futiles : agenda électronique, console de jeux, lecteur multimédia... Certes ils sont sympas et égayent le quotidien de l'Homme moderne mais ils sont obsolètes très rapidement, utilisent des piles ou une batterie à recharger et contiennent des composants dangereux pour notre environnement. Ces composants, comme le coltan, entretiennent de l'esclavagisme dans certains pays d'Afrique.
Eviter les appareils qui nécessitent de l'energie
Quasiment tous les téléphones fixes sont maintenant raccordés au secteur pour assurer diverses fonctions souvent peu utiles. Est-ce bien nécessaire ? Il existe encore quelques téléphones simples, sans connexion électrique séparée et qui fonctionnent parfaitement ! En général, il faut veiller à refuser les appareils qui utilisent de l'énergie à des fins superficielles.
Modérer la taille de son écran de télé et d'ordinateur
Alors que les écrans LCD se généralisent, la taille de nos écrans ne cesse d'augmenter au détriment de la consommation électrique. Les gains obtenus par ailleurs en éteignant les veilles sont largement perdus dans cette course au gigantisme.
Enfin, certains consommateurs poussent la futilité à multiplier les écrans pour une même source, comme deux écrans pour un PC par exemple...Enfin, contrairement aux idées reçues, un téléviseur LCD ne consomme pas moins qu'un vieux téléviseur cathodique (186 Kwh contre 124 kwh par an en moyenne). Les téléviseurs à écran LCD consomment 1,8 fois plus, ceux à écrans plasma 3,5 fois plus que les téléviseurs à tube cathodique dont les écrans sont plus petits. Pensez-y avant de changer d'écran !
Les ordinateurs
Les ordinateurs portables consomment 50 à 80 % d'énergie en moins que les ordinateurs fixes.
Ne pas confondre économiseur d'écran et économiseur d'énergie !
La fonction du premier était d'augmenter la durée de vie des écrans cathodiques. Quant au second, il assure une importante économie d'énergie quand l'ordinateur est en mode veille. Attention à certains économiseurs d'écran faisant appel à des graphismes « 3D ». Ils sollicitent énormément la carte graphique de l'ordinateur et peuvent consommer autant, sinon plus que le mode actif. Il vaut mieux s'en passer !Eteindre complètement les appareils
De nombreux petits appareils multimédias sont branchés en permanence, la plupart du temps en veille lorsqu'ils ne sont pas utilisés mais ils continuent de consommer : c'est ce qu'on appelle les « veilles cachées ». On pense qu'ils ne consomment rien ou presque, et pourtant ! Par exemple les deux box Free (v.4) consomment chacune près de 20 watts en veille, soit 40 watts ! Elles peuvent être débranchées toutes les nuits pour faire des économies.
De même, un ordinateur éteint mais qui reste branché continue à consommer de l'électricité. Pour y remédier, il faut débrancher le matériel après usage ou connecter l'ensemble du matériel informatique à une multiprise à interrupteur.
Notes
- Électricité spécifique définition : électricité utilisée par des équipements qui ne peuvent fonctionner qu'avec de l'électricité. Elle ne peut pas être remplacée par d'autres sources d'énergie. L'électricité consommée pour le chauffage, la production d'eau chaude ou la cuisson n'est pas de l'électricité spécifique, puisque d'autres énergies peuvent être employées.
Source
- Réduire sa facture d'électricité - ADEME
- Mieux s'éclairer : LFC, LED,... ? - ADEME
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2012 224 p. 21,90 €
Entre l'état de bonne santé et la maladie, dont le stress peut être l'un des précurseurs, les médecines de terrain, telles la phytothérapie, l'homéopathie et l'oligothérapie, sont les seuls traitements qui, à ce stade, agissent rapidement et en profondeur. Elles aident l'organisme à revenir à l équilibre et apportent des réponses efficaces aux gênes occasionnées par le stress.
Ce livre montre, d'une façon structurée et sécurisée, comment soigner les effets du stress par les plantes, les huiles essentielles, l'homéopathie, les oligoéléments, les vitamines et ce en évitant les risques de l'automédication.
Des chapitres sont consacrés aux traitements de l'anxiété, de l'insomnie, de la mémoire, de la concentration, de la fatigue, mais aussi aux troubles cardiaques, digestifs ou autres, engendrés par un état de stress chronique.
Le stress de l'enfant n'est pas oublié.
Un livre indispensable pour contrer le stress en toute situation.Médecin homéopathe et acupuncteur, Bernard Chemouny exerce en région parisienne. Il est l'auteur de:-Guide de l'homéopathie,-Dictionnaire des médicaments et traitements homéopathiques-Guide de l'homéopathie pour l'enfant aux éditions Odile Jacob.
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04.10.2013 : 208. Tous les jours, et sans même en avoir conscience, l’industrie alimentaire nous fait avaler des substances plus dégoûtantes les unes que les autres, et dont l’origine risque d’en surprendre plus d’un.
1) Des traces d’engrais - dans le pain : cachées sous la douce appellation scientifique d’ammonium sulfate, on peut trouver des traces d’engrais dans les baguettes et pains industriels, notamment ceux de la chaîne de restauration rapide Subway...
2) Des glandes anales de castor - dans les bonbons : les sécrétions de glandes anales de castor, ou castoreum pour les intimes, entrent dans la composition des parfums et eau de cologne, mais aussi des bonbons... Elles réhaussent le goût de framboise des sucreries.
3) De la graisse de boeuf - dans les biscuits. Nombre d’entre vous ne seront pas surpris d’apprendre que certaines marques agrémentent leurs biscuits ou barres chocolatées de graisse de boeuf. On zappe le goûter ?
4) Des insectes écrasés- dans les colorants alimentaires rouges. L’idée de manger des insectes vous répugne? Et bien sachez que vous en avalez déjà une petite dizaine lorsque vous mangez des aliments qui contiennent de “l’acide carminique”. Certains industriels essaient même d'apposer une mention “colorant naturel” sur les produits dont les colorants sont issus d’insectes écrasés. Ça donne envie.
La cochenille
5) Du jus de coccinelle - pour le glaçage des bonbons. On a tous déja goûté aux bonbons de type skittles ou aux paillettes colorées comestibles utilisées pour décorer un gâteau... Leur glaçage solide à effet “laqué” est issu des sécrétions des femelles coccinelles, “gomme-laque” ou “shellac” dans le jargon scientifique.
6) De la laine de brebis - dans les chewing gum. Le lanoline est une substance obtenue à partir de la purification et raffinage du suint, partie grasse de la laine. Elle se cache sous le nom de “gomme base” ou “gum base”. Un repas, un café... Une brosse à dent ?
7) Des cheveux humains et des plumes de canard - dans le pain. La cystine ou la L-cysteine est un acide animé que l’on retrouve notamment dans les cheveux humains et les plumes de canard. Il n’est pas rare de retrouver la mention “L cystéine” sur l’étiquette des produits halal et kasher... Cette substance est aussi présente dans la plupart des pains industriels.
8) Du goudron de houille - colorant pour bonbons roses. Bien que le goudron de houille soit classé 199ème par l’ONU dans la liste des substances dangereuses, les industriels continuent à l’utiliser comme colorant alimentaire, notamment pour les bonbons et autres sucreries auxquels on veut donner une couleur rouge ou rosée.
9) De l’estomac de veau - dans le fromage. Un bon nombre de fromages contiennent de la présure, un coagulant naturel extrait du 4ème estomac de veau. Au Royaume-Uni, les consommateurs sont informés de la présence de présure dans le fromage pour aider les végétariens à choisir en toute connaissance de cause, mais dans le reste du monde, aucune indication n’est donnée à ce sujet. Vous n’avez plus qu’à essayer de deviner!
10) Du sable - dans le chili. Votre chili a un goût de vacances ? Rien d’étonnant, puisque certaines marques utilisent de la silice, autrement dit du sable, comme anti-agglomérant.
Alors, lesquelles de ces substances avez-vous ingérées aujourd’hui ?
Rédaction : Justine Chrisment
Source : OrganicjarRemarque : Alors que les industrielles vendent des produits dont la composition est parfois douteuse, le consommateur doit rester vigilant en s'intéressant aux ingrédients qui les composent. Le but de cet article n'est pas de diaboliser certains composants que l'on retrouve dans les produits (qui parfois sont nécessaires), mais bien d'avertir et d'appeler à la réflexion. Arrêtez de vous tromper !
Alors, une seule régle d'or : restez zélé face aux produits que vous achetez, aux promesses faites par le marketing, à l'origine des produits et à leurs réels bienfaits.E. Dietetique 235 infos
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2013 180 p. 19,90 €
Les techniques indiquées dans ce livre sont le résultat des recherches et des expériences de l'auteur.Vous trouverez ici des méthodes souvent multimillénaires qui ont été améliorées avec le temps. Elles nous ont été transmises par les anciens Européens, par les Indiens, Chinois, Arabes, Amérindiens, Africains... Plusieurs de ces méthodes, comme l'usage de l'argile ou de la vapeur, sont universelles, qu'elles aient été découvertes par chaque peuple ou transmises d'une civilisation à une autre.À la lumière de l'histoire de la guérison, on peut estimer que des millions d'êtres humains les ont utilisées, peaufinées au cours de nombreux siècles. Il ne s'agit en aucun cas de conseils strictement médicaux, mais de propositions pour élargir les possibilités actuelles de notre santé.Le lecteur est invité à les considérer comme des suggestions de bien-être, des remèdes naturels ou complémentaires. La maladie relève de la médecine ; en revanche maintenir sa santé est de la responsabilité de chacun. Ce livre vous y aidera.
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