•  Une jeunesse en quête d’ivresse

    Mardi 7 Mai 2013   Clotilde Cadu  (Marianne)


    Un collégien sur six et trois lycéens sur cinq reconnaissent avoir déjà été ivres morts. L’alcoolisation des jeunes s’intensifie dès la classe de 4e.


    CAPMAN/SIPA
                             CAPMAN/SIPA
      Ce n’est plus vraiment une surprise : les jeunes boivent. Pourtant, les chiffres sur les adolescents et l’alcool dévoilés dans le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire donnent le vertige. Un collégien sur six et trois lycéens sur cinq reconnaissent avoir déjà été ivres. Si 7% des élèves de 6e font cet aveu, le taux atteint 69% en terminale !

       Plus inquiétant encore, les ados ne se contentent pas d’une cuite de temps à autres. En classe de 4e, soit à l’âge de 13-14 ans, 3% des élèves font un usage régulier d’alcool – au moins 10 fois au cours du mois écoulé. En terminale, à l’âge de 17-18 ans, cette proportion passe à 24%.

      « Les usages s’intensifient après la 4e, avec une forte progression en troisième, suggérant de cibler prioritairement des interventions et actions de prévention dans ces classes », soulignent les auteurs de l’étude. Une certaine habitude de l’alcool, donc, qui laisse craindre le pire pour la santé des jeunes.

       En début d’année, une étude menée par des chercheurs de l’Inserm démontrait que les ados exposés de manière précoce à l’alcool avaient plus de risques de devenir dépendants plus tard. D’ores et déjà, les services d’urgences des hôpitaux voient régulièrement défiler des jeunes en état d’intoxication éthylique aiguë. Selon le BEH, en 2011, 17% des cas sont survenus chez des patients âgés de 15 à 24 ans.

       Quand les plus de 40 ans et les 25-39 ans en état d’ébriété arrivent aux urgences respectivement aux environs de 20 heures et 23 heures, les moins de 24 ans, eux, sont envoyés à l’hôpital sur les coups de 3 heures du matin, essentiellement les week-ends mais de façon constante tout au long du mois.

       Deux pics de recours aux urgences pour intoxication éthylique aiguë sont constatés : l’un en juin (mois des vacances scolaires, de la fin des examens et de la Fête de la musique) et l’autre en octobre (correspondant à la rentrée universitaire et aux week-ends d’intégration pour les plus âgés).

       La bière reste la boisson la plus consommée par les jeunes hommes (39,3%), suivie des alcools forts (29,5%), du vin (22,4%) et des autres alcools (9%). Chez les jeunes femmes, le vin est la boisson la plus courante (14,3%) devant les alcools forts (11,1%), la bière n'arrivant qu'en troisième position.

       En France, chaque année, l’alcool tue 49000 personnes et est considéré comme la deuxième cause de décès évitable, juste après la cigarette. D’après une étude menée par l’institut Gustave-Roussy et publiée au mois de mars dernier, 22% des décès de 15-34 ans sont attribuables à l’alcool, soit un jeune sur cinq. Sans compter toutes les pathologies associées.

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  • Créé le 03-05-2013   Par Imanol Corcostegui  (Rue 89)

    Diététicien-nutritionniste, Thomas Ladrat décrit tous les bienfaits du chocolat. Vous ne devez pas culpabiliser d'en consommer. Avec modération !

    Du chocolat fondu. cursedthing/Flickr/CC

              Du chocolat fondu. cursedthing/Flickr/CC

    Ahhh le chocolat ! Objet de tant de désir et de plaisir ! Pour certains, c’est une drogue, pour d’autres un interdit, parfois les deux à la fois, mais toujours un aliment sujet à beaucoup de discussion.

    Allez je ne devrais pas, mais bon, c’est le dernier ! »

    Qui ne s’est pas déjà entendu dire cette phrase, alors qu’il savourait son deuxième, cinquième ou douzième chocolat ? Mais pourquoi ne le devrions-nous pas d’ailleurs ? Le chocolat est-il si mauvais qu’on le dit ? Et pourquoi a-t-il cette image ? Est-ce seulement parce que l’être humain aime se donner mauvaise conscience ?

    Est-ce si gras que ça ? En fait, pour être exact, 100 grammes de chocolat -- une tablette -- apporte entre 500 kcal et 550 kcal, et 30 à 45 g de lipides selon le type de chocolat.

    Non, le chocolat noir n'est pas moins gras

    Donc oui, effectivement, le chocolat apporte une part importante de lipides. Et cette part de lipides est proportionnelle à la teneur en cacao. Plus le chocolat que vous consommez est fort en cacao, plus il apporte de lipides.

    Le chocolat noir est moins gras, on peut en manger plus ! »

    Cette affirmation ne tient pas la route, n’en déplaise aux amateurs de chocolat noir.

    Car le chocolat noir est bien le plus riche en cacao. Quant l'apport calorique, qu’une chose soit claire : il est le même pour le chocolat noir, blanc ou au lait !

    Plus de minéraux dans le chocolat noir

    Mais il est vrai que le chocolat noir est plus intéressant par son apport supérieur en certains minéraux et antioxydants.

    Cela résulte principalement des différentes techniques de fabrication utilisées. Pour le chocolat noir, on utilise de la pâte de cacao, du beurre de cacao et un peu de sucre.

    Plus le chocolat sera de bonne qualité et aura un pourcentage élevé de cacao, moins il y aura de sucre et de beurre de cacao. Il est donc logique que l’on retrouve plus de minéraux et antioxydants provenant des fèves de cacao dans ce chocolat-ci.

    La principale différence pour le chocolat au lait est l’adjonction de lait, comme son nom l’indique. Le pourcentage de cacao présent y est donc bien moins élevé, les minéraux et vitamines aussi.

    De la même manière, en ce qui concerne le chocolat blanc, la pâte de cacao n’est pas utilisée pour son élaboration. On ne retrouve donc que du beurre de cacao, du lait et du sucre.

    Les substances intéressantes du cacao sont donc quasiment absentes dans le chocolat blanc et les lipides sont moins présents mais remplacés par du sucre en grande quantité.

    Du chocolat pour protéger le cœur des obèses

    Selon le British Medical Journal, une consommation quotidienne de chocolat noir chez des personnes obèses permettrait de protéger le système cardio-vasculaire et de diminuer le risque d’accident vasculaire cérébral.

    Cet effet viendrait principalement de la teneur élevée en polyphénols du chocolat. Les polyphénols sont des antioxydants, qui permettent de protéger, en quelque sorte, nos cellules du vieillissement.

    D’autres études relatent, quant à elles, l’intérêt de la consommation quotidienne de chocolat, vantant la diminution de la pression artérielle, une meilleure stabilisation de la glycémie.

    A aussi été souligné le rôle que jouent les flavonoïdes (un type de polyphénol), présents dans le chococlat, dans la protection des fonctions cognitives. Les sujets consommant du chocolat noir auraient une fonction cognitive plus efficace et plus réactive.

    Plus de prix Nobel dans les pays fous de chocolat ?

    Selon un chercheur américain, on constaterait même une plus grande proportion de prix Nobel dans les pays gros consommateurs de chocolat !

    Information à prendre avec des pincettes, tant la corrélation est difficile à prouver mais qui donnera peut-être à certains d’entre vous une excuse pour sauter sur une tablette.

    Pour en revenir à des choses un peu plus sérieuses, le chocolat est aussi un des aliments les plus riches en magnésium.

    Ce minéral est très important au bon fonctionnement de notre organisme entre en jeu dans la contraction musculaire, la constitution des os et des dents, la transmission de l'influx nerveux ainsi que la régulation du rythme cardiaque, entre autre !

    Certes, les quantités consommées ne permettent pas de couvrir les besoins quotidiens, mais étant donné la part importante de la population dont les apports sont très insuffisants en magnésium, le chocolat est un allié non négligeable.

    Il aide les sportifs à récupérer

    Enfin, on peut aussi noter des apports très intéressants en cuivre, fer et vitamines du groupe B. Ajoutez à cela la présence de sérotonine, jouant un rôle sur la diminution de l’anxiété et la régulation des cycles du sommeil ; la théobromine, ayant un effet sur l’humeur ; ainsi que la caféine, vous comprendrez alors mieux les vertus stimulantes et antidépressives prêtées à juste titre au chocolat.

    Pour les sportifs, là aussi, de nombreuses études ont prouvé qu’il n’était pas forcément judicieux de bannir le chocolat. En effet, celui-ci peut permettre une diminution de la fatigue ainsi qu’une meilleure récupération. L’idéal serait de consommer par exemple un bol de lait au chocolat, après un entraînement intense afin d’optimiser la récupération.

    Ne voyez pas, dans ce texte, un plaidoyer pour le chocolat, ou une excuse pour vous jeter sur une tablette dès votre lecture terminée. Le chocolat est, et doit rester, un « aliment plaisir ».

    Un carré ou deux par jour, c'est bien

    Mais celui-ci peut tout de même être consommé de façon quotidienne à hauteur d’un carré ou deux (environ 10 g). Optez de préférence pour un chocolat de bonne qualité et le plus riche en cacao possible (à condition que vous aimiez cela…) si vous voulez profiter de ses bienfaits.

    A ce propos, une étude a d’ailleurs prouvé que nous consommions une quantité moindre lorsque nous avions accès à un produit de qualité supérieure. Le plaisir ne rime pas avec la quantité. Il ne s’agit donc pas de s’empiffrer frénétiquement d’une tablette de chocolat bas de gamme.

    Le plaisir, moindre qu’avec un chocolat de meilleure qualité, aura certainement disparu au deuxième ou troisième carré pour laisser place à un acte compulsif et mécanique.

    Thomas Ladrat


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  •   Alcoolisation fœtale : l'alcool pendant la grossesse, plus dangereux que l'héroïne

    Modifié le 24-04-2013   (Nouvel Obs)

    Avatar de Denis LamblinPar Denis Lamblin   Pédiatre, président de SAFFrance

    LE PLUS. Un peu d'alcool pendant la grossesse, ce ne serait pas si dangereux que ça pour le bébé à naître ? C'est en substance ce que révèle une étude menée sur plus de 10.000 enfants  dont les mères ont bu modérément de l'alcool alors qu'elles étaient enceintes. Denis Lamblin, président de l'association Syndrome d'alcoolisation fœtale (SAF) France, rappelle les dangers d'une telle consommation.

    Édité etparrainé par Daphnée Leportois

    Pendant la grossesse, il est préconisé de ne pas boire d'alcool, mais une étude souligne que jusqu'à 2 unités par semaine les enfants ne souffrent pas de retard mental ni cognitif (F.DURAND/SIPA).

    Est-il dangereux de consommer de l'alcool, même modérément, pendant la grossesse ? (F.DURAND/SIPA)

    Dire que boire un peu d'alcool pendant la grossesse, ça ne fait rien au bébé, c’est un peu rapide. Les conclusions de l'étude qui a été publiée le 17 avril 2013 dans le "BJOG - An International Journal of Obstetrics & Gynaecology" sont plus prudentes.

    Certes, les chercheurs soulignent qu'à l'âge de 7 ans les enfants dont les mères ont bu jusqu’à deux unités d’alcool, soit 20 grammes d’alcool [1], par semaine ne présentent pas de difficultés comportementales ni cognitives. Mais ce n'est pas pour autant que la consommation d'alcool, même modérée, par une femme enceinte est sans danger.

    Des malformations en majorité cérébrales

    L'alcool est une substance potentiellement toxique pour l’adulte, des milliers d’individus en meurent chaque année. C’est donc, à l'évidence, une substance toxique pour l'enfant, un tératogène, qui provoque des malformations. Sauf que l'on en parle peu car ces malformations sont rarement visibles sur le corps et sont en majorité cérébrales. La consommation d'alcool pendant la grossesse est pourtant une cause majeure de retard mental d'origine non génétique et d'inadaptation sociale de l’enfant.

    S'il ne faut pas déclencher une IVG dès qu'on a bu un verre, il s'agit de prendre conscience des risques. Consommer de l'alcool pendant la grossesse est plus dangereux pour le fœtus que de fumer une cigarette, voire de prendre de l'héroïne ou de la cocaïne. C'est la drogue la plus dangereuse pour les femmes enceintes !

    En fonction du patrimoine génétique de la mère et du fœtus, la métabolisation de l'alcool est plus ou moins efficace. J'ai déjà vu deux faux jumeaux de 14 ans, l'un atteint du syndrome d'alcoolisation fœtale, avec un niveau scolaire de 6 ans, tandis que l’autre ne l'était pas et avait un niveau scolaire correspondant à son âge.

    Une question de patrimoine génétique

    Il existe des spécificités et des vulnérabilités individuelles que l'on ne sait pas repérer. Certaines femmes peuvent bien métaboliser l'alcool et ainsi épargner leur bébé. Pour d'autres, la dose d'alcool, bien que faible, aura des conséquences sur le développement de l'enfant.

    De nombreux facteurs vont influencer cette métabolisation de l’alcool, comme le tabagisme de la mère, son âge (après 30 ans, le risque est plus grand), son alimentation, le mode de consommation de l'alcool (aigu ou chronique) mais aussi le moment précis de la grossesse durant lequel cette consommation a eu lieu.

    Si le cerveau est sensible à l'alcool pendant toute la grossesse (n'étant pas à maturation lors de la naissance), le cœur, lui, se développe entre le 21e et le 50e jour de grossesse. Pendant cette période, la mise en présence d'alcool avec le fœtus peut avoir un impact négatif et provoquer une malformation cardiaque. De même, toute consommation d’alcool entre le 36e et le 40e jour de gro

    7500 bébés par an touchés

    Dire que les enfants de 7 ans dont les mères ont eu une consommation modérée ne présentent pas de retard cognitif est rassurant. Mais les tests menés pour cette étude sont trop académiques et trop imprécis. Ils ciblent les compétences en mathématiques et en lecture alors que le quotient de développement et d’adaptation sociale des enfants atteints par les troubles causés par l’alcoolisation fœtale est plus atteint que leur QI.

    Et si certains enfants s'en sortent scolairement, ils ont plus de mal à s’adapter à la vie sociale. L'alcool touche notamment les fonctions exécutives du cerveau. Les individus atteints auront plus de mal à planifier, organiser, structurer, à s’adapter aux changements d'environnement, mais aussi à contrôler leurs émotions et à se concentrer. Le nombre de neurones sollicités pour mener à bien une tâche est bien supérieur à celui mis en œuvre par les enfants non atteints. C'est pour cela que ces jeunes rament et s’épuisent.

    Ainsi, ce produit qu'est l’alcool, dont le bébé n'a a priori pas besoin, peut être à l'origine de l'échec scolaire, de conduites asociales voire délinquantes d’adolescents. Près de 15% des adolescents en prison au Canada sont porteurs de séquelles dues à l’alcoolisation fœtale. C'est un problème de santé publique qui est loin d’être anecdotique : 1% de la population française est touchée, 7500 bébés chaque année, soit un par heure. Et les conséquences perdurent toute leur vie…

    Faire tomber le tabou

    Mon message, c'est bien de dire que ces malformations provoquées par l’alcool sont évitables. Je préconise aux femmes enceintes de suivre le principe de précaution et de s'abstenir d'alcool pendant la grossesse. Sinon, dans le contexte actuel de crise et de recrudescence des accès d'ivresse chez les jeunes, ce sont de plus en plus d’enfants atteints que la société va devoir porter.

    Il ne s'agit ni d’interdire ni de culpabiliser mais d'alerter les consciences. Au contraire, il ne faut pas que ce soit un tabou, pour que nous puissions prendre en charge les enfants de manière précoce et adaptée. Car la stigmatisation de ces mères génère de la souffrance et des inégalités sociales acquises dès la naissance. Ne pas en parler, c’est empêcher que les enfants atteints soient suivis comme le sont les grands prématurés.

    Constatant le retard de croissance de son bébé au deuxième trimestre de grossesse, une maman, malade alcoolique, a arrêté de boire subitement. Résultat : malgré des lésions cérébrales, le poids de l’enfant à la naissance était normal. Plutôt que d'hypothéquer l’avenir de nos enfants en étant dans le jugement, il est de notre responsabilité à tous de parler de l’alcoolisation fœtale.

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    [1] Une unité d’alcool correspond à 10 grammes d’alcool, soit un verre de 25 cL de bière à 5 degrés, ou de 10 cL de vin à 12 degrés, ou de 10 cL de champagne à 12 degrés,ou de 3 cL de whisky à 40 degrés, ou de 2,5 cL de rhum à 50 degrés. Retour au texte.

    Propos recueillis par Daphnée Leportois.

    Pour en savoir plus, vous pouvez assister au colloque "Les troubles causés par l’'alcoolisation prénatale : prévention, diagnostic, accompagnement" qui se tiendra à Paris les 30 et 31 mai 2013.


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  •   Journée mondiale de la santé : 1 milliard d’hypertendus !

    Créé le 05-04-2013
    Joël Ignasse   Par Joël Ignasse   Sciences et Avenir

    À l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, ce dimanche 7 avril, l’Organisation mondiale de la Santé appelle à redoubler d’efforts pour prévenir et combattre l’hypertension artérielle.

    Un tensiomètre vendu en pharmacie. AFP

          Un tensiomètre vendu en pharmacie. AFP

     

    DÉPISTAGE. L’OMS estime qu’au niveau mondial plus d’un adulte sur trois est hypertendu à partir de l’âge de 25 ans. C’est donc un problème qui concerne un milliard de personnes environ.

    En conséquence, l’organisation appelle tous les adultes à faire contrôler leur tension par leur médecin ou pharmacien afin de dépister un éventuel problème. L’hypertension (HTA) est en effet une maladie avec très peu de symptômes et encore ceux-ci ne se manifestent qu’en cas d’HTA sévère.

    Facteur de risque pour le cœur et le cerveau

    L’hypertension artérielle est l’un des principaux facteurs de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux – des affections qui, réunies, constituent la première cause de décès prématuré et de handicap dans le monde. D’après les chercheurs, l’hypertension contribue chaque année à la survenue de près de 9,4 millions de décès par maladie cardiovasculaire. Elle accroît également le risque de souffrir d’autres problèmes de santé tels que l’insuffisance rénale ou la cécité.

    SODIUM. Les facteurs favorisants l’hypertension sont nombreux et pas tous connus encore. Il est en un bien identifié : l’excès de sel alimentaire. Au-delà de 6g par jour, les médecins font état de risques pour la santé. L’un des problèmes lié au sel tient au fait que la consommation quotidienne de chlorure de sodium est en grande partie involontaire. Le recours à la salière ne représente que 10% des apports et l’essentiel du sel provient des aliments transformés : le pain (25%), les sandwiches et gâteaux (8%), les charcuteries (11%), les plats cuisinés (9%) à quoi il faut ajouter fromages, pizzas, soupes.

    Même si la consommation de sel a tendance à diminuer ces dernières années en France, des efforts sont encore nécessaires. Quelques conseils pour éviter d’ingérer du sel en excès : préférer l’eau plate à l’eau gazeuse, ne pas mettre de salière à table, ne pas ajouter de sel aux aliments préparés et préférer le pain artisanal au pain industriel.

    Joël Ignasse, Sciences et Avenir, 05/04/2013

    A LIRE AUSSI : SALT, limiter le sel dans nos assiettes 


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  •  De nombreux décès dus au sel et aux boissons sucrées 

     (femininbio.com)   4 avril 2013

    De nombreux décès dus au sel et aux boissons sucrées
    Une étude américaine démontre les dangers du sel pour la santé

    Deux études américaines récentes dénoncent les effets délétères du sel et des boissons sucrées. Ces deux ingrédients de notre quotidien feraient des millions de morts chaque année. Quelles sont les alternatives ? Comment les remplacer sans perdre leur bon goût ?

    L'info a été relayée par l'ASEF : à deux jours d'intervalles, l'American Heart Association publie deux études dont les résultats ont de quoi faire froid dans le dos : des millions de morts chaque année seraient directement causées par l'ingestion de sel et de boissons sucrées.

    Une trop grande consommation de sucre dans les pays à revenus faibles

    La première étude concerne le sucre. On lui attribuerait plus de 180 000 morts pour surconsommation de jus de fruits de grande distribution, de sodas ou de boissons énergisantes. L'étude de l'American Heart Association dresse un constat alarmant, 133 000 morts du diabète, 44 000 décès dû à des maladies cardiovasculaire et 6 000 dû à un cancer seraient en fait directement liés à la consommation excessive de ces boissons "hyper-sucrées.

    En revanche cette étude ne tient pas compte de ce que les personnes ont consommé en plus de ces sodas et autres jus sucrés.

    Cette étude démontre aussi que ces décès concernent en majorité les pays à faibles revenus, l’Amérique Latine, Les Caraïbes et les États-Unis sont les plus touchés par le phénomène. En Europe, 11 000 personnes seraient décédés en raison d'une consommation trop forte de ces boissons sucrées.

    Comment remplacer le sucre ?

    Il existe des alternatives aux sucres et à ces boissons sucrées.

    - Bannissez le sucre blanc raffiné

    - Mieux vaut tout simplement éviter les sodas et vous tourner vers des boissons plus saines, comme cet élixir fleuri aux bulles écarlates, ou ce sirop de fruits rouges à l'hibiscus.

    - Si vous ne pouvez vous en passer, confectionnez vous même vos propres jus gazeux aromatisés grâce à la machine Sodastream.

    - Sélectionnez vos articles au supermarché en fonction de leur composition, et de la teneur en sucre des aliments : s'il apparait dans les 3 premiers ingrédients, c'est que cet aliment en contient trop !

    - Remplacez le sucre de votre thé, café ou de vos pâtisseries par une des nombreuses variantes existantes comme : le xylitol de bouleau, le sirop d’érable, le sirop d'agave, le rapadura, la stévia ou encore le miel.

    5 grammes de sel maximum selon l'OMS

    Quant au sel, facteur de risque dans les maladies cardio-vasculaires, il causerait près de 2,3 millions de morts chaque année dans le monde.

    Pourtant, le sel est omniprésent de l'alimentation industrielle qui remplit les rayons de nos grandes surfaces. Tous les plats préparés, presque sans exception, ont une teneur en sel beaucoup trop élevée, puisqu'il intervient dans le processus de conservation. Malheureusement, les plats préparés bio n'échappent pas à la règle.

    Les pays de l'est sont les plus touchés et montre le plus fort taux de mortalité liés à cet excès de sodium. En revanche les Émirats Arabes Unis, le Kenya ou le Qatar représentent les pays les moins atteints par cette trop grande consommation de sel.

    L'American Heart Association préconise d'ingérer moins d'1,5g de sodium par jour, quand l'OMS place la barre à 2g, soit environ 5 grammes de sel.

    Abusez des épices et remplacez le sel par la sauce de soja

    Là encore, c'est le sel raffiné qui est mauvais pour la santé et il existe des solutions pour éviter de manger trop salé.

    - Limitez l’achat des plats préparés

    - Faites votre pain maison : il contribue à 30% de nos apports quotidiens en sel. Et les boulangers bio suivent la tendance pour plaire à nos palais.

    - Privilégiez les fruits et légumes frais et de saison et cuisinez les vous-mêmes.

    - la sauce soja est une bonne alternative car elle contient des minéraux et oligo-éléments (à consommer aussi avec modération).

    - Ne salez pas un plat avant de le goûter, vous pourriez être surpris de découvrir le vrai goût des aliments !

    - Redécouvrez les épices que vous avez sans doute au fond de vos placards comme le sel de céleri, les poivres, les herbes fraîches, le cumin, la noix de muscade ou encore le paprika + le livre passionnant et très coloré d'Amandine Geers et Olivier Degorce "J'épice ma cuisine", éditions Terre Vivante.


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  •  Dermato Mis à jour le 3 avril 2013 (fémininbio.com)

    Les solutions naturelles pour traiter l'eczéma ou dermatite atopique

    Les solutions naturelles pour traiter l'eczéma ou dermatite atopique
    Des traitements naturels
    existent en homéopathie, compléments alimentaires et probiotiques
    Dr Paul Dupont
    Dermatologue, ancien Chef de Clinique en Endocrinologie-Nutrition, le docteur Paul Dupont est l'auteur de nombreux ouvrages en relation avec une approche scientifique et documentée de la Médecine Naturelle.

    L'eczéma ou dermatite atopique se manifeste par des plaques rouges sur la peau chez l'enfant ou l'adulte. Souvent héréditaire, il est causé par des allergènes qui traversent les barrières naturelles de la peau. Une bonne hygiène, des compléments alimentaires, des probiotiques, de l'homéopathie et des crèmes adaptées sont utiles pour soigner l'eczéma.

    De manière tout à fait succincte on peut dire que l’eczéma atopique a surtout pour origine un déséquilibre des barrières de l’organisme. Le problème majeur n’est pas l’allergie mais plutôt le fait que la peau, les muqueuses, l’intestin se laissent traverser par des substances qui normalement ne devraient pas le faire.

    L'eczéma est héréditaire

    Il s’agit là d’un terrain héréditaire de carences en enzymes participant au métabolisme des acides gras essentiels. Ainsi dès la naissance les bébés ont une peau très sèche et une hyperréactivité des muqueuses notamment intestinales. Si on prend en charge rapidement leurs carences, ces enfants peuvent être débarrassés de ce problème mais il faut agir très tôt, parfois même si on connaît le risque familial pendant la vie intra utérine en supplémentant la mère. Si le terrain atopique nutritionnel n’est pas corrigé, alors peuvent apparaître des allergies et de l’eczéma.

    Farine, poussière, pollen, banc d'oeuf et lait de vache sont les allergènes les plus fréquents

    De nombreuses molécules sont capables de traverser les barrières. Les allergènes les plus fréquentes sont les dermatophagoïdes (acariens de la farine ou de la poussière), les pollens, le blanc d’œuf, la protéine du lait de vache. Ils vont alors provoquer des cascades de réactions d’abord au niveau intestinal puis au niveau cutané. Pour aboutir le plus souvent à des irritations sèches au niveau des plis de flexion et parfois du visage.

    Ne pas négliger la composante psychologique de l'eczéma

    Le facteur psychologique est également très important à considérer. Les enfants porteurs de ce déséquilibre adoptent un comportement particulier qui va induire une aggravation notable de la maladie et déclencher des poussées. C’est ce qui entretient l’eczéma.

    Ces enfants sont très sensibles, ont la peur de ne pas être aimés, qu’on les abandonne. Ils ne supportent souvent pas la moindre contrariété. Enfin, tout comme leur peau se laisse traverser par des allergènes, leur psychisme, lui-même, devient perméable aux ambiances.

    Toutes ces réactions d’ordre moral ont une conséquence physiologique : une hypersudation des plis ; et comme le terrain est acide, des lésions liées à la sueur.

    Eczéma de l'enfant et du bébé : attention à la surinfection

    Lorsque l’enfant sue, toute sa peau le démange et elle devient vite rouge, brûlante et prurigineuse lorsque sa sueur acide ou sa salive (chez le bébé aux joues et au cou) touche sa peau, celle-ci. Il se gratte et des lésions apparaissent aux plis qui peuvent facilement se surinfecter.

    Fort de ces constatations, il est possible de proposer une conduite à tenir efficace pour changer le terrain métabolique et limiter les phénomènes allergiques et irritatifs.

    Traiter l'eczéma grâce à l'huile d'onagre en cure pendant 6 mois

    Les huiles végétales agissent sur les deux facteurs principaux : l’hydratation et l’inflammation.

    • L’huile d’onagre (à condition qu’ele soit biologique et protégée par des vitamines E naturelles) favorise l’hydratation de la peau et des muqueuses.
    • L’huile de bourrache : Parfois encore préconisé, cette dernière étant trop fragile, elle pourrait en fait avoir un effet néfaste sur le foie en raison de sa tendance à l’oxydation. Elle est donc fortement déconseillée dans l’atopie.

    Dans l’eczéma atopique déclenché, il faut à la fois un apport interne d’huile d’onagre riche en oméga 6 et un apport externe d’oméga 3. L’application locale d’huiles végétales de 1ère pression à froid riches en oméga 3 végétaux favorise ainsi l’hydratation et calme l’eczéma. Il est souvent utile de compléter par l'application d'une capsule de OEMINE BIO ONAGRE sur les plaques. Il faut au minimum 6 mois d’onagre pour obtenir une bonne réhydratation complète.

    Probiotiques pour soigner l'eczéma

    L’action préventive du Lactobacillus rhamnosus dans l’allergie est aujourd’hui bien documentée. Pour expliquer cet effet favorable, on évoque une meilleure tolérance intestinale aux aliments ingérés. La réponse allergique est en effet liée non seulement à l’hyperperméabilité de la barrière intestinale mais aussi à l’absence de maturité du système immunitaire digestif. Ceci rend compte de l’intérêt pour ces enfants de conserver une lactation maternelle suffisamment longue. Rien ne remplace le lait maternel. Il faut éviter chez l’atopique une diversification alimentaire trop rapide et surtout le lait de vache dont les protéines perturbent l’immunité intestinale. Le Lactobacillus rhamnosus agit favorablement sur ces deux facteurs.

    D’autres probiotiques agissent aussi favorablement sur l’atopie en diminuant la pullulation microbienne source d’inflammation de la muqueuse et en permettant une meilleure tolérance aux antigènes alimentaires. C’est le cas du Bifidobacter qui peut être donné pour contrebalancer la flore pathogène. Une autre probiotique, le Lactobacillus acidophilus agit aussi sur colon irritable. Diverses études récentes confirment bien que ces probiotiques protègent l'allergique en améliorant le phénomène de barrière. Il est conseillé de donner des probiotiques dès les premiers mois de la vie dans les familles à risque d'atopie mais également pendant la grossesse.

    Hygiène : adopter les bonnes pratiques pour éviter l'eczéma

    Pour la toilette :

    • Eviter les bains prolongés et préférer la douche qui dessèche moins la peau.
    • Bien sécher de suite après car en s’évaporant l’eau du bain attire celle de la peau.
    • Préférer un savon surgras.
    • Après la douche faire une application d’huile de bain surgraissante.
    • Eviter les vêtements synthétiques et acryliques.
    • Préférer le coton avec des vêtements amples et légers.
    • Eviter les assouplissants et l'eau de javel.
    • Choisir plutôt le savon de Marseille paillette pour laver les sous-vêtements.

    Produits d'hygiène recommandés pour soigner l'eczéma

    Nettoyer les plaques avec LINIMENT ECZEBIO puis essuyer

    Pour la toilette utiliser le savon ECZEBIO au karité.

    Bien manger pour éviter l'eczéma

    Eviter les aliments qui fermentent ou sont histamino-libérateur : Fromages fermentés, yaourts, charcuterie, poissons en boites.

    Homéopathie pour hydrater la peau

    Pour l'hydratation de la peau : NATRUM MUR 4CH et CALCAREA CARBONICA 4CH 5 granules de chaque tous les matins.

    Compléments alimentaires pour soigner l'eczéma

    OEMINE BIO ONAGRE : 2 capsules par jour (huile d’onagre biologique associé aux 4 vitamines E vénétales)

    OEMINE PROBIOTIQUE : 2 gélules aux 2 repas (à base de L. Rhamnosus, bifido baterium, L.acidophilus)

    Ce soin doit être maintenu environ 6 mois pour obtenir les meilleurs résultats

    Des soins pour la peau anti-eczéma

    La gamme ECZEBIO aux omégas 3 végétaux : cette gamme comporte un cérat hydratant et un topique à base d’huiles de cumin noir, de fenugrec et de vitamines E végétales. Le TOPIQUE ECZEBIO s’applique sur la peau après la douche et le CERAT ECZEBIO sur les zones sèches le soir.

    Crises de dermatite atopique, les traitements locaux et en homéopathie

    Lors des crises il faut alcaliniser les plis. On peut faire des bains ou des lotions avec la POUDRE PSORIACALM (bain marin alcalin magnésien).

    Appliquer CERAT ECZEBIO CALM : cérat hydratant à base de camomille.

    En homéopathie :

    • si cela démange APIS mellifica 15 CH 5 granules 3 fois par jour.
    • s’il y a des rougeurs très importantes 5 gran de PIX LIQUIDA 4 CH.
    • si cela brûle 5 gran URTICA URENS 15CH.

    Sur le plan nerveux :

    • si colère NUX VOMICA 15CH
    • si nervosité IGNATIA 15CH
    • si anxiété STAPHYSAGRIA 15CH 5 granules à la demande

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  • Anti- stress : choisir les bons extraits de plantes par le Dr Eric Lorrain

    Anti-stress : choisir les bons extraits de plantes par le Dr Eric Lorrain
    L'aubépine est cardio-tonique, cardio-protectrice et sédative
    Audrey Etner
    Curieuse de tout piquée d'écriture. Responsable édito @femininbio, blogueuse empathique aimant raconter la vie des autres @parisbylight.

    Les principes actifs naturels des plantes peuvent nous aider à lutter contre le stress. Encore faut-il choisir la bonne plante... et le bon extrait, comme nous l'explique le Dr Eric Lorrain.

    Les propriétés des plantes sont connues depuis des millénaires. Pourtant aujourd'hui, les vrais traitements qui marchent, à base de plantes, sont bien loin des remèdes de grands-mères. Le Dr Eric Lorrain, phytothérapeute, insiste sur l'importance de choisir le bon extrait de plantes, afin que les molécules y soient présentes et actives.

    L'avènement, depuis environ 15 ans, des Extraits de Plantes fraiches Standardisés (EPS) ou Phytostandards, a révolutionné la phytothérapie : "On est passé de la "plante tisane" à la "plante médicament" dans laquelle les principes actifs sont tous représentés, bio-disponibles et exercent leur plein effet." indique le Dr Lorrain. Car il ne s'agit pas de vouloir éviter les "vilaines molécules de synthèse" à tout prix, mais bien de les remplacer par des principes actifs et utiles de plantes, qui donnent des résultats reproductibles et standardisés.

    Cette démarche est celle de la phythothérapie clinique individualisée. Les Phytostandards sont disponibles en pharmacie avec la garantie du respect de la réglementation et du conseil du pharmacien associé. À ce jour, 55 plantes sont disponibles sous forme d'EPS.

    Ces EPS existent :
    - Liquides, dans une solution glycérinée qui contient les principes actifs
    - En gélules ou comprimés, avec les mêmes extraits.

    La bonne plante, le bon effet

    Afin de définir le traitement qui vous est adapté, analysez d'abord la nature de vos troubles.

    Vous avez des troubles anxieux

    - Aubépine : cardio-tonique, cardio-protectrice et sédative. Elle est efficace lorsque les somatisations concernent le cœur (palpitations).

    - Passiflore : sédative. Lorsque les somatisations sont généralisées.

    - Valériane : anxiolytique, hypnotique, myorelaxante. Efficace contre les contractures musculaires, l’angoisse et les états de rumination anxieuse.

    - Mélisse : antispasmodique de la sphère abdominale (intestinale notamment), sédative. Très utile en cas de symptômes digestifs.

    - Griffonia : précurseur de la sérotonine. On l'utilise dans les états nerveux de fin de journée avec problèmes d'endormissements. Associée à la passiflore, elle aide les hyperactifs qui ont envie de sucre le soir, besoin excessif de faire du sport, qui ont des dépendances (alcool, tabac, troubles du comportement alimentaire, jeux etc.).

    Vous avez des troubles du sommeil depuis quelques jours

    - Passiflore : plante d'entrée de l'anxiété. Elle est très indiquée pour l'hyperactif anxieux qui extériorise sous forme d'hyperactivité. Ce type de personnes a souvent des problèmes d'endormissement qui mènent à l'épuisement.

    - Aubépine : on l'utilise pour un stress réactionnel, récent, qui est lié à l'hyperémotivité et qui se traduit par des palpitations, des oppressions thoraciques.

    Ces deux plantes peuvent être prises séparément ou en association (existe sous forme de comprimés prêts à l'emploi).

    Pour les enfants, dès la naissance, les EPS sont bien adaptés car ils ne contiennent ni sucre, ni alcool. On retient l'association Passiflore-Mélisse, véritable "Spasfon® naturel", très efficace dans le traitement des coliques du nourrisson et dans les états anxieux de l'enfant.

    Vous avez des troubles du sommeil depuis longtemps

    - Valériane : indiquée dans les troubles du sommeil avec rumination anxieuse.

    - Eschscholtzia : LA plante du sommeil. Associée à la valériane, elle rééduque le sommeil grâce à son action sédative.

    Vous avez des troubles de l'humeur

    - Griffonia : pour tous les troubles de l'humeur, c'est une plante généraliste.

    - Millepertuis : c'est l'antidépresseur le plus connu. À utiliser uniquement sur prescription médicale et pour une dépression significative. Son usage peut être contre-indiqué en association avec d'autres médicaments.

    - Mucuna : précurseur de la dopamine, cette plante est reconnue pour aider au traitement des dépressions dopaminergiques, du syndrome des jambes sans repos, dans le TDAH (Trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité), et dans la maladie de Parkinson.

    - Rhodiole : plante adaptogène et antidépressive, elle est conseillée pour le syndrome d'épuisement en agissant sur la dopamine, et améliore les troubles cognitifs.

    Vous avez des troubles de l'adaptation

    - Ginseng : antiasthénique, stimule les capacités physiques et intellectuelles. C'est LA plante adaptogène. Elle améliore l'adaptation physique et psychique, renforce le système immunitaire et le métabolisme.

    - Cassis : anti-inflammatoire, chondroprotecteur, participe à la relance surrénalienne. Utile en cas de grand épuisement, d'exposition à des stress répétés.

    - Gingko : vasodilatateur et neuroprotecteur. Le gingko régule l'axe corticotrope et agit sur les conséquences cognitives de l'humeur et de la dépression (problème de mémoire et de concentration). Il améliore la protection vasculaire et oxygène le cerveau.

    - Réglisse : véritable "cortisol naturel", la réglisse prolonge la durée de vie du cortisol fabriqué par les glandes surrénales. Cette plante est indiquée en cas de tension très basse, dans les états inflammatoires.

    Le bon dosage

    Il y a 3 niveaux de posologies possibles :

    - En traitement d'entretien en cas de stress chronique : 1 à 2 cuillères à café par jour (1 à 2 ml / 10 kg / jour chez l'enfant). Ce traitement peut durer 2 ou 3 mois.

    - En traitement d'attaque pour des symptômes plus forts : 3 à 4 cuillères à café par jour (3 à 4 ml / 10 kg / jour chez l'enfant). Ce traitement dure 8 à 15 jours maximum.

    - En traitement de charge pour les troubles anxieux sévères et en sevrage des somnifères : 5 à 6 cuillères à café par jour (5 à 6 ml / 10 kg / jour chez l'enfant). Ce traitement est à prendre pendant 2 à 4 jours maximum.

    Important : les situations complexes nécessitent une évaluation des besoins par un professionnel de santé formé à la phythothérapie. Pour plus d'informations, contactez l'IESV.

    Le Dr Eric Lorrain est président de l'IESV , phytothérapeute et chargé d'enseignement DIU Phythothérapie de Clermont-Nantes, et de Lyon-Marseille.

    Auteur de "Cent questions sur la Phytothérapie", à paraitre aux éditions La Boétie (4 avril 2013)

     


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  •  Red Bull, Burn, Monster : donnent-ils des ailes ou des malaises?

    Un petit coup de mou ? Et votre main se tend vers une boisson énergisante. Au mieux, vous n'aurez qu'un shot de caféine. Mais risquez bien pire si vous êtes en plein effort physique ou déjà bien imbibé d'alcool. Explications.

      Un Napoléon, la main sous le plastron, qui dégomme une canette et peut quitter l’île d’Elbe par les airs ; un accusé assoiffé, sauvé par la boisson. « Red Bull vous donne des ailes », disent-ils. Vraiment ? Peu de chance qu’une boisson énergisante – puisque c’est d’elle qu’il s’agit – vous aide à voler. Mais de l’excitation, du tonus, de la Boissons énergisantesnervosité, pour sûr, vous en aurez. Dans une canette de Red Bull, Burn ou Monster Energy, vous trouverez généralement de la caféine, de la taurine, du D-glucuronolactone, du guarana parfois, du sucre toujours. Pour quels dangers ?

    Suite au signalement de deux décès par crise cardiaque (13 cas de pathologies « probablement » ou « possiblement » liées à ces boissons ont été officiellement reconnues), l’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a lancé, en juin dernier, un appel aux professionnels de santé. Ceux-là sont appelés à transmettre tous les effets néfastes qu’ils auraient observés chez leurs patients après la consommation de ces produits. En attendant, elle ne souhaite pas s’exprimer sur la question.

    Tentons d’y voir plus clair. Et reprenons la composition de notre canette. La taurine ? Un acide aminé présent dans les produits d’origine animale (viandes, poissons, fruits de mer, produits laitiers…). Le glucuronolactone ? Un composant produit par le foie lors de la dégradation des sucres. Le guarana ? Une plante à la forte teneur en caféine. « Ces produits ne sont pas forcément dangereux pris isolément, explique Frédéric Maton, président de la Société française de nutrition du sport (SFNS.) C’est l’association de ces substances aux propriétés excitantes qui peut l’être en modifiant le comportement du consommateur. »

    Un shoot de caféine

    D’abord, la caféine. Dans une canette de Red Bull, on en trouve 80 mg soit l’équivalent d’un expresso. Il est conseillé, pour un adulte, de ne pas dépasser 400 mg de caféine par jour. Ouf, on est sauvé. Sauf que « la caféine est présente dans de nombreux produits consommés en parallèle, avec un risque de surdosage », précise un document (en PDF publié par deux médecins et paru dans la revue Nutrition et pédiatrie en 2010). Pis, « pour certaines personnes qui ont une maladie du cœur ou des reins, la caféine, même à petites doses, peut entraîner des palpitations, une perte de connaissance », souligne Philippe Arvers, addictologue de la région grenobloise.

    Mais il n’y a pas que de la caféine dans une canette. Et les teneurs des autres molécules ne sont pas anodines. La taurine est par exemple présente à hauteur d’un gramme, soit l’équivalent de cinq jours de consommation via les aliments quotidiennement ingérés, souligne un avis de l’Anses publié en novembre 2006 (voir le PDF. « Est-ce qu’elle a des effets nocifs pour la santé ? Nous ne sommes pas sûrs à 100%. Ce qui est sûr, c’est que l’argument annoncé par les fabricants comme quoi elle aurait des propriétés anti-oxydantes n’est pas vrai à de telles doses », explique Frédéric Maton. Selon un avis de son institut publié en janvier, se shooter à forte dose à la taurine ne sert tout bonnement à rien : « Les apports alimentaires en taurine dans le cadre d’une alimentation diversifiée équilibrée, associés à sa fabrication endogène, suffisent à couvrir les besoins, même semble-t-il lors d’une pratique physique intense. » Idem pour le glucoronolactone consommé, dans une canette, à des quantités 500 fois plus importantes que l’apport naturel journalier : « Les doses importantes rencontrées dans certaines boissons énergisantes ne semblent présenter aucun intérêt ni justification nutritionnel. »

    Mauvais choix pour le sportif

    Mais le risque réel dépend en fait du contexte dans lequel vous risquez de siroter ces liquides. « Un sportif de haut niveau ou même un sportif du dimanche s’expose à un danger cardiaque s’il a une augmentation de sa fréquence cardiaque dans un contexte qui sollicite déjà le cœur. Ça peut être une source de troubles du rythme cardiaque qui peut potentiellement déboucher sur une mort subite », explique Frédéric Maton. Problème : les sportifs confondent souvent ces produits avec les boissons énergétiques alors que seules ces dernières « répondent à un décret européen conçu pour l’être humain à l’effort » .

    « La caféine des boissons énergisantes est un puissant diurétique, elle accélère la déshydratation. C’est un paradoxe que les sportifs en boivent ! Elle entraîne aussi une fuite minérale de phosphore, le potassium, le calcium. Chez le consommateur habituel, elle risque d’entraîner une carence en potassium et d’augmenter le risque cardiaque », ajoute le médecin. Le souci c’est que c’est justement dans ce cadre-ci que les industriels semblent encourager la consommation de ces liquides. C’est le cas de Red Bull qui joue franchement la carte du sport sur son site Internet : « Dans toutes les disciplines où les athlètes ont besoin d’aile, Red Bull répond présent : ski, snowboard, escalade, surf, moto, football ou encore Formule 1 (…) mais aide aussi les sportifs passionnés de tous les âges à établir leur propre record. »

    Vodka-Red Bull : le dangereux cocktail

    Autre cible des industriels : les jeunes fêtards. « L’après-midi ou en soirée, en club ou à la maison, faire la fête ou simplement prendre du bon temps dans vos endroits préférés demande beaucoup d’énergie. C’est pourquoi toute une génération survole la nuit avec une canette de Red Bull comme partenaire sur le dancefloor, ou comme invité privilégié des soirées à la maison (…) Et à la fin de la soirée, une canette bien fraîche de Red Bull est un excellent compagnon avant de rentrer », précise encore Red Bull sur son site.

    Sauf que l’’industriel oublie un détail : si Red Bull il y a, c’est souvent plongé dans un verre d’alcool. Selon l’Anses, « 27% des consommateurs de moins de 35 ans associent, au moins de temps en temps, ces produits à l’alcool ». Or, « la caféine de ces boissons vient contrebalancer les effets de l’alcool, entre autres une certaine somnolence. On a alors l’impression qu’on tient mieux l’alcool, on consomme davantage et de façon plus fréquente. Et ça conduit à des prises de risque », souligne Philippe Arvers. Dans une étude menée en 2012 sur des universitaires grenoblois, le médecin a mis en évidence une plus grosse occurrence d’accidents, de bagarres et de rapports sexuels non protégés chez les jeunes ayant consommé le joli cocktail.

    Faut-il bannir ces boissons ? Non, pour la Société française de nutrition du sport (SFNS.) qui plaide pour « une consommation éclairée ». « Il faut qu’un sportif sache qu’il risque un trouble du rythme cardiaque comme un fumeur sait qu’il risque un cancer. Après il décidera de prendre ce risque ou pas. »


    Red Bull : une image cool gagnée grâce au sport

    Ses canettes ont beau être contre-indiquées pendant un effort physique, la marque ne cesse de s’associer à des compétitions sportives, élaborant une image jeune, branchée, limite casse-cou. Selon Les Echos, Red Bull consacrerait 30% de son chiffre d’affaires (4,2 milliards d’euros en 2012) au marketing et à la communication, notamment via le sponsoring sportif. Ne la cherchez pas, elle est partout : F1, football, surf, « mountain bike », ski et se pique même de créer de nouvelles disciplines : patinage de descente extrême, plongeons extrêmes. C’est même eux qui ont sponsorisé le saut le plus haut du monde de l’Autrichien Felix Baumgartner, en octobre dernier. Et ça paye. La marque aurait vendu 4,6 milliards de canettes en 2011.

     La rédactrice :  Karine Le Loët

           Rédactrice en chef à « Terra eco"   mars 2013


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  •  Créé le 27-03-2013

    Elena SenderPar Elena Sender  Sciences et Avenir
     

    Le manque d’intensité lumineuse pourrait expliquer 1/3 des cas de trouble de l’attention et de l’hyperactivité (TDHA) chez l’enfant et jusqu’à 57 % chez l’adulte.

    Telle est l’incroyable découverte qu’ont faite des chercheurs de l’université de Utrecht University, du Research Institute Brainclinics, de la Leiden University, et de l’Ohio State University publiée dans la revue Biological Psychiatry. Les chercheurs ont comparé la carte de prévalence du TDHA (chez les enfants) et celle de l’intensité solaire mesurée sur le territoire des États-Unis.

    « Nous avions un modèle théorique, selon lequel les patients hyperactifs qui souffrent pour beaucoup de difficultés d’endormissement, étaient influencés par le

     Ensoleillement: orange: 6,78 kwh/jour à vert:3 kwh/jour (environ)

    rythme circadien (correspondant à un cycle de 24 heures), explique Martjin Arns chercheur au Research Institute Brainclinics. Nous avons eu alors l’idée de comparer les deux cartes de 2003 et 2007 et nous avons constaté une parfaite correspondance. » De fait, vous pouvez constater (... ) que les images correspondent parfaitement !

     

    Les conséquences néfastes de la lumière bleue, émise par les portables et les tablettes...

    Les chercheurs ont alors procédé à la même comparaison dans neuf autres pays où de telles données étaient disponibles (France, Allemagne, Belgique, Hollande, Italie, Colombie, Mexique, Espagne, Liban). Et là, encore, les courbes de données se superposent, chez l’enfant et chez l’adulte !

    Pourcentage d'enfants entre 4 et 17 ans présentant des troubles du comportement ou une hyperactivité: bleu pâle:5,6% à 7,9 %; noir:14% à15,9 %.

    « Aujourd’hui la corrélation est claire. Les gens qui bénéficient d’une haute intensité lumineuse ont une prévalence moindre de TDHA, ils sont comme protégés. » - Martjin Arns, chercheur au Research Institute Brainclinics.

    Selon Martjin Arns le TDAH serait lié, pour un sous-groupe du moins, à des troubles du sommeil générant des difficultés de vigilance et de concentration diurnes, liés eux-mêmes à un manque de lumière naturelle. En effet, « on voit s’accroître deux phénomènes. Tout d’abord on sort de moins en moins dehors la journée. Et le soir, on utilise de plus en plus des outils modernes comme les tablettes, les ordinateurs ou les smartphones, qui émettent une lumière bleue. Or cette lumière bleue (de longueur d’ondes entre 464 et 484 nanomètres très présentes dans les LED), on le sait, perturbe l’horloge biologique. »

    Les auteurs proposent alors un antidote simple pour améliorer le sommeil et les symptômes du TDHA. « Il faut s’exposer davantage à la lumière naturelle matinale (comme sortir le chien, aller à l’école à pied, favoriser les jeux dehors). Et le soir réduire les écrans ou réfléchir à des solutions de changements de couleur d’écran grâce à un utilitaire gratuit comme f.lux ».

    Elena Sender, Sciences et Avenir, 27/03/13


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  •   L'excès de consommation de viande rouge accroît la mortalité

     15 janvier 2013,

    viande_veau© C. Magdelaine / notre-planete.info

    Une étude américaine menée par des chercheurs de la faculté de santé publique d'Harvard a démontré l'existence d'un lien entre la consommation de viande rouge quotidienne et l'augmentation du risque de mortalité. On trouve cette publication dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

    Une étude de longue haleine

    Pour publier de tels résultats, les chercheurs d'Harvard ont analysé des données de deux études ayant porté sur plus de 120 000 hommes et femmes, suivis en moyenne pendant 24 ans. Durant cette étude, près de 24 000 participants sont morts : le taux de décès de ceux qui consommaient le plus de viande rouge était plus élevé que celui des autres.

    Consommer une portion de viande rouge par jour augmente le risque de mortalité

    Les personnes consommant le plus de viande rouge fraîche (bœuf, porc, agneau) par jour voient leur risque de mortalité augmenter de 13% par rapport à ceux qui n'en consomment pas ou peu. Lorsque la viande est transformée (bacon, saucisses, salami, jambon…)[1], ce risque grimpe à 20 %.

    Une consommation régulière et importante de viande rouge accroît donc les risques de mortalité par maladies cardiovasculaires, diabète ou cancer, d'après les chercheurs. Ceci pourrait être du à la présence de gras saturés, de cholestérol, de sel et de fer dans la viande. Cuire la viande à très haute température pourrait également générer des substances cancérigènes.

    Aux États-Unis, plus des trois quarts des 2 600 milliards de dollars annuels de dépenses de santé portent sur des maladies chroniques. Réduire sa consommation de viande rouge réduit les risques de mortalité et donc les coûts pour la société.

    Une étude mal comprise par les médias américains

    Il s'agit de la plus longue et la plus large étude menée à ce jour sur le sujet, c'est pourquoi les résultats ont fait beaucoup de bruit. La parution de l'étude a alarmé les médias américains, qui ont publié des articles aux titres apocalyptiques tels que « la viande rouge va-t-elle vous tuer ? ». Le lien entre viande rouge et risques de maladies est pourtant connu depuis longtemps. Pour les carnivores et les amoureux de viande rouge, il ne s'agit pas de renoncer définitivement à en consommer, mais d'en limiter la consommation.

    D'ailleurs, une étude japonaise publiée en 2012 et menée sur plus de 51 000 personnes pendant 16 ans n'a pas trouvé de lien entre une consommation modérée de viande (jusqu'à 100 g par jour, soit l'équivalent de 4 tranches de jambon) et une hausse du taux de mortalité. L'année précédente, une autre étude menée par des chercheurs d'Harvard n'avait pas trouvé de lien avec la consommation de viande fraîche, mais elle en avait trouvé avec de la viande transformée.

    De plus, les chiffres trouvés concernent des extrêmes : les taux de mortalité observés sont ceux des personnes consommant le plus de viande rouge. Si l'on considère une consommation modérée, les chiffres sont bien moins alarmants. Ces résultats sont donc à relativiser, même s'ils sont tout à fait sérieux : il est bénéfique pour la santé de substituer d'autres produits à la viande rouge.

    Par quoi peut-on remplacer la viande rouge ?

    Lorsque la viande rouge est remplacée par du poisson, de la volaille, mais aussi des noix, des légumes secs, des laitages allégés ou de céréales complètes, le risque de mortalité peut descendre jusqu'à 7%, selon les chercheurs.

    La viande rouge est une importante source de protéines, qu'il ne faut pas sacrifier dans son régime alimentaire. C'est pourquoi végétariens ou végétaliens[2] consomment des protéines d'origine végétale. Car les alternatives à la viande rouge sont nombreuses : le quinoa, les noix, les lentilles, le soja, le beurre d'arachide, le fromage, les haricots, les céréales (complètes) et les brocolis sont de très bonnes sources de protéines.

    Le régime méditerranéen (ou crétois) peut être une solution, selon les chercheurs : on consomme en abondance des produits céréaliers complets (pâtes complètes, pain complet ou aux céréales, flocons d'avoine...) des fruits et légumes, de l'ail, des épices, des aromates, de l'huile d'olive. Quotidiennement, les crétois mangent des légumineuses, des noix, des graines, des yaourts, du fromage, et un peu de vin rouge. Plusieurs fois par semaine ils consomment du poisson, mais en revanche limitent le poulet, les œufs, les aliments sucrés, et mangent très peu de viande rouge (seulement quelques fois par mois). Ce mode d'alimentation est bénéfique pour la santé parce qu'il combine une grande variété d'aliments et une faible quantité de mauvaises graisses. À méditer, peut-être.

    Diminuer sa consommation de viande rouge, c'est aussi bon pour la planète

    La consommation de viande rouge a aussi un coût environnemental. Les animaux et notamment les vaches d'élevage rejettent du méthane, un gaz dont l'impact sur le réchauffement climatique est 25 fois plus puissant que le carbone. Selon la FAO, les élevages seraient ainsi responsables de 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Ainsi, d'après une étude de l'université de Cambridge (Royaume-Uni), diminuer sa consommation de viande rouge pourrait réduire l'empreinte carbone de presque 28 millions de tonnes par an.

    De plus, les bêtes d'élevage ont besoin de céréales pour être nourries, céréales qui sont copieusement arrosées et impactent les réserves en eau potable. Alors que la démographie mondiale croît exponentiellement, trouver des produits de substitution à la viande paraît plus que nécessaire...

    Référence

    Red Meat Consumption and Mortality. Results From 2 Prospective Cohort Studies. An Pan, PhD; Qi Sun, MD, ScD; Adam M. Bernstein, MD, ScD; Matthias B. Schulze, DrPH; JoAnn E. Manson, MD, DrPH; Meir J. Stampfer, MD, DrPH; Walter C. Willett, MD, DrPH; Frank B. Hu, MD, PhD - Arch Intern Med. 2012;172(7):555-563. doi:10.1001/archinternmed.2011.2287 ; Journal of the American Medical Association (JAMA).

    Sources

    • Study urges moderation in red meat intake – Harvard Health Publications
    • Eating Less Red Meat Could Benefit Health And Environment, Study Suggests – Huffington Post

    Notes

    1. La plupart des charcuteries (comme le jambon) contiennent bien souvent des conservateurs comme le nitrite / nitrate de potassium et le nitrite / nitrate de sodium. Or, ces additifs alimentaires se combinent avec les protéines de la viande pour donner des nitrosamines, hautement cancérigènes. Attention ! Ils sont autorisés dans les produits BIO.
    2. Le végétalisme exclut toute chair animale, mais également les produits dérivés d'animaux comme la gélatine et ce qu'ils produisent (œufs, lait, miel, etc.).

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    avatar Anaelle Sorignet / notre-planete.info - Tous droits réservés


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