Depuis plus de 20 ans une propagande opiniâtre fait croire aux femmes que le dépistage organisé du cancer du sein sauve des vies et limite le risque de mutilation. Des chiffres de 30 à 40 % de gain de guérison sont même parfois avancés. Il s’agit là d’une publicité mensongère qui repose sur une imposture entretenue par tous les bénéficiaires de la peur du cancer : Institut du cancer, organismes de dépistage, laboratoires pharmaceutiques, agences de communication et de publicité, associations subventionnées, cancérologues, radiologues, chirurgiens
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La désinformation institutionnalisée
La désinformation a même été institutionnalisée par notre ministre de la santé qui, à l’occasion d’Octobre rose 2013, prétendait que « personne ne remet en cause l’utilité du dépistage ».
Peut-être ne se souvenait-elle pas des interrogations du rapport au sénat de 2004 : « L’existence d’une discordance partielle entre les résultats se focalisant sur la réduction de la mortalité spécifique pour la classe d’âge faisant l’objet du dépistage et l’impact sur la mortalité totale (toutes causes) peut effectivement soulever des interrogations d’ensemble sur l’allocation des ressources au plan macroéconomique du système de santé, cet argument ne peut jusqu’à présent conduire à invalider l’utilité du dépistage du cancer du sein. La question est de savoir si l’absence de mise en évidence d’impact du dépistage organisé du cancer du sein sur la mortalité totale est liée au manque de puissance des études (effectifs trop faibles) ou s’il s’agit d’un impact de santé délétère ».
En réalité en 2014, en France, les inconvénients et complications du dépistage dépassent ses bénéfices allégués ainsi que le montrent de nombreuses études scientifiques depuis plus de dix ans. Le bénéfice du dépistage est très incertain mais ses complications, liées aux faux négatifs, aux cancers de l’intervalle, aux sur diagnostics et aux sur traitements sont avérées et fréquentes.
L’illusion de l’augmentation de guérisons
L’illusion du gain de chances de guérison par le diagnostic précoce repose sur l’expérience des cancérologues des années 60, lorsque la chirurgie constituait le seul traitement. À cette époque on mutilait les femmes pour en guérir moins de 30 %, principalement celles vues avec un petit cancer. Elle s’appuie aussi sur l’étude publiée en 1985 par Laszlo clamant l’intérêt des mammographies systématiques et avançant un gain de survie de 30 % chez les femmes soumises au dépistage.
On sait depuis que l’étude de Tabar Laszlo était biaisée[1] et que l’auteur entretenait des liens financiers avec une entreprise fabriquant des appareils de mammographie. C’est pourtant cette étude et quelques essais randomisés initiés par des partisans du dépistage systématique sur des groupes non représentatifs de la population générale qui ont poussé l’Organisation Mondiale de la Santé puis les principaux gouvernements des pays développés à engloutir des sommes considérables d’argent public dans le dépistage organisé sans jamais évaluer sa réelle utilité pour les populations concernées.
Lorsque qu’un esprit curieux demande aux responsables du dépistage organisé une évaluation de son efficience, ils se contentent de répondre « c’est trop tôt… Mais nous améliorons la qualité du dépistage. Pour améliorer l’efficacité, il faut augmenter le pourcentage de femmes dépistées. Bientôt nos tests permettront de reconnaître les tumeurs qui n’évolueront pas...».
Quel esprit cartésien peut accepter qu’un programme de santé publique qui mobilise chaque année près de 1,5 milliards d’euros ne soit pas évalué de manière objective par des statisticiens indépendants des bénéficiaires directs du programme ? Qui peut croire qu’un dépistage portant sur la moitié de la population depuis plus de dix ans ne permet pas de démontrer son efficacité si elle existait ?
Les plus récentes études dont on dispose concluent toutes que, depuis l’amélioration des traitements, le bénéfice du dépistage organisé en termes de survie est au mieux minime (s’il existe).
En 2005 La conférence suisse des directeurs cantonaux de la santé affirmait :
« Le dépistage par mammographie ne réduit que de façon insignifiante (0,07 %) le risque, pour chaque femme entre 50 et 70 ans, de mourir d’un cancer du sein. Le coût d’un dépistage du cancer du sein effectué tous les deux ans auprès de 100 000 femmes pendant dix ans s’élève à 85 millions de francs (60 millions d’euros).
Si 70 femmes survivront grâce au dépistage, la dépense par femme concernée sera d’environ 1,2 million de francs ! (800 000 euros) pour le diagnostic pour éviter qu’elle ne meure d’un cancer du sein au cours des dix prochaines années.
En comparaison, environ 10 000 femmes meurent pour une autre cause dans cette même population et durant la même période ».
En Irlande du Nord, où les dépistages sont organisés depuis le début des années 90, le taux de mortalité a baissé de 29 %. La République d’Irlande, qui a introduit le dépistage seulement en 2000, note une baisse de 26 %. Les auteurs de cette étude pensent que ce n’est pas le dépistage qui joue un rôle direct dans la baisse des décès mais l’amélioration des traitements.
En 2006 la revue Prescrire[2] confirmait : « L’efficacité du dépistage sur la mortalité par cancer du sein reste incertaine… Le dépistage, n’a pas diminué le nombre d’ablations complètes du sein, En pratique la balance bénéfice risque penche du côté des effets indésirables ».
Plus de dommages que d’avantages…
En 2008 la macroanalyse du réseau Cochrane[3] (à partir de la littérature complète sur le sujet ) concluait : « Si 2000 femmes sont examinées régulièrement pendant 10 ans, une seule d’entre elles bénéficiera réellement du dépistage par le fait qu’elle évitera ainsi la mort par cancer du sein. Dans le même temps, 10 femmes en bonne santé deviendront, à cause de ce dépistage, des patientes cancéreuses et seront traitées inutilement.
Ces femmes perdront une partie ou la totalité de leur sein et elles recevront souvent une radiothérapie et parfois une chimiothérapie. En outre, environ 200 femmes en bonne santé seront victimes d’une fausse alerte. Le stress psychologique de l’attente du résultat pour savoir si elles ont vraiment un cancer et celui de la suite des soins, peut être sévère. Les études les plus récentes suggèrent que le dépistage par mammographie peut ne plus être efficace pour réduire le risque de mourir du cancer du sein. Le dépistage produit des patientes atteintes d’un cancer du sein à partir de femmes en bonne santé qui n’auraient jamais développé de symptômes de cancer du sein. Le traitement de ces femmes en bonne santé augmente leur risque de mourir, par exemple d’une maladie cardiaque et de cancer. Il ne semble donc plus aussi raisonnable de participer au dépistage du cancer du sein. »
En 2010 une étude danoise[4] pays qui a toujours été le promoteur du dépistage confirmait « nous avons été incapables de trouver une efficacité quelconque du programme de dépistage danois sur la mortalité du cancer du sein. L’amélioration de la survie des femmes atteintes s’explique plus vraisemblablement par les progrès des traitements. »
Selon la conclusion de N M. Hadler[5] professeur à l’université de Caroline du nord :
« La mammographie inflige aux femmes dépistées un excédent de procédures chirurgicales et de traitements adjuvants sans utilité démontrable ».
En 2011 une grande étude australienne a conclu que l’essentiel, sinon la totalité de la réduction observée de la mortalité par cancer du sein, était dû à l’amélioration des traitements hormonaux et de chimiothérapie[6].
En 2012, une étude réalisée en Suède[7] et parue dans le Journal of the National Cancer Institute confirme l’inefficacité du dépistage généralisé du cancer du sein par mammographies. Selon cette enquête, la mortalité due à cette maladie au cours des dernières décennies aurait évolué en Suède comme si le dépistage n’avait pas été mis en place.
Philippe Autier, principal auteur de « l’International Prevention Research Institute » de Lyon confiait dans une interview à l’Agence France Presse :
« J’ai moi-même beaucoup poussé au dépistage du cancer du sein dans les années 90 ; Depuis que nous étudions les effets à long terme sur la mortalité, pas mal de données nous montrent que l’impact est soit faible soit nul. »
Mastectomies
Peu ou non efficace sur la mortalité, le dépistage ne l’est pas davantage sur la diminution des gestes chirurgicaux mutilants.
D’après Gotzsche dans les pays développés le surdiagnostic causé par le dépistage augmente le risque d’ablation du sein[8]. C’est le cas en France ou selon une étude présentée au congrès de la Société Française de Sénologie, le nombre d’ablations du sein pour traiter un cancer a augmenté depuis l’instauration du dépistage organisé en 2004. Ainsi le nombre de mastectomie est passé de 17 916 cas en 2005 à 18 627 en 2009.
L’augmentation est observée y compris dans la tranche d’âge des femmes soumises au dépistage ou le pourcentage de mutilations est passé de 24,6 % en 2005 à 25,1 % en 2009.
Enfin et surtout le dépistage organisé expose les femmes à beaucoup (20 à 40 %) de complications dues aux faux positifs, aux faux négatifs (cancer de l’intervalle) et surtout aux surdiagnostics et aux surtraitements.
Le principe du dépistage et ses risques
Le principe du dépistage repose sur la croyance que tout cancer diagnostiqué évoluera forcément avec le temps et menacera la vie. Rien n’est plus faux ainsi que le montrent des études rarement rappelées. La première[9] a consisté à rechercher des cancers du sein chez des femmes décédées accidentellement, âgées de 40 à 50 ans et n’ayant pas de lien connu avec ce type de tumeur. Plus de 30 % d’entre elles présentaient un carcinome in situ à l’autopsie. Un taux étonnamment élevé puisque, dans cette tranche d’âge, le risque de cancer du sein atteint seulement 1 %[10].
Une autre étude américaine a analysé un millier de biopsies du sein datant des années 1950 et 1960[11]. À l’époque, les médecins n’avaient pas diagnostiqué de cancer du sein chez les patientes. Mais en reprenant ces biopsies trente ans plus tard on a découvert qu’elles étaient bel et bien atteintes d’un carcinome in situ. Parmi elles, seulement 25 % avaient développé un cancer évolutif dans les dix ans suivant leur biopsie, mais les autres (75 %) n’en avaient pas souffert. Pour Gilbert Welch, professeur à l’université de Dartmouth, leur carcinome in situ était ce qu’on appelle une « pseudo-maladie », un cancer qui ne provoque jamais de symptômes, soit parce qu’il ne grossira pas, soit parce qu’il grandit si lentement qu’il ne mettra jamais la vie de la patiente en danger[12].
Faire un surdiagnostic est d’après l’Institut National de la Santé Américaine « détecter un « cancer » qui n’aurait jamais mis la vie de la personne en danger mais qui entraîne un traitement » (surtraitement).
Bernard Junot[13] souligne fort justement le décalage entre le taux de cancer du sein découvert lors du dépistage systématique (24/1000) et le nombre de cancer observés dans cette même population (8/1000 dont 4 mortels) et montre que les récentes « épidémies de cancers du sein et de la prostate », ne traduisent en fait que les efforts forcenés des dépistages systématiques qui, le plus souvent, ne font que du sur diagnostic qu’on claironne partout pour mieux nous affoler.
Une étude catalane estime à 40 % le risque de surdiagnostic chez les femmes exposées aux mammographies[14]. Une étude suédoise[15] a évalué à 24 % la proportion de diagnostic par excès de cancer (surdiagnostic) lors de dépistage par mammographie. Cela correspond à une femme sur quatre se voyant dépister un cancer sans gravité ou n’ayant aucune conséquence pour la santé mais le plus souvent à l’origine de traitements lourds inutiles.
Mais quelle femme peut, devant l’annonce d’un diagnostic de cancer refuser des traitements, même dangereux ?
Une étude norvégienne[16] portant sur près de 40 000 femmes estime entre 18 et 25 % le risque de surdiagnostic. Là aussi les traitements ont suivi et l’angoisse d’être devenu cancéreuse gâche de nombreuses vies.
Des "experts" aux liens douteux…
La propagande officielle met régulièrement en exergue des « études européennes » ou « d’experts indépendants » qui claironnent l’intérêt du dépistage en sous estimant lourdement le surdiagnostic et ses conséquences et proclamant des gains fantaisistes de survie.
Les liens d’intérêts des auteurs de ces études ne sont jamais précisés, ni leur méthodologie biaisée qui élimine la plupart des études considérées comme hérétiques. Un nouvel exemple de cette collusion experts-laboratoire s’est exprimé en « Octobre rose dernier par la mise en avant de « l’étude édifice » soi-disant réalisée par des experts indépendants[17]; ce comité comprenait entre autres le professeur Jean-Yves Blay, le docteur Yvan Coscas, Le professeur Jean-François Morère, le professeur Xavier Pivot, le professeur François Eisinger, tous rémunérés par le laboratoire Roche.
En payant « ces experts indépendants » le laboratoire Roche ne fait qu’atteindre ses objectifs, comme il l’écrit lui-même : « Le fait que la branche pharmaceutique du Groupe Roche (Roche Pharma) propose des médicaments oncologiques a facilité la transition vers les nouveaux tests. Les conseillers scientifiques biomarqueurs de Roche Pharma accompagnent les plates-formes, en coopération étroite avec Roche Diagnostics. (…) Avoir un interlocuteur privilégié et pouvoir faire le lien entre le diagnostic et les médicaments est très enrichissant. » (sic !)
Les tabous du dépistage
La propagande en faveur du dépistage n’hésite pas à recourir à la corruption institutionnelle. Ainsi, contre toute logique médicale et respect de l’éthique la convention médicale signée en 2011, prévoit de rémunérer les médecins généralistes et les gynécologues qui atteignent l’objectif cible d’au moins 80 % des femmes de 50 à 74 ans participant au dépistage. Mais le dépistage organisé représente un tabou où les arguments objectifs de la discussion scientifique sont étouffés par l’intense campagne de propagande en sa faveur. Des considérations politiques (« c’est la dernière politique de santé égalitaire »), associatives (« c’est un acquis du combat des femmes »), mais aussi financières sont au premier plan. La manne de 1,5 milliards d’euros dépensés par la collectivité chaque année fait vivre plus de personnes (bureaucratie du dépistage, associations de malades subventionnées, radiologues[18], chirurgiens, radiothérapeutes, anatomopathologistes) que le cancer n’en tue.
En cette période où nos autorités prétendent vouloir faire des économies et rétablir les comptes de la sécurité sociale, ne pourraient-elles pas au minimum:
1- Arrêter de payer les médecins pour qu’ils poussent leurs malades à se faire dépister (en violation de l’éthique médicale).
2-Respecter la demande de la représentation nationale de fournir une information honnête aux femmes sur les avantages et inconvénients du dépistage.
3- Exiger enfin une évaluation objective des conséquences du dépistage par des acteurs indépendants des lobbies du dépistage et des laboratoires pharmaceutiques.
4- Interdire toutes les publicités mensongères sur le dépistage.
Conclusions
Faire reculer la mortalité et diminuer les séquelles par le dépistage permettant un traitement précoce est un bel objectif. Malheureusement à ce jour le seul dépistage qui a fait la preuve de son efficacité est celui du cancer du col de l’utérus par les frottis ; pourtant c’est l’un de ceux qui est le moins centralisé. D’autres ont largement fait la preuve de leur inefficacité comme le dépistage du cancer des poumons, du neuroblastome du nourrisson, et du cancer de prostate.
Le dépistage du cancer du sein paraît d’ores et déjà rattrapé par les progrès des thérapeutiques curatives et sa balance avantages risques est devenu défavorable. Rien d’objectif ne justifie de poursuivre et même d’élargir ce dépistage contraire aux constatations scientifiques et ruineuses pour le budget de l’assurance maladie .
Il est inadmissible que les campagnes de dépistage ne comprennent pas obligatoirement l’analyse concomitante annuelle par un organisme indépendant des dépisteurs (INSEE) de leurs résultats sur la mortalité spécifique et globale, du nombre des faux diagnostics et des sur diagnostics, et sur traitements, des séquelles et des coûts qui en découlent.
Il est tout à fait aberrant que la représentation nationale soit contrainte de baser ses décisions sur des rapports d’expert liés au lobby du dépistage et ne soit pas écoutée quand elle réclame l’application de la loi de 2002 sur l’information des sujets auxquels le dépistage est proposé.
Les programmes de dépistage mobilisent des ressources très importantes de la communauté. Ils ne devraient jamais être entrepris sans l’étude contrôlée concomitante de leurs résultats et ses effets indésirables. Leur abandon pour absence de preuve réelle d’efficacité économiserait environ 2 milliards d’euros par année sans nuire aux femmes bien au contraire !
1-Results of the Two-County trial of mammography screening are not compatible with contemporaneous official Swedish breast cancer statistics.Zahl PH, Gotzsche PC, A J. Dan Med Bull. 2006 Nov;53(4):438-40
2- Dépistage des cancers du sein par mammographie. Une balance bénéfices/risques peu favorable. Revue Prescrire.2006. 26 N° 270/ 369- 371.
3- Gøtzsche PC, Nielsen M. Screening for breast cancer with mammography. Cochrane Database Syst Rev. 2009 Oct07.
4- Breast cancer mortality in organised mammography screening in Denmark : comparative study Karsten J.BMJ 2010; 340.
5- N.M.Hadler Malades d’inquiétude Presse de l’université de Laval 2010 page 125.
6- Burton RC, Adjuvant therapy, not mammographic screening, accounts for most of the observed breast cancer specific mortality reductions in Australian women since the national screening program began in 1991. Breast Cancer Res Treat. Epub 2011 Sep 29.
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[7]
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Mammography Screening and Breast Cancer Mortality in Sweden P. Autier.
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[8] |
Gøtzsche PC. Mammography screening : truth, lies and controversy. London : Radcliffe Publishing; 2012. |
[9] |
D.L Page et al., Cancer, 76, 1187, 1995. |
[10] |
J. Folkman et R. Kalluri, Nature, 427, 787, 2004. |
[11] |
D.L Page et al., Cancer, 76, 1187, 1995. |
[12] |
H. G Welch, European Journal of Cancer, 41, 660, 2005. |
[13] |
Bernard Junot Investigation de l’épidémie apparente de cancer du sein en France : dépistage et évolution de l’incidence par le suivi de cohortes de naissance BMC Cancer 2011, 11:401. |
[14] |
Martinez Alonzo Breast cancer incidence and overdiagnosis in Catalonia Breast Cancer resp 2010;12(4). |
[15] |
Zackrisson S. “Rate of over-diagnosis of breath cancer 15 year after end of Malmö mammographic screening trial : follow-up study” BMJ 2006 ;336 (7543) : 689-692. |
[16] |
Overdiagnosis of Invasive Breast Cancer Due to Mammography Screening: Results From the Norwegian Screening Program Mette Kalager, Ann Intern Med. 3 April 2012;156(7):491-499. |
[17] |
Mutuelle et santé. Revue trimestrielle N°80 Décembre 2013 page 16-17. |
[18] |
En 1980 il existait 308 mammographes fonctionnaient sur l’Hexagone. On en compte aujourd’hui plus de 2 500 », explique Bernard Junod. |
Nicole Delépine a publié quatre livres, et régulièrement des articles sur les tribunes de différents médias.
• Neuf petits lits au fond du couloir, 2000 éd. Michalon
• Ma liberté de soigner, 2006 éd. Michalon
• La face cachée des médicaments, 2011 éd. Michalon
• Le cancer un fléau qui rapporte, 2013 éd. Michalon