•    Blé moderne : une sorte de plastique

     Nous avons récemment expliqué que les céréales sont un aliment ultramoderne, que l'humanité n'a pas consommé pendant 99,5 % de son existence. Ce n'est qu'il y a 5000 ans que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs se sont mis à en cultiver massivement, alors que l'espèce humaine vit sur Terre depuis 8 millions d'années.

    Notre système digestif n'est donc pas habitué à consommer du blé. L'entrée massive du blé dans l'alimentation ne nous a pas fait de bien sur le plan individuel. La taille, la longévité et l'état de santé de nos ancêtres ont régressé et ce n'est qu'au début du 20e Siècle que nous avons retrouvé la taille de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs.

    Cependant, le blé, qui fut la première céréale à être cultivée, a aussi des avantages qui expliquent que la population humaine se soit mise à augmenter fortement : c'est un aliment très riche en calories ; il est très productif, et permet donc à une population nombreuse de vivre regroupée. Il oblige les nomades à se sédentariser, ce qui permet aux femmes d'avoir plus d'enfants : c'est donc grâce au blé que sont nées les premières grandes villes, avec une division du travail permettant le progrès technique, intellectuel, artistique et scientifique.

    Globalement, le blé a donc été une bénédiction pour l'humanité. Les hommes s'en sont vite aperçus et ils ont pris grand soin de sélectionner les meilleures espèces, c'est-à-dire celle qui résistaient le mieux aux intempéries, et qui produisaient les plus beaux épis.

    Des espèces sélectionnées pour mieux gonfler

    Mais un autre élément entra en ligne de compte dans la sélection des espèces de blé : les Egyptiens découvrirent que, réduit en farine et mélangé à de l'eau et à du sel, certaines sortes de blé hybride pouvaient fermenter, gonfler, et être cuites pour produire du pain, plus agréable à manger que les bouillies et les galettes.

    Les espèces primitives de céréales cultivées par l'homme ne permettaient pas de faire du pain. Comme la farine de riz, de maïs, ou de sarrasin, vous pouviez toujours les mélanger avec de l'eau et mettre de la levure, la pâte ne gonflait pas.

    Pour passer de simple bouillie à l'aspect de pâte élastique et gonflée, il faut que la farine contienne certaines protéines capables de former des liaisons avec l'amidon. Ces protéines, que les chimistes ont appelées les prolamines et les gluténines, forment le gluten. Plus les céréales sont riches en gluten, plus la pâte à tendance à lever, plus votre pain (ou votre brioche, vos gâteaux) seront gonflés et croustillants.

    Le gluten était peu abondant dans la première forme de blé cultivée par l'homme, appelée « engrain sauvage ». L'engrain permettait de faire des galettes qui levaient légèrement, mais non du pain. Mais les Egyptiens réussirent à croiser l'engrain avec une autre plante, pour fabriquer une nouvelle sorte de blé beaucoup plus riche en gluten, dont le nom scientifique est le triticum dicoccum.

    Tout au long de l'histoire, les hommes s'appliquèrent à faire des croisements et à sélectionner les variétés de blé les plus riches en gluten, pour faire les plus beaux pains.

    Plus de gluten dans le blé = consommateurs heureux

    Aujourd'hui, les céréales comme le blé, le kamut, l'orge, le seigle et l'épeautre contiennent jusqu'à 69 % de prolamines parmi leurs protéines, ce qui est énorme.

    Le résultat est que la clientèle des boulangeries est ravie : on peut pour un euro ou deux acheter un pain énorme. Il n'y a qu'une fois qu'on le coupe qu'on s'aperçoit que sa mie a la texture d'une balle de tennis en mousse. Dans la vitrine, il semblait vraiment consistant ! Et les mères de famille sont surprises de constater que leurs enfants, au goûter, ont mangé « un pain entier ». En réalité, c'est que ce pain, malgré sa taille, ne contenait pratiquement que de l'air.

    Autre avantage : l'extraordinaire richesse en gluten des nouvelles farines a permis l'explosion du commerce des viennoiseries, qui prospèrent dans tous les centre-villes, zones commerciales, gares, et jusque sur les quais des RER, dans les souterrains les plus profonds et les plus malodorants de Paris, là où aucun autre commerce ne survit que les distributeurs automatiques de sucreries « Sélecta ».

    C'est qu'il n'y a rien de plus facile que de transformer une minuscule boulette de pâte surgelée en une magnifique brioche dorée, un croissant rebondi, un pain au chocolat luisant. Il suffit d'un four électrique bon marché et d'un salarié sans qualification. On peut revendre une boulette qui a coûté 5 centimes à produire 1 €, voire 1,20 €, aux cadres qui passent et qui ont sauté leur dernier repas.

    Ces mêmes boulettes de pâte se vendent d'ailleurs maintenant également en supermarché et dans les magasins de produits surgelés. Sur les emballages en plastique, les photos sont si appétissantes que vous en croyez à peine vos yeux lorsque vous ouvrez le paquet et que vous en sortez des petits croissants et pain au chocolat en pâte crue, surgelés sous cellophane, désespérément petits et pâles.

    Mais quand vous les mettez au four... miracle ! Ce qui en ressort ressemble en effet, peu ou prou, à ce qu'il y avait sur l'emballage !

    Vous souvenez-vous du film « Retour vers le futur 2 », sorti en 1989, où le héros montait dans une machine à voyager dans le temps l'emmenant en 2015 ? Une scène m'avait marqué, où une grand-mère mettait dans son four une petite pastille ressemblant à du plastique, et en ressortait au bout de quelques secondes une énorme pizza fumante et gratinée, sous les cris d'approbation de ses petits-enfants. Hé bien, nous y sommes. Tous ces prodiges, nous les devons à l'extraordinaire richesse en gluten des "blés" modernes.

    Les nouvelles boulangeries traditionnelles

    Une partie du public s'étant lassée des pains blancs trop peu nourrissants et des pains de mie industriels, certains boulangers dans les années 90 se tournèrent vers des formes plus compliquées de farines, souvent présentées comme « complètes », semi-complètes ou « multicéréales », parce qu'on y avait rajouté du son (l'enveloppe des grains) et/ou des graines.

    Ces pains sont vendus bien plus chers que le pain blanc. Mais ils ne sont pas plus traditionnels, car les variétés de blé avec lesquels ils sont faits sont les mêmes et n'ont tout simplement plus rien à voir avec ce que nos arrières-grands-parents appelaient du blé.

    Des dizaines de chromosomes en plus !

    A la fin du 19e siècle, puis dans les années 60, la recherche agronomique fit de rapides « progrès » pour développer des céréales plus résistantes, plus productives, et plus riches en gluten.

    Hybridations et rétro-croisements aboutirent à l'apparition d'espèces totalement nouvelles, que l'on appelle encore « blé » mais qui sont aussi éloignées du blé naturel qu'un éléphant d'une souris, pour ne pas dire qu'une banane en plastique d'une vraie banane.

    Le « blé » moderne créé dans les années 1970, qui s'appelle Lerma Rojo 64, Siete Cerros, Sonora 64 ou Super X a en effet quarante-deux chromosomes là où l'engrain de nos ancêtres n'en avait que quatorze !! Chez l'être humain, le fait d'avoir un seul chromosome en trop provoque des handicaps (comme dans la trisomie 21) ou la mort.

    De nouvelles protéines que l'homme ne peut pas digérer

    Nos lecteurs qui connaissent la biologie savent que les chromosomes sont des brins d'ADN qui servent à coder des protéines, les « briques » de base qui servent à construire un organisme. Le fait que le blé moderne ait des dizaines de chromosomes supplémentaires implique nécessairement qu'il contient d'innombrables protéines nouvelles, dont beaucoup ne sont pas digérables par l'homme.

    En effet, pour qu'une protéine soit digérée, encore faut-il que le tube digestif fabrique les enzymes adaptées, c'est-à-dire les produits chimiques qui seront capables de les dissoudre. Ce n'est pas toujours le cas, loin de là. C'est parce que vous n'avez pas les mêmes enzymes que la vache qu'elle peut se nourrir d'herbe, et vous non.

    Le blé moderne provoque donc, chez un nombre alarmant de personnes, des problèmes digestifs et des réactions d'intolérance (maladie cœliaque), ou du moins d'hypersensibilité, qui se traduisent par des ballonnements, de la constipation, des maux de tête, des insomnies, de la fatigue chronique, de la dépression, des os fragiles, etc.

    Certains, comme la spécialiste suisse Elke Arod, vous diront que 80 % de la population est intolérante au blé. (1)

    D'autres, comme Julien Venesson, auteur du livre qui vient de paraître « Gluten : comment le blé moderne nous intoxique », note que « six pour cent au moins de la population seraient touchés, certains chercheurs avancent même le chiffre de 35 % ». (2)

    Mais ce qui est sûr, c'est qu'il n'est pas étonnant qu'un nombre de plus en plus grands de personnes se tournent vers le régime « sans gluten ».

    Ce n'est pas une « mode », ni un problème « psychologique ». Le blé moderne est vraiment une nourriture étrangère à l'être humain et, pour certains, cela revient à essayer de manger du plastique.

    Manger sans gluten permet alors vraiment des améliorations de la santé, et il est tout à fait possible que ce soit le cas pour vous également si vous essayez.

    Les céréales ne sont ni bénéfiques, ni même nécessaires

    Vous vous souvenez que, dans ma précédente lettre sur l'apparition de l'agriculture, j'avais expliqué que le blé n'était de toutes façons pas un aliment naturel ni nécessaire à l'être humain. Pendant des millions d'années, nos ancêtres ont évité les céréales, car elles contiennent des anti-nutriments qui bloquent l'absorption des minéraux.

    La propagande gouvernementale mondiale, incitant les populations à mettre les céréales complètes au centre de leur régime alimentaire est donc dépourvue de bon sens, mais aussi de bases scientifiques.

    C'est parce qu'ils se sont massivement tournés vers les céréales, qui sont des « calories vides » que les Américains, puis les Européens, et aujourd'hui les autres populations du monde, connaissent ces épouvantables épidémies d'obésité, de diabète, de maladies cardiovasculaires, devenues aujourd'hui la première cause de mortalité au monde. Ce n'est pas parce que l'on mange « trop gras » ou « trop salé ».

    Tout le monde peut, s'il le souhaite, manger sans gluten

    Manger sans gluten, donc sans blé, ne peut vous faire aucun mal. Bien au contraire, car vous serez obligé de remplacer le blé, le pain, les pâtes, etc., par d'autres aliments de meilleure qualité nutritive.

    Tout le monde peut donc, s'il le souhaite démarrer un régime sans gluten. Mais il est évident que les personnes intolérantes au gluten (maladie coeliaque, 1 % de la population), ou souffrant de « sensibilité au gluten », ce qui est beaucoup plus courant, en bénéficieront encore plus que les autres puisqu'elles verront aussi les symptômes de leur maladie disparaître.

    C'est pourquoi je vous prépare actuellement une prochaine lettre sur les principes d'un régime sans gluten. A noter que, comme vous l'aurez déjà compris, ce régime a la particularité d'être plus agréable à suivre qu'une alimentation normale, puisqu'il remplace des aliments peu nutritifs et au fond sans grande qualité gustative, par des aliments meilleurs pour la santé et... meilleurs au goût.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis  (Santé Nature Innovation)


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  •   Un prodigieux moyen d'aller mieux

    J'ai longuement traité avant-hier le sujet de la « musique qui guérit ». Entrons maintenant dans les détails pour distinguer les divers types de musique et les effets que vous pouvez en attendre :

    Effets des musiques primitives sur le cerveau

     Des chercheurs se sont aperçus que les rythmes sourds ou suraigus et répétitifs, que l'on entend dans les musiques folkloriques (danses paysannes bretonnes, musiques tziganes, danses slaves, flamenco) ou tribales (salsa, samba, tam-tam africain) agissent sur l’hypothalamus, qui secrète des endorphines plongeant dans un état second. 

    Ces rythmes ont un effet hypnotique bien connu et ce n'est pas un hasard si ce sont les populations les plus pauvres, souffrant le plus, qui ont développé les musiques les plus étourdissantes. Elles donnent envie de sauter en l'air, de tournoyer sur soi-même, et de danser pendant des heures, provoquant sur le coup une impression de joie voire d'euphorie. 

    Le sujet qui écoute ces musiques a d'abord l'impression de s'évader. Au stade suivant, il se sent progressivement « sortir de lui-même » et devient capable d'actes qu'il n'aurait jamais osé commettre dans les conditions normales. Les musiques tribales, qui sont les plus fortes, ont été ré-introduites dans la civilisation occidentale avec le Rock'n Roll d'Elvis Presley, qui avait repris des rythmes africains entendus dans le sud des Etats-Unis. D'où l'hystérie collective qu'il provoquait dans la jeunesse bien élevée, qui n'avait jamais connu cette sensation. Elvis Presley fut rapidement suivi par d'autres qui exploitèrent le filon (et accumulèrent d'incroyables fortunes), dont les Beatles, Rolling Stones, les groupes de Hardrock puis dans les années 80 par la « House Music », et enfin le Rap, la Techno et toutes les nouvelles musiques électroniques, basées sur des rythmes répétitifs. 

    Le problème est que la personne qui se plonge dans ces musiques, si elle a d'abord une sensation parfois extraordinaire de « s'éclater », n'a ce sentiment de joie que parce que son cerveau se déconnecte de la réalité. 

    Consommées modérément, elles aident à créer une ambiance de fête, ce qui est très bien. Mais à haute dose, elles peuvent déprimer lorsque, par exemple, sortant d'une folle nuit en discothèque, la musique s'arrête et que la personne retrouve ses problèmes qui peuvent alors lui paraître plus désespérants que jamais. 

    Selon une expérience du professeur Tomkins, il a été constaté à propos du maïs, des courgettes et des soucis (les fleurs), que la musique rock provoquait au début soit une croissance démesurée avec apparition de feuilles excessivement petites, soit un arrêt de la croissance. En l'espace de quinze jours, tous les soucis étaient morts, alors que d'autres soucis à deux mètres de là, bercés par la musique classique, fleurissaient harmonieusement. (1) 

    Les musiques conçues pour oublier, assommer, causer un état de transe, voire inciter au désespoir, au nihilisme et au suicide ne sont pas des inventions récentes. Mais la présence généralisée des appareils à musique (dans les voitures, puis dans les téléphones mobiles) a fait que jamais ces musiques n'ont été aussi répandues. Jamais elles n'ont été consommées aussi massivement par les populations. 
    C'est pourquoi je suis toujours mal-à-l'aise quand je vois des personnes avec des écouteurs sur les oreilles, écoutant à forte intensité des musiques rythmées de basses répétitives. Si vous leur posez la question, elles vous diront évidemment que cette musique leur plaît, et il est vrai que c'est la sensation qu'elle cause : comme une drogue douce, les musiques rocks aident à s'échapper du réel. Elles semblent donc rendre la vie plus supportable. Elles peuvent même, chez un sportif, l'aider à se dépasser. 

    Mais le résultat sur la vie de la personne est en fait une diminution de sa volonté et de son énergie. Les catastrophes personnelles (drogue, alcoolisme, suicide, violence) que connaissent la plupart des rockers ne sont pas du tout un hasard, mais une conséquence directe des effets de leur musique sur eux-mêmes (car celui qui la joue la subit encore bien plus fort que celui qui l'écoute).  
    Heureusement, le pouvoir « magique » de la musique peut aussi s'exercer, et de manière encore plus forte, dans un sens positif : susciter de bons sentiments, apaiser, rendre plus heureux et même instruire et faire découvrir de nouvelles facettes de la vie et de l'univers. C'est la musique qui peut aller jusqu'à faire re-découvrir la beauté et même le sens de l'existence. C'est donc encore mieux que la « musique qui guérit ».

    Musique positive

    J'écrivais plus haut que les hommes apprirent à combiner de mieux en mieux rythme, mélodie , harmonie, nuances et timbres, pour produire les effets les plus variés sur leur auditoire et sur eux-mêmes. La musique classique occidentale est celle qui a poussé le plus loin cette exploration. Elle est capable de suggérer toutes les nuances de la joie, de la tristesse, de l'amour et de la haine, de l'espoir et du désespoir. 

    La musique classique est aussi capable de nous faire découvrir des univers que nous ne connaissions pas. En écoutant les chœurs militaires ou les trompettes célébrant la victoire dans Aïda de Verdi, on peut découvrir en soi une volonté, un enthousiasme, un courage physique que l'on ne soupçonnait pas. 

    En écoutant une cantate de Jean-Sébastien Bach, on peut ressentir une pitié et un amour pour l'humanité souffrante que l'on se pensait incapable d'éprouver. 

    En écoutant une sonate de Schubert, on comprend vraiment, vraiment, avec quelle violence et quelle douleur on peut tomber amoureux. 

    Avec les symphonies de Gustav Malher, on se sent prêt à partir à la conquête de l'espace (l'auteur de la musique de la Guerre des Etoiles, John Williams, s'en est directement inspiré). 

    Je pourrais continuer sur toute la gamme des sentiments que l'on peut éprouver dans la vie : la fierté, la peur, la honte, l'exaltation, l'admiration... Et il existe quantité de musiques modernes ou actuelles porteuses d'émotions immenses. 
     
    Elles nous permettent, en dehors de toute autre stimulation réelle, d'éprouver exactement ce que ressent un champion olympique qui vient de gagner une médaille d'or, un explorateur partant à l'assaut des océans, une mère qui a perdu son enfant, un prisonnier dans une mine de sel, un exilé qui pleure son pays, etc, etc. 

    Voyager dans l'espace et le temps

    La musique est même la plus formidable machine à voyager, dans l'espace et dans le temps. 

    Vous voulez savoir ce que ressentaient les esclaves dans les plantations des Etats-Unis ? Ecoutez les blues qu'ils ont composés. Vous ferez ainsi l'expérience la plus directe de leur tristesse, de leurs souffrances, plus que n'importe quel documentaire, récit ou même témoignage. 

    Vous vous demandez quel était exactement l'état d'esprit des gens lors d'une fête à la Cour du Roi Louis XIV ? Ecoutez du Lully ou du Couperin. 

    Vous voulez revivre l'ambiance de vos vacances au début des années 80 ? Allumez Radio Nostalgie. 

    Assister à l'enterrement d'une Reine d'Angleterre au 17e Siècle ? Ecoutez les élégies pour les funérailles de la Reine Mary de Purcell. 

    Participer à un mariage traditionnel au Maroc ? Ecoutez un air de Raï et vous serez plongé dans la fête comme si vous y étiez. 

    Plus que les photos, que les tableaux, que les histoires, la musique est vraiment le moyen de connaissance direct qui nous permet de découvrir le monde dans sa plus grande richesse, y compris si nous sommes malades, déprimés, trop pauvres pour voyager ou trop ignorants pour connaître l'histoire et la géographie. 

    En effet, pour exercer son effet, la musique n'a pas besoin de raisonnements, d'explications : elle active directement dans notre cerveau des circuits qui étaient mal dessinés, ou qui restaient depuis trop longtemps en friche. Elle peut même en créer de nouveaux et est donc un moyen efficace de s'instruire. Elle ressuscite les souvenirs lointains, nous fait découvrir de nouveaux paysages, nous révèle de nouveaux horizons, et une intensité de sentiments que nous ignorions. 

    C'est pourquoi j'ai commencé par dire que la musique a l'incroyable pouvoir de redonner un sens à notre existence. Grâce à elle, nous redécouvrons pourquoi nous vivons, parce que nous faisons l'expérience directe de la beauté et de l'intensité de l'existence, même si celle-ci est souvent douloureuse. La musique, tout simplement, nous permet de vivre, ou de revenir à la vie si celle-ci était en train de nous quitter. 

    « Dis-moi quelle musique tu écoutes et je te dirai qui tu es, ou plutôt, où tu en es », a dit la grande pianiste Elizabeth Sombart. (2) 

    Retrouvant un but et un sens dans la vie, notre esprit et notre corps se remettent à fonctionner. Nous sommes donc bien au-delà de la « simple » guérison d'une maladie, même si cet effet est déjà formidable.

    Conclusion

     Comme dans tous les aspects importants de votre existence, c'est vous et vous seul qui choisirez quelle musique vous écouterez, et donc dans quel état psychique et physique vous vous mettrez. 

    Mais je trouve pour ma part extrêmement réjouissant de savoir qu'existent, aujourd'hui, de si extraordinaires moyens d'écouter de la musique et, à la portée d'un clic d'ordinateur, plus de beaux morceaux qu'une vie entière ne suffira pour les écouter. 

    En toute légalité, sur le site Youtube par exemple, vous pouvez trouver des milliers de magnifiques enregistrements de concerts qui, c'était ma promesse de départ, vous permettront de vivre plus apaisé, d'avoir plus d'énergie, d'être plus agréable avec les autres, de prendre de meilleures décisions, et même d'être plus intelligent et en meilleure santé ! 

    Et pour commencer tout de suite, je vous invite à écouter la musique suivante, composée par Mozart lorsque mourut sa maman. C'est pour moi le plus beau témoignage de l'infinie tendresse d'un enfant pour sa mère. Ce sont les variations sur le thème de « Ah, vous dirai-je maman » : 

    Je vous invite à l'écouter ici (lien cliquable sur le site de Jean-Marc DUPUIS))

     Vous me direz si, à la fin, votre respiration n'est pas plus profonde, votre cœur plus apaisé, votre impression de force plus grande, bref, si la vie ne vous paraît pas plus supportable. 

    A votre santé ! 
    Jean-Marc Dupuis (santé nature innovation) 
    Découvrez L'Intégrale Santé Naturelle, par Jean-Marc Dupuis, SNI éditions, 2013, 384 p. , disponible ici (lien cliquable).


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  • La bible du marcheur (Jean-Claude NODET)

    2013    188 p.   17 €   

      En forêt ou dans les prés, en montagne ou sur les littoraux, dans la neige ou dans le sable, en contemplation ou en méditation, en silence ou en chantant, la marche est de plus en plus pratiquée. Cet exercice est à la portée de tous, que ce soit pour entretenir sa santé, pour contempler la nature, pour accomplir un exploit ou pour méditer. 10 000 raisons de se mettre en marche, 10 000 chemins à suivre... mais pas n'importe comment !

      Pour bénéficier des bienfaits de cet exercice très salutaire et rendre la balade, la randonnée ou le pèlerinage confortables, des précautions sont à prendre, une préparation est nécessaire et certains principes doivent être respectés. Comment s'équiper ? Comment préparer son corps à l'endurance ? Comment se nourrir de façon équilibrée ? Comment se comporter sur la route ? Comment faire face naturellement aux troubles de santé potentiels ? Comment constituer une trousse de soins alternatifs de base ?

      Cet ouvrage est la véritable bible du randonneur. Il propose une approche pratique inédite, accessible à tous. Jean-Claude Rodet y révèle une foule d'informations simples, des conseils éprouvés, des solutions efficaces, afin que chacun puisse garder bon pied bon oeil !

      Jean-Claude Rodet, éminent scientifique au service de la planète, a dirigé des travaux de recherches avant-gardistes dans les domaines de l'agronomie, l'écologie et la nutrition. Promoteur d'une nouvelle vision de la santé, il prône l'interdisciplinarité et tisse des liens entre les connaissances ancestrales et les découvertes scientifiques modernes.Ancien membre de l'Académie des sciences de New York, Jean-Claude Rodet est un homme franco-canadien né en 1944. Il est co-fondateur et vice-président de l'IIRHB qui propose un programme complet de formatons professionnelles dans diverses disciplines de médecines naturelles : Homéopathie, Naturopathie, Nutrithérapie, Phytoaromathérapie 

    Extrait

    Introduction

    La société technologique avait délaissé la marche pour des activités ludiques plutôt passives, sédentaires et... le nouveau millénaire redécouvre que la marche est nécessaire à la santé physique et à la santé psychique et peut même être thérapeutique pour les cardiaques, les insomniaques, les dépressifs, etc.

    Depuis des années, j'enseigne : «Tu grouilles ou tu rouilles».

    Il y a diverses façons d'envisager la marche : marche-promenade, marche-santé et aussi marche intérieure.

    Ce guide est destiné aux marcheurs, randonneurs, pèlerins, à tous ceux qui marchent ou veulent marcher de façon sécuritaire et avancer sereinement sur leur chemin de vie.

    SE PRÉPARER ET S'ÉQUIPER

    Qu'est-ce que la marche ?

    C'est l'action simple et banale qui consiste à poser un pied devant l'autre pour se déplacer. C'est le plus vieux mode de locomotion de l'humanité et il demeure encore aujourd'hui le moyen de déplacement le mieux adapté à l'homme.

    Dès ses premiers pas, l'enfant découvre le monde en marchant. À l'adolescence, de nombreux jeunes partent, sac au dos, avec une immense soif de découvertes et d'expériences.

    Les adultes marchent pour des raisons diverses : acquérir ou conserver la bonne forme physique, se détendre, se ressourcer, perdre du poids, promener le chien, rencontrer des gens, visiter des amis : un voyage pour de nouvelles découvertes ou pour une quête spirituelle. La marche est utile et nécessaire pour tous. C'est, peut-on dire, un mouvement vital.

    La marche fait partie des étapes évolutives propres à l'être humain :

    ° la phase motrice (se déplacer);
    ° la phase mentale (parler) ;
    ° et la phase psychique (penser).

    Ces étapes se chevauchent, s'imbriquent de façon complexe et continue au point qu'on peut dire maintenant que l'apprentissage de la marche prépare à l'apprentissage du langage et de l'éveil intellectuel et, lorsque nous sommes adultes, que la marche (expression corporelle) soutient admirablement l'expression mentale (l'esprit est plus vif chez les personnes qui «bougent») et rend plus créatif l'intellect alors que l'immobilisme physique aboutit généralement à la torpeur psychique.

    (...)

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  • Nutrithérapie (Jean-Claude RODET)

    2013     347 p.   17 €

    QU'EST-CE QUE LA NUTRITHÉRAPIE ?
    Selon l'enseignement d'Hippocrate, les propriétés thérapeutiques des aliments offrent le lien entre la médecine et la cuisine. Il ne faut pas confondre nutrition, diététique et nutrithérapie. La nutrithérapie ouvre la voie à une nouvelle profession. Elle propose une information sur la qualité biologique des aliments, la relation entre l'agriculture et la santé et surtout les propriétés thérapeutiques des aliments.

    CHOISIR NOS ALIMENTS
    En choisissant nos aliments, il est possible d'atténuer ou parfois même faire disparaître les allergies, améliorer sa mémoire, ne plus souffrir d'infections urinaires, retrouver une santé cardiaque normale. Le chef vous invite à choisir toutes les catégories d'aliments, les nutriments les mieux adaptés à chaque maladie ou chaque état : diabète, arthrite, allergies respiratoires, cancers, ménopause, troubles du coeur, insomnie, grossesse, etc.

    DANS L'ASSIETTE
    La santé est dans l'assiette. C'est un concept qui s'adresse à tous. La composition de l'assiette est un facteur essentiel de notre équilibre physique, psychique et émotionnel.

      Jean-Claude Rodet, éminent scientifique au service de la planète, a dirigé des travaux de recherches avant-gardistes dans les domaines de l'agronomie, l'écologie et la nutrition. Promoteur d'une nouvelle vision de la santé, il prône l'interdisciplinarité et tisse des liens entre les connaissances ancestrales et les découvertes scientifiques modernes. 

    Extrait

    Le concept, la santé dans l'assiette...

    ... vient de l'enseignement d'Hippocrate, le plus grand médecin de l'Antiquité et de l'école de Salerne, la célèbre école de médecine qui prospéra pendant tout le Moyen Âge.

    À travers les siècles, les disciples d'Hippocrate ont véhiculé de riches enseignements pour un régime de vie hygiénique, dans un ouvrage rédigé en latin et intitulé L'École de Salerne (XIIe siècle).

    Le concept «la santé dans l'assiette» est la mise en oeuvre de repas de prévention et non pas des repas pour un club de malades.

    L'aliment peut être considéré comme le carburant de notre corps. Pour que la machine humaine fonctionne, il faut lui fournir des aliments adaptés à ses véritables besoins physiologiques. Pour illustrer le choix intelligent que nous devons faire pour notre santé, étudions deux comparaisons :

    1. Peut-on imaginer un moteur à essence qui fonctionnerait bien, sans raté et longtemps, avec le carburant destiné aux moteurs «à gasole» ?

    2. La vache est un herbivore et doit donc manger de l'herbe (du foin frais ou sec ou éventuellement ensilé). Si la vache reçoit comme nourriture principale une céréale (ou pire, une protéine animale, elle devient «folle», c'est l'encéphalopathie spongiforme bovine (ou BSE en anglais).

    Pour les humains que nous sommes, que se passe-t-il si notre alimentation est composée de «fast-food», que j'appelle du «néfaste-food» ? Inévitablement, la santé s'altère, des processus inflammatoires, toxiniques ou dégénératifs s'installent.

    On peut, en choisissant intelligemment ses aliments, atténuer ou parfois même faire disparaître des allergies, améliorer sa mémoire, ne plus souffrir d'infections urinaires, retrouver une santé cardiaque normale, etc. Notre alimentation peut donc avoir une incidence sur un nombre important de maladies.

    La santé, c'est l'affaire de chaque individu. La composition de notre assiette est un facteur essentiel de notre équilibre physique, psychique, émotionnel.

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  •   Les vignes qui ne représentent que 5% de la surface agricole en France sont la cible de 20% des pesticides répandus dans le pays. Parmi les principaux produits chimiques utilisés dans les méthodes de viticultures traditionnelles, le méthyle bromide est l’un des plus critiqués même s’il est de moins en moins utilisé, du fait de son haut niveau de toxicité et de ses impacts sur le système reproducteur. Le risque de trouver des résidus de pesticides ou d’autres produits de synthèse dans le vin existe donc, même s’il est interdit de traiter les raisins trois semaines ou un mois avant la récolte. D’après les associations de protection de l’environnement, 95% des vins de culture conventionnelle comporteraient ainsi des résidus de pesticides. Mais d’autres avancent que les teneurs sont très inférieures à celles que l’on peut constater dans le raisin et présentent donc un moindre risque de toxicité pour le consommateur : le vin est composé à 90% d’eau et, selon la solubilité des pesticides dans l'eau, une bonne partie des résidus semblent se dégrader durant la vinification, ou se retrouvent dans les précipitations qui disparaissent lors des soutirages.

     Une chose semble néanmoins certaine : si l’utilisation de pesticides en viticulture n’est pas directement nuisible aux consommateurs du vin, elle l’est très certainement pour la santé des agriculteurs. Une étude récente réalisée dans la région viticole de la Gironde a ainsi révélé que le risque d'être victime d'une tumeur cérébrale serait multiplié par 2,6 (et celui d’avoir une maladie de Parkinson, par 1,85) chez les agriculteurs exposés aux pesticides et autres produits chimiques utilisés conventionnellement dans le traitement des vignes (comme l'arsenic). Stimulée par le succès commercial des appellations d'origine, l'utilisation à hautes doses d'engrais, désherbants et autres produits phytosanitaires a également des conséquences nuisibles sur la vie biologique des sols et sur les terroirs qui fondent l'identité des vins français. « Nous sommes passés de deux tonnes de vers de terre à moins de vingt kilos par hectare. Pourtant ce sont ces micro-organismes qui nourrissent le terroir et transmettent au vin cette minéralité qui fait la différence », expliquait ainsi récemment au magazine Que Choisir Claude Bourguignon, ingénieur agronome, exclu de l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) pour avoir dit que 90 % des sols français étaient morts.

       Le label AB (Agriculture Biologique), qui s’applique au vin depuis le 1er janvier 2005, est donc tout autant bénéfique pour l’environnement que pour la santé (des agriculteurs en premier lieu). Mais il n’existe pas officiellement de vin bio, car le label ne garantit que la qualité bio des raisins, c'est-à-dire les méthodes de viticulture sans pesticide, herbicide, ni produits chimiques de synthèse, etc. Le vin est donc dit « issu de raisins de l’agriculture biologique ». L’étape de vinification, où peuvent intervenir de nombreux produits chimiques (près de 300 produits de synthèse sont ainsi autorisés par la communauté européenne pour cette étape), n’est donc pas pour le moment concernée. Néanmoins, près d’un tiers des vignerons français souhaitent aller au bout de la démarche et signent, en complément, des cahiers des charges "privés" sur la vinification comme celle de Nature et Progrès (qui limite l'usage du soufre SO2 et des levures exogènes chimiques) ou encore celle de la FNIVAB (Fédération nationale interprofessionnelle des vins de l'agriculture biologique) sortie en 2003 et qui interdit de surcroît l'utilisation de cépages génétiquement modifiés. Ces chartes privées de vinification "bio" autorisent certains de ces adjuvants en proportion limitée comme l'anhydride sulfureux, un conservateur alimentaire bien connu qui est utilisé sur la vigne ou sur le vin pour éviter que ce dernier ne s’oxyde (mais qui est suspecté de déclencher des migraines ou des allergies, notamment chez les personnes asthmatiques, ce qui explique que leur présence doive désormais être signalée sur l’étiquette) ou encore l'anhydride carbonique, l'acide tartrique, le tartrate neutre de potassium, l'acide citrique, etc .

      Certains vont plus loin : ainsi les labels Demeter ou Biodyvin certifient quant à eux des méthodes de biodynamie appliquée à la viticulture, dont les produits sont essentiellement distribués en magasins spécialisés. Ancêtre de la bio, l’agriculture biodynamique date des années 1920 et s'inspire des travaux de Rudolf Steiner. Tenant compte des relations entre les éléments naturels, elle diffère notamment de l’agriculture bio avec un cahier des charges plus contraignant qui s’appuie notamment sur des principes comme le recyclage dans le sol de toute la matière organique de l'exploitation avec notamment l'utilisation de tout le fumier, lisier et des déchets ; le compostage ; des productions adaptées au sol et au climat avec recherche de diversité des espèces ; la stimulation des processus vivants dans le sol et les végétaux; le respect des interactions entre végétaux et animaux (cultures associées,...) et de l'environnement au sens large (avec par exemple un calendrier tenant compte des positions du soleil, de la lune et des autres planètes) ; une protection des végétaux basée sur l'autorégulation, la rotation des cultures, le travail du sol; l’entretien ou l’aménagement du paysage pour conserver ou recréer la diversité des biotopes (arbres, haies, zones humides, pelouses sèches, lisières,...).

      Selon l'association environnementale WWF, la disparition des bouchons en liège sur les bouteilles de vin engendrerait une crise en Europe, notamment en Espagne et au Portugal, où poussent les chênes à écorce de liège : près de 75% des forêts qui couvrent ces régions de la Méditerranée occidentale pourraient disparaître en une dizaine d'années si l'on n'y prend pas garde (entraînant avec elles les espèces protégées qu'elles abritent), soit parce qu'elles ne seront plus rentables ou que les surfaces seront utilisées à d'autres fins. Les ONG insistent sur le fait que la récolte du liège est un procédé écologiquement responsable, qui ne suppose l'abattage d'aucun arbre mais au contraire l'entretien de la forêt (il faut attendre 60 ans pour écorcer l'arbre, ce qui peut ensuite se faire une dizaine de fois tous les dix ans environ), là où les bouchons synthétiques issus de la pétrochimie sont bien plus gourmands en énergie et en ressources. Aujourd'hui 70% de la production mondiale de liège sert à faire des bouchons pour le vin (15 milliards de bouchons au total), mais pour éviter les vins "bouchonnés" d'une part (environ 5% des bouteilles) et pour faire face à l'augmentation de la production mondiale par ailleurs (les bouchons en liège ne pourraient couvrir qu'un quart du marché aujourd'hui), les professionnels se tournent désormais vers des bouchons en plastique imitant le liège voire en métal dévissables. Et cela met aussi en péril les quelque 60 000 emplois dépendant de cette activité dans les pays producteurs…

        D’après une étude coordonnée par le Pesticides Action Network Europe (PAN-Europe), et soutenue par le mouvement des droits des générations futures (MDRGF) pour la France, Global 2000 pour l’Autriche et Greenpeace Allemagne, tous les vins conventionnels seraient fortement contaminés en résidus de pesticides (sur un échantillon de 34 bouteilles de vin rouge en provenance de France, d’Autriche, d’Allemagne, d’Italie, du Portugal, d’Afrique du sud, d’Australie et du Chili, toutes étaient contaminées). Plus précisément, chaque échantillon testé contenait en moyenne plus de 4 résidus de pesticides différents (les plus contaminés d’entre eux contenant jusque 10 pesticides). Les niveaux de contamination dans cette étude sont variables et ne dépassent pas les limites maximales autorisées. Il faut préciser que les niveaux de contamination observés dans le vin sont considérablement plus élevés que les niveaux tolérés pour les pesticides dans l’eau puisque qu’on a trouvé dans certains vins testés des quantités jusqu’à plus de 5800 fois supérieures aux Concentrations Maximales Admissibles (CMA) autorisées par pesticide dans l’eau du robinet. Les vins bios testés, quant à eux, n'étaient pas contaminés - ou à des quantités minimales.

      Au-delà d'un réchauffement de 2°C, la France subira en effet un grave déplacement géographique de ses écosystèmes, qu'ils soient cultivés ou naturels, et une rupture dans la pérennité de sa production agricole. Les changements climatiques annoncent donc aussi une sérieuse remise en question des terroirs... "Précocité des vendanges, grêles et chaleur à répétition, les effets des changements climatiques ne sont pas une fiction pour les viticulteurs !", rappelle Anaïz Parfait, chargée de mobilisation pour Greenpeace France qui a publié un rapport sur le sujet à la rentrée 2009. "L'augmentation de la teneur en alcool et en sucre due au réchauffement climatique perturbe déjà la complexité aromatique des vins. Si rien n'est fait aujourd'hui, les vignes se déplaceront de 1000 kilomètres au-delà de leur limite traditionnelle d'ici à la fin du siècle."

       Ce que vous pouvez faire

    • Essayez les vins et les champagnes issus de l’agriculture biologique ou même biodynamique, plus respectueuse de l’environnement, même s’ils ne sont pas encore facilement accessibles dans les grandes surfaces traditionnelles. Si vous ne fréquentez pas les boutiques bio spécialisées, pensez à demander à votre supermarché habituel d’en référencer, et en attendant pensez à commander les vins et champagnes sur Internet, ce qui vous évitera d’avoir à transporter les caisses vous-même (voir par exemple les sites spécialisés www.eco-bacchus.com , http://levertetlevin.com). Si vous êtes amateur de vins, notez qu’il existe un « Guide des vins bio 2007» d'Evelyn Malnic, Valérie de Lescure et Georges Lepré aux éditions Solar, ou encore les bonnes adresses du vin bio 2006-2008 aux editions Utovie.
      Et pensez aussi à encourager les vins issus d’une exploitation en reconversion vers l’agriculture biologique : la reconversion d’un vignoble en bio est effective seulement au bout de trois ans, c'est-à-dire à la quatrième récolte de raisins, et entre-temps le viticulteur, qui est déjà contraint de cultiver son exploitation en bio, ne peut vendre ses produits avec le label AB…
    • Méfiez-vous des appellations « Vins naturels » et autres promesses de pureté du vin : elles peuvent être trompeuses.
    • Evitez autant que possible les produits importés, qui ont nécessairement voyagé davantage : privilégiez les produits locaux, du terroir et de la région où vous vous trouvez, ce qui est évidemment meilleur du point de vue environnemental mais aussi pour l’économie locale. Fiez-vous aux AOC (Appellation d'origine contrôlée) mais pas uniquement : ce système a été créé il y a 70 ans pour protéger les vignerons des contrefaçons en identifiant des zones de production, à l'intérieur desquelles des cépages bien déterminés sont sensés être cultivés selon un ensemble de règles communes (taille, rendement à l'hectare, densité de plantation, etc.), et les vins élaborés selon des usages «locaux, loyaux et constants ». Mais depuis, le système s’est développé jusqu’à couvrir aujourd’hui 60% volumes produits en France – et avec la multiplication des appellations d'origine (près de 500) et l’élargissement constant des aires d'appellations existantes, notamment régionales, certains considèrent que la notion d’AOC s’est dévoyée au fil du temps, devenant une étiquette plus qu’une éthique. Du coup, de nombreux vignerons, y compris les meilleurs, délaissent ce système réducteur pour écouler leur production auprès d'une clientèle éclairée, sous le label « vin de pays » ou même « vin de table » à des tarifs trois à quatre fois supérieurs au cours moyen des vins d'appellation qui se retrouvent bradés en grande surface. Prenez donc votre culture en main, soyez attentifs à l’origine des vins et, à l’occasion de vos déplacements, achetez même directement auprès des producteurs…


    ET N’OUBLIEZ PAS : L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.

      mescoursespourlaplanete.com


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  •   Ce qui se passe dans votre corps quand vous arrêtez de fumer

    Que vous fumiez depuis 30 jours ou 30 ans, votre corps PEUT se débarrasser de toutes les toxines que vous avez inhalées et qui se sont accumulées dans vos organes.

    Arrêtez maintenant. Il n'est pas nécessaire d'attendre un moment où vous serez plus « prêt ». Maintenant, c'est le bon moment. Et ainsi :

    • dans 20 minutes, votre pression sanguine sera redevenue normale ;

    • dans 8 heures, le taux de monoxyde de carbone dans votre sang (un poison dangereux), aura diminué de moitié, et votre niveau d'oxygène sera redevenu normal ;

    • dans 48 heures, votre risque d'attaque cardiaque aura diminué. Toute trace de nicotine aura disparu de votre corps. Votre odorat et votre goût redeviendront normaux ;

    • dans 72 heures, vos bronches se relâcheront, et votre niveau d'énergie augmentera ;

    • dans 2 semaines, votre circulation sanguine s'accélèrera, et continuera à s'améliorer pendant les 10 prochaines semaines ;

    • dans 3 à 9 mois, votre toux, vos éternuements et vos problèmes respiratoires se dissiperont, tandis que la capacité de vos poumons augmentera de 10 % ;

    • dans 1 an, votre risque d'infarctus (attaque cardiaque) aura baissé de moitié ;

    • dans 5 ans, votre risque d'AVC (attaque cérébrale) sera redevenu identique à celui d'un non-fumeur ;

    • dans 10 ans, votre risque de cancer du poumon sera redevenu identique à celui d'un non-fumeur ;

    • dans 15 ans, votre risque d'infarctus sera redevenu identique à celui d'un non-fumeur.

    Enrichissez-vous !

    Arrêter de fumer vous permettra de vous enrichir, puisque vous mettrez de côté le budget que vous consacriez au tabac, ou plutôt, à payer les taxes sur le tabac, qui représentent 80 % du prix d'un paquet de cigarettes.

    Il faut rappeler en effet que ce sont les États qui ont encouragé les populations à fumer.

    En France, la consommation de tabac ne devint massive que lorsque le gouvernement eut la brillante idée de distribuer gratuitement du tabac gris aux soldats de la troupe pendant la Première Guerre mondiale. (1)

    Quand la guerre fut finie, il créa la SEITA, ou « service d'exploitation industrielle des tabacs et allumettes », et lui accorda en 1926 un lucratif monopole, afin de financer les emprunts d'Etat. (2)

    C'est ainsi que de nombreux hommes sont alors devenus accrocs à la cigarette. La SEITA engrangea donc, pour le compte de l'Etat, des bénéfices à faire rêver Ali-Baba : la production de cigarettes passa de 10 milliards d'unités en 1923 à 19 milliards en 1940, à 86 milliards en 1980.

    Entre temps, en effet, le gouvernement américain s'en était mêlé : à l'occasion de la Seconde Guerre mondiale et des guerres qui suivirent (Corée, Viet-Nam, Afghanistan...), il envoya ses soldats dans le monde entier toujours accompagnés de cargaisons de cigarettes américaines qui devinrent un symbole de la liberté (!). La consommation de cigarettes devint un phénomène mondial.

    En 1980 toutefois, les gouvernements s'aperçurent que les sommes folles qu'ils récupéraient grâce aux taxes sur les cigarettes se trouvaient très nettement entamées par la prise en charge du cancer du poumon, des infarctus et autres décès précoces causés par la cigarette. (Notez que j'ai bien écrit « prise en charge » et non pas « traitement », le cancer du poumon se soldant par la mort du patient dans 85 % des cas, à l'horizon de 5 ans).

    Au milieu des années 1960, le lien de causalité entre le tabagisme et le cancer du poumon avait été établi avec certitude. (3) La facture s'avérait énorme, dépassant largement les bénéfices, pourtant mirobolants, de la SEITA !

    Il s'agit alors de pagayer à toute allure dans l'autre sens : de producteur et distributeur de tabac, les gouvernements endossèrent le costume de justiciers des populations « opprimées par la grande industrie du tabac » qui fut désignée comme coupable d'avoir fait de la publicité.

    La SEITA, sur laquelle on s’apprêtait à tirer à boulets rouges et dont la faillite était quasiment certaine, fut privatisée en toute hâte.

    Afin de faire oublier leur responsabilité dans l'affaire, les gouvernements expliquèrent qu'ils imposeraient désormais des taxes supplémentaires sur le tabac, pour dissuader les populations d'en consommer ! La suite de l'histoire est bien connue : de la Loi Evin aux images sordides sur les paquets de cigarettes, en passant par les déclarations belliqueuses des Ministres de la Santé qui, aussi courageux que Zorro, attaquent le « lobby du tabac », et les tentatives d'interdire la cigarette y compris sur les plages, tout un arsenal répressif a été mis en place dans le but de :
     

    1.freiner la hausse des dépenses liées aux cancers du poumon et autres maladies liées au tabac ;

    2. sous-tirer des taxes supplémentaires aux fumeurs, les gouvernements continuant à avoir besoin, plus que jamais, des précieux sous rapportés par le tabac.

    Si donc, cher lecteur, vous fumez et que vous souhaitez, vous aussi, arrêter d'être la victime de ce sinistre jeu de dupes, il vous suffit d'arrêter, dès maintenant de fumer.

      A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis (santenatureinnovation.com )

    Sources :

    (1) Tabac de troupe

    (2) Cigarette

    (3) Le cancer du poumon


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  •  Mangez du beurre, pas de la margarine

      (.....) Pire encore fut la campagne pour persuader les populations que le beurre était mauvais pour la santé, et qu'il gagnerait à être remplacé par de la margarine.

    Cette fois, il ne s'agissait même plus de vendre un beurre dont on aurait retiré une partie de ses composants. Il s'agissait de fabriquer de toute pièce un produit ayant l'apparence du beurre, mais fait avec toute autre chose, à savoir des huiles hydrogénées, qui étaient à l'origine riches en acides gras trans cancérigènes (ce n'est généralement plus le cas aujourd'hui).

    Pourquoi de la margarine ? Parce qu'il est beaucoup moins cher de produire des huiles liquides, que des graisses solides. Les graisses solides sont en effet soit des graisses animales (beurre, saindoux, graisse de bœuf, d'oie ou de canard, très coûteuses), soit des graisses issues de plantes tropicales, comme l'huile de coco ou l'huile de palme.

    Mais l'agriculture moderne est beaucoup mieux équipée pour produire à grande échelle des huiles liquides, surtout de maïs et de tournesol.

    Ces huiles liquides peuvent être solidifiées par un processus industriel : l'hydrogénation. En leur rajoutant ensuite des colorants et des arômes, on peut fabriquer une substance qui ressemblera d'assez prêt à du beurre. Suffisamment en tout cas pour que le consommateur ne s'aperçoive pas trop de la différence, à la texture et au goût.

    Le problème est que ces huiles hydrogénées, faites avec des huiles liquides riches en acides gras oméga-6, ne sont pas bonnes pour le cœur. Elles ne contiennent pas non plus la vitamine A que l'on trouve dans le beurre.

    Autre invention lucrative : le surimi

    Autre produit « élaboré » moins cher que le produit d'origine : le surimi, dont beaucoup de personnes imaginent qu'il s'agit d'un bâtonnet de crabe.

    En réalité, le surimi est beaucoup moins cher, au kilo, que la chair de crabe, et même que le poisson.

    C'est qu'il n'y a en général pas de crabe dans le surimi. Et il ne contient que 38 % de chair de poisson pour 62 % d’un mélange d’huile, d’amidon, de sucre, d’eau et d’arôme, ce qui lui vaut d'être classé comme « faux aliment numéro 1 » par le site Internet lanutrition.fr.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis  (Santé, nature, innovation )


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  • 2013     320 p.    15,80 € 

     

    Il existe des milliers d'aliments en supermarché. Comment être sûr(e) de faire le bon choix pour la santé lorsqu'on fait ses courses ? Comment faire la différence entre les produits sains et ceux qui sont bourrés de calories, d'amidon modifié, d'additifs et de graisses dangereuses ? Impossible sans ce livre, devenu une référence.

    Dans cette nouvelle édition entièrement mise à jour, nous avons analysé et évalué plus de 700 aliments du supermarché. Vous n'avez plus qu'à suivre le guide !
    Rayon par rayon, vous identifiez visuellement les produits de bonne qualité nutritionnelle et ceux qu'il vaut mieux éviter. Vous saurez notamment que :

    - Les yaourts Taillefine sont allégés en graisses mais bourrés d'additifs inutiles
    - Les bâtonnets de crabe contiennent plus de sucres que de protéines
    - L'huile isio4 est bien meilleure pour la santé que Fruit d'Or oméga 3 et 6
    - Le jambon sec d'Auvergne est deux fois moins salé que le jambon d'Aoste

    Illustré et simple à utiliser, ce livre est aussi un guide complet de nutrition pratique.

    Revue de presse

      Ce livre a le mérite de la clarté face à l'abondance d aliments transformés, composés d'une liste d'ingrédients interminables et incompréhensibles et de slogans trompeurs. C'est instructif, utile et facile à appliquer.
    Le Monde

    Les auteurs

      8 journalistes scientifiques et diététiciens de LaNutrition.fr, sous la direction de Thierry Souccar. Basé sur les connaissances scientifiques les plus récentes, un livre rédigé dans l'indépendance la plus absolue.

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  •   Ralentir le vieillissement de la peau

    D'abord, évitez les aliments qui font monter le niveau de sucre dans le sang, comme les sucres, les farineux, les féculents (pain, pâtes, céréales, pomme de terre, haricots secs).

     Ensuite, arrêtez de manger des aliments grillés, surtout au barbecue. Préférez la cuisson basse température, à la vapeur, et surtout même les légumes crus.

    Enfin, prenez un complément alimentaire de carnosine à 1000 ou 1500 mg par jour . La carnosine est un acide aminé naturel qui est le plus puissant inhibiteur connu du processus de glycation (1). Les études scientifiques ont montré qu'elle aide à préserver l'intégrité structurelle, fonctionnelle et génétique de la peau, mais aussi du reste de l'organisme, d'une manière naturelle et sans aucune toxicité.

    En soignant votre peau, vous rajeunissez aussi vos artères

    Mais comme je vous le disais, en soignant votre peau de cette manière, vous rajeunissez aussi forcément vos organes vitaux.

      L'alimentation sucrée, la cuisson haute température, le manque de carnosine, qui provoquent la glycation (caramélisation) du derme, entraînent également la glycation des protéines des yeux (cataracte), des reins (insuffisance rénale), des neurones du cerveau (maladie d'Alzheimer), et des artères (athérosclérose, facteur de maladies cardiaques).

      D'où l'incroyable puissance des techniques naturelles anti-âge :

    Tandis que vous voyez, jour après jour, votre visage devenir plus lisse et plus ferme dans le miroir de votre salle-de-bain, vos artères et vos reins, sans que vous ne vous en aperceviez, se mettent eux aussi à rajeunir ! Vos artères, qui étaient peut-être rigides, voire en train de se boucher, retrouvent leur souplesse, leur élasticité. Vous commencez à mieux respirer tandis que s'éloigne le risque d'infarctus ou d'AVC.

      Mais s'il est intéressant d'avoir une peau plus jeune, un véritable programme de rajeunissement global de votre organisme ne peut se limiter à ralentir ou stopper la glycation.  

    Le programme complet anti-âge fruit des dernières recherches

    En effet, pour rester véritablement jeune, il faut vous préoccuper d'agir sur tous les plans.

      Il n'y a pas un mécanisme du vieillissement, mais plusieurs simultanés, comme le montre le diagramme ci-dessous :
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    >

      Bien à vous,    Jean-Marc Dupuis

      Références :
     

      (1) Wang AM, Ma C, Xie ZH, Shen F. Use of carnosine as a natural anti-senescence drug for human beings. Biochemistry (Mosc). 2000 Jul;65(7):869-71.
     

      (2) Miller AL. Dimercaptosuccinic acid (DMSA), a non-toxic, water-soluble treatment for heavy metal toxicity. Altern Med Rev. 1998 Jun;3(3):199-207.
     

      (3) Adams JB, Baral M, Geis E, Mitchell J, Ingram J, Hensley A, Zappia I, Newmark S, Gehn E, Rubin RA, Mitchell K, Bradstreet J, El-Dahr J. Safety and efficacy of oral DMSA therapy for children with autism spectrum disorders: Part A--medical results. BMC Clin Pharmacol. 2009 Oct 23;9:16.


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  •   La France est un des pays les mieux lotis pour la qualité du pain. La célèbre baguette parisienne, quoique de qualité nutritive très médiocre, est l’objet de toutes les convoitises des touristes étrangers, pour son odeur alléchante et sa saveur….surtout quand elle sort du four. Il faut reconnaitre que, par rapport au pain de mie industriel que l’on trouve chez les Anglo-Saxons, c’est un « must ».
    Pourtant elle présente bien des inconvénients :

    1. D’abord, n’étant faite essentiellement que d’amidon, c’est un aliment très déséquilibré et pauvre – de la colle dans l’estomac.
    2. Les blés utilisés étant de culture intensive, il y a carence en magnésium, en silice, en potassium et autres oligo-éléments, amenant à la longue des fragilités graves à l’organisme. En effet, les engrais chimiques brûlent et exterminent les milliards de bactéries anaérobies du sol ainsi que les vers de terre (jusqu’à 5 tonnes par hectare) qui sont indispensables en tant que médiateurs de la plante pour leur extraire les minéraux.
    3. Le blé est une céréale pauvre hybridée à partir de son ancêtre l’épautre dans l’écorce de laquelle on trouve 30 à 45% de protéines alors que celle du blé ne contient que 15% de protéines en moyenne.
    4. Personne ne s’inquiète maintenant comment est moulu le grain. C’est pourtant très important. Les moulins rapides actuels qui ont remplacé les moulins à meule lente n’écrasent plus les enveloppes cellulosiques de l’écorce, ceci ne permettant pas de libérer l’acide phytique cellulaire ; or c’est lui qui permet de dépiéger le calcium lors de la fermentation de la pâte à pain. Ainsi l’on s’est aperçu que le pain gris pendant l’occupation allemande était décalcifiant, ce qui décida le gouvernement à distribuer massivement des compléments de phosphate tricalcique à la population.
    5. Les férus en diététique savent que les sucres lents (amidon) ne s’entendent pas avec les sucres rapides (saccharose) et créent des fermentations et même des putréfactions intestinales. Les tartines de confiture du petit déjeuner sont souvent la cause de la fameuse hypoglycémie de 11 heures.

    Ces phénomènes ne se produisent pas lorsque l’on remplace le pain blanc par du pain complet.
     

     Secrets de boulanger
    Il faut savoir que le boulanger reçoit de la farine blanche prête à l’emploi. On y trouve en l’occurrence :

    • des agents antioxydants pour stabiliser la farine
    • des agents retardants pour programmer la cuisson à la demande
    • des agents blanchissants (quand on fait son pain soi-même avec de la farine, du sel, de l’eau et de la levure de boulanger, le pain est couleur écru et non blanc)
    • des levures chimiques juste pour faire des bulles de gaz carbonique mais qui ne font pas un travail de PREDIGESTION indispensable, puisque nous n’avons pas de jabot germoir comme les granivores.
    • des agents desséchants pour que la baguette que l’on achète à 8 heures du matin soit dure au goûter (le pain que vous feriez vous-même se garde de 3 à 8 jours en fonction de l’huile d’olive ajoutée).

    Le boulanger n’est pour rien dans tout cela, tout comme l’éleveur qui reçoit des poudres « magiques » pour pousser ses poules ou ses porcs en huit semaines au poids requis. C’est un contrat aveugle à prendre ou à laisser s’il ne veut pas financièrement « se retrouver dans le pétrin ». Si de plus le consommateur bien éduqué à se « laisser rouler dans la farine » est satisfait, il n’y a vraiment pas de quoi se faire du souçi…..
     

      Les faux bons pains
    - Le pain de son, conseillé par certains médecins, est une dangereuse farce. Votre constipation risque de se transformer en colite hémorragique. Ce pain est un véritable poison, d’abord impossible à digérer, parce qu’il n’est pas fait au levain mais à la levure ; ensuite, le son contient des tas de produits chimiques, fongicides, raticides, charançonicides, etc., et en particulier le fameux lindane. Normalement, le son (écorce du grain) étant retiré de la farine, il ne reste dans la farine blanche que des traces de ces poisons. Dans la farine complète, on en récupère la dose intégrale. Du son qui n’est pas de provenance bio est automatiquement toxique.
    - On trouve aussi des pains complets « levure sur levain », ce qui les aide à lever, car les pains au levain pur ont tendance à avoir une texture plus ou moins tassée ; c’est bien sûr un compromis, d’autant plus que le levain est assez capricieux avec la température, la météo, et de plus il résiste mal à l’eau javellisée du robinet. Mais ceci est l’objet d’un débat avec les puristes……. .
    - La mention « au feu de bois » est un « plus » pour le goût, ce qui justifie le prix élevé de la denrée, mais qui n’ajoute rien de tangible à la valeur nutritive du pain, surtout s’il y a de graves anomalies en amont.
    - Ce que l’on appelle « pain complet » ne l’est jamais – il serait fait de farine à 150% (taux résiduel de cendres) très difficile à lever ….et à digérer. Les blutages les plus utilisés sont 85% (taux moyen) et 65% (taux léger).
    Reste le problème de la conservation de la farine. Un grain de blé est vivant alors que la farine est morte. Aussitôt moulue, elle entame un cycle d’oxydation. Savez vous qu’au bout d’un mois la farine est bonne à jeter. Or je vois dans les grandes surfaces des sachets de farine validés 6 mois……
     

      Le gâchis ordinaire
    En France (et ailleurs), il parait que l’on jette à la poubelle pour diverses raisons des milliers de tonnes de pain chaque année. Les gens disent « On ne respecte plus le pain pendant que des peuples meurent de faim ». Mais le pain courant est-il encore respectable ? Voilà la vraie question ! Je vois que le bon pain (celui qui se conserve), lui, est rarement jeté…..
    Voici d’ailleurs un moyen simple pour le rafraîchir : Humecter légèrement le pain rassis ou durci et le repasser 5 à 10 minutes à four chaud réglé à 4.
     

       Du pain complet bio au vrai levain
    Optez pour le pain complet bio au vrai levain, sinon vaut encore mieux du pain blanc comme tout le monde. Si un seul des maillons de la chaîne du pain est défaillant, le pain devient plus ou moins toxique.
    Alors que le vrai pain dit complet bio est un aliment de grande valeur nutritive, le pain blanc n’est qu’un vulgaire accompagnement pour donner la sensation de satiété dans l’estomac.
    Depuis les Romains jusqu’au 19e siècle, le pain était la base de la nourriture : la ration journalière des soldats de Napoléon était de 1 kg par jour, qu’ils trempaient dans des grandes soupes de légumes. J’ai connu étant gamin un ouvrier de ferme itinérant dont l’essentiel de son alimentation était du pain gris, des oignons et des pommes. Il était fort comme un Turc et en excellente santé.

    Si vous ne trouvez pas du bon pain dans votre région, il vous reste la possibilité de faire votre pain vous-même – c’est une expérience formidable – soit à la main, soit avec une machine automatique qui vous fera des excellents recettes au choix en 3 à 4 heures. Cela embaumera la maison et réjouira toute la famille.


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