•   TROCPublié le 21 janvier 2014 - Mis à jour le 22 janvier 2014 (femininbio.com)

    Nouvelle façon de "consommer" la mode : le troc en ligne

    Nouvelle façon de "consommer" la mode : le troc en ligne
      
                      Parvati de Lataillade
        Fan de comm et de voyages autour  du monde : Népal, Inde, Japon...

       Après les fêtes de Noël, vous avez peut-être reçu des vêtements qui ne vous conviennent pas. Ou encore vous n'avez plus de place dans votre placard... Au lieu de vous ruer sur les soldes, essayez le troc ! Suivez le guide étape par étape...

      Cette pratique se répand de plus en plus avec le troc de vêtements, de cosmétiques, d'accessoires etc. Le troc limite le gaspillage et crée plus de proximité et de solidarité entre les internautes via des sites tels que Prêt à changer ou encore Troc Vestiaire.

    Beau geste pour la planète, cet échange contente tout le monde et devient une vraie tendance sur le net !

    Troc en ligne : mode d'emploi

    Pour pouvoir échanger des vêtements en toute liberté, suivez nos étapes simples. En quelques clics, créez-vous une nouvelle garde-robe !

    1) S'inscire

    Il faut d'abord s’inscrire sur une plateforme de troc comme Prêt à changer ou Troc Vestiaire (via Facebook ou par email)

    2) Proposer des articles à troquer (se débarrasser de ce dont on ne veut plus à la maison)

    Ensuite, il suffit d’ajouter des articles dont on veut se débarrasser pour les échanger, avec des photos.

    Notre test : pour Noël, ma chère maman m’a offert un pull vert fluo que je ne porterai jamais. Je ne souhaite ni la vexer, ni le garder. J’ai pris des photos de mon pull et je les ai posté sur le site, dans l’espoir qu'il plaise à quelqu'un d'autre, tout en précisant le mode d’expédition souhaité.

    3) Sélectionner les articles qui nous plaisent

    Après, c’est la partie amusante du troc. On sélectionne les articles qui nous plaisent dans le catalogue du site ! C’est agréable de faire du shopping sans rien dépenser :-)

    Notre test : J’ai flashé sur une paire de chaussures à talons noir et doré qui ira à ravir avec ma petite robe noire. La propriétaire de ces chaussures aime mon pull vert, on va pouvoir s'entendre.

    4) Choisir le mode d'expédition

    La dernière étape pour obtenir mes sublimes chaussures, c’est de répondre au mode d’expédition de l’ancienne propriétaire des chaussures à talons.

    Notre test : Nous nous mettons d'accord sur le mode d'expédition, et je recevrai ainsi ses chaussures et elle, mon pull (remise en main propre, La Poste ou Mondial Relay). Nous choisissons la remise en main propre puisqu'elle habite près de l'endroit où je travaille.

    5) Attendre de recevoir ses articles

    Je reçois ma magnifique paire de chaussures à temps pour aller danser sans rien dépenser et en aidant la planète ! Et en plus, j'ai réussi à me débarrasser du pull vert en faisant une heureuse.

    6) Changement d'avis

      Et si je change d'avis, que se passe-t-il ? Sur Prêt à changer, si je décide de changer d'avis, je peux annuler l'échange avant validation des deux membres. L'article ne me plait pas, je file dans la rubrique "Echanges disponibles" et je clique sur "Je refuse cet échange".

      Attention, une fois l'échange validé par les deux membres, il n'est pas possible de l'annuler. Il faut noter que les refus systématiques ne plaisent par aux personnes engagées, donc on vous conseille de vous adresser auprès de différentes personnes pour vos futurs échanges.
      Pour toute réclamation concernant un article, vous pouvez vous adresser à contact@pretaechanger.fr en détaillant les problèmes rencontrés avec l'article.

    Alors si vous aussi vous avez des placards qui débordent de vêtements mais rien à vous mettre, qu’attendez-vous pour troquer ?

    Rendez-vous sur Troc Vestiaire ou Prêt à changer !


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  • Publié le 3 janvier 2014 - Mis à jour le 6 janvier 2014  sur femininbio.com

    Grippe : "vaccin" et traitement avec l'homéopathie grâce au Dr Quemoun

     
    Audrey Etner
    Curieuse de tout piquée d'écriture. Responsable édito @femininbio, blogueuse empathique aimant raconter la vie des autres @parisbylight.

    Avec l'arrivée de l'hiver, la période des épidémies de grippe commence. Afin de ne pas tomber malade, armez-vous ! L'homéopathie est un excellent moyen préventif antigrippe, et aide à écourter les symptômes le cas échéant. Conseils du Dr Quemoun, extrait de Ma Bible de l'Homéopathie, éditions Quotidien Malin.

    Faut-il ou non se faire vacciner contre la grippe ? Chaque année, c'est la même question...

    Grippe et homéopathie
    Dans " Ma bible de l'homéopathie", le Dr. Claude Quemoun conseille de proposer ce vaccin uniquement aux personnes fragiles, notamment les personnes âgées... Encore faut-il vérifier qu'elles pourront supporter ce vaccin, ce qui est loin d'être certain.

    Enfin, rappelez-vous qu'il ne protège que de la grippe (et encore, cette dernière mute si vite.. il faudrait presque se refaire vacciner quelques semaines plus tard !). Restent toutes les "cochonneries" de l'hiver, du rhume à la gastro en passant par toutes les infections respiratoires classiques : aucun de ces maux n'est concerné par le vaccin.

    Aussi est il plus judicieux de renforcer ses défenses immunitaires pour " ne rien attraper cet hiver" que de focaliser sur la grippe, qui se prévient d'ailleurs bien avec l'homéopathie.

    Pour prévenir de la grippe

    Quels symptômes ?

    Quel médicament ? Posologie
    Dans tous les cas Influenzinum 9 CH

    1 dose par semaine en octobre

    puis 5 à 8 granules par mois jusqu'en février

    Pour augmenter les défenses naturelles

    Ajoutez un sérum de Yersin 9 CH

    Associé à Thymuline 9 CH

    1 dose par semaine en octobre puis 1 dose par moi jusqu'en février

    1 dose par semaine en octobre puis 1 dose par mois jusqu'en février

    Pour soigner la grippe

    Quels symptômes ? Quel médicament ? Posologie
    Dans tous les cas

    Influenzinum 9 CH

    puis Influenzinum 15 CH (souche de l'année)

    1 dose tous les jours pendant 3 jours

    1 dose le 4e jour

    La grippe est apparue après un coup de froid sec et vous ne transpirez pas, avec forte température

    Ajoutez Aconitum napellus 9 CH

    2 granules 3 fois par jour
    Vous transpirez et votre température reste limitée à 38 ou 39°C Ajoutez Belladona 9 CH 2 ganules 3 fois par jour
    Vous commencez à délirer, surtout la nuit Ajoutez Belladonna 15 CH 2 granules 3 fois par jour
    Vous avez simplement des courbatures grippales, votre lit vous paraît dur Ajoutez Arnica montana 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Les douleurs sont plus profondes, vos os sont douloureux, vos globes oculaires sont sensibles au toucher Ajoutez Eupatorium perfoliatum 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Vous êtes abattu par unr forte température et vous tremblez, vous n'avez pas soif. Ajoutez Gelsemium 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Vous vous sentez bien au lit; vous avez beau être réveillé vous appréciez le repos. Vous avez moins mal couché sur le côté douloureux et vous avez soif de grandes quantités d'eau Ajoutez Bryonia 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Votre température est fluctuante, vous transpirez beaucoup et vous êtes très fatigué, avec éventuellement, des diarrhées et des vomissements Ajoutez China rubra 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Vous vous sentez mieux quand vous vous agitez Ajoutez Rhus toxicodendron 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Pour se remettre d'une grippe
    Quels symptômes ? Quel médicament ? Posologie
    Pour retrouver l'appétit en cas de fatigue intense China rubra 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Pour accélérer la convalescence

    Rosa canina bourgeon macérat glycériné

    associé à Ribes nigrum bourgeon macérat glycériné

    et à Ginseng TM

    20 gouttes 3 fois par jour

    30 gouttes 3 fois par jour

    30 gouttes 3 fois par jour

     

    Vous avez beaucoup transpiré China ruba 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Vous avez maigri malgré un bon appétit Natrum muriaticum 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Vous restez frileux, vos mains et vos pieds sont toujours froids Silicea 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Il s'agit d'un enfznt ou d'un adolescent ayant beaucoup grandi pendant la grippe et en sortant très fatigué Kalium phosphoricum 5 CH 2 granules 3 fois par jour

     

    Consultez si vous êtes cardiaque, diabétique, fragile.. Demandez l'avis de votre médecin homéopathe.

    Albert-Claude Quemoun, l'homéopathie comme art de vivre

    Albert-Claude Quemoun est Docteur en Pharmacie et chercheur, Président de l’Institut Homéopathique Scientifique (IHS), ex-vice-président de la Société Française en Homéopathie (SFH) et ex-chargé de cours d’homéopathie à la faculté de médecine de Paris XII. Il est notamment l’auteur de "Ma bible de l’homéopathie", guide pratique aux éditions Quotidien mali


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  •   Depuis plus de 20 ans une propagande opiniâtre fait croire aux femmes que le dépistage organisé du cancer du sein sauve des vies et limite le risque de mutilation. Des chiffres de 30 à 40 % de gain de guérison sont même parfois avancés. Il s’agit là d’une publicité mensongère qui repose sur une imposture entretenue par tous les bénéficiaires de la peur du cancer : Institut du cancer, organismes de dépistage, laboratoires pharmaceutiques, agences de communication et de publicité, associations subventionnées, cancérologues, radiologues, chirurgiens

     www.energie-sante.net 

    La désinformation institutionnalisée
    cancer
    La désinformation a même été institutionnalisée par notre ministre de la santé qui, à l’occasion d’Octobre rose 2013, prétendait que « personne ne remet en cause l’utilité du dépistage ».
    cancer
    cancerPeut-être ne se souvenait-elle pas des interrogations du rapport au sénat de 2004 : « L’existence d’une discordance partielle entre les résultats se focalisant sur la réduction de la mortalité spécifique pour la classe d’âge faisant l’objet du dépistage et l’impact sur la mortalité totale (toutes causes) peut effectivement soulever des interrogations d’ensemble sur l’allocation des ressources au plan macroéconomique du système de santé, cet argument ne peut jusqu’à présent conduire à invalider l’utilité du dépistage du cancer du sein. La question est de savoir si l’absence de mise en évidence d’impact du dépistage organisé du cancer du sein sur la mortalité totale est liée au manque de puissance des études (effectifs trop faibles) ou s’il s’agit d’un impact de santé délétère ».
    cancer
    En réalité en 2014, en France, les inconvénients et complications du dépistage dépassent ses bénéfices allégués ainsi que le montrent de nombreuses études scientifiques depuis plus de dix ans. Le bénéfice du dépistage est très incertain mais ses complications, liées aux faux négatifs, aux cancers de l’intervalle, aux sur diagnostics et aux sur traitements sont avérées et fréquentes.

    L’illusion de l’augmentation de guérisons
    cancer
    L’illusion du gain de chances de guérison par le diagnostic précoce repose sur l’expérience des cancérologues des années 60, lorsque la chirurgie constituait le seul traitement. À cette époque on mutilait les femmes pour en guérir moins de 30 %, principalement celles vues avec un petit cancer. Elle s’appuie aussi sur l’étude publiée en 1985 par Laszlo clamant l’intérêt des mammographies systématiques et avançant un gain de survie de 30 % chez les femmes soumises au dépistage.
    cancer
    On sait depuis que l’étude de Tabar Laszlo était biaisée[1] et que l’auteur entretenait des liens financiers avec une entreprise fabriquant des appareils de mammographie. C’est pourtant cette étude et quelques essais randomisés initiés par des partisans du dépistage systématique sur des groupes non représentatifs de la population générale qui ont poussé l’Organisation Mondiale de la Santé puis les principaux gouvernements des pays développés à engloutir des sommes considérables d’argent public dans le dépistage organisé sans jamais évaluer sa réelle utilité pour les populations concernées.
    cancer
    cancerLorsque qu’un esprit curieux demande aux responsables du dépistage organisé une évaluation de son efficience, ils se contentent de répondre « c’est trop tôt… Mais nous améliorons la qualité du dépistage. Pour améliorer l’efficacité, il faut augmenter le pourcentage de femmes dépistées. Bientôt nos tests permettront de reconnaître les tumeurs qui n’évolueront pas...».
    cancer
    Quel esprit cartésien peut accepter qu’un programme de santé publique qui mobilise chaque année près de 1,5 milliards d’euros ne soit pas évalué de manière objective par des statisticiens indépendants des bénéficiaires directs du programme ? Qui peut croire qu’un dépistage portant sur la moitié de la population depuis plus de dix ans ne permet pas de démontrer son efficacité si elle existait ?
    Les plus récentes études dont on dispose concluent toutes que, depuis l’amélioration des traitements, le bénéfice du dépistage organisé en termes de survie est au mieux minime (s’il existe).
    cancer
    cancerEn 2005 La conférence suisse des directeurs cantonaux de la santé affirmait :
    « Le dépistage par mammographie ne réduit que de façon insignifiante (0,07 %) le risque, pour chaque femme entre 50 et 70 ans, de mourir d’un cancer du sein. Le coût d’un dépistage du cancer du sein effectué tous les deux ans auprès de 100 000 femmes pendant dix ans s’élève à 85 millions de francs (60 millions d’euros).
    Si 70 femmes survivront grâce au dépistage, la dépense par femme concernée sera d’environ 1,2 million de francs ! (800 000 euros) pour le diagnostic pour éviter qu’elle ne meure d’un cancer du sein au cours des dix prochaines années.
    En comparaison, environ
    10 000 femmes meurent pour une autre cause dans cette même population et durant la même période ».

    cancer
    En Irlande du Nord, où les dépistages sont organisés depuis le début des années 90, le taux de mortalité a baissé de 29 %. La République d’Irlande, qui a introduit le dépistage seulement en 2000, note une baisse de 26 %. Les auteurs de cette étude pensent que ce n’est pas le dépistage qui joue un rôle direct dans la baisse des décès mais l’amélioration des traitements.
    cancer
    En 2006 la revue Prescrire[2] confirmait : « L’efficacité du dépistage sur la mortalité par cancer du sein reste incertaine… Le dépistage, n’a pas diminué le nombre d’ablations complètes du sein, En pratique la balance bénéfice risque penche du côté des effets indésirables ».

    Plus de dommages que d’avantages…
    cancer
    En 2008 la macroanalyse du réseau Cochrane[3] (à partir de la littérature complète sur le sujet ) concluait : « Si 2000 femmes sont examinées régulièrement pendant 10 ans, une seule d’entre elles bénéficiera réellement du dépistage par le fait qu’elle évitera ainsi la mort par cancer du sein. Dans le même temps, 10 femmes en bonne santé deviendront, à cause de ce dépistage, des patientes cancéreuses et seront traitées inutilement.
    cancer
    Ces femmes perdront une partie ou la totalité de leur sein et elles recevront souvent une radiothérapie et parfois une chimiothérapie. En outre, environ 200 femmes en bonne santé seront victimes d’une fausse alerte. Le stress psychologique de l’attente du résultat pour savoir si elles ont vraiment un cancer et celui de la suite des soins, peut être sévère. Les études les plus récentes suggèrent que le dépistage par mammographie peut ne plus être efficace pour réduire le risque de mourir du cancer du sein. Le dépistage produit des patientes atteintes d’un cancer du sein à partir de femmes en bonne santé qui n’auraient jamais développé de symptômes de cancer du sein. Le traitement de ces femmes en bonne santé augmente leur risque de mourir, par exemple d’une maladie cardiaque et de cancer. Il ne semble donc plus aussi raisonnable de participer au dépistage du cancer du sein. »
    cancer
    En 2010 une étude danoise[4] pays qui a toujours été le promoteur du dépistage confirmait « nous avons été incapables de trouver une efficacité quelconque du programme de dépistage danois sur la mortalité du cancer du sein. L’amélioration de la survie des femmes atteintes s’explique plus vraisemblablement par les progrès des traitements. »
    cancer
    Selon la conclusion de N M. Hadler[5] professeur à l’université de Caroline du nord :
    « La mammographie inflige aux femmes dépistées un excédent de procédures chirurgicales et de traitements adjuvants sans utilité démontrable ».
    cancer
    En 2011 une grande étude australienne a conclu que l’essentiel, sinon la totalité de la réduction observée de la mortalité par cancer du sein, était dû à l’amélioration des traitements hormonaux et de chimiothérapie[6].
    cancer
    En 2012, une étude réalisée en Suède[7] et parue dans le Journal of the National Cancer Institute confirme l’inefficacité du dépistage généralisé du cancer du sein par mammographies. Selon cette enquête, la mortalité due à cette maladie au cours des dernières décennies aurait évolué en Suède comme si le dépistage n’avait pas été mis en place.
    cancer
    Philippe Autier, principal auteur de « l’International Prevention Research Institute » de Lyon confiait dans une interview à l’Agence France Presse :
    « J’ai moi-même beaucoup poussé au dépistage du cancer du sein dans les années 90 ; Depuis que nous étudions les effets à long terme sur la mortalité, pas mal de données nous montrent que l’impact est soit faible soit nul. »

    Mastectomiescancer

    cancerPeu ou non efficace sur la mortalité, le dépistage ne l’est pas davantage sur la diminution des gestes chirurgicaux mutilants.
    cancer
    D’après Gotzsche dans les pays développés le surdiagnostic causé par le dépistage augmente le risque d’ablation du sein[8]. C’est le cas en France ou selon une étude présentée au congrès de la Société Française de Sénologie, le nombre d’ablations du sein pour traiter un cancer a augmenté depuis l’instauration du dépistage organisé en 2004. Ainsi le nombre de mastectomie est passé de 17 916 cas en 2005 à 18 627 en 2009.
    cancer
    L’augmentation est observée y compris dans la tranche d’âge des femmes soumises au dépistage ou le pourcentage de mutilations est passé de 24,6 % en 2005 à 25,1 % en 2009.
    cancer
    Enfin et surtout le dépistage organisé expose les femmes à beaucoup (20 à 40 %) de complications dues aux faux positifs, aux faux négatifs (cancer de l’intervalle) et surtout aux surdiagnostics et aux surtraitements.

    Le principe du dépistage et ses risques
    cancer
    Le principe du dépistage repose sur la croyance que tout cancer diagnostiqué évoluera forcément avec le temps et menacera la vie. Rien n’est plus faux ainsi que le montrent des études rarement rappelées. La première[9] a consisté à rechercher des cancers du sein chez des femmes décédées accidentellement, âgées de 40 à 50 ans et n’ayant pas de lien connu avec ce type de tumeur. Plus de 30 % d’entre elles présentaient un carcinome in situ à l’autopsie. Un taux étonnamment élevé puisque, dans cette tranche d’âge, le risque de cancer du sein atteint seulement 1 %[10].
    cancer
    Une autre étude américaine a analysé un millier de biopsies du sein datant des années 1950 et 1960[11]. À l’époque, les médecins n’avaient pas diagnostiqué de cancer du sein chez les patientes. Mais en reprenant ces biopsies trente ans plus tard on a découvert qu’elles étaient bel et bien atteintes d’un carcinome in situ. Parmi elles, seulement 25 % avaient développé un cancer évolutif dans les dix ans suivant leur biopsie, mais les autres (75 %) n’en avaient pas souffert. Pour Gilbert Welch, professeur à l’université de Dartmouth, leur carcinome in situ était ce qu’on appelle une « pseudo-maladie », un cancer qui ne provoque jamais de symptômes, soit parce qu’il ne grossira pas, soit parce qu’il grandit si lentement qu’il ne mettra jamais la vie de la patiente en danger[12].
    cancer
    Faire un surdiagnostic est d’après l’Institut National de la Santé Américaine « détecter un « cancer » qui n’aurait jamais mis la vie de la personne en danger mais qui entraîne un traitement » (surtraitement).
    Bernard Junot[13] souligne fort justement le décalage entre le taux de cancer du sein découvert lors du dépistage systématique (24/1000) et le nombre de cancer observés dans cette même population (8/1000 dont 4 mortels) et montre que les récentes « épidémies de cancers du sein et de la prostate », ne traduisent en fait que les efforts forcenés des dépistages systématiques qui, le plus souvent, ne font que du sur diagnostic qu’on claironne partout pour mieux nous affoler.
    cancer
    cancerUne étude catalane estime à 40 % le risque de surdiagnostic chez les femmes exposées aux mammographies[14]. Une étude suédoise[15] a évalué à 24 % la proportion de diagnostic par excès de cancer (surdiagnostic) lors de dépistage par mammographie. Cela correspond à une femme sur quatre se voyant dépister un cancer sans gravité ou n’ayant aucune conséquence pour la santé mais le plus souvent à l’origine de traitements lourds inutiles.
    cancer
    Mais quelle femme peut, devant l’annonce d’un diagnostic de cancer refuser des traitements, même dangereux ?
    Une étude norvégienne[16] portant sur près de 40 000 femmes estime entre 18 et 25 % le risque de surdiagnostic. Là aussi les traitements ont suivi et l’angoisse d’être devenu cancéreuse gâche de nombreuses vies.

    Des "experts" aux liens douteux…
    cancer
    La propagande officielle met régulièrement en exergue des « études européennes » ou « d’experts indépendants » qui claironnent l’intérêt du dépistage en sous estimant lourdement le surdiagnostic et ses conséquences et proclamant des gains fantaisistes de survie.
    cancer
    Les liens d’intérêts des auteurs de ces études ne sont jamais précisés, ni leur méthodologie biaisée qui élimine la plupart des études considérées comme hérétiques. Un nouvel exemple de cette collusion experts-laboratoire s’est exprimé en « Octobre rose dernier par la mise en avant de « l’étude édifice » soi-disant réalisée par des experts indépendants[17]; ce comité comprenait entre autres le professeur Jean-Yves Blay, le docteur Yvan Coscas, Le professeur Jean-François Morère, le professeur Xavier Pivot, le professeur François Eisinger, tous rémunérés par le laboratoire Roche.

    En payant « ces experts indépendants » le laboratoire Roche ne fait qu’atteindre ses objectifs, comme il l’écrit lui-même : « Le fait que la branche pharmaceutique du Groupe Roche (Roche Pharma) propose des médicaments oncologiques a facilité la transition vers les nouveaux tests. Les conseillers scientifiques biomarqueurs de Roche Pharma accompagnent les plates-formes, en coopération étroite avec Roche Diagnostics. (…) Avoir un interlocuteur privilégié et pouvoir faire le lien entre le diagnostic et les médicaments est très enrichissant. » (sic !)

      Les tabous du dépistage

    La propagande en faveur du dépistage n’hésite pas à recourir à la corruption institutionnelle. Ainsi, contre toute logique médicale et respect de l’éthique la convention médicale signée en 2011, prévoit de rémunérer les médecins généralistes et les gynécologues qui atteignent l’objectif cible d’au moins 80 % des femmes de 50 à 74 ans participant au dépistage.   Mais le dépistage organisé représente un tabou où les arguments objectifs de la discussion scientifique sont étouffés par l’intense campagne de propagande en sa faveur. Des considérations politiques (« c’est la dernière politique de santé égalitaire »), associatives (« c’est un acquis du combat des femmes »), mais aussi financières sont au premier plan. La manne de 1,5 milliards d’euros dépensés par la collectivité chaque année fait vivre plus de personnes (bureaucratie du dépistage, associations de malades subventionnées, radiologues[18], chirurgiens, radiothérapeutes, anatomopathologistes) que le cancer n’en tue.

      En cette période où nos autorités prétendent vouloir faire des économies et rétablir les comptes de la sécurité sociale, ne pourraient-elles pas au minimum:

      1- Arrêter de payer les médecins pour qu’ils poussent leurs malades à se faire dépister (en violation de l’éthique médicale).

     2-Respecter la demande de la représentation nationale de fournir une information honnête aux femmes sur les avantages et inconvénients du dépistage.

     3-  Exiger enfin une évaluation objective des conséquences du dépistage par des acteurs indépendants des lobbies du dépistage et des laboratoires pharmaceutiques.

     4- Interdire toutes les publicités mensongères sur le dépistage.

      Conclusions
    cancer
    cancerFaire reculer la mortalité et diminuer les séquelles par le dépistage permettant un traitement précoce est un bel objectif. Malheureusement à ce jour le seul dépistage qui a fait la preuve de son efficacité est celui du cancer du col de l’utérus par les frottis ; pourtant c’est l’un de ceux qui est le moins centralisé. D’autres ont largement fait la preuve de leur inefficacité comme le dépistage du cancer des poumons, du neuroblastome du nourrisson, et du cancer de prostate.
    cancer
    Le dépistage du cancer du sein paraît d’ores et déjà rattrapé par les progrès des thérapeutiques curatives et sa balance avantages risques est devenu défavorable. Rien d’objectif ne justifie de poursuivre et même d’élargir ce dépistage contraire aux constatations scientifiques et ruineuses pour le budget de l’assurance maladie .
    cancer
    Il est inadmissible que les campagnes de dépistage ne comprennent pas obligatoirement l’analyse concomitante annuelle par un organisme indépendant des dépisteurs (INSEE) de leurs résultats sur la mortalité spécifique et globale, du nombre des faux diagnostics et des sur diagnostics, et sur traitements, des séquelles et des coûts qui en découlent.
    cancer
    Il est tout à fait aberrant que la représentation nationale soit contrainte de baser ses décisions sur des rapports d’expert liés au lobby du dépistage et ne soit pas écoutée quand elle réclame l’application de la loi de 2002 sur l’information des sujets auxquels le dépistage est proposé.
    cancer
    Les programmes de dépistage mobilisent des ressources très importantes de la communauté. Ils ne devraient jamais être entrepris sans l’étude contrôlée concomitante de leurs résultats et ses effets indésirables. Leur abandon pour absence de preuve réelle d’efficacité économiserait environ 2 milliards d’euros par année sans nuire aux femmes bien au contraire !

    Nicole Delépine Médecin pédiatre, oncologue, auteur, conférencière - Garches (France) Courriel : nicole.delepine@bbox.frBlog : www.nicoledelepine.fr
      1-Results of the Two-County trial of mammography screening are not compatible with contemporaneous official Swedish breast cancer statistics.Zahl PH, Gotzsche PC, A J. Dan Med Bull. 2006 Nov;53(4):438-40
     2- Dépistage des cancers du sein par mammographie. Une balance bénéfices/risques peu favorable. Revue Prescrire.2006. 26 N° 270/ 369- 371.
     3- Gøtzsche PC, Nielsen M. Screening for breast cancer with mammography. Cochrane Database Syst Rev. 2009 Oct07.
     4- Breast cancer mortality in organised mammography screening in Denmark : comparative study Karsten J.BMJ 2010; 340.
     5- N.M.Hadler Malades d’inquiétude Presse de l’université de Laval 2010 page 125.
     6-  Burton RC, Adjuvant therapy, not mammographic screening, accounts for most of the observed breast cancer specific mortality reductions in Australian women since the national screening program began in 1991. Breast Cancer Res Treat. Epub 2011 Sep 29.
     
       
       
       
       
       
       

    [7]

    Mammography Screening and Breast Cancer Mortality in Sweden P. Autier.

    [8] Gøtzsche PC. Mammography screening : truth, lies and controversy. London : Radcliffe Publishing; 2012.
    [9] D.L Page et al., Cancer, 76, 1187, 1995.
    [10] J. Folkman et R. Kalluri, Nature, 427, 787, 2004.
    [11] D.L Page et al., Cancer, 76, 1187, 1995.
    [12] H. G Welch, European Journal of Cancer, 41, 660, 2005.
    [13] Bernard Junot Investigation de l’épidémie apparente de cancer du sein en France : dépistage et évolution de l’incidence par le suivi de cohortes de naissance BMC Cancer 2011, 11:401.
    [14] Martinez Alonzo Breast cancer incidence and overdiagnosis in Catalonia Breast Cancer resp 2010;12(4).
    [15] Zackrisson S. “Rate of over-diagnosis of breath cancer 15 year after end of Malmö mammographic screening trial : follow-up study” BMJ 2006 ;336 (7543) : 689-692.
    [16] Overdiagnosis of Invasive Breast Cancer Due to Mammography Screening: Results From the Norwegian Screening Program Mette Kalager, Ann Intern Med. 3 April 2012;156(7):491-499.
    [17] Mutuelle et santé. Revue trimestrielle N°80 Décembre 2013 page 16-17.
    [18] En 1980 il existait 308 mammographes fonctionnaient sur l’Hexagone. On en compte aujourd’hui plus de 2 500 », explique Bernard Junod.

     Nicole Delépine a publié quatre livres, et régulièrement des articles sur les tribunes de différents médias.
    Neuf petits lits au fond du couloir, 2000 éd. Michalon
    Ma liberté de soigner, 2006 éd. Michalon
    La face cachée des médicaments, 2011 éd. Michalon
    Le cancer un fléau qui rapporte, 2013 éd. Michalon


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  •   Un petit verre d’urine pour soigner ses maux ?

    Cinq millions d’Allemands boivent leur urine pour ses vertus thérapeutiques.

    Urinothérapie?   Dans les années 80, un livre sur l’urinothérapie, « Ein ganz besonderer Saft, Urin » (Un jus très spécial, l’urine) paraît en Allemagne. L’ouvrage est un best-seller. Depuis l’urinothérapie est devenue très populaire auprès des Allemands. Cinq millions d’entre-eux sirotent régulièrement leur urine pour ses vertus thérapeutiques.

       L’urine soignerait beaucoup de maux : asthme, eczéma, allergie respiratoire et de la peau, maladies cardiaques, sida, cancer, sclérose en plaques, diabète, parasitose, stress, etc. Elle aurait aussi le pouvoir de ralentir le vieillissement.

       Si l’urine est devenue une médecine alternative, c’est qu’elle contient plusieurs substances essentielles à la vie : sels minéraux, hormones, vitamines, enzymes, etc. L’urine par excellence est celle du matin. Elle est riche en mélatonine.

      Mais l’urine contient aussi des substances que le corps rejette. Les déchets organiques, les drogues, les toxines passent par le sang. Les reins les filtrent et l’urine les excrète. Parfois  trop d’urine peut entraîner des cas d’hyperurémie (élévation excessive du taux d’urée dans le sang). Les déchets et résidus organiques non éliminés empoisonnent le sang.

       L’urinothérapie n’a jamais été prouvée scientifiquement. Pourtant, cette médecine alternative prend de l’ampleur en Europe. Elle vient des Indes où elle est traditionnellement pratiquée.

      Sources :
    > slate.fr : Boire son urine, une pratique médicale répandue, mais aux bienfaits contestés
    > spiegel.de : Umstrittene Therapie: « Urin trinken ist einfach nicht sinnvoll »
    > psychologies.com : Urinothérapie : une panacée difficile à avaler

     


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  •   Maïlou Tradition : peluches et doudous made in Bretagne

    Maïlou Tradition, peluches et doudous "made in France"

      Que font les fabricants de jouets ou de peluches une fois les achats de Noël terminés ? Ils attendent le Noël suivant. Soit, mais en attendant, il faut bien vivre ! Heureusement que les enfants ont la bonne idée de naître tous les jours, toute l’année.
      Parmi ces fabricants, il y a Maïlou Tradition, un tout petit atelier implanté en Bretagne, à Chateaubourg, qui ne compte que quatre salariées et travaille à « l’ancienne ». Les finitions y sont encore faites à la main.
      Créée par une ancienne de chez Nounours, un important fabricant breton de peluches qui a mis la clé sous la porte en 2008, Maïlou Tradition fabrique de petites séries de peluches, doudous, tours de lit et autres « douillettes », également appelées turbulettes, ou gigoteuses… Côté doudous et peluches, on remarque le Doudoubreizh, une « bestiole à grandes oreilles qui affiche son identité bretonne et arbore fièrement un triskell. Il y a aussi de bien sympathiques vaches, des ours et plein de jolis lapins, tantôt assis, tantôt allongés.
      Maïlou Tradition n’a pas pour ambition d’inonder le marché de ses productions made in Bretagne. Non, les couturières de chez Maïlou Tradition veulent uniquement « qu’on leur fasse une petite place ». Ce qui devrait tout de même être possible. A condtion de penser à elles lors de la prochaine naissance, par exemple…

    Site Internet
    Maïlou Tradition : peluches, doudous et articles de puériculture made in France


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  •   Mercredi 29 Janvier 2014

     DRPollution sonore
       [.....]   Mais, avec cette écoute à plein tube pour s'isoler de ce que l'écrivain Jean-Michel Delacomptée appelle l'«orgie sonore» de l'environnement urbain, c'est toute une génération que se trouve menacée d'un nouveau danger sanitaire.

    Yves Cazals, spécialiste de la surdité à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), s'efforce en vain d'alerter consommateurs et pouvoirs publics sur les dangers qu'implique l'usage à haute dose du baladeur dans l'espace public. Le spécialiste, qui a récemment dirigé une étude sur les «expositions aux niveaux sonores élevés de la musique» pour le Haut Conseil de la santé publique, estime à environ 5 millions le nombre de Français qui pourraient être victimes d'une perte d'audition à cause d'une écoute trop longue et à trop fort volume : la détérioration auditive dépend à la fois du niveau sonore et de la durée d'exposition. «Si vous évoluez dans un milieu bruyant toute la journée, que vous ajoutez l'écoute de votre musique pendant les temps de loisir, le soir, sans compter les moments ou vous montez le son, comme dans le métro, ça commence à faire beaucoup...» souligne-t-il. Sans compter les virées en discothèque.

    Entre 5 et 10 % des jeunes poussent le son jusqu'à 100 voire 110 dB des heures durant. Le seuil de dangerosité fixé par la réglementation internationale est de 85 dB pendant huit heures, «Si on ajoute 3 dB aux 85 en vigueur, alors il faut diminuer le temps d'écoute par deux. A 91 dB , le temps maximal à ne pas dépasser est de deux heures, à 94 dB , une heure, etc. Le problème, c'est qu'ils n'ont pas conscience du niveau sonore qu'ils envoient dans leurs oreilles», poursuit Yves Cazals. Encore moins quand ils montent le son spécialement pour être hermétiques aux autres...

    Même Lucas, l'étudiant en médecine pourtant bien informé, l'admet : il lui arrive de mettre le volume au maximum, mais, assure-t-il, jamais plus de trente minutes, le temps moyen de ses déplacements en ville. Reste qu'en rentrant chez lui rebelote : il écoute de la musique au casque, également «à fond».

    T'entends plus...

    Devant le collège Françoise-Dolto, dans le XXe arrondissement de Paris, un groupe de copains discutent avant de commencer leur journée de cours. David, ado rigolard de 14 ans, reconnaît bien volontiers qu'il «écoute du son» – du hip-hop, essentiellement – plusieurs heures par jour. Casque posé sur la nuque, il marque une certaine surprise lorsqu'on l'informe des risques qu'il fait courir à ses oreilles, mais se rassure en répétant qu'il ne le met «jamais le son au max». Ses camarades pouffent... «Ce n'est pas parce qu'ils écoutent fort que tous vont devenir sourds, relativise néanmoins Yves Cazals. On ne sait pas dire qui risque réellement d'en pâtir ou non.» D'où la nécessité de prévenir, comme cela se fait dans certains collèges, où des spécialistes viennent sensibiliser les élèves.

    Il faudrait surtout que le législateur et les fabricants prennent leurs responsabilités et aillent plus loin que l'étiquetage indiquant qu'«à pleine puissance, l'écoute prolongée du baladeur peut endommager l'oreille de l'utilisateur»... Pour Yves Cazals, il faut inciter les marques «à installer une fonction sonomètre ou un voyant lumineux qui s'allume dès que l'utilisateur entre dans une zone à risque pour ses tympans. Ça ne leur coûterait rien !»...

    Le spécialiste s'inquiète du coût social que provoquerait une trop forte augmentation du nombre de gens frappés de surdité précoce. «Avec l'augmentation du nombre d'utilisateurs de baladeurs et le vieillissement de la population, on accumule le danger d'avoir une partie de la population active handicapée par une surdité irréversible, ce qui impliquerait l'usage de prothèses onéreuses ou une moindre rentabilité dans le travail», avoue-t-il.

    Dans cette volonté de se tenir à bonne distance du monde qui l'entoure et de ne pas communiquer avec d'autres que la tribu de copains, c'est toute une génération qui s'atrophie. Elle a déjà du mal à y voir clair sur son avenir, il serait dommage qu'elle n'y entende plus rien. 
     
    Quel point commun entre le producteur David Guetta, l'ex-première dame Carla Bruni, la nageuse Laure Manaudou ou le rappeur La Fouine ? Rien... sinon qu'ils ont tous prêté leur image à des campagnes de pub faisant la promotion de modèles de casques dernier cri. Et ça marche. En dépit de leur prix (entre 100 et 400 €), ces accessoires sont devenus en quelques années le moteur d'un secteur en berne : environ 10 millions d'unités ont été vendues dans l'Hexagone, en 2012.

    «C'est un des très rares segments de l'électronique grand public à afficher une croissance à deux chiffres», selon Julien Jolivet, du groupe GfK. Pour le chercheur Philippe Le Guern, «on assiste à une valorisation symbolique du casque chez les jeunes». Outre les innovations techniques (capteurs recréant une ambiance sonore «naturelle», son stéréo, etc.), les marques s'appuient sur le design pour accrocher leur cœur de cible : les 15-30 ans.

    Le casque est devenu «un accessoire de distinction sociale et d'appartenance à une tribu avant d'être un produit qu'ils achètent pour la qualité du son», poursuit Philippe Le Guern.

    Autre raison de ce succès : l'isolement, nettement meilleur que celui des petits écouteurs. Ce n'est pas pour autant que «les casques protègent mieux les tympans, prévient Yves Cazals, spécialiste de la surdité à l'Inserm. C'est juste qu'ils évitent de monter le son.» C'est déjà ça.
    • Article initialement paru dans le magazine Marianne numéro 866.

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  •   Entreprise durable   Publié le 17 janvier 2014   (femininbio.com)

    Elisabeth Laville : "Dans 10 ans, le mode de vie durable sera désirable et attractif"

    Elisabeth Laville : "Dans 10 ans, le mode de vie durable sera désirable et attractif"
     Elisabeth Laville, interviewée en janvier 2014 dans votre magazine FemininBio sur iPad (Photo : Philippe Zamora)
    Anne Ghesquière
       Fondatrice de FemininBio, directrice de collection chez Eyrolles, chroniqueuse, dingue de bio, folle de nature, de running et par dessus tout de l'évolution de la conscience de l'être humain ;-)
    Suivre @Twitter#anneghesquiere

       Elisabeth Laville a été l'une des pionnières européennes du développement durable et de la responsabilité sociale en entreprise. Pour FemininBio, la co-créatrice de l'agence Utopies revient sur sa prise de conscience, ses inspirations et son engagement pour un avenir durable.

    Diplômée d'une grande école de commerce, tu aurais pu choisir une voie plus facile et pourtant, depuis longtemps, tu as choisi l'engagement. Raconte-nous ton parcours ?

    En réalité, quand j'étais à HEC, les disciplines que l'on y enseignait me paraissaient manquer d'une finalité plus "noble" à servir et j'étais aussi en quête de quelque chose qui me ferait vibrer un peu plus qu'une belle carrière ou un bon salaire. Mais à l'époque je n'avais pas vraiment trouvé. Du coup, j'ai commencé dans la publicité parce que j'avais au moins l'impression que les gens ne s'y prenaient pas trop au sérieux…

    Et puis, après quelques années dans la pub, mon professeur d'anglais m'a apporté une revue américaine alternative parlant du Sommet de la Terre qui se profilait à Rio en 1992 et des entreprises engagées.

    Cela m'a passionnée et j'ai commencé à m'intéresser à ces entreprises : The Body Shop en Angleterre, Nature & Découvertes en France, Ben & Jerry's ou Patagonia aux USA.

    C'était la crise à l'époque en France et on désespérait de l'entreprise, or il me semblait que ce qui se passait dans ces entreprises-là répondait au besoin de sens que je voyais par ailleurs chez les salariés, les consommateurs, etc.

    En 1993, j'ai donc créé Utopies avec une amie pour promouvoir cette vision engagée de l'entreprise, par l'information et le conseil.

    Quelle est ta vision aujourd'hui du green, du développement durable ?

    Je crois qu'un basculement culturel est en cours ou a eu lieu : tout le monde dit qu'il trie ses déchets, qu'il éteint sa télévision au lieu de la mettre en veille (dans la plupart des cas, ce n'est pas possible !), qu'il évite le gaspillage alimentaire…

    Même si ce n'est pas vrai dans les faits, la norme sociale a basculé du côté de l'écologie. Or le changement durable ne peut intervenir qu'après un changement des consciences et des coeurs.

    Quelle est ta vision de l'avenir ?

    Pour paraphraser Voltaire, "j'ai choisi de rester être optimiste car c'est bon pour la santé". Parfois, je trouve que très peu de choses ont changé en 20 ans, à part ce basculement culturel et les discours : politiques comme entreprises, tout le monde parle de développement durable !

    Je crois que la crise aide beaucoup aussi : les citoyens-consommateurs ont évolué plus vite que les entreprises, pour se mettre à acheter des produits d'occasion, louer ou emprunter ce qu'ils achetaient auparavant, découvrir les vertus des circuits courts, souvent moins chers et davantage porteurs de sens, ou tout simplement éviter d'acheter des produits dont ils n'ont pas besoin.

    Donc je crois qu'aujourd'hui les consommateurs sont prêts à consommer autrement et qu'ils attendent l'offre accessible et attractive qui leur permettra de le faire.

    Tu travailles avec beaucoup de grandes entreprises. Qu'est-ce qui a changé ces dix dernières années ?

    Ecobureaux d'Utopies
    Ecobureaux d'Utopies
    Peu d'entreprises ont vraiment modifié leur modèle économique et 100% de leur offre, comme s'y sont engagées Marks & Spencer ou Nike. Mais depuis 10 ans, les politiques environnementales sont entrées dans une nouvelle ère de maturité, que nous baptiserons DD 2.0, pour "développement durable 2.0", comme on a parlé de Web 2.0.

    L'idée-clé est qu'à terme les entreprises ne proposeront plus des produits responsables "en plus" des produits conventionnels mais bien "à la place" de ces derniers.

    Dans les années 90 - ère du DD 0.0 -, les entreprises "citoyennes" se bornaient à redistribuer une partie de leurs profits à des associations de protection de l’environnement, de défense des droits de l’Homme ou de lutte contre toutes les formes d’exclusion. Les années 2000 - ère du DD 1.0 - ajoutent une approche plutôt défensive, orientée sur l’éco-efficacité et la gestion des risques, notamment de réputation.

    L'ère "DD 2.0" correspond à l'émergence d'une révolution nourrie par plusieurs facteurs, dont le rapport Stern démontrant qu’il reviendrait moins cher de lutter contre le changement climatique que d’en subir les conséquences ; l’effet-choc sur le grand public du film d’Al Gore, "Une Vérité qui dérange" et de son Nobel de la paix ; la multiplication des gros titres sur "la croissance verte" dans les médias ; ou encore l’apparition d’"alter-consommateurs" à fort pouvoir d’achat, qui arbitrent leurs choix en intégrant les critères sociaux ou environnementaux et représentent désormais 15 à 25% de la population dans la plupart des grands pays développés (France, Japon, Etats-Unis, etc.).

    Les deux entreprises françaises qui, pour toi, ont pris un virage résolument engagé ?

    • Botanic, sans aucun doute, car l'enseigne a supprimé totalement les pesticides et engrais chimiques de synthèse de ses magasins en 2006 pour promouvoir le jardinage biologique, et travailler sur la durée de vie des produits, avec par exemple la réparation des chaises de jardin en toile ;
    • Et j'aime bien l'exemple de la Camif‎, qui était en faillite et que son repreneur essaie de redresser, plutôt avec succès pour l'instant, autour du "Made in France". On a aussi un fabricant de mobilier de bureau, Majencia, qui a rapatrié sa production de Chine en France.

    Quels sont les sujets qui te tiennent le plus à coeur, pour lesquels tu te lèves le matin ?

    L'évolution de nos modes de consommation et de nos modes de vie, l'entrepreneuriat social, l'innovation sociale et environnementale, les individus engagés (dans l'entreprise ou la société civile), le pouvoir des idées qui peuvent changer le monde !

    Tu as beaucoup oeuvré pour le bio à la cantine (aussi pour ta fille). Où en est-on aujourd'hui sur ce sujet ?

    Chez nous, la cantine est bio à 95% (cf l'initiative Nos Cantines pour la Planète) mais de manière globale, cela progresse trop lentement, sauf dans quelques collectivités comme Paris, Saint-Etienne, Aubenas ou Barjac, qui servent plus de 50% de produits bio. Sinon, on se satisfait de 10% ou 15% : c'est très insuffisant. En outre, les efforts sont peu convaincants notamment sur le gaspillage alimentaire ou la diminution de la viande rouge, qui permettraient de financer plus de bio sans dépenser plus.

    Quels sont les leviers pour que les choses changent dans la société ?

    La reconnaissance du fait que nos modes de vie actuels sont fondamentalement incompatibles avec le développement durable. C'est assez évident mais nous avons tout mis en place pour ne pas voir ce qui nous gêne : ainsi les émissions de CO2 sont calculées en fonction de ce qui est produit dans un pays, pas de ce qui y est consommé… Nous blâmons la Chine, désormais N°1 mondial des émissions de gaz à effet de serre, alors que ses usines tournent en partie pour nous !

    Mais les consommateurs sont de moins en moins dupes. La crise est passée par là. Les Français rejettent le bling-bling et près de huit sur dix disent privilégier des produits respectueux de l’environnement, même un peu plus chers.

    C’est la fin de l’hyperconsommation, autant dire un bouleversement du mode de vie occidental fondé sur l’abondance, la publicité et le crédit facile, et une chance de consacrer le temps et l’argent ainsi économisés à des choses plus essentielles : des produits utiles et durables, les relations amicales et familiales, la culture, le sport, le contact avec la nature...

    Le problème étant que tout le monde est attaché au mode de vie actuel : les entreprises veulent continuer à vendre plus (des mêmes produits), les consommateurs ne veulent pas qu'on touche à leur liberté de consommer (même si cela suppose parfois l'endettement qui réduit cette liberté), les politiques ont peur de se mettre à dos les citoyens, les salariés effrayés par le chômage et les entreprises, car la consommation reste le levier majeur de relance économique.

    Or je crois que les choses ne bougeront pas sans une volonté politique et quelques mesures incitatives, voire coercitives.

    Si on se projette en 2023, qu'est-ce qui aura fondamentalement évolué ?

    Je crois que d'ici là nous aurons réussi à rendre désirable, futuriste et attractif le mode de vie durable. Et que les entreprises auront adapté leur offre ou disparu.

    Trois objets bio/écolo dont tu ne peux te passer ?

    • Ma voiture hybride essence-électricité Prius : à part l'été, où je ne roule qu'à Vélib (vélos payants en libre-service à Paris, NDLR), je suis encore très attachée à ma voiture, qui est une extension de mon bureau, de mon domicile, de la chambre de ma fille…
    • Mon skateboard longboard Loaded en bambou, histoire de dire que je ne roule quand même pas tout le temps en voiture, surtout le week-end !
    • Et le grand mur végétal des bureaux d'Utopies, sans oublier notre mobilier design, pour l'essentiel issu de récupération, qui nous change quand même la perspective au quotidien ;-)

    Trois objets pas écolos dont tu ne te sers plus ?

    • Le micro-ondes : je n'en ai plus depuis dix ans !
    • La cafetière à capsules : du coup, j'ai arrêté le café…
    • Le presse-agrumes électrique : j'en ai un superbe, manuel, acheté aux puces de San Francisco il y a dix ans...

    Ton héros / héroïne engagé(e) favori(te) ?

    Anita Roddick, la fondatrice de The Body Shop, hélas disparue en 2007, et Yvon Chouinard, le fondateur de Patagonia.

    Les livres qui ont changé ta vision des choses ?

    • Business as Unusual, d'Anita Roddick, que j'ai co-traduit en français…
    • La Force de l'Optimisme, de Martin Seligman, et de manière générale les livres sur la psychologie positive, de Tal Ben Shahar à Florence Servan-Schreiber.
    • Cessez d'être gentil, soyez vrai ! et tous les autres livres de Thomas d'Ansembourg. Plus récemment, je trouve que Le Meilleur Médicament, c'est vous ! de Frédéric Saldmann, est porteur de messages très positifs sur notre capacité à agir...

    Penses-tu que le changement du monde passe d'abord par soi-même ?

    Absolument ! C'est sans doute pourquoi j'ai cité plus de livres de développement personnel que de livres de business ! Anita Roddick et Soeur Emmanuelle, deux personnalités aux parcours bien différents mais qui se consacraient à changer le monde, disaient toutes deux qu'elles n'avaient choisi cette voie que par égoïsme, pour elles-mêmes, parce que c'était la seule chose qui avait du sens à leurs yeux !

    C'est ce que développe Thomas d'Ansembourg dans son livre sur ce qu'il appelle "l'intériorité citoyenne", et aussi ce que dit cette phrase de Gandhi que nous citons souvent chez Utopies : "Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde".

    > Les écobureaux d'Utopies à découvrir en animation sur www.ecobureaux.com

    > L'agence Utopies d'Elisabeth Laville : www.utopies.com

    > Le site de Nos Cantines pour la Planète : noscantinespourlaplanete.com

    > Retrouvez cette interview et une expérience de lecture optimisée avec votre magazine FemininBio de janvier 2014 sur iPad


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  • Publié le 14 octobre 2013 - Mis à jour le 26 janvier 2014

    Objectif zéro déchet : 5 règles qui changent la vie avec Béa Johnson

     

     

     

     Capucine Jacob  (pour fémininbio.com)

    Stop au gaspillage !! "Zéro Déchet", c'est le livre témoignage de Béa Johnson, une française installée aux Etats-Unis avec sa famille. Elle s’est lancée dans une singulière aventure, celle de réduire considérablement ses déchets du quotidien. Aujourd'hui les déchets annuels des Johnson tiennent dans... un bocal d'un litre !

    Béa Johnson
    Béa Johnson
    Habitués à remplir une poubelle de 240 litres chaque semaine, les Johnson, une famille de quatre personnes n’en produit plus qu’un litre par an. Voici 5 conseils efficaces à mettre en application immédiatement pour une vie 0 % déchet.  

    1 - Refuser (ce dont nous n’avons pas besoin)

    Le premier objectif est de réduire sa consommation pour réduire ses déchets. En effet, nous n’aurons pas à jeter ce que nous ne consommons pas. L’objectif "zéro déchet" n’est pas de recycler plus mais de faire barrage aux éléments qui envahissent nos maisons.

    "La moindre petite chose qu’on accepte, ou qu’on prend, fait augmenter la demande. En d’autres termes, accepter de manière compulsive (par opposition au fait de refuser) revient à tolérer et à renforcer des pratiques génératrices de gâchis. (…) Lorsque l’on accepte passivement un prospectus publicitaire, un arbre est abattu quelque part dans le monde." explique Béa Johnson dans son livre.

    Nous avons déjà le choix de refuser 4 éléments de la vie de tous les jours pour entamer notre démarche "zéro déchet" :

    • Les articles en plastique à usage unique

    • Les cadeaux gratuits

    • Les imprimés publicitaires

    • Les pratiques non durables

    2 - Réduire (ce dont nous avons besoin et ne pouvons pas refuser)

    Préférer la qualité à la quantité, l’expérience aux biens matériels. Ainsi, vous allez remettre en questions toutes vos habitudes d’achat et de consommation pour aller à l’essentiel et vers un mode de vie simplifié. Voici trois astuces pour réduire efficacement sa consommation :

    • Évaluez votre consommation passée :

    Faire le vide donne naissance à de nouvelles habitudes d’achats : déterminez l’utilité de chacun de vos biens et débarrassez-vous de ce qui n’est pas nécessaire. Faire le vide permet de partager avec les autres : votre essoreuse à salade est-elle si indispensable ? Elle peut peut-être rendre vos voisins heureux ? On troc. Enfin, faire le vide permet de mieux gérer votre démarche zéro déchet : avoir moins, c’est avoir moins de raisons de s’inquiéter, moins de choses à nettoyer, à stocker, à réparer ou à jeter plus tard.

    • Restreignez votre consommation actuelle et future :

    Commencez par ne pas vous ruer sur les produits emballés dans votre supermarché. Le même produit existe-t-il en vrac ? Ne prenez pas nécessairement votre voiture, vous pouvez sans doute faire ce trajet à pied ou en vélo. Avez-vous vraiment besoin d’imprimer ce document ?

    • Évitez les activités qui soutiennent ou amènent de la consommation

    Nous sommes tous victimes des coups publicitaires des grands industriels et il faut bien se l’avouer, nous sommes faibles et craquons parfois sous l’impulsion de nos désirs créés de toutes pièces par le merchandising. Et si nous arrêtions de regarder la télé ? D’aller faire du shopping ? "Se contenter de ce que l’on a est la plus grande richesse" disait le penseur bouddhiste David Loy.

    3 - Réutiliser (ce que nous consommons et ne pouvons ni refuser, ni réduire)

    Réutiliser permet d’utiliser plusieurs fois le même objet en lui donnant (ou non) une autre utilité. Un sac plastique peut servir à transporter des chaussures boueuses ou encore de sac poubelle. Ainsi, "vous évitez la consommation inutile, vous atténuez l’épuisement des ressources et vous allongez la durée de vie des biens déjà acquis."

    4 - Recycler (ce que vous ne pouvez ni refuser, ni réduire, ni réutiliser)

    Après avoir refusé ce dont nous n’avons pas besoin, réduit ce dont nous avons besoin et réutilisé ce que vous consommez, il reste finalement peu de chose à recycler. Quand vous voulez recycler quelque chose, vous devez :

    • Faire le tri sélectif en choisissant des endroits pratiques chez vous pour le recyclage

    • Envisager de vous rendre dans un centre de tri ou trouver des sites de collecte pour les matériaux (ampoules, piles, peintures, huile de moteur…) qui ne sont pas aussi facilement recyclables comme le verre ou le plastique.

    5 - Composter (le reste)

    Le compostage est le recyclage des matières organiques. Quand vous décidez de vous lancer dans le compostage de vos déchets, pensez :

    • au coût        • au lieu           • à l ‘esthétique             • à votre consommation alimentaire

    • au produit fini et à son utilisation               • à votre implication

    • aux ravageurs et autres bêtes qui permettent la décomposition de la matière

    • aux excréments de vos animaux de compagnie et aux composteurs qui pourraient les digérer.

     

    >> Retrouvez Béa Johnson sur son blog

    Retrouvez cet article et une expérience de lecture optimisée sur
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  • Vive la lactofermentation!

       Il faut : des bocaux en verre de confiture, cornichons etc. (qui n'ont pas besoin d'être hermétiques comme pour ...les conserves stériles) ; des légumes de provenance d'agriculture biologique (carottes, betteraves, navets, chou, céleri, oignons...) ; des aromates; du gros sel gris, de l'eau.

    1 – Bien laver et ébouillanter les bocaux et leurs couvercles, les mettre à sécher sur un égouttoir ou un linge absorbant propre.
    2 – Bien laver les légumes biologiques choisis ; les découper en fines lamelles ou les râper.
    3- Mettre au fond des bocaux une cuillère à café d'aromates (thym, laurier, coriandre en grain : au choix et au goût de chacun)
    4- remplir les bocaux avec les morceaux de légumes, en tassant pour éliminer l'air ; ajouter éventuellement des aromates encore.
    5- Ajouter le sel (de préférence gros sel gris) : Environ 1c. à thé pour un bocal de 1 litre

    6- Ajouter de l'eau jusqu'à recouvrir les légumes, en laissant quand même 1-2 cm entre l'eau et le bord du bocal. Il vaut mieux utiliser de l'eau filtrée, bouillie, ou déchlorée
    7-Ne pas visser les couvercles car si ils sont vissés trop étanche les pots risquent d'éclater durant la fermentation
    8. Déposer sur une tablette à l'abri de la lumière et à une température entre 23 C et 25 C si possible. Recouvrir la tablette d'une serviette est une précaution utile à prendre car les pots déborderont ( ce qui est normal)
    9. Lorsque les légumes auront rendu leur eau par le débordement, ce qui prendra environ 3 à 4 jours ou moins dépendamment de la température de la pièce, vous essuyez les bocaux avec un linge propre et visser à fond les couvercles.
    10. Vous les rangez au frais (mais pas au frigo), et attendre au moins 3 mois avant de déguster. Lorsqu'un bocal a été ouvert , vous devez le placer au réfrigérateur.


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  • Publié le 3 janvier 2014 - Mis à jour le 6 janvier 2014  par femininbio.com

    Gastro 2014 : traitement en homéopathie avec le Dr Quemoun

    Gastro 2014 : traitement en homéopathie avec le Dr Quemoun
    Audrey Etner
      Curieuse de tout piquée d'écriture. Responsable édito @femininbio, blogueuse empathique aimant raconter la vie des autres @parisbylight.

      Comme son nom l'indique, la gastro-entérite est une inflammation infectieuse aiguë de l'estomac et des intestins. Maux de ventre, nausées, vomissements sont au rendez-vous.. Heureusement, l'homéopathie peut vous aider à combattre tous ces maux. Extrait du livre Ma Bible de l'Homéopathie d'Albert-Claude Quemoun, éditions Quotidien Malin.

       Inflammation douloureuse des intestins, la gastro-entérite est très fatiguante. Mais d'après les conseils du Dr. Quemoun dans "Ma bible de l'homéopathie", il ne faut pas s'affoler car elle est très rarement dangereuse.  

    Important en cas de gastro : NE PAS SE DESHYDRATER ! Pour éviter la déshydratation chez les enfants ou personnes âgées, veillez à les faire boire abondamment.

    Le malade doit suivre un régime alimentaire spécifique qui privilégie carottes cuites, riz blanc, bananes. Pour les enfants, vous pouvez confectionner le "milk-shake gastro" en mixant une banane dans de l'eau de cuisson de riz avec un peu de sucre.

     

    Quels symptômes ? Quel médicament ? Posologie
    La gastro-entérite est d'origine virale, avec des nausées, des vomissements, des diarhées et des douleurs abdominales soulagées par une bouillote posée sur le ventre Arsenicium album 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    La gastro-entérite est due à une intoxication alimentaire ou parasitaire, le malade perd la conscience de son corps et ne peut plus indiquer avec précision où il a mal, il délire Baptisia tinctoria 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Tous les symptômes précédents sont accompagnés d'anxiété et d'agitation Arsenicium album 15 CH 2 granules 3 fois par jour
    Les vomissement sont intenses, irrépressibles, clairs comme de l'eau et aggravés le soir Phosphorus 9 CH 1 dose chaque jour pendant 3 jours
    La gastro-entérite apparaît après un coup de froid sec

    Ajoutez aux remèdes précedents,

    Aconitum napellus 9 CH

    2 granules au coucher
    Vous transpirez beaucoup, vous avez une forte température, vous êtes fatigué China rubra 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    La gastro-entérite est due à une intolérance de votre bébé au lait, elle ne s'accompagne pas forcément de diarhées Aethusa cynapium 5 CH 3 granules 3 fois par jour (à dissoudre dans un bibreon d'eau)
    Le sujet transpire, il a un malaise, se trouve mal avec hypotension veratrum albulm 7 CH 2 granules 3 fois par jour

    Consultez si le sujet est très faible, qu'il perd des forces et du poids.

    Albert-Claude Quemoun, l'homéopathie comme art de vivre


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