•  1 – Les fibres

    1 – Les fibres

    Les fibres sont de manière générale, très bonnes pour la santé et il est conseillé d’en consommer tout au long de l’année. Il existe deux classes de fibres : les solubles et les insolubles. Ce sont les fibres insolubles qui, si elles ne sont pas consommées à l’excès, permettent de stimuler le transit intestinal et de limiter la constipation, qui s’accompagne souvent de ballonnements. On trouve des fibres insolubles se trouvent dans les céréales complètes, le son de blé, les amandes, les noix, les fruits et légumes ou les graines de lin, par exemples.

     

    2 – Le fenouil

    2 – Le fenouil

    Le fenouil est très efficace pour lutter contre les troubles digestifs. Il doit être consommé de préférence entre les repas, au choix :

    - sous forme de graines : 1 à 2 g de fenouil, 3 fois par jour ;
    - en infusion : 1 à 3 g de graines séchées infusées dans de l’eau bouillante pendant 5 à 10 minutes, 3 fois par jour ;
    - en teinture : 5 à 15 ml 3 fois par jour ;
    - sous forme d’huile essentielle : 0,1 à 0,6 ml par jour. 

    3-Eviter certains aliments ou boissons

    3 – Eviter certains aliments ou boissons

    Certains aliments sont directement responsables des ballonnements. Les gommes à mâcher et les boissons gazeuses en font partie. Les ballonnements sont liés à une accumulation d’air ou de gaz dans les intestins, provoquant un gonflement. Les boissons gazeuses libèrent du gaz dans le tube digestif et contribuent à cette sensation de ballonnements. Les chewing-gums sont également à éviter car ils font fonctionner l’appareil digestif « à vide ». L’air s’accumule ainsi dans le tube digestif, ce qui fait survenir des ballonnements. 

    4-Miser sur le charbon végétal

    4 – Miser sur le charbon végétal

    Le charbon végétal, ou charbon actif, est une poudre noire obtenue par la calcination à haute température du bois, de coques de noix de coco ou de noyaux d’olives. Cette carbonisation a pour but de purifier la matière végétale et d’augmenter sa porosité, ces pores ayant la faculté de contenir des gaz. Le charbon végétal possède donc de nombreuses vertus thérapeutiques sur le système digestif. Il peut, entre autres, absorber jusqu'à 100 fois son volume en gaz, et éliminer ainsi les gaz dus aux fermentations afin de soulager les ballonnements.

    5- Manger doucement et bien mâcher

    5 – Manger doucement et bien mâcher

    Il est important de prendre au moins 20 minutes pour manger. Manger trop vite et ne pas mâcher suffisamment aura tendance à provoquer des maux de ventre et des ballonnements. Mastiquer convenablement les aliments facilite le travail de digestion et limite ainsi le risque d’aérophagie (= ingestion d’air dans l’estomac et dans l’œsophage).
    Essayez également de réduire votre niveau de stress car en cas de nervosité on a tendance à manger plus vite ce qui rend la digestion plus difficile et le risque d’être ballonné(e), plus grand.

    6- Recourir à l’homéopathie

    6 – Recourir à l’homéopathie

    En cas de ballonnements, l’homéopathie offre elle-aussi des solutions. Le Carbo Vegetalis 5CH, ou charbon végétal, donne de bons résultats à raison de 3 granules homéopathiques 30min à 1h avant le repas.
    China Rubra 9H est recommandé en cas ventre ballonné et tendu, à raison de 5 granules 2 à 3 fois par jour. La Nux Vomica ou noix vomique est elle conseillée en cas de douleurs abdominales liées aux ballonnements à raison de 5 granules 2 à 3 fois par jour.

    7- Tester les intolérances…

    7 – Tester les intolérances…

    Les ballonnements peuvent être causés par des intolérances à certains aliments et notamment au FODMAP (= les aliments dits fermentables, les oligosaccharides (fructanes), les disaccharides (lactose), les monosaccharides (fructose) et les polyols). Si vous souffrez de ballonnements chroniques, il est conseillé de réduire pendant un mois ces classes d’aliments et de les réintroduire progressivement afin d’identifier lesquelles peuvent être à l’origine des ballonnements.

     

    - Aliments ayant une teneur élevée en fructanes : asperges, ail (en grande quantité), poireau, oignon, blé (en grande quantité)
    - Aliments ayant une teneur élevée en lactose : lait et certains produits laitiers, margarine, fromages à pâte molle non-affinés (= ricotta, cottage, mascarpone)
    - Aliments ayant une teneur élevée en oligosaccharides : légumineuses, lentilles, pois chiches
    - Aliments ayant une teneur élevée en fructose : miel, pomme, mangue, poire
    - Aliments ayant une teneur élevée en polyols : pomme, abricot, avocat, cerise, nectarine, poire, prune, champignons, sorbitol, xylitol 

    8- Limiter les aliments pouvant fermenter

    8 – Limiter les aliments pouvant fermenter

    Certains aliments contenant une quantité importante de glucides, comme les polysaccharides ou les oligosaccharides, peuvent provoquer des symptômes semblables à ceux de l’intestin irritable, et notamment des ballonnements et une production de gaz, causés par la fermentation de ces glucides. Si vous avez identifié que ces aliments sont responsables de vos ballonnements, il est conseillé d’éviter entre autres, le brocoli, le chou, le navet, le chou de Bruxelles, le chou-fleur, les lentilles, les pois et les haricots secs.

     passeport.net

     
     

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  •  La grippe : qu’est-ce que c’est ? (d'après passeportsante.net)

    La grippe (ou influenza) est une maladie causée par un virus qui s'attaque au système respiratoire. Elle se répercute sur tout l'organisme. Elle dure normalement de 3 à 7 jours et peut empêcher une personne de mener ses activités quotidiennes.

    Ce type de virus change de forme constamment. C’est pourquoi on peut attraper une nouvelle grippe chaque année. Les vaccins doivent être renouvelés pour s’adapter aux nouvelles variantes du virus.

    Symptômes de la grippe

      Les symptômes peuvent durer de 24 h à 1 semaine ou plus, mais généralement, ils se manifestent pendant 3 à 7 jours. La fatigue et la toux peuvent persister jusqu'à 2 semaines, et parfois plus.

    • D’abord : une apparition soudaine de frissons, de douleurs musculaires généralisées, de fatigue, de maux de tête, de maux de gorge, d’éternuements et une fièvre qui peut atteindre les 40 ºC.
      Note. Chez les moins de 5 ans et les plus de 65 ans, il est possible que la fièvre ne soit pas très importante.
    • Ensuite : une toux sèche, des écoulements nasaux et des douleurs à la poitrine.
    • Autres manifestations possibles : une sensation de brûlure dans les yeux, des sueurs nocturnes, une gastroentérite virale (on parle alors de grippe intestinale, fréquente chez les enfants), une somnolence marquée, une perte d'appétit et des douleurs articulaires.

    Note. Ce qu'on appelle le syndrome grippal (les symptômes grippaux de base) peut être causé par d'autres virus, comme le para-influenza ou le virus respiratoire syncytial, ou être le signe d’une autre maladie.

      Rhume ou grippe?

    En cas de grippe, on se sent particulièrement « misérable » (voir la section Symptômes).

    Par contre, en cas de rhume :

    • la fièvre et les maux de tête sont rares;
    • les douleurs, la fatigue et la faiblesse sont peu importantes;
    • le nez coule assez abondamment

    Contagion et contamination

    Une personne infectée peut être contagieuse le jour précédant ses premiers symptômes et peut transmettre le virus durant 5 à 10 jours. Les enfants sont parfois contagieux durant plus de 10 jours.

    La grippe se propage facilement, entre autres par les microgouttelettes contaminées qui sont libérées dans l'air lorsqu'on tousse ou qu'on éternue. Le virus peut aussi se transmettre par la salive. Puisque le virus peut se retrouver rapidement sur le visage et les mains d’une personne grippée, les baisers et les poignées de main aux personnes malades sont à éviter. Il en va de même des objets personnels du malade (brosse à dents, jouets d’enfants, etc.) puisque le virus peut survivre 1 ou 2 jours à la surface d'un objet.

    Mesures de base en période d'épidémie

    • Se laver les mains souvent et éviter de toucher ses yeux, sa bouche ou son nez, qui sont des portes d'entrée du virus. Voir le schéma ci-dessus.
    • Ne pas trop s’approcher d’une personne infectée afin d’éviter la contagion. Le virus voyage par les microgouttelettes projetées dans l'air par les éternuements et la toux. Il faut donc se protéger en conséquence. Si on a la grippe, on doit tousser dans le creux de son coude.
    • Moins fréquenter les lieux publics.
    • Renforcer son immunité. Voir ci-après.
    • Se faire vacciner si on est une personne à risque ou si on est exposé à des facteurs de risque. 
    • Se rappeler que les personnes grippées demeurent contagieuses tant que leurs symptômes persistent.

    Renforcement de l'immunité

    Durant la saison de la grippe, presque toutes les personnes sont exposées au virus, mais seulement certaines attrapent la grippe. Cela dépend de la réponse immunitaire de chacun. Le système immunitaire peut être renforcé grâce à certaines mesures :

    • Avoir une saine alimentation. Pour en savoir plus sur les habitudes alimentaires qui contribuent à prévenir la grippe, voir notre fiche Grippe, rhume et alimentation en 10 questions.
    • Réduire sa consommation d'alcool, de sucre et de caféine.
    • Faire de l'exercice régulièrement.
    • Dormir suffisamment.
    • Au besoin, trouver des moyens de réduire son niveau de stress.

    Quand consulter un médecin ?

    En présence des symptômes suivants, il est préférable de consulter un médecin afin de détecter et éventuellement traiter les complications qui peuvent survenir.

    • Une fièvre de plus de 38,5 °C durant plus de 72 h.
    • De l’essoufflement au repos.
    • Des douleurs à la poitrine.

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  •   Alexandre, étudiant de 19 ans, a voulu témoigner d’une époque de sa vie qui l’obsède chaque jour, « bien qu’[il] souhaite par-dessus tout l’oublier ». Il est question d’un phénomène courant, souvent nié par l’institution : le harcèlement scolaire. (Publié par Rue89 )


    Scène du documentaire « Bully » sur le harcèlement scolaire (Capture d’&eacute ; cran YouTube)

    Je veux parler pour que les lecteurs ne voient plus cette violence comme un simple jeu entre enfants.

    Mes années en primaire et ma sixième (en collège classé ZEP) se sont très bien passées. Durant mon adolescence, j’ai beaucoup déménagé et c’est en atterrissant dans un nouveau collège (privé) en cinquième que les autres m’ont très vite fait comprendre que j’étais différent : chétif, avec un strabisme et des sujets d’intérêt peu communs – ces choses-là n’avaient pas posé de problème auparavant.   

    Dès lors se sont enchaînés quotidiennement coups et insultes : j’étais devenu le souffre-douleur, impuissant et presque isolé (j’avais quand même quelques amis), non pas de la classe, mais de l’école toute entière. Les témoins neutres, quant à eux, se contentaient de me dévisager avec pitié.

    1  Les faits
    Le harcèlement scolaire

    C’est un phénomène encore peu connu et dénoncé en France - au contraire des pays anglo-saxons par exemple, ou le « bullying » est l’objet de nombreuses campagnes de prévention. Pourtant, 11,7% des élèves des écoles élémentaires françaises subissent des violences physiques ou morales chaque jour.

    Le harcèlement a lieu au sein d’un triangle : la victime, le harceleur et les spectateurs, qui de par leur indifférence participent au harcèlement. Ces violences ont des conséquences graves, comme la perte de confiance en soi, le décrochage scolaire, la désocialisation, la dépression, pouvant aller jusqu’aux penchants suicidaires.

    Marie Pâris

    Quand on parle du harcèlement à l’école, on pense souvent à la violence physique, mais pour ma part ça restait surtout verbal. En fait, j’avais un strabisme très voyant et ça a posé un problème dès mon entrée au collège.

    Les autres élèves me disaient quotidiennement « Eh, tu me regardes ? » avec pour objectif clair de se moquer, me fixaient du regard en pouffant de rire... Je me souviens, en quatrième, être passé devant un groupe de filles inconnues qui m’ont dévisagé et j’ai pu alors entendre : « Cette tête ! C’est horrible ! ». Uneautre personne m’a dit en face, sérieusement : « Toi... t’es bizarre ! ».

    J’ai eu aussi droit aux fausses déclarations d’amour. Ainsi, en cinquième, une fille de ma classe me « harcelait », en me disant qu’elle m’aimait. Elle ne me plaisait pas mais je la croyais vraiment (j’ai toujours été très naïf) et quand je lui expliqué que ce n’était « pas possible » entre nous, elle a répondu :

    « Non mais tu voyais pas qu’on se foutait un peu de ta gueule ? »

    Moqueries sur le Net

    En quatrième et troisième, je n’étais plus « Alexandre », mais j’étais appelé par un surnom (le nom d’un handicapé mental dans une histoire drôle). Personne ne m’appelait par mon nom et ça a été un peu bizarre, quand le harcèlement s’est fini, de redevenir Alexandre au yeux des autres.

    M’appeler par ce surnom était quelque chose d’habituel, de quotidien : tout le monde, même les rares élèves qui demeuraient extérieurs aux brimades, et même un professeur une fois, le faisait – parfois sans vouloir être méchant, c’est ça le pire.

    Les moqueries se sont poursuivies sur le Net durant ces deux années. Lors d’une excursion scolaire, un harceleur (l’un des « chefs ») m’avait pris en photo. Je l’ai laissé faire (cette dernière allait sûrement être utilisée à mauvais escient mais j’étais naïf, trop pacifiste, et à ce moment je désirais ignorer les brimades).

    Résultat : mon portrait s’est retrouvé sur un blog avec comme titre mon surnom, avec des commentaires monstrueux : « Vaut-il mieux en rire ou en pleurer ? » ou « Des personnes comme ça on devrait pas les laisser sortir dans la rue ! »

    Le harcèlement restait principalement verbal, mais il m’est arrivé de me faire bousculer ou frapper. En cinquième, trois filles de troisième se moquaient de mon défaut à l’œil. C’était régulier, j’en avais marre, j’ai explosé : suite à une vexation de trop, j’ai craché à la figure de l’une d’entre elles. Je me suis fait alors ruer de coups de poing, jusqu’à ce que je m’excuse ; à la fin, je ne saignais pas mais j’étais très étourdi, fatigué et en pleurs.

    Mes parents

    Contrairement à d’autres enfants qui restent silencieux, je racontais ce que je subissais à mes parents, mais en restant vague, du genre : « On m’a encore emmerdé aujourd’hui » – j’avais quand même honte de tout ça.

    Mes parents sont divorcés : je vivais avec ma mère, qui avait beaucoup à faire, et mon père travaillait (et la première année de brimades, il était à 600 km de chez nous). Il leur était donc difficile de réagir et, comme ils le disaient :

    « On ne sait pas quoi faire face à une situation de ce genre. »

    Cependant, ma mère est plusieurs fois allée chez le Conseiller principal d’éducation (CPE), et ça n’a servi à rien (j’avoue par ailleurs n’être venu qu’une fois chez lui, mais quel est l’intérêt de se plaindre tous les jours ?). Je reproche une chose à mes parents : de ne pas m’avoir pris au sérieux certaines fois :

    « Alexandre, là t’es un peu parano, tu crois pas ? Ils peuvent faire ça pour s’amuser, c’est tout... »

    Ils avaient un peu raison : on devient forcément suspicieux envers tout le monde avec des brimades quotidiennes, mais je peux déterminer quand les autres se moquent de moi ou non. Sinon, globalement, ils m’ont assez soutenu.

    Les conséquences sur ma vie 

    Le harcèlement détruit à petit feu : quand, chaque jour, à chaque heure et à chaque minute, on vous dit que vous êtes un moins que rien, vous finissez par le croire.

    Ce fut mon cas, et j’ai encore à ce jour un manque de confiance en moi. Durant cette période noire, je ne pensais qu’à ma condition, je ne travaillais quasiment plus à l’école, jusqu’à avoir quelques problèmes avec certains professeurs – mais les bonnes notes étaient au rendez-vous, j’ai toujours eu de grandes facilités à l’école. Je vivais dans un monde imaginaire où j’étais un héros : mes pensées constituaient donc un refuge.

    J’ai développé une phobie sociale à cette époque, qui m’a poursuivi, et aujourd’hui encore ces années m’obsèdent, les questions se bousculent dans mon esprit : pourquoi harceler quelqu’un gratuitement ? Mes bourreaux regrettent-ils leurs actes ?

    Pourquoi je témoigne

    En premier lieu, je veux dénoncer l’indifférence des autorités scolaires. Les professeurs, les pions, le CPE, si prompts à punir pour un bavardage ou une mauvaise note, deviennent étonnamment aveugles ou laxistes lorsqu’il s’agit de violence, un problème objectivement plus grave que ceux énoncés précédemment.

    D’autre part, je veux dire l’inexactitude du stéréotype du cancre harceleur et issu des quartiers défavorisés. C’est de cette manière que les médias dépeignent le caïd des cours de récréation. Or, il y a des souffre-douleurs et des bourreaux dans chaque établissement scolaire, qu’il soit huppé ou mal famé.

    Pour ma part, les petites terreurs que j’ai côtoyées étaient toutes de bons élèves, et avaient d’ailleurs en horreur les « racailles ». Mes bourreaux assistaient aux messes occasionnelles avec gaité.


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  •  Pourquoi consommer de la vitamine C ?

    La vitamine C ou acide ascorbique fait partie des nutriments phare sur lesquels il faut miser pour être en bonne santé. Mais au cours de l’évolution, le corps humain a perdu sa capacité à la synthétiser : l’alimentation est donc le seul moyen d’avoir un apport en vitamine C.

    Attention aux idées reçues : la vitamine C n’apporte pas d’énergie puisqu’elle ne possède pas de calories. Dire que la vitamine C empêche de dormir est par conséquent une idée fausse. Cette hypothèse n’a jamais été prouvée. En revanche, la vitamine C aurait un effet déstressant et défatigant sur le long terme.Vitamine C

    La vitamine C constitue également un antioxydant de taille qui permet de lutter contre le vieillissement cellulaire. Elle protège des maladies coronariennes et dégénératives (cataracte, dégénérescence maculaire, etc…), de certains cancers et plus globalement du stress oxydatif, c’est-à-dire des dommages causés par les radicaux libres. La vitamine C est aussi une alliée beauté puisqu’elle limite le vieillissement cutané.

     Où trouver la vitamine C ?                              acérola                              

    Il n’est pas facile d’avoir un apport suffisant en vitamine C tout au long de l’année. On constate par exemple une augmentation des apports moyens en vitamine C durant l’été grâce à la consommation de fruits et légumes frais. Il est néanmoins possible de trouver dans son alimentation un apport suffisant en vitamine C tout au long de l’année.

    Palmarès des 10 fruits et légumes contenant une bonne teneur en vitamine C pour 100 g :

    1. La cerise acérola = 1000 mgVitamine C
    2. La baie d’églantier = 750 mg
    3. La goyave = 240 mg
    4. Le cassis = 200 mg
    5. Le poivron rouge = 190 mg
    6. Le kiwi = 80 mg
    7. Le chou de Bruxelles = 62 mg
    8. La fraise = 60 mg                                                                                                                                
    9. Le brocoli (cuit) = 60 mg                                                                     baies d'églantier
    10. L’orange = 52 mg


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  •   Le lait : une imposture ?

     27 novembre 2012,

    vache_pie© C. Magdelaine / notre-planete.info

     

     

     

     

     

     

     

    L'industrie laitière internationale est florissante. Partout dans le monde, le lait de vache est vendu comme un aliment sain et naturel, à grand renfort d'arguments marketing. Pourtant, sa production est cruelle et polluante, et les bienfaits de sa consommation sont largement remis en question...

    Un drame pour la planète

    60% des élevages bovins sont des élevages laitiers. Leur lien avec l'industrie de la viande est très étroit : les vaches « laitières » sont en général « recyclées » après 3 ans et abattues pour leur « viande de bœuf » (ou autre morceau pour lequel une race « à viande » n'est pas indiquée) qui, de moindre qualité, sera convertie en steaks hachés ou destinée à l'alimentation animale. Or les conséquences directes et indirectes sur l'environnement de ce type d'élevage sont dramatiques pour la planète et ses habitants : émission de gaz à effet de serre, surconsommation d'eau, pollution des nappes phréatiques, déforestation...

    Le sort des veaux

    D'un point de vue éthique, l'élevage laitier pose aussi de nombreux problèmes. Car pour qu'elles produisent suffisamment de lait, les vaches « laitières » doivent mettre bas un veau tous les ans, dès l'âge de 2 ans. Elles sont en général inséminées artificiellement trois mois après avoir vêlé. Les veaux leur sont retirés rapidement après la naissance, engendrant un stress énorme autant pour la mère que pour son petit. Pour ce dernier, l'avenir est bien sombre : future vache laitière ou élevé en batterie pour sa viande, quand il n'est pas « simplement » éliminé, sa courte existence ne sera que souffrances, stress et privations.

    Une sélection problématique

    Pour parvenir à une production toujours plus importante, les vaches laitières sont sélectionnées génétiquement depuis cinquante ans. Des 4 litres par jour nécessaires à nourrir un veau, certaines sont ainsi passées à près de 30 litres ! Aujourd'hui, en Europe, 50% d'entre elles sont issues de cette sélection qui a aussi entraîné l'accroissement de leur taille. Résultat : les structures d'élevage actuelles – le plus souvent en stabulation à logettes ou entravées – ne sont plus adaptées... Et leurs problèmes physiques, comme les boiteries, se multiplient car leur squelette a du mal à supporter leur nouvelle corpulence. En outre, leurs pis débordants de lait sont trop lourds et trop volumineux, ce qui provoque un écartement des membres postérieurs et des lésions au niveau des pieds. Les mastites et les problèmes de vêlage sont également courants... Leurs conditions de vie sordides et problématiques, d'un point de vue à la fois éthique et sanitaire, ont été pointées du doigt dans un rapport publié par l'EFSA[1] en octobre 2009.

    Le lait dangereux pour la santé ?

    Si ces élevages sont en partie subventionnés par l'État avec nos impôts, le lait ne fait pourtant pas l'unanimité des scientifiques. Les recommandations de trois à quatre laitages quotidiens, subventionnées cette fois par l'UE, pourraient même être criminelles. Outre les différentes intolérances au lactose – majoritaires en Asie où la filière est en train de s'implanter – et autres diabètes précoces identifiés chez les jeunes enfants consommateurs de lait industriel, le lait serait source de problèmes de santé à long terme. Dans tous les cas, les arguments incitant à sa consommation sous des prétextes sanitaires seraient hautement fallacieux. 75% des humains ne digèrent pas le lait. Ce qui est naturel pour des adultes, appartenant qui plus est à une espèce différente de celle qui le produit ! En trop grande quantité, il abaisse notre niveau de vitamine D. Quant au calcium, l'eau, les légumes et les amandes en contiennent suffisamment. Si, à cela, on ajoute les dérives dans la qualité du lait liées à la sélection génétique et à l'IGF-1, similaire au facteur de croissance humain et qui induit une multiplication irraisonnée des cellules, on comprend que le lait pourrait rapidement devenir cancérigène... si ce n'est déjà le cas[2].

    Agir : ce que vous pouvez faire

    En diminuant votre consommation de lait et en choisissant des produits laitiers bio, vous agissez pour l'environnement et protégez votre santé, tout en contribuant à de meilleures conditions d'élevage pour les vaches laitières...mais des veaux continueront à mourir. Vous pouvez donc privilégier des produits laitiers à base de soja bio, qui seuls permettent de protéger à la fois la planète des gaz à effet de serre, les vaches, les veaux, et votre santé !

    Notes

    1. Autorité européenne de sécurité des aliments.
    2. Susanna C. Larsson, « Milk and Lactose Intakes and Ovarian Cancer Risk in the Swedish Mammography Cohort », The American Journal of Clinical Nutrition, vol. LXXX, n° 5, novembre 2004, pp. 1353-1357.

    Auteur   One Voice

      Publié par notre-planete.info


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  •  Pourquoi sommes-nous souvent déprimés en hiver ?

    Les chercheurs du National Institutes of Health (NIH) ont découvert, dans les années 80, la forte dépendance du corps à la lumière du jour. Leurs recherches ont notamment confirmé que le manque de lumière durant l’hiver pouvait provoquer des troubles de l’humeur. La lumière bloque la sécrétion de mélatonine, l’hormone du sommeil, et favorise la sécrétion de sérotonine, une hormone qui agit contre la dépression. Déprime hivernale

    Aujourd’hui, plus de 18% de la population québécoise et plus de 15% de la population française souffrent de déprime hivernale, qui lorsque les symptômes persistent, peut devenir une dépression saisonnière.

    Les symptômes de la déprime hivernale rendent le quotidien plus pénible. Une fatigue, un manque d’entrain, une tendance à rester enfermé(e), de la paresse, de la morosité, de la mélancolie et de l’ennui ont tendance à se faire ressentir… mais ne sont pas irrémédiables. Découvrez nos conseils pour lutter contre les petits coups de blues de l’hiver. 

    Pratiquer une activité physique

    La marche matinale devrait être un réflexe automatique ! Profitez de la lumière du jour qui favorise la sécrétion de sérotonine en marchant durant 15 à 20 minutes. L’air frais permettra en plus de démarrer la journée du bon pied !

    En plus de réveiller même les plus endormis, la marche est recommandée pour être en bonne santé. Bouger permet de désintoxiquer son corps, de diminuer son niveau de stress et de se sentir mieux dans sa peau. Une activité physique quotidienne de faible ou de moyenne intensité est conseillée ainsi que de 1 à 2 séances hebdomadaires d’activité physique d’intensité élevée.

    Egayer son environnementDéprime hivernale

    La musique. Même si les paroles des chansons mélancoliques sont très belles et agréables, elles n’égayent pas toujours nos journées ! Écouter une musique entraînante, avec un rythme qui donne envie de danser, permet de se sentir plus heureux et plus motivé tout au long de la journée. Pour en savoir plus, consultez également notre fiche musicothérapie.

    Les vêtements. Contre la déprime hivernale, il est conseillé de privilégier les couleurs vives et d’éviter de porter tous les jours du gris ou du noir, des couleurs qui ne sont pas toujours synonymes de bonne humeur. Même si le soleil n’est pas au rendez-vous pendant l’hiver, n’hésitez pas à porter des couleurs vives qui mettront un peu d’été dans votre quotidien et dans celui des gens que vous côtoyez.

    Miser sur l'alimentation

    En été, l’exposition au soleil peut procurer jusqu’à 90 % de l’apport quotidien recommandé en vitamine D. En hiver, le risque de carence est plus élevé : il est donc conseillé de pallier le manque de soleil en ayant une alimentation riche en cette vitamine. En effet, un manque de vitamine D pourrait être responsable de symptômes dépressifs, d’après la revue International Archives of Medecine. Pour cela, misez sur le saumon, le thon, la truite, le hareng, le lait de vache et les boissons de soja qui en sont d’excellentes sources. Si une carence en vitamine D est identifiée, des suppléments alimentaires peuvent également être pris. Pour les personnes en bonne santé de moins de 50 ans, une dose de 400 UI à 1 000 UI (10 à 25 µg) de vitamine D par jour est conseillée. Pour les personnes de plus de 50 ans, il est plutôt recommandé de prendre un supplément de 800 UI à 2 000 UI (20 à 50 µg) de vitamine D quotidiennement.

    Essayer la luminothérapie

    La luminothérapie donne de bons résultats sur la déprime hivernale. Il s’agit de s’exposer quotidiennement à la lumière blanche d’une lampe étudiée pour imiter celle du soleil. La luminothérapie favorise de manière artificielle, la sécrétion de sérotonine et peut ainsi rétablir les dérèglements de l’horloge biologique et les troubles de l’humeur. Ce traitement est considéré comme un remède médical fiable et est reconnu par la communauté scientifique.

    Ensuite, les combinaisons de plantes comme le millepertuis, un antidépresseur, et le romarin, un antioxydant et un stimulant du système nerveux, aident à la régularisation de l’humeur et à la prévention de la dépression. Il suffit de faire bouillir une tasse d’eau et d’y infuser pendant 10 minutes une cuillère à soupe de feuilles de romarin et une cuillère à soupe de fleurs de millepertuis. Cette tisane peut être consommée deux à trois fois par jour.

     passeportsante.net


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  • Les Français ne mangent pas assez de fibres

     

    Consommer davantage de fibres permettrait de réduire leur risque de maladies cardiovasculaires, d'obésité, de diabète et de cancer colorectal, selon un bilan de l'étude NutriNet-Santé présenté jeudi.

    On les trouve dans les fruits et les légumes, le pain, mais aussi les légumes secs, les pâtes et le riz complets. Mais les Français, et surtout les Françaises, consomment insuffisamment de fibres, connues pour réduire le risque de certaines maladies, a révélé un bilan d'étape de l'étude NutriNet santé qui s'appuie sur les témoignages de centaines de milliers d'internautes volontaires. Un constat «préoccupant sur le plan de la santé publique», estime le Pr Serge Hercberg (Inserm-Inra-Cnam-université Paris13), qui coordonne l'étude.

    Globalement, la consommation quotidienne de Français - 20 g/j chez les hommes, et 18 g/j chez les femmes - est nettement en deçà des recommandations. «Un homme sur cinq (22 %) et une femme sur dix (12 %) seulement atteignent le seuil de 25g/j, le minimum recommandé, ce qui est préoccupant sur le plan de la santé publique», constate le Pr Hercberg. Parmi eux, seuls 10 % des hommes et 4 % des femmes atteignent le seuil recommandé de 30 g/j. Or la consommation régulière de fibres alimentaires permet de réduire la mortalité de 22 % en réduisant les risques de maladies cardio-vasculaires, de diabète, de cancer du côlon ou d'obésité.

    Où les trouver?

    «Cinq fruits et légumes (environ 400 g/j) apportent déjà en moyenne entre 16 et 20 g de fibres, le pain complet 5 à 6 g de fibres pour 100g ; ajouter des légumes secs, des pâtes ou du riz complet, trop peu consommés en France, permet d'arriver au seuil des 30 grammes quotidiens de fibres», explique Serge Hercberg.

    Pour le spécialiste de la nutrition, le pain, mangé en grande quantité par les Français, pourrait être un support efficace pour augmenter la consommation nationale de fibres, à condition d'enrichir sa composition. Il appelle à une réglementation imposant de passer, pour le pain blanc le moins cher comme la baguette, de la farine de type 55 raffinée utilisée actuellement à une farine 80 plus complète. «Cela fait des années qu'on en parle, mais rien ne bouge», déplore le Pr Hercberg, qui veut «remettre sur le tapis cette bataille du pain».

    Avec les légumes (21 %), le pain (et biscottes) fait partie des groupes d'aliments qui contribuent le plus à l'apport de fibres dans l'alimentation des Français.

    Disparités

    En dehors des différences entre hommes et femmes, on retrouve des «inégalités sociales», comme dans d'autres domaines de la santé, les apports en fibres augmentant avec l'âge et le revenu. Les agriculteurs, les cadres et les titulaires d'un bac + 2 en consomment plus que les employés, les ouvriers, les titulaires d'un bac professionnel et les personnes sans diplôme. Les apports en fibres sont par ailleurs moins élevés chez les hommes en surpoids ou obèses, alors qu'ils varient peu chez les femmes quel que soit leur poids. En revanche, les variations régionales sont «minimes», avec des consommations relativement plus faibles dans le Nord, l'Est et le bassin parisien, et relativement plus élevées dans le Centre-Est.


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  • Les dangers méconnus des éthylotests

     
    Les dispositifs de mesure de l'alcoolémie peuvent se révéler toxiques en cas d'usage impropre, que ce soit par ingestion ou en laissant des enfants jouer avec.

    «Un homme de 27 ans ayant croqué et avalé un éthylotest sans précision de marque présentait une amnésie des faits en lien avec l'imprégnation éthylique»… «Un homme a appelé en état d'ébriété après avoir avalé un éthylotest»… Un enfant de 6,5 ans a été blessé à l'œil «suite à la manipulation d'un éthylotest par son père»… Ce sont quelques-uns des 157 cas recensés par les centres antipoison de France entre janvier 1999 et juin 2012 qui ont étudié les différents cas de brûlures, irritations, céphalées, conjonctivite…

    Relativement faible en valeur absolu, ce chiffre peut néanmoins être considéré comme important. Durant cette période en effet les automobilistes n'étaient pas censés comme actuellement avoir au moins deux éthylotests disponibles dans leur voiture. Une obligation qui pourrait faire augmenter le nombre d'accidents. C'est une des craintes de l'association Robin des Bois qui a multiplié les communiqués pour demander le retrait du décret éthylotest adopté par le précédent gouvernement.

    Des produits cancérogènes et corrosifs

    Pour l'heure, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, a seulement reporté au 1er mars 2013 au lieu du 1er novembre 2012, la date à laquelle les automobilistes pourront être verbalisés faute de pouvoir présenter les appareils, compte tenu des difficultés d'approvisionnement. Mais il a également précisé que ce délais sera mis à profit pour «évaluer l'intérêt du dispositif». Une excellente initiative estiment les représentants de l'association qui estiment que les éthylotests présentent des risques. «Ils contiennent du dichromate de potassium, une substance cancérogène et toxique pour l'environnement et la faune aquatique», rappelle Charlotte Nithart, de l'association Robin des Bois, «mais également de l'acide sulfurique qui peut provoquer des brûlures».

    Sans compter des éthylotests vendus sur internet ou à la sauvette dont on ne sait pas exactement ce qu'ils contiennent, en dehors des filières et entreprises agréées. «Récemment les douanes en ont saisi 24.000 qui ne respectaient même pas les normes minimales en vigueur» poursuit la représentante de l'association.

    Outre les risques liés aux conducteurs ivres comme évoqués ci dessus ou aux enfants qui peuvent être tentés de jouer avec, il existe un risque environnemental certain. Robin des Bois a également demandé au ministère de l'Écologie de prévoir une filière de recyclage mais, pour le moment, sa requête est restée lettre morte. Outre les éthylotests usagés qu'il faut absolument éviter de jeter dans la nature il y a également les millions de produits qui n'auront jamais servi mais devront être éliminés une fois périmés. «Nous sommes favorables et nous réfléchissons à la création de cette filière de recyclage» souligne Guillaume Neau, directeur marketing de l'entreprise Contralco, leader mondial en matière d'éthylotest. «Mais dans deux ans environ nos produits ne contiendrons plus de chrome» ajoute-t-il.


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    Un fruit magique?

    Le fruit magique contre le vieillissement cellulaire
     

    Vous entendez beaucoup parler des « radicaux libres », ces molécules agressives qui attaquent vos cellules, et même votre ADN. Ils accélèrent le vieillissement et contribuent à déclencher de nombreuses maladies liées à l'âge, comme l'athérosclérose, les problèmes de vue, les démences, et le cancer.

    D'où viennent les radicaux libres ? De la pollution, des produits chimiques, de la cigarette, mais également du fonctionnement normal de vos cellules.

    Pour fonctionner, vos cellules ont besoin de brûler un combustible (le glucose), dans de petites usines électriques appelées mitochondries. C'est cela qui leur fournit de l'énergie pour, par exemple, se contracter dans le cas des cellules musculaires, ou émettre des signaux électriques pour communiquer, dans le cas des cellules nerveuses.

    Vos cellules fument

    Tout comme un moteur émet toujours un peu de fumée, même s'il est bien réglé, vos cellules « fument » et émettent des radicaux libres lorsqu'elles travaillent, même si vous vivez sainement.

    Plus vous faites de sport, plus vous utilisez votre cerveau, plus vous éprouvez d'émotions, bref, plus vous vivez intensément, plus vous fabriquez de radicaux libres.

    Et il n'existe qu'un seul moyen, dans l'état actuel des connaissances, d'éliminer les radicaux libres : les antioxydants, des substances qui sont naturellement présentes dans votre corps et dans les fruits et légumes frais, surtout colorés.

    Le problème est que vos cellules n'absorbent pas facilement les antioxydants que vous mangez. La plupart restent à l'extérieur de vos cellules et sont éliminés de votre organisme sans avoir détruit le moindre radical libre.

    Comment faire pour aider les antioxydants que vous manger à pénétrer dans vos cellules ?

    Les prodigieux effets des graisses

    Il existe un moyen simple d'augmenter considérablement votre taux d'absorption des antioxydants : manger vos fruits et légumes avec un corps gras. Pas nécessairement du beurre ou de la charcuterie : de nombreux aliments contiennent de bonnes graisses et vous pouvez facilement les manger avec vos fruits ou ajouter à vos plats de légumes : il s'agit des fruits à coque (noix, amandes, noisettes...), de l'avocat (ou l'huile d'avocat), des olives, ainsi que toutes les graines (courge, graines de lin broyées, graines de tournesol).

    Dans une étude réalisée avec de l'avocat, les chercheurs ont constaté qu'en consommer en même temps que des crudités dans une salade multiplie : (1)

    • le taux d'absorption du lycopène par 4 (le lycopène est un antioxydant que l'on trouve dans les tomates) ;

    • le taux de bêta-carotène par 2,6 (le bêta-carotène est un précurseur de la vitamine A que l'on trouve en abondance dans les carottes et dans une moindre mesure dans les légumes verts à feuille).

    L'avocat est très riche en acides gras, mais ce sont de bons acides gras, nécessaires à votre santé.

    Lorsque c'est de l'huile d'avocat qui a été ajoutée aux crudités, ils ont constaté une multiplication :

    • du taux d'alpha-carotène par 7,2 ;

    • du taux de bêta-carotène par 15,3 ;

    • du taux de lutéine par 5,1 (la lutéine est un antioxydant rouge-orangé que l'on trouve dans le jaune d'œuf, le maïs, les carottes, les épinard et l'oseille, et qui protège en particulier la rétine).

    Un avocat au petit-déjeuner

    Les avocats sont aussi une puissante source d'acides gras mono-insaturés qui contribuent à :

    • contrôler la glycémie (sucre sanguin) ; (2)

    • entretenir la paroi des artères ; (3)

    • réduire l'hypertension artérielle. (4)

    J'aime manger un bon avocat au petit-déjeuner. Assaisonné d'un jus de citron et d'un filet d'huile d'olive, avec un œuf à la coque cuit à basse température (eau à 80 °C, pour qu'ils devienne crémeux et non caoutchouteux), une tranche de jambon de pays ou un filet de maquereau, une tasse de thé (sans sucre et sans lait), quelques amandes, noix de Grenoble et une salade de fruits rouges et noirs, cela fait un petit-déjeuner consistant qui me permet de me sentir bien et plein d'énergie toute la journée, en faisant des repas modérés le midi et le soir.

    Si vous n'avez pas gros appétit ou si vous faites peu d'activité physique, vous pouvez bien sûr vous contenter d'un demi-avocat le matin, c'est déjà très nourrissant.

    Truc pour que vos avocats soient toujours bons

    Lorsque vous achetez des avocats dans le commerce, ils sont en général durs comme du bois. Bien sûr, vous parvenez à les faire ramollir en les laissant trainer dans votre corbeille à légumes. Mais la cruelle réalité est qu'alors, bien souvent, d'affreuses tâches noires auront colonisé la tendre chair de l'avocat le jour où vous l'ouvrez. Des fils noirs et filandreux se seront formés à l'intérieur, et ce qui reste de chair sera aqueux et insipide. Rien à voir, donc, avec la texture d'un beau vert amande, onctueuse et fondante, de l'avocat mûr à point qui en fait une des plus grandes merveilles de la Création.

    Pour éviter cette déception, il existe un truc simple : emballez vos avocats dans du papier journal dès votre retour du supermarché, et mettez les dans un tiroir ou une armoire bien obscure. Attendez deux ou trois jours et vous aurez le plaisir de manger des avocats comme si vous les aviez cueillis sur l'arbre au bon moment.

    Cela paraît tout simple mais il y a une difficulté majeure : ne pas oublier vos avocats. Une fois qu'ils sont bien cachés au fond d'un placard, le risque est de ne remettre la main dessus que... 6 mois plus tard, et croyez-moi, ils ne seront plus bons à manger.

    Autres avantages des avocats

    A noter que les avocats sont pleins de vitamines très importantes :

    • la vitamine K est importante pour la coagulation du sang. Elle contribue aussi à la solidité de vos os ;

    • Les folates, ou vitamine B9, sont importantes pour une bonne reproduction cellulaire et le développement de vos tissus ;

    • La vitamine E protège les tissus contre les radicaux libres et peut protéger le cœur ;

    • La lutéine est nécessaire pour protéger les yeux et la peau ;

    • La vitamine C renforce le système immunitaire et neutralise les radicaux libres ;

    • La vitamine B6 renforce elle aussi le système immunitaire, aide aux fonctions nerveuses et à la synthèse des globules rouges. (5)

    • Sources :

      (1) http://jn.nutrition.org/content/135/3/431.full
      (2) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8026287
      (3) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15661480
      (4) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15814269
      (5) http://www.avocado.org/avocado-nutrients/

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis  (Santé et Nutrition )


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  •  Tabagisme passif en voiture: une pollution 3 fois supérieure aux normes OMS

    16-10-2012  (passeportsante.com)

    Fumer en voiture entraîne un taux de pollution par les particules fines trois fois supérieur au taux maximum préconisé par l'OMS pour la qualité de l'air intérieur, selon une étude rendue publique mardi.

    Ce niveau est susceptible d'altérer la santé de tous les passagers enfants, relèvent les auteurs de l'étude, dirigée par le Dr Sean Semple, de l'Université d'Aberdeen et publiée par la revue Tobacco Control (qui fait partie du groupe Bristish Medical Journal).

    Réalisée en Grande-Bretagne, l'étude a porté sur 83 trajets en voiture, d'une durée moyenne de 27 minutes, dont 34 non fumeurs.

    Pour les trajets fumeurs, le taux de particules fines s'est élevé en moyenne à 85 microgrammes/m3, soit 10 fois plus que celui relevé dans les trajets non fumeurs (soit 7,4 µg/m3 en moyenne).

    L'OMS a fixé son seuil moyen de concentration de particules fines sur 24 heures à 25 µg/m3 maximum pour la qualité de l'air intérieur.

    Directement liés à la quantité de cigarettes fumées, les taux de particules fines ont culminé à 385 µg/m3 en moyenne, avec un record mesuré à 880 µg/m3 dans les trajets fumeurs, précisent les auteurs de l'étude.

    Toutefois, dans trois des trajets non fumeurs, le taux de particules fines était également légèrement supérieur à la norme OMS.

    L'augmentation des taux de particules fines dans l'air est un facteur de risques pour diverses maladies cardiovasculaires et respiratoires ainsi que le cancer du poumon.

    Le tabagisme passif entraîne divers problèmes de santé chez les enfants tels que la mort subite, l'asthme, divers problèmes respiratoires et des pathologies de l'oreille, relève le Dr Sean Semple.

    "Les enfants, ajoute-t-il, sont les plus à risque car ils ont une fréquence respiratoire plus rapide et un système immunitaire moins développé et ne peuvent s'éloigner de la source (du tabagisme) qu'ils soient à la maison ou dans une voiture".

    Les auteurs de l'étude précisent qu'ils se rallient à la proposition d'interdiction de fumer dans les voitures, émise en 2010 par le Royal College of Physicians, un organisme représentant plus de 20.000 médecins et conseillant le gouvernement britannique.

    Plusieurs pays dont le Canada, les Etats-Unis, l'Australie, Chypre et l'Afrique du sud ont déjà adopté des législations nationales ou régionales pour interdire de fumer en voiture lorsque des enfants sont à bord.

    © 2012 Relaxnews
    Crédits photo : luna4 /shutterstock.com


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