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    A propos du jeûne en cancérologie

    Beaucoup de personnes ont vu une ou plusieurs émissions audiovisuelles tendant à démontrer que le jeûne pourrait être utile et même nécessaire pour réduire nombre de maladies de civilisation et même mieux encore en cancérologie, pour supporter les méfaits des chimiothérapies. Tout n’est pas faux dans ce qui est proposé.

    Nous même avons pu visionner les 56’11'' de l’excellente émission sur le thème « Le jeûne, une nouvelle thérapie ? » proposée par Arte France – Via Découvertes Production 2012 présentée par Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade. Nous la recommandons au plus sceptique d’entre nos collègues.

    Résumons les faits.

    Le jeûne est utile pour réduire nombre de maladies de civilisations : obésité, diabète de type II, hypertension artérielle (HTA), maladies rhumatismales, maladies de peau telle qu’eczéma, psoriasis, mais aussi les maladies respiratoires (asthme, broncho-pneumopathies chroniques) et allergies de toute nature, addictions quelles qu’elles soient, tabac ou drogues, telles que marijuana, mais aussi stress de toute origine… Cela signifie a contrario que les mauvaises habitudes alimentaires telles que les publicités nous les proposent sont responsables de ces maladies selon les susceptibilités des personnes. C’est ce qu’on appelle l’influence de l’épigénétique.

    Distinguons bien la génétique de l’épigénétique. Pour bien nous faire comprendre, sachez que nous sommes pratiquement tous porteurs du ou des gènes qui peuvent induire un cancer du poumon, mais ce ou ces gènes ne s’expriment que chez le gros fumeur ou la personne soumise à un tabagisme passif. Idem pour la plupart des localisations cancéreuses. Les recherches les plus modernes en cancérologie démontrent l’importance des habitudes alimentaires, bonnes ou mauvaises pour empêcher ou aider au développement d’un cancer, dans tel ou tel tissu ou organe de notre corps.

    Comme l’indiquent nos collègues russes et allemands dans le film cité plus haut, le jeûne peut aussi être très utile pour réduire les troubles récurrents de certaines maladies psychiatriques. Il devrait être systématiquement proposé aux patients, sous surveillance médicale, mais pour cela, il faudrait former les psychiatres aux bienfaits des changements des habitudes alimentaires. Cela est aussi vrai pour la plupart des spécialités médicales, de la pédiatrie à la gériatrie, en passant par la cardiologie, la pneumologie, la rhumatologie, la gynécologie, la chirurgie, la neurologie... bref toutes les spécialités médicales gagneraient à s'ouvrir à la thérapie par le jeûne.

    Nous en sommes loin, mais il ne faut pas se décourager. Ce sont les patients eux-mêmes qui l’apprennent à leur médecin ou du moins qui le sensibilisent.

    Il est certain que le jeûne proposé tant dans les centres de soin en Russie qu’en Allemagne à l’Institut Büchinger ou à l’hôpital de la Charité à Berlin, est certainement utile sur une à 3 semaines, pour retrouver la santé. C’est ce que certains appellent la Sanogenèse.

    Un jeûne total

    Evidemment, il s’agit d’un jeûne total, à l’eau pure, qui consiste donc seulement à boire et à ne pas s’alimenter pendant tout le temps du jeûne, tout en étant surveillé médicalement.

    Le corps puise alors sur ses réserves en sucres, présentes surtout dans le foie et un peu dans les muscles. Elles sont épuisées en deux à quatre jours. Ensuite, le corps prend sur ses réserves en graisses, lesquelles doivent être transformées en corps cétoniques pour parvenir au système nerveux central (encéphale, cervelet et moelle épinière) - qui a besoin d’énergie pour fonctionner.

    Ainsi le 4ème jour peut être difficile à passer du fait du « cétonisme », ou « crise d’acidose » responsable de faiblesse, de nausées et de migraines. Il faut connaître ce cap délicat pour avoir le courage et la persévérance de continuer.

    Trois mois de réserve dans nos tissus adipeux

    Nos réserves en graisse qui constituent le tissu adipeux ou graisseux sont sous la peau, mais surtout dans l’abdomen, dites graisses viscérales. Elles peuvent nous permettre de tenir près de 3 mois, évidemment en maigrissant alors de façon très importante.

    Si le jeûneur persévère au delà de 3 ou 4 jours, il entre alors dans une phase légèrement euphorique, sédative, car il a passé le cap et une sorte d’appétit intellectuel et même spirituel apparaît quelle que soit la croyance. C’est l’effet mental très positif du jeûne. Il faut associer toujours à cette restriction alimentaire totale, une activité physique quotidienne au grand air si possible, donc la réaliser en dehors de son milieu de vie habituel, sans éviter la surveillance médicale pour les plus fragiles.

    Ce type de jeûne exige donc d’être suivi médicalement par un coach, nutritionniste ou médecin spécialiste. C’est pour cette raison qu’il doit avoir lieu en centre spécialisé.

    Il est certain qu’il est le moyen le plus naturel pour réduire son surpoids, son hypertension artérielle, ses besoins en médicaments hypoglycémiants quand on est diabétique de type II et les antalgiques ou anti-inflammatoires dont sont gavés la plupart de personnes souffrant de rhumatismes, d’allergies, d’asthme…

    Le jeûne pour mieux supporter les chimiothérapies ?

    Les études présentées par nos collègues de Los Angeles du Norris Cancer Hospital, réalisées sur de petits animaux par le Pr Valter Longo sont particulièrement intéressantes. Plusieurs fois renouvelées, elles démontrent et confirment que la restriction calorique majeure chez les animaux soumis à une chimiothérapie leur permet de mieux supporter les traitements, tandis que le groupe qui est nourri normalement va beaucoup plus mal. Ces travaux ont besoin d’être analysés d’une manière plus scientifique avant d’être proposés en cancérologie au quotidien des nombreux patients que nous rencontrons.

    En effet, la cellule cancéreuse et plus largement le tissu ou la tumeur cancéreuse doivent être considérés comme des voleurs des meilleurs nutriments. Par exemple, si vous consommez de la vitamine C à fortes doses, achetée chez votre pharmacien, et si vous en consommez aussi dans les fruits et les légumes frais, la tumeur prendra en priorité la « bonne vitamine C » , celle des fruits et des légumes, et vous laissera celle du pharmacien qui n’est biodisponible qu’à 50%, car vous en éliminez la moitié dans les urines.

    Voilà pourquoi nous sommes très prudents avec le jeûne thérapeutique pour mieux supporter les chimiothérapies.

    En cancérologie, le « jeûne partiel » s’impose et ne peut qu’être bénéfique.

    Il est d’abord rendu obligatoire car les drogues de la chimiothérapie ou des thérapies ciblées ont toutes des effets sur le tube digestif et l’organisme en général. Les nausées sont tellement classiques que des traitements spécifiques sont ajoutés à la perfusion médicamenteuse ou aux médicaments pris par voie orale. Ils évitent plus les vomissements que les nausées.

    De plus, nombre de drogues de chimiothérapies tuent les cellules intestinales dont la durée de vie n’excède pas 5 jours. D'où une abrasion du tapis de la couche des cellules de l’intestin, les entérocytes, à l’origine de malabsorption intestinale avec sa triade diarrhée, amaigrissement et fatigue généralisée.

    Il s’agit donc de jeûner de tous les aliments qui peuvent réduire nos défenses immunitaires. Il s’agit des boissons contenant des faux sucres de type aspartame, le pain blanc (souvent blanchi) qui se comporte comme un excès de sucre et qui augmente la porosité intestinale - par le gluten raffiné et rajouté à l’excès, et les levures chimiques. Cette porosité laisse passer des molécules plus ou moins toxiques, à l’origine d’inflammations qui vont se développer sur les zones fragiles (cancéreuses de l’organisme).

    Il faut aussi jeûner de produits laitiers de vache, lait UHT, yaourts, fromages à pâte non cuite, crèmes, glaces… Ils apportent trop de graisses et de sucres (lactose) mais aussi du calcium en excès (4 fois trop) et des facteurs de croissance surtout destinés naturellement à un animal, le veau. N’oublions pas que le veau prend en une année 365 kg après sa naissance, tandis que le petit humain ne prend que 5 kg dans la même année qui suit sa naissance.

    Voilà donc ce que l’on peut conseiller aux patients atteints de cancer en ajoutant des boissons abondantes (au moins 2 litres par jour d’eau sans soda, coca ou autres boissons dites « énergisantes »), afin d’éliminer les métabolites des drogues inutiles à notre santé et même toxiques pour les cellules normales.

    Nous verrons dans une autre lettre, qu’il faut bien distinguer et comprendre les modes d’action des chimiothérapies classiques. Elles apportent à l’organisme des drogues antimitotiques destinées à « tuer » toutes les cellules en cours de division, les cellules cancéreuses et les cellules normales.

    On comprend mieux ainsi l’intérêt de la mise au point et de l’utilisation des thérapies « ciblées » qui ciblent le tissu cancéreux en lui apportant au plus près des drogues anti-facteurs de croissance, anti-angiogéniques (contre le développement des vaisseaux sanguins qui nourrissent la tumeur) ou des anticorps spécifiques, donc qui empêchent le tissu tumoral de se développer.

    Bien à vous,

    Professeur Henri Joyeux


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  •   L'Europe autorise l'aspartame et interdit la cannelle

    Chère lectrice, cher lecteur,

    L'Union Européenne déclare que l'aspartame est inoffensif [1]. Vous pouvez en consommer autant que vous voulez. Par contre, elle veut fortement limiter la quantité de cannelle autorisée. Les habitants des pays d'Europe centrale et du Nord qui ont toutes sortes de pâtisseries traditionnelles à la cannelle vont devoir y renoncer.

    L'association des boulangers du Danemark a annoncé la fin du « rouleau à la cannelle », qui était presque un symbole national [2].

    Reste-t-il à l'Union Européenne la moindre crédibilité, après cela ?

    La cannelle est une bonne épice

    Toutes les épices ne sont pas bonnes pour la santé, mais la cannelle fait partie de celles qu'il faut ajouter le plus souvent possible dans sa cuisine.

    La première raison est que son goût est vraiment excellent : elle a une saveur chaude et envoûtante, un goût très doux et une odeur parfumée qui s'accorde aussi bien aux plats sucrés qu'à de nombreux plats salés.

    Gâteaux au chocolat, salades de fruits, crèmes-desserts tout comme vin chaud, thé, tisanes et de nombreuses viandes en sauce gagnent énormément à être agrémentés de cannelle.

    Le saviez-vous?
    L'aspartame a été interdit aux États-Unis

    L'aspartame a été découvert en 1965 par la société Searle.

    En 1974, la FDA, agence de sécurité sanitaire américaine émet des doutes sur l'innocuité de l'aspartame.

    En 1979, sa commercialisation est suspendue après la découverte d'un effet carcinogène.

    En 1981, Donald Rumsfeld, président de la société Searle intègre le gouvernement. Il fait alors nommer un nouveau président à la tête de la FDA, l'aspartame retrouve le chemin des supermarchés et le succès qu'on lui connait jusqu'à aujourd'hui... en dépit de votre santé.

    Retrouvez votre dossier complet sur l'aspartame dans le numéro du mois de mars d'Alternatif Bien-Être.

    De nombreux bienfaits pour la santé

    Ajouter de la cannelle aux plats sucrés est une bonne idée car plusieurs études chez l’animal et chez l’homme indiquent que la cannelle serait efficace contre le diabète de type 2 ; elle ferait baisser la glycémie en rendant plus sensible à l’insuline. Ces recherches préliminaires montrent que c’est précisément l’un des constituants de la cannelle, le methy-hydroxychalcone, qui améliorerait la sensibilité de l’organisme à l’insuline. De plus, la cannelle est antiseptique, antivirale et anti-fatigue. Elle détruit de nombreuses bactéries pathogènes in vitro. Elle est donc un antiseptique polyvalent, anti-infectieux et antibactérien.

    En outre, la cannelle réchauffe le corps en cas de refroidissement, en stimulant la circulation sanguine. Ce qui explique qu’elle soit parfois utilisée en infusion pour combattre un rhume, une grippe ou une bronchite.

    Elle nous aide à digérer. En effet, les fibres constituent plus de la moitié du poids de la cannelle moulue. Ainsi, une portion aussi petite que 2 g de cannelle renferme 1,3 g de fibres. Raison de plus pour en ajouter dans les pâtisseries à base de farine blanche.

    Pas d'effets négatifs observables

    « Une personne normale devrait manger tellement de pâtisseries à la cannelle pour en souffrir, qu'elle mourrait certainement d'obésité avant de ressentir les effets secondaires de la cannelle », a déclaré le député européen Paul Nuttall, opposé à cette nouvelle réglementation imbécile.

    On ne peut qu'être d'accord avec lui : s'il y a lieu de vouloir diminuer la consommation de pâtisseries à la cannelle, c'est à cause du sucre et des céréales raffinées qui en font des bombes à glycémie, non à cause de la cannelle !

    Aucun effet secondaire négatif de la cannelle n'a jamais été remarqué dans les populations asiatiques, qui en consomment pourtant environ 10 fois plus que les Européens, notamment avec le curry.

    Un bon point pour l'Europe

    Cette législation absurde pourrait toutefois avoir un effet positif : rappeler qu'économiser sur la nourriture n'est en général pas une bonne idée (surtout si c'est pour dépenser plus en gadgets électroniques et vidéos).

    A l'origine de cette initiative européenne contre la cannelle, il y a une étude américaine et saoudienne de 2013 qui a révélé que la cannelle utilisée par les industriels peut présenter un risque pour le foie [3].

    En effet, il y a deux sortes de cannelle : la vraie cannelle (cinnamom verum) qui est chère et qui vient de Ceylan, des Seychelles et de Madagascar. Cette cannelle est aussi la meilleure au goût, et elle n'est pas dangereuse du tout.

    A cause de son coût, elle est malheureusement remplacée en général dans les pâtisseries et sodas industriels par de la cannelle « cassia », qui contient 63 fois plus de coumarine, la substance potentiellement dangereuse pour le foie. 

    Apprenez à choisir la bonne cannelle

    Il est très difficile pour le consommateur de faire la différence entre la bonne et la mauvaise cannelle, quand vous l'achetez en poudre.

    En revanche, en bâton, la cannelle cassia (mauvaise) se reconnaît tout de suite : elle est brune et formée d'une seule grosse couche d'écorce enroulée.

    La bonne cannelle (cannelle de Ceylan) est jaune et les bâtons sont formés de fines couches enroulées.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

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    Résistance : Libérez-vous des lobbies agro-alimentaires et pharmaceutiques grâce à Alternatif Bien-Être, le journal de référence de la santé naturelle, à découvrir sur le site "Santé Nature, Innovation" dans une vidéo.
    Attention danger : Vous avez au moins 3 chances sur 5 de mourir d’une « maladie du mode de vie » liée à l’alimentation, au manque d’activité ou au tabagisme. C’est le constat alarmant d’une étude de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Mais vous avez aussi 80% de chances d’éviter ces maladies voire de les guérir en adoptant certains réflexes simples et peut-être inconnus de votre médecin. Découvrez-les sans attendre sur le même site dans une vidéo.
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  •  Publié le 14 janvier 2014 sur fémininbio.com

    Diane 35 : retour du médicament anti-acné et solutions naturelles pour éviter de le prendre

    Diane 35 : retour du médicament anti-acné et solutions naturelles pour éviter de le prendre
     
    Audrey Etner
     Curieuse de tout piquée d'écriture. Responsable édito @femininbio, blogueuse empathique aimant raconter la vie des autres @parisbylight.

       En janvier 2013, l'Agence du médicament (ANSM) annonçait la suspension prochaine des ventes du Diane 35 suite aux décès par thrombose qui lui étaient imputés. Un an après, le médicament anti-acné utilisé comme pilule est de retour sur le marché. Voici pourquoi et comment on ne va pas le reprendre comme moyen de contraception.

       C'est officiellement annoncé par l'ANSM, le médicament anti-acné Diane 35 (et ses génériques minerva 35, holgyème, lumalia, evepar etc..) qui avait soulevé une grosse polémique il y a un an est remis sur le marché en France "avec restriction de l'indication, modification des contre-indications et renforcement des mises en garde". Pourtant, en 2013, l'ANSM le retirait des ventes parce que son rapport risque/bénéfice est défavorable dans le traitement de l'acné, sa principale indication !  

       Rappelons que le Diane 35, autorisé sur le marché depuis 1987 pour le traitement de l'acné était largement prescrit abusivement comme pilule contraceptive.

       Voilà qui relance la question de la contraception et des risques liés à la prise de n'importe quelle forme de contraception orale.

      "Sous Diane, le risque de thrombose est trois fois supérieur à la normale, de l’ordre de 3 à 4 sur 10.000. Il est plus élevé que pour les pilules de deuxième génération et même un peu plus, ou en tout cas du même ordre, que pour celles de la troisième", explique ainsi l’hématologue Jacqueline Conard dans les colonnes du JDD.

      Comme l'indiquait le Dr Bérengère Arnal dans une interview à notre magazine, la pilule a été, à tort, banalisée, et prescrite même sans réel besoin de contraception : empêcher des règles douloureuses, éviter l'acné, réguler la prise de poids etc...

    Quel moyen de contraception ?

      Le Dr Bérengère Arnal préconise le stérilet au cuivre, même pour les femmes sans enfants.

      Et aussi : les méthodes de contraception sans hormone, l'approche symptothermique

    Quelles solutions pour soigner l'acné ?

    • Acné adulte : comprendre pour mieux traiter par Nathalie Chenlong, esthéticienne
    • Comment soigner une peau acnéique ?
    • 11 solutions naturelles pour lutter contre l'acné : Dr Hauschka, Guayapi, Aroma-Zone, Lavera, Floressance...
    • Marie Eloy a testé pour vous le programme gratuit anti-acné Beauté Pure
    • Des recettes à faire soi-même : cataplasme argileux, lotion biphasée, recette parfumée aux HE

      Et aussi, l'acné et l'aromathérapie, l'acné et la phytothérapie...

    Quelles solutions contre les règles douloureuses ?

    • Connaitre et comprendre son cycle menstruel. Les clés d'une féminité acceptée avec Marie Touffet, thérapeute et accompagnante de la femme
    • 9 solutions naturelles pour limiter les douleurs de règles : compléments alimentaires, huiles essentielles, ayurveda, magnétothérapie
    • Des solutions grâce à la BioSanté, de Patrick Hoor

      Il existe de nombreuses solutions naturelles et qui ne présentent pas de risques pour la santé. Et vous, quel choix avez-vous fait ?

      Compléments d'informations sur femininbio.com

    (Lire les précautions avant d'utiliser les huiles essentielles)


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  • Mes 50 meilleures recettes cosmétiques (Natacha THIBAULT)

    2013   152 p.  16 €

       Ce recueil de 50 recettes cosmétiques 100 % naturelles vous livre tous les secrets de l'auteur pour une beauté plus saine.

       Classées selon 4 thématiques (soins visage et corps, entretien des cheveux, savons écologiques et maquillage naturel), ces recettes sont élaborées à partir des meilleurs actifs issus des plantes et des huiles essentielles à usage cosmétique.

       Des tableaux synthétiques, des conseils, des gestes beauté et des focus sur les actifs végétaux vous aideront à fabriquer vous-même vos produits cosmétiques, avec plaisir et facilité.

       Fini les produits chimiques qui abîment la peau et perturbent le fonctionnement de notre organisme, place aux produits naturels plus efficaces et sans effet secondaire nocif. Fabriquer soi-même ses propres soins, c'est aussi une démarche respectueuse de notre environnement.

       Natacha Thibault, diplômée en phytothérapie, propose à travers Les Ateliers Bio des animations éco-responsables pour [es groupes et les entreprises autour de la création cosmétique (soins, parfums naturels, maquillage et savons écologiques), ainsi que divers programmes autour des plantes, des fleurs et des huiles essentielles (dégustations, ateliers culinaires bio, bar à fleurs, aromathérapie, etc.).
       Elle rédige de nombreux articles pour des sites internet spécialisés, participe à des reportages télévisuels, anime des conférences et tient un blog consacré à la cosmétique naturelle (www.lesateliersbio.com et www.monateliercosmetique.com).

    Courrier des auteurs le 30/11/2013

    1) Qui êtes-vous ? !
    Natacha Thibault, diplômée en phytothérapie et plantes médicinales est auteure, conférencière et intervenante auprès des entreprises souhaitant communiquer en interne ou en externe sur des thématiques en lien avec la nature, les plantes et les végétaux.
    Elle anime des ateliers participatifs pour les adultes et les enfants : création de parfums naturels et bio, cosmétiques et maquillage naturel, dégustations de fleurs et d'eau florales.
    Elle s'est également entourée de professionnels passionnés pour d'autres thématiques : dégustations de vins et chocolats bio, ateliers culinaires sans aliments raffinés, créations florales ou peinture sur chocolat sans colorants chimiques, etc.
    Site web : www.lesateliersbio.com pour l'évènementiel, et www.monateliercosmetique.com pour la vente en ligne d'ateliers et d'ingrédients cosmétiques.

    2) Quel est le thème central de ce livre ?
    Ce livre aborde la cosmétique à visée esthétique et informe le lecteur sur les composants des produits industriels. Il dévoile 50 recettes simples, efficaces et naturelles avec l'usage des plantes et des huiles essentielles, regroupées en 4 chapitres : visage et corps, soins des cheveux, savons écologiques traitants et maquillage sans pigments et composants chimiques.

    3) Si vous deviez mettre en avant une phrase de ce livre, laquelle choisiriez-vous ?
    Selon un institut indépendant, près de 40% des produits cosmétiques contiennent au moins un perturbateur endocrinien (substance qui affecte notre organisme et nos fonctions vitales), contre seulement 1,3% dans les produits labellisés bio.

    4) Si ce livre était une musique, quelle serait-elle ?
    Les 4 saisons de Vivaldi en hommage à la Nature.

    5) Qu'aimeriez-vous partager avec vos lecteurs en priorité ?
    Une prise de conscience collective sur la nocivité de certains produits cosmétiques industriels (soins, parfums et hygiène) pour la santé et la planète. Et bien sur, une alternative simple, efficace et très économique qui consiste à faire soi-même ses soins avec les plantes et les végétaux.

    Retrouvez la fiche complète sur le choix des libraires

      lechoixdeslibraires.com    en partenariat avec 20minutes.fr

     


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  • Publié le 3 janvier 2014 - Mis à jour le 6 janvier 2014  sur femininbio.com

    Grippe : "vaccin" et traitement avec l'homéopathie grâce au Dr Quemoun

     
    Audrey Etner
    Curieuse de tout piquée d'écriture. Responsable édito @femininbio, blogueuse empathique aimant raconter la vie des autres @parisbylight.

    Avec l'arrivée de l'hiver, la période des épidémies de grippe commence. Afin de ne pas tomber malade, armez-vous ! L'homéopathie est un excellent moyen préventif antigrippe, et aide à écourter les symptômes le cas échéant. Conseils du Dr Quemoun, extrait de Ma Bible de l'Homéopathie, éditions Quotidien Malin.

    Faut-il ou non se faire vacciner contre la grippe ? Chaque année, c'est la même question...

    Grippe et homéopathie
    Dans " Ma bible de l'homéopathie", le Dr. Claude Quemoun conseille de proposer ce vaccin uniquement aux personnes fragiles, notamment les personnes âgées... Encore faut-il vérifier qu'elles pourront supporter ce vaccin, ce qui est loin d'être certain.

    Enfin, rappelez-vous qu'il ne protège que de la grippe (et encore, cette dernière mute si vite.. il faudrait presque se refaire vacciner quelques semaines plus tard !). Restent toutes les "cochonneries" de l'hiver, du rhume à la gastro en passant par toutes les infections respiratoires classiques : aucun de ces maux n'est concerné par le vaccin.

    Aussi est il plus judicieux de renforcer ses défenses immunitaires pour " ne rien attraper cet hiver" que de focaliser sur la grippe, qui se prévient d'ailleurs bien avec l'homéopathie.

    Pour prévenir de la grippe

    Quels symptômes ?

    Quel médicament ? Posologie
    Dans tous les cas Influenzinum 9 CH

    1 dose par semaine en octobre

    puis 5 à 8 granules par mois jusqu'en février

    Pour augmenter les défenses naturelles

    Ajoutez un sérum de Yersin 9 CH

    Associé à Thymuline 9 CH

    1 dose par semaine en octobre puis 1 dose par moi jusqu'en février

    1 dose par semaine en octobre puis 1 dose par mois jusqu'en février

    Pour soigner la grippe

    Quels symptômes ? Quel médicament ? Posologie
    Dans tous les cas

    Influenzinum 9 CH

    puis Influenzinum 15 CH (souche de l'année)

    1 dose tous les jours pendant 3 jours

    1 dose le 4e jour

    La grippe est apparue après un coup de froid sec et vous ne transpirez pas, avec forte température

    Ajoutez Aconitum napellus 9 CH

    2 granules 3 fois par jour
    Vous transpirez et votre température reste limitée à 38 ou 39°C Ajoutez Belladona 9 CH 2 ganules 3 fois par jour
    Vous commencez à délirer, surtout la nuit Ajoutez Belladonna 15 CH 2 granules 3 fois par jour
    Vous avez simplement des courbatures grippales, votre lit vous paraît dur Ajoutez Arnica montana 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Les douleurs sont plus profondes, vos os sont douloureux, vos globes oculaires sont sensibles au toucher Ajoutez Eupatorium perfoliatum 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Vous êtes abattu par unr forte température et vous tremblez, vous n'avez pas soif. Ajoutez Gelsemium 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Vous vous sentez bien au lit; vous avez beau être réveillé vous appréciez le repos. Vous avez moins mal couché sur le côté douloureux et vous avez soif de grandes quantités d'eau Ajoutez Bryonia 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Votre température est fluctuante, vous transpirez beaucoup et vous êtes très fatigué, avec éventuellement, des diarrhées et des vomissements Ajoutez China rubra 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Vous vous sentez mieux quand vous vous agitez Ajoutez Rhus toxicodendron 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Pour se remettre d'une grippe
    Quels symptômes ? Quel médicament ? Posologie
    Pour retrouver l'appétit en cas de fatigue intense China rubra 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Pour accélérer la convalescence

    Rosa canina bourgeon macérat glycériné

    associé à Ribes nigrum bourgeon macérat glycériné

    et à Ginseng TM

    20 gouttes 3 fois par jour

    30 gouttes 3 fois par jour

    30 gouttes 3 fois par jour

     

    Vous avez beaucoup transpiré China ruba 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Vous avez maigri malgré un bon appétit Natrum muriaticum 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Vous restez frileux, vos mains et vos pieds sont toujours froids Silicea 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Il s'agit d'un enfznt ou d'un adolescent ayant beaucoup grandi pendant la grippe et en sortant très fatigué Kalium phosphoricum 5 CH 2 granules 3 fois par jour

     

    Consultez si vous êtes cardiaque, diabétique, fragile.. Demandez l'avis de votre médecin homéopathe.

    Albert-Claude Quemoun, l'homéopathie comme art de vivre

    Albert-Claude Quemoun est Docteur en Pharmacie et chercheur, Président de l’Institut Homéopathique Scientifique (IHS), ex-vice-président de la Société Française en Homéopathie (SFH) et ex-chargé de cours d’homéopathie à la faculté de médecine de Paris XII. Il est notamment l’auteur de "Ma bible de l’homéopathie", guide pratique aux éditions Quotidien mali


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  •   Depuis plus de 20 ans une propagande opiniâtre fait croire aux femmes que le dépistage organisé du cancer du sein sauve des vies et limite le risque de mutilation. Des chiffres de 30 à 40 % de gain de guérison sont même parfois avancés. Il s’agit là d’une publicité mensongère qui repose sur une imposture entretenue par tous les bénéficiaires de la peur du cancer : Institut du cancer, organismes de dépistage, laboratoires pharmaceutiques, agences de communication et de publicité, associations subventionnées, cancérologues, radiologues, chirurgiens

     www.energie-sante.net 

    La désinformation institutionnalisée
    cancer
    La désinformation a même été institutionnalisée par notre ministre de la santé qui, à l’occasion d’Octobre rose 2013, prétendait que « personne ne remet en cause l’utilité du dépistage ».
    cancer
    cancerPeut-être ne se souvenait-elle pas des interrogations du rapport au sénat de 2004 : « L’existence d’une discordance partielle entre les résultats se focalisant sur la réduction de la mortalité spécifique pour la classe d’âge faisant l’objet du dépistage et l’impact sur la mortalité totale (toutes causes) peut effectivement soulever des interrogations d’ensemble sur l’allocation des ressources au plan macroéconomique du système de santé, cet argument ne peut jusqu’à présent conduire à invalider l’utilité du dépistage du cancer du sein. La question est de savoir si l’absence de mise en évidence d’impact du dépistage organisé du cancer du sein sur la mortalité totale est liée au manque de puissance des études (effectifs trop faibles) ou s’il s’agit d’un impact de santé délétère ».
    cancer
    En réalité en 2014, en France, les inconvénients et complications du dépistage dépassent ses bénéfices allégués ainsi que le montrent de nombreuses études scientifiques depuis plus de dix ans. Le bénéfice du dépistage est très incertain mais ses complications, liées aux faux négatifs, aux cancers de l’intervalle, aux sur diagnostics et aux sur traitements sont avérées et fréquentes.

    L’illusion de l’augmentation de guérisons
    cancer
    L’illusion du gain de chances de guérison par le diagnostic précoce repose sur l’expérience des cancérologues des années 60, lorsque la chirurgie constituait le seul traitement. À cette époque on mutilait les femmes pour en guérir moins de 30 %, principalement celles vues avec un petit cancer. Elle s’appuie aussi sur l’étude publiée en 1985 par Laszlo clamant l’intérêt des mammographies systématiques et avançant un gain de survie de 30 % chez les femmes soumises au dépistage.
    cancer
    On sait depuis que l’étude de Tabar Laszlo était biaisée[1] et que l’auteur entretenait des liens financiers avec une entreprise fabriquant des appareils de mammographie. C’est pourtant cette étude et quelques essais randomisés initiés par des partisans du dépistage systématique sur des groupes non représentatifs de la population générale qui ont poussé l’Organisation Mondiale de la Santé puis les principaux gouvernements des pays développés à engloutir des sommes considérables d’argent public dans le dépistage organisé sans jamais évaluer sa réelle utilité pour les populations concernées.
    cancer
    cancerLorsque qu’un esprit curieux demande aux responsables du dépistage organisé une évaluation de son efficience, ils se contentent de répondre « c’est trop tôt… Mais nous améliorons la qualité du dépistage. Pour améliorer l’efficacité, il faut augmenter le pourcentage de femmes dépistées. Bientôt nos tests permettront de reconnaître les tumeurs qui n’évolueront pas...».
    cancer
    Quel esprit cartésien peut accepter qu’un programme de santé publique qui mobilise chaque année près de 1,5 milliards d’euros ne soit pas évalué de manière objective par des statisticiens indépendants des bénéficiaires directs du programme ? Qui peut croire qu’un dépistage portant sur la moitié de la population depuis plus de dix ans ne permet pas de démontrer son efficacité si elle existait ?
    Les plus récentes études dont on dispose concluent toutes que, depuis l’amélioration des traitements, le bénéfice du dépistage organisé en termes de survie est au mieux minime (s’il existe).
    cancer
    cancerEn 2005 La conférence suisse des directeurs cantonaux de la santé affirmait :
    « Le dépistage par mammographie ne réduit que de façon insignifiante (0,07 %) le risque, pour chaque femme entre 50 et 70 ans, de mourir d’un cancer du sein. Le coût d’un dépistage du cancer du sein effectué tous les deux ans auprès de 100 000 femmes pendant dix ans s’élève à 85 millions de francs (60 millions d’euros).
    Si 70 femmes survivront grâce au dépistage, la dépense par femme concernée sera d’environ 1,2 million de francs ! (800 000 euros) pour le diagnostic pour éviter qu’elle ne meure d’un cancer du sein au cours des dix prochaines années.
    En comparaison, environ
    10 000 femmes meurent pour une autre cause dans cette même population et durant la même période ».

    cancer
    En Irlande du Nord, où les dépistages sont organisés depuis le début des années 90, le taux de mortalité a baissé de 29 %. La République d’Irlande, qui a introduit le dépistage seulement en 2000, note une baisse de 26 %. Les auteurs de cette étude pensent que ce n’est pas le dépistage qui joue un rôle direct dans la baisse des décès mais l’amélioration des traitements.
    cancer
    En 2006 la revue Prescrire[2] confirmait : « L’efficacité du dépistage sur la mortalité par cancer du sein reste incertaine… Le dépistage, n’a pas diminué le nombre d’ablations complètes du sein, En pratique la balance bénéfice risque penche du côté des effets indésirables ».

    Plus de dommages que d’avantages…
    cancer
    En 2008 la macroanalyse du réseau Cochrane[3] (à partir de la littérature complète sur le sujet ) concluait : « Si 2000 femmes sont examinées régulièrement pendant 10 ans, une seule d’entre elles bénéficiera réellement du dépistage par le fait qu’elle évitera ainsi la mort par cancer du sein. Dans le même temps, 10 femmes en bonne santé deviendront, à cause de ce dépistage, des patientes cancéreuses et seront traitées inutilement.
    cancer
    Ces femmes perdront une partie ou la totalité de leur sein et elles recevront souvent une radiothérapie et parfois une chimiothérapie. En outre, environ 200 femmes en bonne santé seront victimes d’une fausse alerte. Le stress psychologique de l’attente du résultat pour savoir si elles ont vraiment un cancer et celui de la suite des soins, peut être sévère. Les études les plus récentes suggèrent que le dépistage par mammographie peut ne plus être efficace pour réduire le risque de mourir du cancer du sein. Le dépistage produit des patientes atteintes d’un cancer du sein à partir de femmes en bonne santé qui n’auraient jamais développé de symptômes de cancer du sein. Le traitement de ces femmes en bonne santé augmente leur risque de mourir, par exemple d’une maladie cardiaque et de cancer. Il ne semble donc plus aussi raisonnable de participer au dépistage du cancer du sein. »
    cancer
    En 2010 une étude danoise[4] pays qui a toujours été le promoteur du dépistage confirmait « nous avons été incapables de trouver une efficacité quelconque du programme de dépistage danois sur la mortalité du cancer du sein. L’amélioration de la survie des femmes atteintes s’explique plus vraisemblablement par les progrès des traitements. »
    cancer
    Selon la conclusion de N M. Hadler[5] professeur à l’université de Caroline du nord :
    « La mammographie inflige aux femmes dépistées un excédent de procédures chirurgicales et de traitements adjuvants sans utilité démontrable ».
    cancer
    En 2011 une grande étude australienne a conclu que l’essentiel, sinon la totalité de la réduction observée de la mortalité par cancer du sein, était dû à l’amélioration des traitements hormonaux et de chimiothérapie[6].
    cancer
    En 2012, une étude réalisée en Suède[7] et parue dans le Journal of the National Cancer Institute confirme l’inefficacité du dépistage généralisé du cancer du sein par mammographies. Selon cette enquête, la mortalité due à cette maladie au cours des dernières décennies aurait évolué en Suède comme si le dépistage n’avait pas été mis en place.
    cancer
    Philippe Autier, principal auteur de « l’International Prevention Research Institute » de Lyon confiait dans une interview à l’Agence France Presse :
    « J’ai moi-même beaucoup poussé au dépistage du cancer du sein dans les années 90 ; Depuis que nous étudions les effets à long terme sur la mortalité, pas mal de données nous montrent que l’impact est soit faible soit nul. »

    Mastectomiescancer

    cancerPeu ou non efficace sur la mortalité, le dépistage ne l’est pas davantage sur la diminution des gestes chirurgicaux mutilants.
    cancer
    D’après Gotzsche dans les pays développés le surdiagnostic causé par le dépistage augmente le risque d’ablation du sein[8]. C’est le cas en France ou selon une étude présentée au congrès de la Société Française de Sénologie, le nombre d’ablations du sein pour traiter un cancer a augmenté depuis l’instauration du dépistage organisé en 2004. Ainsi le nombre de mastectomie est passé de 17 916 cas en 2005 à 18 627 en 2009.
    cancer
    L’augmentation est observée y compris dans la tranche d’âge des femmes soumises au dépistage ou le pourcentage de mutilations est passé de 24,6 % en 2005 à 25,1 % en 2009.
    cancer
    Enfin et surtout le dépistage organisé expose les femmes à beaucoup (20 à 40 %) de complications dues aux faux positifs, aux faux négatifs (cancer de l’intervalle) et surtout aux surdiagnostics et aux surtraitements.

    Le principe du dépistage et ses risques
    cancer
    Le principe du dépistage repose sur la croyance que tout cancer diagnostiqué évoluera forcément avec le temps et menacera la vie. Rien n’est plus faux ainsi que le montrent des études rarement rappelées. La première[9] a consisté à rechercher des cancers du sein chez des femmes décédées accidentellement, âgées de 40 à 50 ans et n’ayant pas de lien connu avec ce type de tumeur. Plus de 30 % d’entre elles présentaient un carcinome in situ à l’autopsie. Un taux étonnamment élevé puisque, dans cette tranche d’âge, le risque de cancer du sein atteint seulement 1 %[10].
    cancer
    Une autre étude américaine a analysé un millier de biopsies du sein datant des années 1950 et 1960[11]. À l’époque, les médecins n’avaient pas diagnostiqué de cancer du sein chez les patientes. Mais en reprenant ces biopsies trente ans plus tard on a découvert qu’elles étaient bel et bien atteintes d’un carcinome in situ. Parmi elles, seulement 25 % avaient développé un cancer évolutif dans les dix ans suivant leur biopsie, mais les autres (75 %) n’en avaient pas souffert. Pour Gilbert Welch, professeur à l’université de Dartmouth, leur carcinome in situ était ce qu’on appelle une « pseudo-maladie », un cancer qui ne provoque jamais de symptômes, soit parce qu’il ne grossira pas, soit parce qu’il grandit si lentement qu’il ne mettra jamais la vie de la patiente en danger[12].
    cancer
    Faire un surdiagnostic est d’après l’Institut National de la Santé Américaine « détecter un « cancer » qui n’aurait jamais mis la vie de la personne en danger mais qui entraîne un traitement » (surtraitement).
    Bernard Junot[13] souligne fort justement le décalage entre le taux de cancer du sein découvert lors du dépistage systématique (24/1000) et le nombre de cancer observés dans cette même population (8/1000 dont 4 mortels) et montre que les récentes « épidémies de cancers du sein et de la prostate », ne traduisent en fait que les efforts forcenés des dépistages systématiques qui, le plus souvent, ne font que du sur diagnostic qu’on claironne partout pour mieux nous affoler.
    cancer
    cancerUne étude catalane estime à 40 % le risque de surdiagnostic chez les femmes exposées aux mammographies[14]. Une étude suédoise[15] a évalué à 24 % la proportion de diagnostic par excès de cancer (surdiagnostic) lors de dépistage par mammographie. Cela correspond à une femme sur quatre se voyant dépister un cancer sans gravité ou n’ayant aucune conséquence pour la santé mais le plus souvent à l’origine de traitements lourds inutiles.
    cancer
    Mais quelle femme peut, devant l’annonce d’un diagnostic de cancer refuser des traitements, même dangereux ?
    Une étude norvégienne[16] portant sur près de 40 000 femmes estime entre 18 et 25 % le risque de surdiagnostic. Là aussi les traitements ont suivi et l’angoisse d’être devenu cancéreuse gâche de nombreuses vies.

    Des "experts" aux liens douteux…
    cancer
    La propagande officielle met régulièrement en exergue des « études européennes » ou « d’experts indépendants » qui claironnent l’intérêt du dépistage en sous estimant lourdement le surdiagnostic et ses conséquences et proclamant des gains fantaisistes de survie.
    cancer
    Les liens d’intérêts des auteurs de ces études ne sont jamais précisés, ni leur méthodologie biaisée qui élimine la plupart des études considérées comme hérétiques. Un nouvel exemple de cette collusion experts-laboratoire s’est exprimé en « Octobre rose dernier par la mise en avant de « l’étude édifice » soi-disant réalisée par des experts indépendants[17]; ce comité comprenait entre autres le professeur Jean-Yves Blay, le docteur Yvan Coscas, Le professeur Jean-François Morère, le professeur Xavier Pivot, le professeur François Eisinger, tous rémunérés par le laboratoire Roche.

    En payant « ces experts indépendants » le laboratoire Roche ne fait qu’atteindre ses objectifs, comme il l’écrit lui-même : « Le fait que la branche pharmaceutique du Groupe Roche (Roche Pharma) propose des médicaments oncologiques a facilité la transition vers les nouveaux tests. Les conseillers scientifiques biomarqueurs de Roche Pharma accompagnent les plates-formes, en coopération étroite avec Roche Diagnostics. (…) Avoir un interlocuteur privilégié et pouvoir faire le lien entre le diagnostic et les médicaments est très enrichissant. » (sic !)

      Les tabous du dépistage

    La propagande en faveur du dépistage n’hésite pas à recourir à la corruption institutionnelle. Ainsi, contre toute logique médicale et respect de l’éthique la convention médicale signée en 2011, prévoit de rémunérer les médecins généralistes et les gynécologues qui atteignent l’objectif cible d’au moins 80 % des femmes de 50 à 74 ans participant au dépistage.   Mais le dépistage organisé représente un tabou où les arguments objectifs de la discussion scientifique sont étouffés par l’intense campagne de propagande en sa faveur. Des considérations politiques (« c’est la dernière politique de santé égalitaire »), associatives (« c’est un acquis du combat des femmes »), mais aussi financières sont au premier plan. La manne de 1,5 milliards d’euros dépensés par la collectivité chaque année fait vivre plus de personnes (bureaucratie du dépistage, associations de malades subventionnées, radiologues[18], chirurgiens, radiothérapeutes, anatomopathologistes) que le cancer n’en tue.

      En cette période où nos autorités prétendent vouloir faire des économies et rétablir les comptes de la sécurité sociale, ne pourraient-elles pas au minimum:

      1- Arrêter de payer les médecins pour qu’ils poussent leurs malades à se faire dépister (en violation de l’éthique médicale).

     2-Respecter la demande de la représentation nationale de fournir une information honnête aux femmes sur les avantages et inconvénients du dépistage.

     3-  Exiger enfin une évaluation objective des conséquences du dépistage par des acteurs indépendants des lobbies du dépistage et des laboratoires pharmaceutiques.

     4- Interdire toutes les publicités mensongères sur le dépistage.

      Conclusions
    cancer
    cancerFaire reculer la mortalité et diminuer les séquelles par le dépistage permettant un traitement précoce est un bel objectif. Malheureusement à ce jour le seul dépistage qui a fait la preuve de son efficacité est celui du cancer du col de l’utérus par les frottis ; pourtant c’est l’un de ceux qui est le moins centralisé. D’autres ont largement fait la preuve de leur inefficacité comme le dépistage du cancer des poumons, du neuroblastome du nourrisson, et du cancer de prostate.
    cancer
    Le dépistage du cancer du sein paraît d’ores et déjà rattrapé par les progrès des thérapeutiques curatives et sa balance avantages risques est devenu défavorable. Rien d’objectif ne justifie de poursuivre et même d’élargir ce dépistage contraire aux constatations scientifiques et ruineuses pour le budget de l’assurance maladie .
    cancer
    Il est inadmissible que les campagnes de dépistage ne comprennent pas obligatoirement l’analyse concomitante annuelle par un organisme indépendant des dépisteurs (INSEE) de leurs résultats sur la mortalité spécifique et globale, du nombre des faux diagnostics et des sur diagnostics, et sur traitements, des séquelles et des coûts qui en découlent.
    cancer
    Il est tout à fait aberrant que la représentation nationale soit contrainte de baser ses décisions sur des rapports d’expert liés au lobby du dépistage et ne soit pas écoutée quand elle réclame l’application de la loi de 2002 sur l’information des sujets auxquels le dépistage est proposé.
    cancer
    Les programmes de dépistage mobilisent des ressources très importantes de la communauté. Ils ne devraient jamais être entrepris sans l’étude contrôlée concomitante de leurs résultats et ses effets indésirables. Leur abandon pour absence de preuve réelle d’efficacité économiserait environ 2 milliards d’euros par année sans nuire aux femmes bien au contraire !

    Nicole Delépine Médecin pédiatre, oncologue, auteur, conférencière - Garches (France) Courriel : nicole.delepine@bbox.frBlog : www.nicoledelepine.fr
      1-Results of the Two-County trial of mammography screening are not compatible with contemporaneous official Swedish breast cancer statistics.Zahl PH, Gotzsche PC, A J. Dan Med Bull. 2006 Nov;53(4):438-40
     2- Dépistage des cancers du sein par mammographie. Une balance bénéfices/risques peu favorable. Revue Prescrire.2006. 26 N° 270/ 369- 371.
     3- Gøtzsche PC, Nielsen M. Screening for breast cancer with mammography. Cochrane Database Syst Rev. 2009 Oct07.
     4- Breast cancer mortality in organised mammography screening in Denmark : comparative study Karsten J.BMJ 2010; 340.
     5- N.M.Hadler Malades d’inquiétude Presse de l’université de Laval 2010 page 125.
     6-  Burton RC, Adjuvant therapy, not mammographic screening, accounts for most of the observed breast cancer specific mortality reductions in Australian women since the national screening program began in 1991. Breast Cancer Res Treat. Epub 2011 Sep 29.
     
       
       
       
       
       
       

    [7]

    Mammography Screening and Breast Cancer Mortality in Sweden P. Autier.

    [8] Gøtzsche PC. Mammography screening : truth, lies and controversy. London : Radcliffe Publishing; 2012.
    [9] D.L Page et al., Cancer, 76, 1187, 1995.
    [10] J. Folkman et R. Kalluri, Nature, 427, 787, 2004.
    [11] D.L Page et al., Cancer, 76, 1187, 1995.
    [12] H. G Welch, European Journal of Cancer, 41, 660, 2005.
    [13] Bernard Junot Investigation de l’épidémie apparente de cancer du sein en France : dépistage et évolution de l’incidence par le suivi de cohortes de naissance BMC Cancer 2011, 11:401.
    [14] Martinez Alonzo Breast cancer incidence and overdiagnosis in Catalonia Breast Cancer resp 2010;12(4).
    [15] Zackrisson S. “Rate of over-diagnosis of breath cancer 15 year after end of Malmö mammographic screening trial : follow-up study” BMJ 2006 ;336 (7543) : 689-692.
    [16] Overdiagnosis of Invasive Breast Cancer Due to Mammography Screening: Results From the Norwegian Screening Program Mette Kalager, Ann Intern Med. 3 April 2012;156(7):491-499.
    [17] Mutuelle et santé. Revue trimestrielle N°80 Décembre 2013 page 16-17.
    [18] En 1980 il existait 308 mammographes fonctionnaient sur l’Hexagone. On en compte aujourd’hui plus de 2 500 », explique Bernard Junod.

     Nicole Delépine a publié quatre livres, et régulièrement des articles sur les tribunes de différents médias.
    Neuf petits lits au fond du couloir, 2000 éd. Michalon
    Ma liberté de soigner, 2006 éd. Michalon
    La face cachée des médicaments, 2011 éd. Michalon
    Le cancer un fléau qui rapporte, 2013 éd. Michalon


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  •   Un petit verre d’urine pour soigner ses maux ?

    Cinq millions d’Allemands boivent leur urine pour ses vertus thérapeutiques.

    Urinothérapie?   Dans les années 80, un livre sur l’urinothérapie, « Ein ganz besonderer Saft, Urin » (Un jus très spécial, l’urine) paraît en Allemagne. L’ouvrage est un best-seller. Depuis l’urinothérapie est devenue très populaire auprès des Allemands. Cinq millions d’entre-eux sirotent régulièrement leur urine pour ses vertus thérapeutiques.

       L’urine soignerait beaucoup de maux : asthme, eczéma, allergie respiratoire et de la peau, maladies cardiaques, sida, cancer, sclérose en plaques, diabète, parasitose, stress, etc. Elle aurait aussi le pouvoir de ralentir le vieillissement.

       Si l’urine est devenue une médecine alternative, c’est qu’elle contient plusieurs substances essentielles à la vie : sels minéraux, hormones, vitamines, enzymes, etc. L’urine par excellence est celle du matin. Elle est riche en mélatonine.

      Mais l’urine contient aussi des substances que le corps rejette. Les déchets organiques, les drogues, les toxines passent par le sang. Les reins les filtrent et l’urine les excrète. Parfois  trop d’urine peut entraîner des cas d’hyperurémie (élévation excessive du taux d’urée dans le sang). Les déchets et résidus organiques non éliminés empoisonnent le sang.

       L’urinothérapie n’a jamais été prouvée scientifiquement. Pourtant, cette médecine alternative prend de l’ampleur en Europe. Elle vient des Indes où elle est traditionnellement pratiquée.

      Sources :
    > slate.fr : Boire son urine, une pratique médicale répandue, mais aux bienfaits contestés
    > spiegel.de : Umstrittene Therapie: « Urin trinken ist einfach nicht sinnvoll »
    > psychologies.com : Urinothérapie : une panacée difficile à avaler

     


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  •   Mercredi 29 Janvier 2014

     DRPollution sonore
       [.....]   Mais, avec cette écoute à plein tube pour s'isoler de ce que l'écrivain Jean-Michel Delacomptée appelle l'«orgie sonore» de l'environnement urbain, c'est toute une génération que se trouve menacée d'un nouveau danger sanitaire.

    Yves Cazals, spécialiste de la surdité à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), s'efforce en vain d'alerter consommateurs et pouvoirs publics sur les dangers qu'implique l'usage à haute dose du baladeur dans l'espace public. Le spécialiste, qui a récemment dirigé une étude sur les «expositions aux niveaux sonores élevés de la musique» pour le Haut Conseil de la santé publique, estime à environ 5 millions le nombre de Français qui pourraient être victimes d'une perte d'audition à cause d'une écoute trop longue et à trop fort volume : la détérioration auditive dépend à la fois du niveau sonore et de la durée d'exposition. «Si vous évoluez dans un milieu bruyant toute la journée, que vous ajoutez l'écoute de votre musique pendant les temps de loisir, le soir, sans compter les moments ou vous montez le son, comme dans le métro, ça commence à faire beaucoup...» souligne-t-il. Sans compter les virées en discothèque.

    Entre 5 et 10 % des jeunes poussent le son jusqu'à 100 voire 110 dB des heures durant. Le seuil de dangerosité fixé par la réglementation internationale est de 85 dB pendant huit heures, «Si on ajoute 3 dB aux 85 en vigueur, alors il faut diminuer le temps d'écoute par deux. A 91 dB , le temps maximal à ne pas dépasser est de deux heures, à 94 dB , une heure, etc. Le problème, c'est qu'ils n'ont pas conscience du niveau sonore qu'ils envoient dans leurs oreilles», poursuit Yves Cazals. Encore moins quand ils montent le son spécialement pour être hermétiques aux autres...

    Même Lucas, l'étudiant en médecine pourtant bien informé, l'admet : il lui arrive de mettre le volume au maximum, mais, assure-t-il, jamais plus de trente minutes, le temps moyen de ses déplacements en ville. Reste qu'en rentrant chez lui rebelote : il écoute de la musique au casque, également «à fond».

    T'entends plus...

    Devant le collège Françoise-Dolto, dans le XXe arrondissement de Paris, un groupe de copains discutent avant de commencer leur journée de cours. David, ado rigolard de 14 ans, reconnaît bien volontiers qu'il «écoute du son» – du hip-hop, essentiellement – plusieurs heures par jour. Casque posé sur la nuque, il marque une certaine surprise lorsqu'on l'informe des risques qu'il fait courir à ses oreilles, mais se rassure en répétant qu'il ne le met «jamais le son au max». Ses camarades pouffent... «Ce n'est pas parce qu'ils écoutent fort que tous vont devenir sourds, relativise néanmoins Yves Cazals. On ne sait pas dire qui risque réellement d'en pâtir ou non.» D'où la nécessité de prévenir, comme cela se fait dans certains collèges, où des spécialistes viennent sensibiliser les élèves.

    Il faudrait surtout que le législateur et les fabricants prennent leurs responsabilités et aillent plus loin que l'étiquetage indiquant qu'«à pleine puissance, l'écoute prolongée du baladeur peut endommager l'oreille de l'utilisateur»... Pour Yves Cazals, il faut inciter les marques «à installer une fonction sonomètre ou un voyant lumineux qui s'allume dès que l'utilisateur entre dans une zone à risque pour ses tympans. Ça ne leur coûterait rien !»...

    Le spécialiste s'inquiète du coût social que provoquerait une trop forte augmentation du nombre de gens frappés de surdité précoce. «Avec l'augmentation du nombre d'utilisateurs de baladeurs et le vieillissement de la population, on accumule le danger d'avoir une partie de la population active handicapée par une surdité irréversible, ce qui impliquerait l'usage de prothèses onéreuses ou une moindre rentabilité dans le travail», avoue-t-il.

    Dans cette volonté de se tenir à bonne distance du monde qui l'entoure et de ne pas communiquer avec d'autres que la tribu de copains, c'est toute une génération qui s'atrophie. Elle a déjà du mal à y voir clair sur son avenir, il serait dommage qu'elle n'y entende plus rien. 
     
    Quel point commun entre le producteur David Guetta, l'ex-première dame Carla Bruni, la nageuse Laure Manaudou ou le rappeur La Fouine ? Rien... sinon qu'ils ont tous prêté leur image à des campagnes de pub faisant la promotion de modèles de casques dernier cri. Et ça marche. En dépit de leur prix (entre 100 et 400 €), ces accessoires sont devenus en quelques années le moteur d'un secteur en berne : environ 10 millions d'unités ont été vendues dans l'Hexagone, en 2012.

    «C'est un des très rares segments de l'électronique grand public à afficher une croissance à deux chiffres», selon Julien Jolivet, du groupe GfK. Pour le chercheur Philippe Le Guern, «on assiste à une valorisation symbolique du casque chez les jeunes». Outre les innovations techniques (capteurs recréant une ambiance sonore «naturelle», son stéréo, etc.), les marques s'appuient sur le design pour accrocher leur cœur de cible : les 15-30 ans.

    Le casque est devenu «un accessoire de distinction sociale et d'appartenance à une tribu avant d'être un produit qu'ils achètent pour la qualité du son», poursuit Philippe Le Guern.

    Autre raison de ce succès : l'isolement, nettement meilleur que celui des petits écouteurs. Ce n'est pas pour autant que «les casques protègent mieux les tympans, prévient Yves Cazals, spécialiste de la surdité à l'Inserm. C'est juste qu'ils évitent de monter le son.» C'est déjà ça.
    • Article initialement paru dans le magazine Marianne numéro 866.

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  • Publié le 3 janvier 2014 - Mis à jour le 6 janvier 2014  par femininbio.com

    Gastro 2014 : traitement en homéopathie avec le Dr Quemoun

    Gastro 2014 : traitement en homéopathie avec le Dr Quemoun
    Audrey Etner
      Curieuse de tout piquée d'écriture. Responsable édito @femininbio, blogueuse empathique aimant raconter la vie des autres @parisbylight.

      Comme son nom l'indique, la gastro-entérite est une inflammation infectieuse aiguë de l'estomac et des intestins. Maux de ventre, nausées, vomissements sont au rendez-vous.. Heureusement, l'homéopathie peut vous aider à combattre tous ces maux. Extrait du livre Ma Bible de l'Homéopathie d'Albert-Claude Quemoun, éditions Quotidien Malin.

       Inflammation douloureuse des intestins, la gastro-entérite est très fatiguante. Mais d'après les conseils du Dr. Quemoun dans "Ma bible de l'homéopathie", il ne faut pas s'affoler car elle est très rarement dangereuse.  

    Important en cas de gastro : NE PAS SE DESHYDRATER ! Pour éviter la déshydratation chez les enfants ou personnes âgées, veillez à les faire boire abondamment.

    Le malade doit suivre un régime alimentaire spécifique qui privilégie carottes cuites, riz blanc, bananes. Pour les enfants, vous pouvez confectionner le "milk-shake gastro" en mixant une banane dans de l'eau de cuisson de riz avec un peu de sucre.

     

    Quels symptômes ? Quel médicament ? Posologie
    La gastro-entérite est d'origine virale, avec des nausées, des vomissements, des diarhées et des douleurs abdominales soulagées par une bouillote posée sur le ventre Arsenicium album 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    La gastro-entérite est due à une intoxication alimentaire ou parasitaire, le malade perd la conscience de son corps et ne peut plus indiquer avec précision où il a mal, il délire Baptisia tinctoria 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Tous les symptômes précédents sont accompagnés d'anxiété et d'agitation Arsenicium album 15 CH 2 granules 3 fois par jour
    Les vomissement sont intenses, irrépressibles, clairs comme de l'eau et aggravés le soir Phosphorus 9 CH 1 dose chaque jour pendant 3 jours
    La gastro-entérite apparaît après un coup de froid sec

    Ajoutez aux remèdes précedents,

    Aconitum napellus 9 CH

    2 granules au coucher
    Vous transpirez beaucoup, vous avez une forte température, vous êtes fatigué China rubra 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    La gastro-entérite est due à une intolérance de votre bébé au lait, elle ne s'accompagne pas forcément de diarhées Aethusa cynapium 5 CH 3 granules 3 fois par jour (à dissoudre dans un bibreon d'eau)
    Le sujet transpire, il a un malaise, se trouve mal avec hypotension veratrum albulm 7 CH 2 granules 3 fois par jour

    Consultez si le sujet est très faible, qu'il perd des forces et du poids.

    Albert-Claude Quemoun, l'homéopathie comme art de vivre


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  • 19.08.2013 : Coca-Cola, Pepsi : des ingrédients toxiques révélés :

     

    Au nom du secret industriel, Coca-Cola et PepsiCo refusent toujours de communiquer la liste des extraits végétaux qu’ils utilisent dans la fabrication de leurs produits, dénonce l'Institut national de la consommation et sa revue 60 millions de consommateurs. Au terme d’une enquête, appuyée par l’analyse en laboratoire de 19 marques, le magazine révèle leur composition.

     

    Ils contiennent d'abord, évidemment, énormément de sucre. La moitié des sodas sans édulcorants dépassent les 100g de sucre par litre, soit l'équivalent de 6 morceaux par cannettes, ce qui n'est pas un secret. Les teneurs en caféine sont aussi relativement élevées, notamment pour les enfants, représentant souvent l'équivalent d'une à deux tasses de café par litre.

    Mais surtout, les analyses montrent la présence d'allergènes et de produits jugés potentiellement cancérigènes.

    Ils contiennent des allergènes connus tels que les terpènes, le safrole et un phénylpropène, rapporte Laurent Chevallier, interrogé par Le Monde. Il est président de la commission alimentation du Réseau Environnement Santé (RES) et a été conseiller pour 60 Millions de consommateurs. "Alors que les allergies alimentaires sont en constante progression, les consommateurs ont le droit de savoir ce que contiennent ces boissons", souligne 60 Millions.

    Et, l'analyse montre la présence d’acide phosphorique (E 338), qui peut perturber l'équilibre du calcium dans l'organisme, et du colorant E150d (caramel au sulfite d’ammonium) classé comme potentiellement cancérigène par l’État de Californie en janvier. Coca-Cola et PepsiCo ont modifié la recette de leurs boissons commercialisées aux États-Unis mais, rapporte le magazine, "ils n’envisagent aucun changement pour celles qui sont vendues en Europe !"

    Autre substance décelée dans certains colas, "le camphre, pratiquement banni des médicaments à cause de ses effets neurologiques chez les jeunes enfants, notamment ceux aux antécédents de convulsions ou de crises d'épilepsie", précise Laurent Chevallier .

    Pour ce qui est de l'alcool, dont la présence faisait l'objet de rumeurs, plusieurs colas, dont Coca-Cola et Pepsi, contiennent de très faibles traces, soit 10 mg par litre (près de 0,001% d'alcool).

    Quant aux édulcorants des colas allégés, leur innocuité pose question, rappelle 60 Millions.

    S'ajoute à tout cela, faut-il le rappeler aussi, que le revêtement intérieur des cannettes laisse migrer du bisphénol A vers la boisson …

    La consommation de boissons gazeuses est liée à des troubles du comportement chez les enfants, selon une étude américaine publiée dans la revue le Journal of Pediatrics.

    Shakira Suglia de l'Université Columbia et ses collègues ont mené cette étude avec environ 3000 enfants âgés de 5 ans participant à une cohorte qui a suivi des couples mères-enfants dans 20 villes américaines. 43% des enfants consommaient au moins un soda par jour et 4% en consommaient 4 ou plus.

    L'agression, le retrait social et les problèmes d'attention étaient associés à la consommation de soda.

    Même après ajustement pour prendre en considération des facteurs sociodémographiques qui pourraient influencer les comportements, tels que la dépression maternelle et la violence dans le couple, toute consommation de boissons gazeuses était associée à un comportement agressif accru.

    Les enfants qui prenaient 4 sodas par jour étaient 2 fois plus susceptibles de détruire des choses qui appartiennent à d'autres, de se bagarrer et d'agresser physiquement des personnes. Ils avaient également davantage de problèmes d'attention et de comportement de retrait par rapport à ceux qui n'en consommaient pas. L'agressivité augmentait (en moyenne) avec chaque consommation par jour.

    Bien que cette étude ne prouve pas que le lien soit de cause à effet et ne puisse pas identifier la nature de l'association, limiter ou éliminer cette consommation chez l'enfant pourrait réduire les problèmes de comportement, indique la chercheuse.

    Des études précédentes avaient aussi établi un lien entre la consommation de boissons gazeuses et l'agressivité, la dépression et les pensées suicidaires chez les adolescents, rapportent les chercheurs. 

       23.05.2012 : 74.La consommation de sodas augmente les risques d'AVC. Une étude américaine publiée dans la revue "American Journal of Clinical Nutrition", affirme que la consommation régulière de ces boissons conduit à de nombreuses maladies et, en particulier, à l'accident vasculaire cérébral. On les savait déjà responsables de prise de poids et du diabète.


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